Je sais que les inconditionnels du vélo mû à la seule force musculaire vont réagir.
Cette semaine aux Cent Cols, un VTT à assistance électrique a fait son apparition.
On imagine que le règlement interne du club n’a pas encore prévu ce genre de situation.
Je me garderai d’ailleurs d’aller le vérifier.
Le cyclo VAE ne me dérange pas dès lors qu’il se comporte loyalement dans les grimpées, c’est à dire en respectant notre effort.
Faut-il en dire plus?
Je ne le pense pas dès lors que le phénomène VAE n’est là que pour suppléer une déficience médicale.
Seuls les imbéciles pourront s’offusquer d’un tel état de fait qui consiste à accepter parmi nous un camarade qui, m’a t-on dit, est effectivement affecté par la maladie.
Heureux d’être parmi nous, sa machine l’a hissé jusqu’aux cimes qu’il aime tant en notre compagnie.
Cependant, l’âge avançant dans nos organisations, il faudra bien tôt ou tard accepter le principe que le Vélo à Assistance Electrique (VAE) est devenu un cousin germain de notre vélo mu à la seule force des jambes.
On recense déjà parmi les clubs le vélo de route, le VTT, la marche l’hiver, pourquoi ne pas y ajouter le VAE?
La FFCT a commencé en prendre en compte le phénomène VAE.
Du bout des lèvres.
Ne pas se tenir en tête des groupes et ne pas servir d’entraîneur,c’est la condition à respecter pour figurer dans un groupe de cyclos avec une telle bicyclette.
La charte de l’utilisateur VAE
voir aussi cet article qui retrace l’évolution des points de vue depuis l’avènement du VAE
Sur le plan réglementaire, on comprend que les instances concernées réfléchissent au phénomène VAE.
En effet comment distinguer celui qui justifie l’usage d’un VAE dans un groupe de cyclos sous le seul angle médical et celui qui le justifie uniquement pour des raisons de performances?
A noter: les handicapés qui pédalent ont aussi leur association
velomaxou 
s’il y a un enjeu, les participants doivent être tous équipés de mêmes moyens: tous en VTT classiques ou bien, tous en VTT électriques….Après si c’est une rando pour être tous ensemble; malade ou en pleine forme physique, battant et combattant ou un peu plus dilettante peu importe le vélo…L’important est de vivre des paysages, des rencontres avec les paysans du coin, la nature qui nous entoure, des odeurs et des couleurs…..A chacun son moyen de locomotion ..Arrêtons de se comparer, de comparer nos vélos tant sur l’angle technique que financiers,…soyons simplement heureux de pédaler en pleine nature….
PS: je préfère croiser des VTT électrique en dehors de route que des quad et des motos qui polluent et qui font du bruit….
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Oui, je suis tout-à-fait d’accord avec « sigma68 » ; hormis en compétition bien sûr, s’il faut être une personne handicapée ou malade pour utiliser un vae au milieu de « biens portants ou de gens dits « normaux » me parait d’une part stigmatisant, et d’autre part ne laisserait pas la place à des personnes tout simplement moins performantes ou moins sportives. Ce serait un argument de sélection ? Il est clair que le combat est inégal, mais si ce n’était pas un combat ?…
(Dans l’état actuel de la technique des vae je crois qu’il est difficile de dépasser une petite journée de vélo, cela va sans doute aller en s’améliorant dans le futur, mais je ne suis pas vraiment informé des nouveautés en la matière… )
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Réfléchissons :
Le VAE : une machine en plus = gaspillage, pollution.
L’utilisation de la force musculaire, but du sport, est remplacé par la force électrique. Qui dit électricité, dit charbon, fuel, centrales nucléaire, réchauffement climatique etc…
Est-ce le but du cyclotourisme ?
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