Les feux diurnes pour vélo

Faut-il s’équiper de feux diurnes sur nos vélos?

Autrement dit les feux diurnes, aussi appelés feux de jour, vont-ils faire loi comme pour les motos et aussi à présent certaines voitures équipées de lampes à LED?

S’il est un progrès en terme de sécurité, le feu de jour pour vélo risque en effet d’être rendu obligatoire par la réglementation comme le gilet jaune la nuit.

Être vu de jour comme de nuit dans l’environnement routier est une nécessité dès lors qu’on sait que le cycliste est devenu de plus en plus vulnérable.

A cela plusieurs raisons:

• le cycliste occupe une faible surface ne lui permettant pas d’être distingué facilement dans le champ de vision des autres usagers
• dans les lignes droites, il est repéré souvent en dernier par l’automobiliste et le camionneur
• en ville, on ne le voit pas toujours arriver aux intersections
• enfin, il faut compter sur l’indiscipline généralisée des conducteurs qui utilisent leur téléphone…

Le feu de jour est donc utile aussi bien à l’avant qu’à l’arrière du vélo.

Le feu de jour est puissant

C’est grâce à sa puissance lumineuse que le feu de jour est intéressant, là où un éclairage classique de nuit serait inopérant.

Le feu de jour arrière émet des éclats lumineux de 65 lumens selon le mode d’allumage sélectionné.

Sur les vélos à dynamo intégrée, le feu de jour est à présent disponible également.

Reste un handicap de poids le prix!

Par exemple le feu arrière Bontrager (image ci-dessus) est vendu autour de 60 euros.

On va donc encore attendre…que les prix baissent.