Pas froid (8-10°C), mais gris, le temps ce matin.
Chemin faisant, je rencontre la préparation de
l’épreuve d’avirons à Pont du Bouc.
Et aussi un abruti à vélo qui, pas
géné, fonce dans les compétiteurs sans
ralentir, sûr de son bon droit!
Le monsieur, la soixantaine endurcie, tout de noir vêtu
sur son VTC ne supporte apparemment pas qu’un attroupement lui
coupe l’élan.
Il n’a percuté personne, mais a t-il imaginé au
moins que les conséquences d’une chute aurait pu lui
être tout aussi dommageable pour lui que pour les autres?
Tiens, c’est bizarre, à Niffer,
faut descendre du vélo pour passer cette énorme
conduite qui relie les deux canaux!…
Après, derrière Kembs, je me
suis arrêté pour voir la réserve de
canards…ils étaient étonnés de ma venue
à cette heure matinale et se sont envolés de l’autre
coté de la rive; j’en ai profité pour étudier
la pancarte…puis je me suis arrêté à la passe
à poissons très bien expliquée au barrage du
Vieux Rhin de « Kembs écluse ». C’est là que j’ai
appris que le « flêchage poisson » est un courant artificiel
qui attire les poissons vers la passe…bref, toute une histoire
passionnante!…
Arrivé coté allemand, je
m’offre une excellente côte dans le vignoble d’Istein dont
certains plans atteignent 16%
…et puis arrivé en haut du
vignoble, j’ai bataillé dans la brume avec un vent de nord
puissant jusqu’à Blansigen où j’ai rejoint
Rheinweiler, Bamlach, puis Bad Bellingen où j’ai fait ma
pause.
En arrêt devant ce Transporteur Volkswagen et le
présentoir des objets touristiques de la station…
étrange…
A la sortie de Bad bellingen, j’ai constaté l’avancement
des travaux du Katzentunnel qui nous privent de piste et retour par
Neuenburg, Chalampé, Bantzenheim et la fameuse route
militaire trouée qui ramène à Baldersheim.


