Le retour de voyage est une autre épreuve.
Celle du dépouillement des résultats.
Un peu comme un soir d’élection.
Au Club des Cent Cols, on ne compte pas les bulletins, on compte les cols (aller sur le site des Cent Cols)
Les néophytes trouveront tout sur le site du club pour s’initier et devenir « centcoliste ».
Cette comptabilité peut paraitre puérile mais c’est le but du jeu, compter les cols franchis année après année.
Ceux qui attentent la fin de l’année pour rassembler leurs cols peinent parfois à retrouver leurs marques.
Moi je préfère mettre mon tableau à jour au fur et à mesure, méthodiquement.
Ainsi ce matin, cette affaire est réglée; j’ai mis mon tableur Excel à jour en m’appliquant à bien respecter les virgules, points-virgules, tabulations permettant de recenser mes cols franchis (sinon la saisie dans l’outil CCWay sera compromise).
Trente neuf cols.
Je m’en contente et après la grippe qui m’a mis à genoux le 17 mars, c’était inespéré.

Je croyais en avoir franchi trente huit mais un malicieux col lilliputien de…69 mètres, le Bocca d’Arésia, situé entre Bonifacio et Porto-Vecchio face au golfe de Porto Novo est venu m’apporter un modeste trophée supplémentaire.
Me voici donc à ce jour à la tête d’un confortable matelas de 894 cols depuis mon adhésion au club en 2009.
J’en rougis d’orgueil et de tant d’impertinence.
Mais laissons un peu de coté le coté comptable et avouons-le: franchir des cols à vélo, c’est surtout l’occasion de voir de beaux paysages sans cesse renouvelés.
Alors place aux images ramenées de là-bas…
25 avril, la forêt de Rospa-Sorba 66km-1460m
26 avril, la vallée de la Bravone 66km-1600m
28 avril, Bocche di Casardo, al Monaco e Cetera 66km-1850m
29 avril, une moitié de Grand Sud 61km- 990m
Je pars à Porto Vecchio sans trace GPS.
Modeste engagement car je souhaite ratisser de petits cols sans trop me fatiguer.
Mon VTT fulmine de devoir se payer encore du goudron.
Dès que j’ai trouvé la sortie de la ville, le pneu arrière se dégonfle.
Inutile de regonfler, je sais qu’il est mécontent.
Je roule donc avec un petit bar de pression qui me scotche dans les montées.
Avant Sotta, je tourne à gauche…
A Pagliaggiolo, je prends Purgo…c’est pas le bon chemin, je remonte…
Enfin je présume avoir passé le col de San Pietro, puis j’arrive à Petra Longa Salvini où il fait beau et chaud.
– « savez-vous où se trouve la bouche de Paolo? »…
– « !!! » les enfants sur leur vélo semblent interloqués…
Je n’insiste pas, on est vite accusé de pédophilie…
Je saurais plus tard que Bouche de Paolo est bien sur ma route incertaine.
Puis au col de Sardi, je dégringole à droite en direction de Zucallela…perdu!
Je voulais faire un circuit court, donc je remonte au col en direction de Saparelli et je rejoins la nationale, non la territoriale,.. disons la voie rapide N198 (qui a du être dénationalisée) et qui me ramènera à Porto Vecchio.
Un col insignifiant au passage, le Bocca d’Arésia qui culmine à 69 mètres puis arrivent ces montagnes russes corses qui bordent le littoral avant le golfe de Porto Vecchio.
Avec ces trois derniers cols, je totalise 61 km et…990m de dénivelée.
Bilan de la course, j’ai plus de dénivelée que le parcours normal!
Retour par la mer avec une houle fatale à mon estomac.
Dommage!
Demain, pas de vélomaxou, je repars en voyage du coté des sources de la Loire.
Je prends mon blouson, des fois que…
Bonjour Suis Alain DABE le Médocain..Merci pour ce reportage..Cloué à la maison depuis le 17 février suite à une légère intervention chirurgicale (qui s’est mal passée par la suite) j’ai annulé mon séjour vers le 20 mars..Heureusement j’avais fait le tour de Corse avec mon club de la banlieue Bordelaise il y a 17 ans! Merveilleux souvenir. J’aurai quand même aimé retrouver tous mes participants au mini séjour Basque que j’avais organisé début septembre 2015!
Bien amicalement à toi. Alain DABE
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