C’était le 8 mai.
La fanfare se préparait.
Un coup de crayon sommaire.
Mon sandwich sur le sac, je remonte la rue piétonne.
Du monde aux terrasses.
Et je pars.
Voyage à vélo de neuf étapes à Valjoly (Nord) en mai 2018
C’était le 8 mai.
La fanfare se préparait.
Un coup de crayon sommaire.
Mon sandwich sur le sac, je remonte la rue piétonne.
Du monde aux terrasses.
Et je pars.
Comme j’aime le faire, je revisite mes images de voyages à vélo.
Ici, il s’agit de mon voyage à Valjoly.
Si j’ai le temps, l’envie et…l’inspiration suffisante, je vais peindre les images que j’apprécie le plus.
C’est au bord du plan d’eau de Remiremont que je pique-nique.
Un plan d’eau où il y a quelques années (en 2014) un garde chiourme prétendait interdire aux cyclistes de circuler.
Cette année, personne n’est venu me déloger.
C’est un coup de cœur.
En passant devant cette minuscule gare de Hielle, je me suis arrêté.
La poésie des lieux est encore intacte comme si le train à vapeur passait encore.
Déclassée en 1993 cette voie est devenue voie verte entre Bussang et Remiremont.
Le cycliste a besoin d’énergie.
Sa nourriture est son seul carburant. Continuer à lire … « Le prix du voyage à vélo »
Il me manque un sur-casque étanche.
Y aurait-il plusieurs conceptions du voyage à vélo?
Oui, heureusement.
D’ailleurs le terme de voyage évoque un déplacement dans l’espace plus ou moins contraint et dans un but personnel affiché ou non qui laisse toute latitude à chacun de l’entrevoir à sa façon.
Mon dernier voyage à vélo a donc été celui d’un pari: rejoindre mes Amis du Randonneur lors de leur séjour annuel à Eppe Sauvage dans l’Avesnois (Nord).
Il y a donc ceux qui combinent leur déplacement avec plusieurs modes, le train, la voiture, le vélo, la marche,…
J’ai choisi le tout vélo.
Bien sûr, il y a des zones à traverser sans grand intérêt touristique.
Alors dans ce cas là, je pédale et c’est tout.
La variété de la campagne mérite pourtant de s’arrêter autour d’insignifiants repères, ceux qui témoignent d’une histoire locale, d’une légende oubliée, ou même d’une rencontre insolite.
Je le sais, je ne partage pas toujours sur le plan méthodologique l’approche de tous mes amis qui conçoivent le voyage à sacoches d’une autre façon, celle de voyages au long cours en autonomie totale, à l’écart du temps et des contingences.
Je sais de quelle pratique cycliste je viens.
Donc je m’adapte…et j’adapte ma machine.
Je n’imagine pas (pas encore) transporter ma maison avec moi, tente et matériel de camping…doubler le poids de mon bagage.
J’ai résumé l’équipement de mon vélo ici
Beaucoup trouveront incongru d’équiper une machine légère de la sorte. Le vélo pèse 12,400 kg avec son armement…et les sacoches Topeak 7,100 kg soit 19,500 kg sans le pédaleur.
Je sais que ce type de vélo tel qu’il est chargé échappe à tous les canons du cyclo-voyageur
Oui, je sais tout cela.
Alors, je le fais quand même pour seulement 10 jours.
Vous l’aurez remarqué, il faut avoir des développements adaptés.
J’ai donc pour franchir les plus fortes déclivités un 33×32.
J’ai le souvenir d’une déviation impromptue lors d’une foire aux puces en Belgique où l’on m’a expédié dans un raidart de 9% mal pavés.
Évidemment la dernière ressource est de monter à pied.
La navigation est un terme de marine qui me convient bien.
A vélo, on passe successivement de la navigation à l’estime à la navigation satellitaire.
J’utilise un GPS.
Pas de cartes papier.
Ma route est pré-tracée, je peux m’en écarter et y revenir quand bon me semble.
J’ai un fond de plan précis aussi précis que celui d’une carte d’état-major avec les courbes de niveau, ainsi que toutes les rues des agglomérations.
Une précaution cependant, avoir un GPS avec batteries amovibles et un jeu d’avance ainsi que le chargeur avec soi.
L’usage d’un téléphone portable est devenu banal.
Je l’utilise en voyage comme mon ordinateur pour toutes sortes d’applications
Inutile de dire qu’avant la fin de la journée, votre Iphone n’a plus de jus.
Donc j’ai deux Powerbank de secours dont l’un solaire
Bien se comporter sur la route est fondamental.
Il faut anticiper tous ses changements de direction de façon à être compris des autres usagers.
Personnellement, j’utilise des trajectoires rectilignes et je roule à droite sans zigzaguer.
Je ne prends pas systématiquement les infrastructures cyclables bricolées qui vont apporter plus de problèmes que la route.
Sur les grands routes, je prends la bande de sécurité* quand elle existe et je ne gène donc pas les voitures et les camions. Vérifier quand même que votre route n’est pas interdite aux vélos.
nota: une grand route ne peut être interdite que s’il existe un itinéraire parallèle de remplacement.
*Il s’agit de l’article 13 du décret qui modifie l’article R. 431-9 du code de la route.
Son 5e alinéa prévoit désormais que « Les conducteurs de cycles peuvent circuler sur les accotements équipés d’un revêtement routier ».
Je veux toujours être visible de loin dans le spectre routier souvent encombré de mobiles, de panneaux, de mobiliers urbains, de zones d’ombre.
Alors je profite de mon bagage pour l’équiper en jaune haute visibilité et je porte aussi une veste visible.
Quand je m’arrête, je me gare!
Je fais comme une voiture.
Je ne suis plus cycliste, je redeviens piéton, j’ai donc le droit de me garer sur le trottoir et de traverser la chaussée sur un passage protégé
En ville, je me protège derrière un obstacle, voiture ou mobilier urbain.
Quand il pleut, le vélo devient moins agréable et on est plus vulnérable.
Si la pluie est annoncée pour durer, il faut s’équiper en conséquence.
Être très visible sur la route.
Avoir des vêtements anti-pluie de qualité.
Sinon le lendemain, vous devrez rouler avec des vêtements mouillés.
Mon pantalon acheté pour l’occasion à Décathlon est un anti-pluie urbain.
Pas cher mais efficace.
Le problème c’est qu’il fait tchou-tchou-tchou comme un train à vapeur quand vous pédalez.
Il faudra s’habituer.
(dist./dén./moy.)
4 ARLON-AUBRIVES 125/1243/18.8
5 AUBRIVES-VALJOLY 73/918/16.3
6 VALJOLY-VOUZIERS 150/1648/17.7
7 VOUZIERS-SAINT DIZIER 111/939/19.1
8 SAINT DIZIER-EPINAL 158/1258/19.7
Les traces GPS
https://www.openrunner.com/r/8665783
https://www.openrunner.com/r/8665788
https://www.openrunner.com/r/8665795
https://www.openrunner.com/r/8665799
https://www.openrunner.com/r/8665804
https://www.openrunner.com/r/8665808
https://www.openrunner.com/r/8665813
https://www.openrunner.com/r/8665824
https://www.openrunner.com/r/8665829
Le voyage à vélo n’est pas gratuit, pas complètement.
Si l’on échappe aux péages, aux dépenses de carburant et de parking, on retrouve des billets de train éventuellement, et des dépenses d’hébergement.
S’agissant de l’hébergement, je n’ai que mon expérience de l’hôtel et du restaurant.
Mon prix est proche de ce que les Offices de Tourisme indiquent: 70 euros par jour.
A savoir qu’une chambre coûte autour de 50 euros, un sandwich entre trois et cinq euros et un repas du soir entre 15 et 20 euros boisson comprise.
Le petit-déjeuner qu’il vaut mieux prendre copieux coûte entre 5 et 9 euros…en plus vous pouvez prélever un fruit pour midi.
(En Belgique, majorer ces prix de 20%: l’Appart’city d’Arlon facture 77 euros la nuit avec petit-déjeuner, mais tolère que vous montiez votre vélo dans la chambre en le montant dans l’ascenseur!)
(Dans la pointe de Givet, à l’Amérivière d’Aubrives, le patron vous laisse les clés de l’hôtel, vous prépare une assiette de pâtes à la carbonara à réchauffer au micro-ondes, une bière fraîche Jupiter, une crème chocolat et vous sert le petit déjeuner avec du pain frais pour 18 euros. C’est le boulanger du village!)
Se faire héberger chez un parent ou un ami est donc aussi précieux moyennant un petit cadeau de remerciement.
Pas tous les jours, non.
Mais 1030 km en neuf jours ininterrompus, c’est le mieux que j’ai pu faire pour rejoindre mes Amis du Randonneur à Val Joly (59) près d’Eppe Sauvage.
Je murissais ce projet depuis plusieurs semaines; un projet un peu fou pour qui n’a pas d’expérience du vélo à sacoches.
Je sais que d’autres sont capables de faire cela en deux ou trois jours, mais ils sont d’un niveau supérieur au mien.
Je voulais faire de l’itinérant et dormir confortablement.
Faire du vélo et du tourisme à parts plus ou moins égales.
Mon carnet de bord trône misérablement sur le bureau.
Acheté royalement 86 centimes d’euro à Leclerc la semaine dernière, il n’est plus que l’ombre de lui-même.
Avachi, ratatiné, élimé, arrondi, rabougri, endurci, ramolli,…vandalisé.
Il a pris une douche écossaise dans la poche de mon paletot hier sur l’étape Saint-Dizier Epinal. Mais il a tenu. Même sous la pluie j’ai pris quelques notes.
Et pourtant, il rapporte mes souvenirs en concentré de neuf jours de voyage non stop à vélo.
Je tenterai demain d’en extraire la moelle.
Je suis rentré.
Mon dernier parcours s’est effectué sans pluie.
Tant mieux!
Mais le temps n’était pas agréable avec seulement 13°C et cette humidité persistante de la veille qui ajoutait à l’impression de froid.
A la sortie d’Epinal, j’ai sagement pris la route d’Arches et de Pouxeux qui longe la Moselle.
Une route dégagée du trafic routier puisque la 4 voies parallèle la libère des encombrements.
J’avais parfois des boulevards pour moi tout seul.
A Remiremont, je tenais à prendre la Voie Verte de la Moselle (ancienne voie ferrée) sans me tromper, sans prendre celle de la Moselotte qui m’aurait fait rentrer par Ventron.
Je ne voulais pas.
Je voulais rentrer au plus vite.
Au giratoire cyclable de Dommartin, je n’ai plus qu’a remonter les trente kilomètres de voie cyclable jusqu’à Bussang.
A Bussang, la rue des Sources.
Avec le petit raidillon à 9% qui me propulsera au col.
Je me laisse couler jusqu’à Thann.
Mon vélo est couvert de boue depuis hier.
Il sera le premier à passer au shampooing.
89 km / 580 m
Repos!
Que dire!
Mon périple se termine en principe ce soir.
Je rentre avec un concentré de souvenirs, d’images, d’impressions et je peux aussi le dire avec la satisfaction d’un accomplissement, celui d’un voyage à vélo réussi.
Mais cette expérience, c’en était aussi une pour moi, peu commune avec un vélo « de course » équipé de sacoches démontre que l’équation est bonne pour parcourir beaucoup de kilomètres en quelques jours sans trop sacrifier à son confort.
L’autre enseignement personnel, c’est qu’il faut adopter un style de pédalage sans brutalité pour les muscles. En toute circonstance la pédale doit fuir sous le pied. C’est pourquoi il faut user sans modération de toute sa gamme de pignons lorsqu’on n’a pas l’allure d’un athlète.
Heureusement mon dérailleur électrique Di2 Shimano n’a pas lâché en route.
Reste mon organisation logistique sur laquelle je reviendrai.
Plus tard.
Le temps de redevenir sédentaire.
A Sionne, l’abri -bus est salutaire.
Journée pluvieuse.
Pluie de 10h à 18h, heure de mon arrivée à Epinal.
Je n’avais rien d’autre à faire qu’a pédaler puisqu’il pleuvait.je quitte St Dizier par le canal de la Marne à la Saône
Chamouilley, trois plaisanciers qui craignent l’eau froide
Après le Perthois, la vallée de la Saulx, je suis perché sur les hauteurs du Barrois. et les vélos à combien ils doivent rouler ?
le radar de Cirfontaines en Ornois dans la grisaille
À Bure, la gendarmerie veille.à Bure l’argent coule à flot
Mais je dois sembler inoffensif et trop peu inquiétant pour un contrôle d’identité.
Je dévale à Neufchâteau par Chermisey.à midi en guise de repas une banane dont j’ai pitié vu les sévices infligés
À Neuneu pas âme qui met le nez dehors, c’est le déluge.Neufchâteau est déjà dans la brume vaporeuse sur la route de Chatenois
Le boulanger de la rue de France est ouvert. Le pâté lorrain est emballé et un sac plastique sous le casque, je quitte Neufchâteau.
Il est 14h30.
Mon village d’enfance attendra.
Pas de détour !
Je file tout droit sur Chatenois et Mirecourt.je m’interroge…Mirecourt a t-il jamais eu une base aérienne ? Aidez-moi!
À Mirecourt, je me place sous la protection bienveillante de Jeanne.Jeanne, au secours !
Vent d’ouest, je file revêtu de la Burka étanche.
La 4 voies jusqu’à Epinal.
Sauf une indélicatesse d’Openrunner qui m’envoie dans un chemin de cailloux.
158 km et 1600m à Epinal.
Assez pour dormir.
Campagne.
Des champs de céréales jusqu’à Ste Ménéhould soit 42 km.
La route monotone au milieu de ce désert agricole.
Rien d’autre à faire que de pédaler, pédaler, …
À Ste Ménéhould je fais mon shopping. Une pile 2450 pour mon compteur Sigma?
Oui, la maison de la presse en a une !
Un sandwich tout frais chez le boulanger .voitures, 🚘, impossible de faire un plan potable
Dans le petit square j’installe ma pile à côté de la statue de Don Perignon.
Et je repars.
La route est plus sinueuse et j’ai des admiratrices parmi les vaches étonnées de voir un cycliste agrémenter la monotonie des lieux.
Pour trouver un coin pique-nique je fais le difficile, il me faut un endroit confortable à l’ombre car il fait très chaud.
Le Chemin (image d’en-tête) et son église à pans de bois aurait pu convenir, mais rien pour s’asseoir.
Ce sera Nettancourt au km 75.mon coin pique-nique
Après Nettancourt, Sermaize les Bains, Cheminon, Troisfontaines l’Abbaye,…et Saint Dizier.privilège républicain, le sous-préfet de Saint-Dizier occupe un château
J’ai bien roulé avec 19 de moyenne.
Sur 110 km, j’ai croisé un seul cycliste .
850m.
Ce matin j’ai dit au revoir à mes amis randonneurs à Valfleury,
Belle journée ensoleillée.
Tant mieux.
Le tourisme à vélo a cet avantage qu’on s’arrête là où on veut.
À Chimay j’expérimente un court de tronçon de la ligne Ravel n 109
Puis je visite l’abbaye cistercienne de Scourmont. Le Seigneur a des sous.
Je passe en France à Regniowez et je me marre à la douane humoristique.
Vient ensuite Rocroy et ses fortifications érigées en 1555 sous Henry II.
Moncornet et ses ruines de château fort où je pique-nique.
Voilà Charleville-Mézières.
Je galère dans cette ville anti vélo pour rejoindre la place ducale.
Je ne m’attarde pas car j’ai encore des kilomètres…
Je tente de faire la moitié de l’étape de demain, c’est à dire aller jusqu’à Vouziers.
Pas simple, je rame un peu dans les bosses avec mon bagage.
Enfin Vouziers quand même !cinema les Tourelles
154 km et 1950m
Gloups!
À Val Joly, je fais le touriste. Il ne fait pas chaud.
Étape de transition comme disent les compétiteurs.
Je n’avais que 48 km à accomplir pour rejoindre « les amis du randonneurs » au plan d’eau de Valjoly situé dans l’Avesnois. À côté de Eppe Sauvage.
Je pars de bonne humeur à 8 heures.
D’abord une halte à Hierges, le village médiéval qui dort encore.
Mon cheval brinquebalant sur les pavés fait fuir les chats.
Seulement 15 degrés et vent d’ouest de face pour pénétrer en Belgique.
À Cousin déviation. C’est la foire aux puces.
9% la déviation ! Ça réchauffe.
Puis vient la nationale de Chimay ( La bière 🍺)…11 km de 4 voies, des rampes et du vent en plein nez.
À l’entrée de Chimay, je quitte par la droite aux éoliennes qui tournent plein pot.
Lompret. Un intermède médiéval qui plonge dans une gorge et qu’il faut regrimper.
Puis Froidchapelle. 13 km de rampes.
Enfin le Val Joly!
70 km et 900mle village de Hierges
Couvin, sortie de la déviation
Chimay. Devant la force du vent, j’oblique à droite
le village de Lompret
le lac de Val Joly, terme du voyage.
Demain le retour par Charleville-Mézières
J’espère avoir du vent favorable…
Je voulais voir la Wallonie. Je l’ai vue. Le pays est beau. Il ressemble au Sundgau: région d’élevage bovin et vallonnée. J’en sais quelque chose: au bout de 70 km j’avais déjà 1000 m de dénivelé!
Mais le problème rencontré n’est pas celui-là : c’est l’absence de tout commerce de bouche sur mon parcours.
Heureusement j’avais une 🍏 avec moi.
A 13h15, enfin une auberge!
L’auberge du Moulin à Belvaux. Je suis le seul client mais c’est bon.
Ici on regarde TF1.
J’ai donc droit à JP Pernaut qui inaugure le plus beau marché de France à Sanary!
Bon, je reprends la route et je sors de la trace prévue pour rejoindre la pointe de Givet.
Un kilomètre avant Givet : une tortue!
Elle veut traverser.
Le trafic est soutenu et je n’ai pas d’accotement…
Moi bon prince, je mets le vélo au fossé et j’attrape l’animal pour le faire traverser.
J’arrive à Givet.
Centre commercial et…clinique vétérinaire.
J’entre…raconte l’histoire et le veto me tend un sac pour aller la chercher.
Je tombe des nues.
J’y retourne et ramène la bête le sac au guidon.
L’animal n’est pas pucé, le veto est embarrassé.
Je pars.
Givet est beau avec sa citadelle et la Meuse majestueuse.
Mais pour un cycliste, mieux vaut se faire tout petit.
Aujourd’hui 127 km et 1400 m.
Le temps est lourd ce soir et je crains les orages demain.
les fraises du marché d’Habay la Neuve 3 raviers pour 10,50&
le paysage verdoyant de Wallonie
ceci est une boîte privée. La poste a encore la cote là-bas
le pays des sabotiers. La région a des atouts mais le tourisme semble peu prisé. Dommage!
à midi, je ne trouve que cet abri pour acheter du pain, mais je n’ai pas de monnaie
cherchez l’erreur…
eurêka une auberge
appétissante assiette !
quoi qui y’a dans mon sac?
elle veut traverser la nationale, l’imbécile
Givet. Cyclistes à éviter la veille de fête
la Meuse et la fée électricité de Chooz
Aubrives terme de ma randonnée du jour
Mes deux coups de cœur de la journée seront pour les belles pistes cyclables.
Celle de Charles le Téméraire entre Metz et Thionville le long de la Moselle qui est devenue un beau fleuve navigable après sa petite source de Bussang.
Celle dite des Trois Cantons au Luxembourg.
Évidemment j’ai bavé devant la qualité des équipements routiers luxembourgeois et belges, comme si la France était devenue sous développée.
Les cyclistes croisés au Luxembourg me disaient « moien « …j’ai compris qu’il s’agissait du dialecte qui veut dire morgen.
Quand je suis arrivé en Belgique, le premier habitant qui bêchait son jardin et avec qui j’ai eu quelques échanges était tout étonné de découvrir mon périple.
Vous avez des batteries ?
Non, seulement mes jambes.
Mon traceur m’avait réservé un bel itinéraire champêtre et m’a évité de chercher ma route. Y compris en Belgique où je n’avais pas de fond de plan.
Maintenant je vais aller faire un tour à pied dans Arlon.
Bon passons aux images de cette journée qui fut belle et chaude.
104km et 950m
Centrale EDF de la Maxe la Moselle canalisée vers Thionville
débarquement d’une moto
Thionville rué Grommerch
au Luxembourg les boîtes aux lettres font partie du prestige de l’habitat
À Esch sur Alzette de l’eau fraîche au cimetière
deux euros la brouette au cimetière
je quitte Esch par une belle piste en sous bois
château à Sanem
signalétique vélo luxembourgeoise
j’entre en Belgique la maison du jardinier
Arlon. Aujourd’hui j’ai bien géré même en prenant 15 bornes de rab sur les prévisions.
Demain cap sur la pointe de Givet
Depuis mon départ d’Epinal, j’ai fait des kilomètres jusqu’à Metz.(130)
Ce matin après une bonne nuit j’ai bien récupéré.
Hier le temps m’a manqué.
j’ai apprécié cette voie verte qui m’a mené jusqu’à Charmes.
Charmes m’a semblé en manquer. J’ai du grimper l’escalier en spirale des Quatre frères Buquet pour quitter la voie verte et prendre mon itinéraire vers Bayon.
Bayon son église son château de la Providence
À partir de Bayon, l’enfer du voyageur à vélo : routes rectilignes, grandes rampes, vent de face, pas de bordure asphaltée.
Heureusement j’ai bien contourné Nancy par Tomblaine et j’ai traversé la Meurthe sur une délicieuse passerelle Puis ma punition s’est poursuivie. Pas d’eau dans le cimetière alors je pousse sous le cagnard jusqu’à Nomeny où je trouve un bar et de l’ombre.
Nancy-Metz un itinéraire déprimant avec vent de face.
Pour finir, rejoindre le technopole de Metz sans utiliser la rocade à été la sanction finale.
Aujourd’hui je passe en Belgique 🇧🇪.
Je viens d’apprendre le décès de Mauranne.
C’est triste.
Aujourd’hui Epinal -Metz.
Excellent parcours jusqu’à Charmes par la voie verte.
Ensuite des montagnes russes jusqu’à Metz.
Cet après-midi j’ai pioché dans mes réserves.
130km et 1100m de dénivelé
Quand vous me lirez ce matin, je serai en route.
Entre Epinal et Metz.
A allure bucolique avec mon barda sur le vélo. Continuer à lire … « Les potins du lundi »
La petite gare de Hielle sur la voie verte
Epinal ma première étape du voyage vers Valjoly.
Après Bussang, je prends la voie verte qui fait la fierté des Vosgiens.
Piste agréable mais nombreuses intersections qui obligent à être prudent.
Surprises! Je croise deux groupes cyclistes de LRV Rixheim en vadrouille par là.
A Remiremont après le pique-nique au bord du plan d’eau, je prends le col de Raon: ça monte bien malgré la chaleur caniculaire.
Puis je rejoins Archettes en compagnie de l’ami Lomoberet qui est venu à ma rencontre gentiment.
Beau voyage avec grand beau temps.
Mon bagage ne m’a pas trop handicapé, juste un guidonnage si l’on veut passer en danseuse; il faut donc rester assis.
95km
Demain gros tronçon avec Epinal-Metz au programme.
J’ai ressorti mes sacoches.
Avec ce modèle là, je me donne un semblant d’urbanité.
Une poignée pour gagner ma chambre d’hôte avec mon bagage à la main; un peu plus je ressemblerais à un VRP représentant en chambres à air! Continuer à lire … « Cyclo au petit cours »