Pourquoi courir?


Courir dans sa ville, un exercice physique qui tient en moins d’une heure lorsque l’emploi du temps est serré

J’ai parcouru un peu plus de 280 km à pied depuis que le Covid nous a confiné à domicile. Je me demande à présent si continuer à courir est utile. A quoi ça sert de courir? La première réponse est celle du bien-être. Un bien être corporel et mental et aussi une façon de posséder une pratique sportive pluridisciplinaire.

Parmi les inconditionnels du vélo, beaucoup ne comprennent pas la course à pied qui s’intercale entre marcher et pédaler. Or courir est une source immense de bonheur comme laisser courir sa plume, courir les chemins, courir le monde par la lecture, courir l’aventure,…

Je l’ai vérifié moi-même au cours de mes premières sorties. Trottiner à pied, c’est une façon de vaincre l’enfermement et de reprendre possession de son corps.

On m’objectera qu’on peut aussi faire du sport chez soi, c’est affaire de goût, j’ai besoin de voir du paysage défiler, de rencontrer des perspectives.

Je ne connais rien à l’académisme de la course à pied. J’ai tenté de savoir…combien de temps courir? à quelle vitesse?…j’ai constaté que la plupart des joggeurs s’en foutent un peu, la plupart ne savent même pas quels sont leur temps au kilomètre. Peu importe après tout!

Tenter de comprendre la course à pied, c’est aussi une façon de comprendre pourquoi ce sport est si populaire. Alors oui, courir c’est une façon ordinaire de lutter contre la sédentarité, un mal moderne, sans autre exigence qu’un vêtement léger et qu’une paire de chaussures adaptées.

En outre courir trois, puis quatre, puis cinq kilomètres « se loge » facilement dans un emploi du temps serré contrairement au vélo plus chronophage.

On pourra longtemps épiloguer sur les méfaits d’une respiration à grandes bouffées d’air pollué au centre des villes…mais comment faire autrement tant que les pouvoirs publics refuseront de prendre à bras le corps cette question de santé publique?

Ne pas se raconter d’histoire: courir est un sport debout contrairement au vélo où l’on est assis. L’engagement corporel est donc total lorsqu’il faut trottiner. D’autant qu’à pied la roue libre n’existe pas dans les descentes! Les prérequis sont là: tenter de courir avec un surpoids n’est guère raisonnable pour le squelette et le système cardio-vasculaire. Mieux vaut donc commencer lentement, quitte à marcher au début!

Il me reste à présent à tenter d’intercaler vélo et jogging dans un emploi du temps déjà encombré.

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