L’Alsacien est-il un gros pollueur?


On s’en doutait un peu.

Sans oser le dire.

Ce matin, les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA 6 décembre) crachent le morceau dans un article intitulé « Chaud devant? »si la vertu se mesurait aux kilos de carbone rejetés, nous serions pour l’écosystème planétaire des gros cochons.

document DNA

Sur la base d’un rapport de l’ADEME, la famille alsacienne pollue deux fois plus qu’une famille moyenne de l’hexagone.

Tous les postes énergétiques sont concernés; depuis la maison jusqu’aux voyages exotiques en passant par les transports et…la nourriture.

Résultat, nos rejets de CO2 sont deux fois supérieurs à la moyenne et nos déchets ménagers aussi.

On comprend donc mieux pourquoi nos systèmes de traitement de déchets sont si chers à exploiter.

Cela dit, il est difficile de ne pas voir dans ce constat la marque d’une certaine richesse qui oriente plus facilement nos compatriotes vers des goûts et des choix dispendieux et peu vertueux sur le plan environnemental.

On comprendra  mieux aussi cette propension de nos édiles à assurer la promotion d’opérations de prestige énergivores comme le Rallye de France automobile.

 Si (l’alsacien) allait un peu plus à Gérardmer en bus qu’aux Antilles en avion, le climat se porterait mieux comme le fait remarquer le journaliste des DNA. J’ajouterais même qu’à vélo, ce serait encore mieux.

Idem pour nos préférences culinaires où ce n’est pas tant la choucroute qui est en cause que son accompagnement carné…expliquant notre surcharge pondérale et son corollaire que sont les maladies cardio-vasculaires plus présentes ici qu’ailleurs.

Nos amis cyclistes alsaciens ne sont pas en reste, eux qui assurent volontiers la promotion de stages cyclos aux Baléares!

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