Mi-octobre est encore cyclable.
De quoi refaire son retard du début d’année.
L’attirance pour le massif est toujours intacte.On se dit « allez, une petite dernière (côte) avant la fin de l’année… »
Après l’été indien, les prévisionnistes annoncent un hiver froid.
Pendant 20 km, j’affronte ce mauvais vent de sud-ouest en rafales qui m’épuise.
Les habitués connaissent ce programme de vent de face avec la longue ligne droite avant Reiningue, puis celle de Schweighouse (quel vilain nom!), et enfin Aspach et Roderen.
Ouf!
Je tente le petit raidard de Rammermatt, non s’en mettre trompé d’itinéraire.
C’est pourtant correctement fléché, il suffit de lire les panneaux…
Le bon itinéraire pour aller à Rammersmatt…
C’est ici que la pente atteint un court instant 13%, mais on voit le village; ça rassure!
A Bourbach, je prends le Hundsrück, mais la fatigue de la semaine se fait sentir.
Peu importe, je n’ai pas de train à prendre.
Au loin, le Grand Ballon est dans le soleil.
Retour par le plan Diebold et la descente sombre et humide de Cernay.
En Normandie j’ai aussi rattrapé le retard pris en avril mai. En Normandie, sur la D61 en haut de la cote de Berengeville j’ai pris aussi le vent. Il soufflait de 3/4 face et la plaine du Neubourg est grande et plate. Le vent vient de loin. J’ai pris la voie verte. La voie verte est une ancienne ligne de chemin de fer. J’aime pas l’utiliser elle est encaissée entre deux talus. Mais les jours venteux c’est agréable.
Bonne route
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