Antivax


L’inquiétude gagne les bourgades

Ce soir, une poignée de manifestants dotés de pancartes manifestent à l’entrée de la ville. C’est inédit dans ma bourgade car le mouvement antivax se limitait aux grandes agglomérations.

La gendarmerie photographie les revendications sans verbaliser.

Cette animation à l’heure du bouchon de fin de journée rompt avec la morosité ambiante.

Cela dit, on comprend que le niveau d’inquiétude augmente avec les mauvaises nouvelles, les restrictions, les inconnues quant à ce vaccin de plus en plus assimilé à une thérapie provisoire et peu convaincante…en attendant mieux.

Reste que que si cette défiance s’étend, le pouvoir aura un handicap de plus dans sa stratégie qui vise à éradiquer la pandémie. La montée en puissance de toutes sortes d’interdits ne va pas arranger les choses à la veille du jour de l’An.

Si en 2020, les retraités étaient seuls à faire les frais du confinement avec ce rond imbécile de un kilomètre, aujourd’hui c’est la population active qui morfle.

Restrictions sur les bars, les restaurants, jauge pour les spectacles. Il n’y a que la bouffe et les transports qui marchent encore.

Encore un effort président Macron!

On pourra me reprocher d’avoir délibérément titré mon billet « Antivax ». C’est plus commode que de tenter d’identifier toutes les nuances de motivation de ces manifestants. Il n’est pas impossible que des « vaccinés » manifestent aussi puisqu’ils peuvent aussi douter du bien-fondé de la politique vaccinale s’il s’avère que le vaccin n’est qu’une thérapie génique comme en atteste le professeur Perronne et non pas un moyen définitif d’éradiquer la maladie.

7 réflexions sur « Antivax »

  1. Je trouve la question de ce manifestant très pertinente. On peut même se demander si ce vaccin peut vraiment être qualifié de tel vu son inefficacité manifeste.
    Pour le reste, le pouvoir n’a pas de « stratégie visant à éradiquer la pandémie » (il serait bien en peine !) mais une « stratégie » visant à ne pas engorger les hôpitaux. Quant à moi, je déplore les informations parcellaires – notamment sur le profil des gens en réanimation – dont on nous abreuve et avec lesquelles on veut nous influencer. Et je ne cesse surtout de m’étonner de cette volonté de ralentir l’activité économique partout dans le monde pour une maladie qui ne tue finalement pas grand-monde, 1 personne sur 1500.

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    1. Bien sûr on s’interroge. Même si les mesures de freinage visent à endiguer le flux des hôpitaux, on compte tout de même, pour l’heure, 820.000 morts aux States, 620.000 au Brésil, 500.000 en Inde, 300.000 en Russie…et 4600 en Chine(?). C’est sûr que ne pas être vacciné aujourd’hui est une position à haut-risque, pas facile à tenir.

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      1. C’est sûr qu’en alignant les morts par centaine de milliers, ça impressionne. Mais on meurt en permanence et peut-on dire que tous ces gens sont effectivement morts du covid alors que le covid n’a fait – pour cause de santé défaillante – que précipiter leur mort ? Car on ne meurt pas du covid lorsqu’on est en bonne santé, certains l’attrapent et le remarquent à peine. Même la doyenne des Français (117 ans bien sonnés) et vice-doyenne de l’Humanité est passée à travers le covid et a trouvé bien pire la grippe espagnole qu’elle a eue aussi jadis lorsqu’elle était jeune !
        Hier est décédé un des frères Bogdanof, 72 ans: me demandant la raison de sa mort, j’ai lu sur la toile des articles parlant de cancer et de « longue maladie ». Quand 3 heures plus tard on a appris qu’il est mort dans un « service covid », tous les articles ont effacé le mot cancer et l’ont remplacé par covid… Cet homme serait-il mort du covid s’il n’avait eu un cancer depuis des mois ?

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      2. oui c’est vrai que les immuno-déprimés sont fragilisés. Mais que penser alors de tous nos Alsaciens de renom qui ont disparu si vite au début? étaient-ils eux-aussi malades sans le savoir?

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      3. Je ne sais pas trop qui vous évoquez, à vrai dire. Je sais juste que l’année dernière on communiquait sur l’âge moyen des décédés du covid qui était de 84 ans, soit un âge supérieur à celui de l’espérance de vie ! Et je vois que sur les 5 derniers mois (les soi-disant terribles 4 et 5ème vagues) la mortalité cumulée n’est pas pire que celle de deux semaines du mois d’avril 2020. Les épidémies vont en s’amortissant et je considère que cette épidémie (qui n’est de loin pas la peste) est quasiment terminée depuis le mois de mai et qu’il est donc temps de revivre normalement et sans contrainte. Vacciner tout ce qui bouge n’est pas la solution, chacun en a conscience.

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  2. Et moi, c’est le terme « antivax » un peu « putaclic » (je parle de votre titre accrocheur) qui m’indigne de plus en plus. Tous ces gens qui refusent CE vaccin sont la plupart du temps vaccinés en bonne et due forme contre la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et j’en passe de plus sévères. Ce qui est peut-être à haut risque, c’est d’accepter de se faire injecter une substance qui n’a pas encore suivi tous les protocoles expérimentaux habituellement requis et exigés. Ce qui est à haut risque, c’est de tordre à ce point le bras des citoyens pour les vacciner, c’est de renoncer à ce point à leur consentement libre et éclairé, c’est de menacer, de priver de droits élémentaires, pour des raisons de suivi quasi religieux de dogmes néo libéraux aberrants. Mise à sac de l’hôpital public, abandon des politiques de santé publique, destructions de lits de réanimation, y compris en 2020…
    Je ne comprends pas bien non plus en quoi les retraités auraient été plus pénalisés que les autres en 2020, vous écrivez : « Si en 2020, les retraités étaient seuls à faire les frais du confinement avec ce rond imbécile de un kilomètre », mais cette mesure ne s’appliquait elle pas à tout un chacun ?
    Je ne suis plus jeune, mais pas encore retraitée, et j’ai honte de la mise sous cloche de la jeunesse, sans parler de sa culpabilisation…
    Nous avons repris l’apprentissage du vélo pour adultes (essentiellement des femmes, plutôt jeunes) dès que cela a été possible, en juin 2020, et nous ne leur demandons pas de pass sanitaire, elles sont assez responsables pour ne pas venir au moindre doute, malgré leur enthousiasme et leur désir d’être autonomes sur un vélo.

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    1. Merci de ce commentaire « éclairé ». Lorsque vous serez retraitée, vous comprendrez ce que signifie le confinement dans un rond de un kilomètre lorsqu’on est cycliste comme moi et ce que c’est d’être pourchassé à VTT en forêt par un hélicoptère de la gendarmerie. Clairement les retraités ont été punis puisque seuls les actifs titulaires d’un emploi pouvaient vaquer à leur guise, aller et revenir au travail, déplacement professionnel et courses sur le trajet inclus. Mais c’est du passé. N’en parlons plus. En revanche ce qui se trame en 2022 est beaucoup plus insidieux puisque le monde dit libre découvre, abasourdi, que sa survie est subordonnée à un antidote, encore imparfait, mais qui met gravement en question le vivre ensemble et les libertés individuelles si chères au monde libéral. Oubliant toute référence à une quelconque citoyenneté faite de prudence à l’égard de l’autre, le citoyen « moderne » s’insurge contre toute tentative d’hygiène collective. On en est là. Attendons de voir comment nos démocraties « molles » vont aborder le tournant de 2022 sans avoir recours aux méthodes chinoises. Oui le passe vaccinal annoncé prochainement met clairement en question nos libertés collectives et individuelles, mais n’est-il pas la conséquence des huit millions de citoyens qui s’opposent à la vaccination?

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