Forêt de la Harth, sur la route du Poney Parc

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Nos routes de la Harth sont excellentes pour entretenir la forme en arrière saison.

Il faut juste se méfier des feuilles mortes par temps humide.

Münchhouse

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la sortie de piste est un peu brutale…

Bantzenheim

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Bantzenheim est un village souvent traversé au sortir de la forêt de la Harth.

Son clôcher  est délicieusement raffiné et aussi singulier.

 

Histoire d’eaux

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Histoire d'eaux
Aujourd’hui, 29 août 2004, on va parler d’eau!

En route tout seul, je me dis que, les années passant, l’eau mouille plus qu’avant ou que les cyclos n’aiment plus l’eau.
Pourtant avec un vélo tous temps et des sacs CORA sous les chaussettes, ça marche…
Donc, comme la veille, samedi, nous étions 20 à 25 cyclos, j’en déduits que la pluie est un facteur statistique qui a son importance dans la pratique du vélo.
Puisque aujourd’hui, j’étais tout seul, je me suis dit « tiens, lorsqu’il pleut, il n’y a plus qu’un cyclo sur 25 pour braver la pluie soit 4 pour 100, il y a donc bien 96% de cyclos qui se refusent à rouler sous la pluie« .
Je n’accuse personne, mais c’est un constat, on devient timoré:
– « il a plu, donc il peut repleuvoir, donc je ne sors pas »
– « il risque de pleuvoir, donc je ne sors pas »
– « il pleut, donc je ne sors pas »
Aujourd’hui, donc, club fermé pour cause de pluie!

Chemin faisant, je pars prendre la piste du canal en direction de Dannemarie…au programme, eau de pluie, eau du bidon, eau du canal et…eau de boudin dans les pignons.

C’est la journée des eaux.

Puis après Dannemarie, je pousse jusqu’à Valdieu par la route et je reprends la piste du canal à Valdieu.
Belle enfilade d’écluses, j’en ai compté 7 ou 8 espacées de quelques centaines de mètres.
C’est que la région de Chavannes et Montreux entre Mulhouse et Belfort constitue une bosse à 350 mètres d’altitude.Il faut donc bien faire monter les bateaux pour les redescendre ensuite.

Mystère: comment alimente t-on ce canal en eau à cette altitude sans la gâcher avec les petits tirants d’eau des bateaux de plaisance?
Voies Navigables de France pourrait sans doute nous l’expliquer.

Chemin faisant, j’ai dépassé trois bateaux de plaisance qui faisaient route vers Mulhouse et une escouade d’éclusiers réquisitionnés pour actionner les écluses. Parfois de jeunes éclusières chevauchant fièrement des mobylettes marquées VNF.

Sur le plus grand des bateaux, on en était au petit déjeuner, table, thé et petits pains.
Sur le second, un vieux loup de mer était à la barre, pipe en bouche et pieds nus sur le roof.

Les hérons avec leur grand cou surveillaient le cours d’eau, l’air martial, de place en place, là où les pêcheurs n’avaient pas investi les lieux.
A mon approche, il s’envolaient mollement louvoyer au-dessus des près avant de revenir avec la même majesté.

Les pêcheurs, comme les hérons, semblent impassibles; ils ont monté leur tente et s’abritent comme ils peuvent engourdis par l’humidité.

Seuls deux hurluberlus se sont installés sous un pont où la piste est étroite et se camouflent derrière leur voiture.
Je manque au dernier moment d’écraser leurs deux cannes à pêche posées en travers de la voie.

Je vois poindre enfin au loin l’antenne de TDF qui signale Mulhouse, le cuissard est presque redevenu sec, mais les pieds sont encore -comment dire?- spongieux…

La traversée de la ville est un sport;qui pourrait convenir au cyclo-cross. Il faut profiter du dimanche pour s’y aventurer en vélo et entrer franchement dans l’enchevêtrement de panneaux sans tenter d’y prêter attention.
Tout se passe bien, néanmoins!
Les travaux du TRAM occupent vraiment tout l’espace dans la cité.

Avec ou sans pluie, le vélo, c’est toujours beau!

Histoire d’eaux (suite)

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Pour faire suite à mon histoire d’eaux, j’ai réussi à interroger « Voies Navigables de France » sur l’alimentation en eau des écluses à hauteur de Valdieu et j’ai reçu sans délai la réponse très documentée de Madame Peltier de VNF que je vous livre in extenso:
« vous avez interrogé le site VNF sur le système d’alimentation du Canal du Rhône au Rhin dans sa partie la plus haute.

Ce point le plus haut, dit Bief de partage, correspond à la ligne de partage des eaux Rhône – Méditerranée / Rhin – Mer du Nord.

Un premier réseau d’alimentation a été créé après 1892 : il consiste dans le captage des eaux sur un cours d’eau sundgovien, « La Largue ».
Les eaux sont ensuite acheminées par une rigole d’alimentation de 15 km  qui débouche dans le Bief de partage à Valdieu Lutran à l’amont de l’écluse 2.
L’écluse n° 2 est l’écluse amont de la chaîne d’écluses de Valdieu que vous évoquez et qui en compte 12.

Il s’est rapidement avéré que cette rigole était insuffisante compte tenu du trafic et des pertes du canal.
Il a donc été créé un deuxième réseau d’alimentation dit « Rigole de Belfort ». Commencée avant la seconde guerre mondiale, la construction de ce réseau interrompue du fait de la guerre a été poursuivie ensuite pour une mise en service en 1949.

Cette rigole d’une longueur de 15km prend son origine sur le Canal de Montbéliard à la Haute-Saône à Bavilliers (proche de Belfort).
Mais l’origine de l’eau est le Bassin de Champagney (réservoir artificiel de 13 millions de m3 – barrage poids en maçonnerie de 750m de long et de 40m de hauteur). Ce barrage est situé à environ 20 km de Bavilliers.

Le réseau alimentaire est donc d’environ 35 km.

A noter que ces 2 réseaux sont entièrement gravitaires et empruntent des ouvrages remarquables (tunnel, tranchée couverte, aqueducs aériens).

 

Je vous invite à visiter le site de VNF très instructif et très bien illustré.

Nos hommes et femmes politiques

François Baroin, ministre de l’Outre-mer: « Je suis un des rares ministres chiraco-sarko-villepino compatibles ».

– Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances: « Je ne suis pas l’arabe qui cache la forêt ».

– Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères: « Le Hamas a voulu faire une croix sur Israël ».

– Laurent Fabius, parlant du projet de Ségolène Royal: « Je préfère dire ‘voici mon projet’ que ‘mon projet c’est Voici »‘.

– Arlette Laguiller, porte-parole de Lutte ouvrière: « Mes idées n’ont pas pris une ride ».

– Nelly Olin, ministre de l’Ecologie et du Développement durable: « Je trouve qu’on a tellement de choses à se mettre dans la tête qu’il est inutile de s’encombrer le cerveau ».

– Jean-Pierre Raffarin, à propos de Ségolène Royal: « Ségolène, elle séduit au loin et irrite au près ».

– Ségolène Royal: « Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit ».

– Ségolène Royal, à l’occasion de son voyage en Corse: « Je ne parlerai ni des attentats ni des incendies, je ne parlerai que de la Corse qui travaille ».

– Odile Saugues, député PS du Puy-de-Dôme: « Mettre une taxe sur des billets d’avion qu’on ne paye jamais, c’est un comble pour un président ».

– Dominique de Villepin, Premier ministre: « Le pétrole est une source d’énergie inépuisable qui va se faire de plus en plus rare ».

– Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France: « Docteur Sarko et Doc Gynéco, c’est la com’ et la came »

les fôtes d’Aurto Graff…

Madame,
Irène sait déchirer la jambe a un fil de ronce. Je lui ai mit de l’alcool et une bande vieille peau autour. Je vous demanderai qu’elle ne joue pas à la récréation.
MerciMadame,
Ma fille ne peut pas aller à l’école. Elle va du haut et du bas.. Quand elle ira plus elle ira.

Messieur,
Je n’est pas comprit que Gérard aille un zéro en composition d’orthographe alor qu’ici il a pas de fotes dans les dictés qu’ont lui fé fer a la maison. Veullé revoir sa copie.
Remerciement.

Monsieur l’instituteur,
Ses notes à Bernard descende tout les mois. C’est vous qui devené plus sévère ou c’est lui qui deviens paresseux. Dites le nous pour qu’on ces vice vite.

Monsieur,
Vu que Léon a le ver solitaire, veuillez l’autoriser à manger son cent d’ouiches à la récréation.
Merci.

Mademoiselle,
Veuillez excusez ma fille Carmela de s’être apsenté car elle avait la fievre et le rhum

Monsieur,
Ma mère étant au plus mal, j’ai gardé le petit devant l’extrait montion. Je vous envoie le certificat médical de sa grand-mère. Ne lui dites rien, je vous prie. La mort le punira assez.

Monsieur le Directeur,
Norbert s’est électrifié en reparant une lampe s’est pourquoi il a une ampoule à sa main bande dont je vous mets au courant.

Monsieur,
Serge s’est ouvert le talon de la main avec le couvercle d’une boite de conserve. Quand il sera siquatrisé, je vous l’enverrait de nouveau.

Monsieur,
Louis a été empoisoné par de la creme au oeufs pas frais et moi aussi ainsi que mon mari. Je ne vous envoie donc qu’Isabelle aujourd’hui. Elle na rien parce qu’elle a eu la chance d’etre puni et privé de dessert.. Vous êtes toujours invité à la maison avec madame. Je vous diré le jour quand ca ira mieux pour nous.

Mademoiselle,
Paulette a manqué hier pour cause qu’on déménagai. Rendai lui son mot car ji ai marquer les comission derriere pour ce soir. Elle sen rapelera pas sans ca.
Merci.

perles rares

Un septuagénaire est un losange à sept cotés.

Le zéro est le seul chiffre qui permet de compter jusqu’à un.

Une tonne pèse au moins 100 Kg si elle est lourde

L’alcool permet de rendre l’eau potable.

Les bombes atomiques sont inoffensives quand elles servent à faire de l’électricité…

La datation au carbone 14 permet de savoir si quelqu’un est mort à la guerre.

Le chauffage au gaz coute moins cher mais disjoncte tout le temps.

Une langue morte est une langue qui n’est parlée que par les morts.

La grammaire ne sert à rien puisqu’elle est trop compliquée à comprendre.

-les latins parlaient le grec ancien.

-la lecture permet à l’homme de devenir myope.

-Marius Pagnol se servait de son accent pour écrire.

-Molière est mort sur la seine.

-le 1er groupe comprend les verbes qui se terminent par « er », exemple : grandir.

– La Fontaine a écrit les tables de multiplications.

-La guerre de 100 ans a duré de 1914 à 1918.

les VVT passent là-haut…

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qui saura reconnaître le lieu?

Sausheim, village fleuri

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En passant par le Treh

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descente du Markstein vers Wildenstein

Crevaison

Une bien bonne!
Samedi, je crois être dégonflé à l’arrière à Guebwiller…
Exact.
Et même crevé.
-« Allez, les copains, ne m’attendez-pas, j’me débrouille tout seul! »
Inventaire du sac: pas de chambre!
Re-inventaire du sac: toujours pas de chambre.
Pas de téléphone portable: il est en recharge à la maison.
La cabine France Télécom: c’est une carte, pas des pièces!..
Dernière solution avec un petit taux de fuite: regonfler et « tailler » la route.
Regonfler tous les 2 kms…
Entrée de Bollwiller, je gonfle, deux cyclos passent…
Je repars.
Les deux cyclos sont arrêtés au feu.
Je prends le petit raccourci derrière la Poste et j’arrive à la sortie de Bollwiller.
Je m’arrête pour regonfler.
Les deux cyclos arrivent à ma hauteur.
–  » hé! votre collègue, il est crevé à l’entrée de Bollwiller… »
–  » je sais, le collègue, c’est moi! »
– « ??? »
A l’entrée de Wittenheim, la chambre rendra l’âme définitivement.
Il me reste 4km à parcourir…
Un bon monsieur me prêtera son portable pour appeler chez moi.
Je dois ressembler à un naufragé de la route, car le monsieur attentionné m’offre une boite de « Fanta » en me disant « faut pas partir comme ça, m’sieur, faut être équipé! faut être équipé! »
Subitement, mon moral en a pris un coup.
Un simple quidam me donnait des conseils élémentaires pleins d’évidences.
J’étais redevenu humble, contemplant ma monture affaissée appuyée à l’ombre du bardage du Super U de Wittenheim.

Voyage imaginaire à Ensisheim

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Le faubourg de Saint-Martin, à la sortie d’Ensisheim, était une véritable ruche.
Tous les chevaux et même les bœufs avaient été réquisitionnés pour rentrer la récolte de maïs.
Déjà certains tombereaux, là bas, en direction de Battenheim allumaient leur lanterne de suif, les ténèbres allongeaient leur ombre sur la plaine, alors que le massif, plus loin, était encore dans la lumière.
Avec tristesse, je songeais à la récolte de ces paysans démunis que des hommes d’argent vont acheter à bas prix pour faire monter les cours de l’écu.
J’entendais encore les fouets claquer et les chevaux hennir, alors que la brume montait des fossés où coassaient les grenouilles.
Je me disais qu’il fallait que je presse les pédales si je voulais rejoindre Mulhouse avant l’extinction des feux et la fermeture des portes.
Mes sabots me faisaient très mal aux pieds en dépit de l’Urgo-ix qui recouvraient mes gros orteils.
Les pavés étaient encore glissants à cause de ces maudits convois de grains qui répandent de la terre en surface et creusent les jointoiements jusqu’à Villingen.
Heureusement, j’avais pris soin de prendre mon tricycle à roues en cornouiller à jantes démontables. Le dernier cri du siècle finissant. Mon nouveau pédalier en bronze de Westphalie aurait fait baver d’envie beaucoup d’Audax !

Oui, oui, je sais, Tony allait trouver bizarre, ce matin que je ne sois pas là pour la balade à Huningue, mais il fallait absolument que je sorte cet après-midi dès la fin des infos du bourgmestre sur la place de la Réunion.
Ce salaud voulait nous foute un radar dans la rue des Franciscains !
Ma femme m’avait préparé un pain de seigle pour mon goûter et une petite fiole de vin d’Eguisheim pour  me désaltérer si, par mégarde, mon tricycle venait à peiner dans les côtes…
Oui, oui, je sais, les Audax ne vont pas être contents, mais en ce 7 novembre 1492, c’est un mercredi, j’avais obtenu d’être remplacé par mon copain Sigismond pour tenir l’octroi.
Il fallait donc bien que j’étrenne ce sacré tricycle que j’avais importé, à grands frais, de Bavière, là où les cornouillers sont de premier choix et très réputés pour leur tenue de route irréprochable dans les virages.
Après tout, Charles VIII s’en foutait que je fasse du déficit à la balance extérieure en achetant mon tricycle aux teutons : il préférait s’envoyer en l’air avec la belle Anne…je ne sais même pas si c’est pas si c’est lui le patron !
Depuis que Louis XI nous a foutu la pâtée en 1444, on se tient à carreau…

Donc, alors qu’enfin j’atteignais la bosse qui me mettait à une lieue du moulin d’Adolsheim, je songeais à cette belle balade d’automne à bord de mon tricycle, certes un peu grinçant, mais tellement moderne que tous les badauds, cerfs et journaliers, se retournaient sur mon passage…Rustenhart, Rouffach, Ensisheim, avec un peu de graisse de pied de bœuf dans les moyeux, j’aurais presque poussé jusqu’au faubourg de Colmar.

Franchement, pour une première sortie, je n’osais pas tenter le couvent de Saint-Marc !
Mais je me suis retenu, rien que pour faire mentir Tony.
En croisière, mon tricycle atteint 2500 toises à l’heure. Ce qui n’est pas rien, non !
Pour y parvenir, il faut bien caler ses pieds grâce à un Système Proprement Délirant (SPD) : on visse ses sabots sur les pédales.

Tout à coup, alors que mon cadran solaire indiquait péniblement 17h50 du fait de la faible clarté, une lueur étrange envahit le ciel au dessus de la ferme St-Jean…puis cette lumière devint éblouissante, tellement éblouissante qu’elle transforma la pénombre en une chaude journée d’été.
Dans un fracas assourdissant, une boule de feu jaillissante envahit les champs de froment situés devant la ferme St-Georges.
Affolées, toutes les bonnes âmes encore au labeur dans les champs  se réfugient dans les fossés, laissant  sur place âne et moutons.
Je me presse de passer mon chemin, tout en allumant mes feux de bengale, de crainte d’être mis en accusation  d’avoir provoqué ce séisme.
Alors qu’une bonne poule au pot m’attend à la maison, je songe à cette manifestation surnaturelle.
Qu’est- ce qui a bien pu nous tomber sur la tête ?
Le docteur Sébastien Brant s’est fendu d’un article dans l’Alsace pour faire plaisir à Maximilien d’Autriche, comme d’habitude.
Une météorite de 250 livres s’est abattue tout près de nous.

Vélomaxou, an de grâce 1492, le jeudi 8 novembre

PS : toute ressemblance avec la vérité est purement imaginaire, quoique ?…

Couvent St-Marc- Osenbach

Nous étions donc 18 ou plus à profiter de cette extraordinaire journée d’octobre qui défie les saisons. 22°C au mercure! quel contraste avec la semaine passée!

Chemin faisant, poussés par un vent de sud, nous découvrons d’agréables sentiers le long des vignobles qui nous mènent jusqu’à Hattstatt.
Les villages que nous traversons exhalent de troublantes odeurs de raisins en macération.

Puis à Gueberschwihr, les plus téméraires organisent un détour vers Osenbach via les couvent St Marc. J’en suis…A regrets.
Encore sous le coup d’un refroidissement attrapé à Koestlach le week-end dernier, je peine à rejoindre le groupe qui, heureusement m’attend à l’entrée du parcours pédestre…

Il existe des esprits malicieux pour dire que le couvent St Marc nettoie tout comme la lessive du même nom.
Eh bien moi, c’est le contraire, la côte qui mène à Osenbuhr et son auberge ne m’a laissé que des traces dans les jambes!
Lorsqu’on grimpe cette affreuse côte du couvent, on n’a guère le temps de jeter un œil à gauche en contrebas, trop occupé à tenir le cap d’un cyclo qui louvoie à la rupture de l’équilibre.
Petite histoire du couvent de Saint-Marc pour les courageux:
Le couvent de Saint-Marc aurait été fondé avant l’an 740.
Une légende attribue la création du couvent au roi Dagobert II lui-même en l’an 676 ! Il aurait alors fait don à sa fondation d’une relique d’importance : la tête de saint Sigismond. C’est pour cette raison que le petit établissement religieux se nomme d’abord « Sigismundzell ». La relique existe toujours, mais est conservée en l’église de Matzenheim. Après un incendie en 1101, le couvent est reconstruit par l’abbaye bénédictine de Saint-Georges en Forêt-Noire qui en devient le protecteur et administrateur. Il abrite alors une petite communauté de moniales. Là encore, l’histoire retient une succession de pillages et destructions (Thiébaut de Ferrette en 1298,  les bandes anglaises en 1375, les Armagnacs en 1444, les paysans en 1525).
Pratiquement à l’abandon , le prieuré est relevé en 1749 par l’abbaye d’Ebersmunster qui reconstruit l’église en 1760, puis les bâtiments claustraux en 1762. On découvre d’ailleurs les armoiries d’Ebersmunster sur le fronton de la porte (le sanglier), ainsi que le lion de Saint-Marc.

Vendus à la Révolution, les bâtiments son rachetés par une succession de propriétaires. Après une première tentative de recréer une communauté religieuses en 1845, il faudra attendre 1868 pour que s’y installe la congrégation des sœurs de Saint-Joseph, dites aussi sœurs de Saint-Marc, qui y œuvre toujours.[/move]

Osenbuhr est une récompense.
On y est dans un cadre reposant entouré de verdure même à cette époque de l’année.
Le cyclo qui (re)prend son souffle à pleines bouffées ne peut qu’être enchanté de ce site magique aux confins de la forêt de Pfaffenheim où quelques touches de prairie illuminent le paysage.

Tout le monde se retrouve devant la mairie de Soultzmatt avec son petit clocher qui fait penser à une église.
Retour par Raedersheim, Ungersheim et cette affreuse route  qui mène d’Ensisheim à Wittenheim bordée de platanes sinistres.
Quand trouvera t-on un itinéraire à l’abri des autos et qui nous laisse le droit de rouler en paix et de bavarder ?

Balades dans l’Hérault

J’suis revenu.Vous allez souffrir…
J’ai fait deux beaux tours derrière Montpellier.Je connais depuis trente ans, c’est dire! vu que ma moitié à des attaches là-bas.
Galère pour quitter la ville et ses rocades tentaculaires.
Vous savez, Montpellier, c’est la ville surdouée qui s’ingénie à dissuader les cyclistes d’y venir!
Je vous recommande tout de même ces 2 tours:
1/ partir de Juvignac à coté du stade la Mosson ou de la Paillade pour ceux qui connaissent.Monter la piste vers St Georges d’Orques
A l’entrée, prendre ZAE Mijoulan, vous allez rencontrer le désert caillouteux jusqu’à Bel Air, attention aux coups de soleil, partir à la fraîche et emporter au moins deux litres d’eau (non coupée , l’eau SVP)
Après Bel Air, prendre Montarnaud, puis La Boissière
Première bosse, franchir le massif qui mène à Aniane.
Attention aux fossés,dans l’Hérault, ils effleurent le bord de route et ils sont pierreux.
Prendre Pont du Diable, vous allez franchir la rivière l’Hérault. C’est magnifique, faites une pause.
Après le Pont, prendre à gauche Montpeyroux, aller jusqu’à l’entrée d’Arboras, prendre à droite au panneau direction St Jean de Buèges. Vous allez voir un paysage hors du commun, désertique, par une petite route qui va vous mener après une petite bosse à 500m d’altitude jusqu’au hameau des Lavagnes.
Puis vous allez rejoindre Pégairolles de Buèges, à visiter absolument avant de descendre vers la source de la Buèges. Attention, route fraichement cravillonnée et très casse gu… freiner avant les virages (certaines épingles ne peuvent être prises qu’à pied en ce moment tellement il y a des graviers en surplus).
Dès que vous êtes à St Jean, faire une halte au chateau et repartir dans l’autre sens, prendre à gauche à la sortie de St Jean en direction du Causse de la Selle, 6 km.
Au Causse, prendre St Guilhem le Désert et descendre les gorges de l’Hérault; 14 km de descente dans les gorges.
S’arrêter à St Guilhem. Indispensable ou y retourner en voiture; attention parking limités et payants.
(Ceux qui sont marcheurs pourront revenir et monter à l’Ermitage N.D. de Belle Grâce parmi les arbousiers.C’est féérique!
Prendre une carte et une boussole et rentrer avant la nuit car les sentiers sont au bord de précipices)
A Pont du Diable, retour à Juvignac par Aniane comme à l’aller.
Compter 6 heures sans les arrêts et 112km.
On peut partir de la Boissière si on veut raccourcir ou faire en 2 temps avec repas à St Jean…
Bonne route!
Si vous êtes « raide » comme moi pour rentrer, acheter 600gr d’abricots à Pont du Diable et mangez les tous sous les platanes à Aniane avant de boucler les 30 dernières bornes.

2/Un autre parcours, moins dur qui vous fera aimer l’Hérault autrement que ses plages et son béton!Partir toujours de Juvignac, monter à St Georges d’Orques, descendre à Bel Air, c’est vers l’ouest. Ne pas vous engager sur la voie rapide qui est interdite aux vélos.
Vous aller jusqu’à Montarnaud, puis prendre St Paul avec l’ancienne nationale qui est tranquille.
Après St Paul,prendre à droite la Boissière, belle petite route ombragée.
A la Boissière, admirer un peu le point de vue et prendre Argelliers, Les Mattelettes, jusqu’à Viols le Fort. Très joli parcours en forêt avec les cigales assourdissantes en cet été.
Sortie de Viols, prendre à droite Viols en Laval.
Attention à la traversée de la nationale N586, aller à Cazevieille Pic St Loup.
Vous allez longer le Pic St Loup (658m) par le Sud, la montagne des Montpelliérains tant aimée.
Attention à la descente vers St Jean de Cucculles, virages sévères.
A St jean, église du XI ème.
Direction les Matelles. Admirer au passage sur la droite N.D. des Champs.
Aux Matelles, la maison d’Albertine Sarrazin si vous voulez marquer l’arrêt.
Allez à St Gély du Fesc.Prendre Grabels (ça descent).
vous rentrez doucement sur Montpellier.
Attention traversée de Grabels mal pavée.
Après Grabels, traverser la Paillade (ça descent) en direction du stade de la Mosson.
Franchir la Mosson, vous êtes arrivé à Juvignac.
Compter 4 heures. Sans les arrêts. 75km.
De l’eau fraîche à Argelliers pour remplacer l’eau tiède des bidons.

Contravention

Je ne résiste pas à la tentation de vous faire la lecture d’un article…
« Cyclotourisme » de septembre 2005 nous annonce la sortie d’une plaquette destinée aux automobilistes intitulée « Automobilistes, merci de votre attention » et plus particulièrement dédiée à la prévention des risques vis à vis des cyclistes.

Mais, « Cyclotourisme » va plus loin à l’égard de ses lecteurs en publiant la liste des contraventions encourues par les cyclistes selon les infractions constatées.

Je vous en livre des extraits:

– défaut d’éclairage: 11 euros l’amende forfaitaire normale
(autrement dit, aux Audax, on est tous bon pour 11 euros!)
– défaut de sonnette: 11 euros (moi, j’en ai une…)
– défaut de catadioptre: 11 euros
– circulation à plus de deux de front: 35 euros
– non-emprunt de piste obligatoire: 35 euros (ça va faire mal, vu le nombre de pistes que les Audax dédaignent, y/c le Président)
– circulation sur trottoir: 35 euros (c’est pourtant bien pratique pour contourner les feux rouges!)
– circulation en sens interdit: 135 euros, seulement 90 si vous payez tout de suite, plus le retrait des points sur permis! avis aux amateurs)
– non respect d’un stop ou d’un feu rouge: 135 euros

Alors, moi, je vous le dis, amis cyclos, le jour où la maréchaussée va s’occuper de nous, on a intérêt à partir avec les poches bien garnies de billets!

Ah, j’allais oublier! pour les randonnées balisées de façon sauvage, la contravention est de: 1500 euros!
non, non, y’a pas d’erreur…1500 euros
donc attention à vos étiquettes!

Connaissez-vous Kandern?

 chronique de 2004

Est-ce la torpeur estivale qui endort le forum?
Entre deux journées de pluies, il a fait beau le 18 août.
J’en ai profité pour une incursion chez nos voisins.
Conaissez-vous Kandern?
Ca vaut le détour.
Descendre jusqu’à l’écluse de Kembs, regarder les bateaux, puis longer le Rhin navigable jusqu’à Märkt.Piste un peu trépidante.
Après, s’engouffrer dans le vignoble à Eimeldingen, puis Egringen, puis Holzen, Riedlingen et Kandern.
A Kandern, une fontaine pour recharger les bidons.
Reprendre la route qui mène à Badenweiler. Attention à la bosse; ça monte tout le temps.
Mais à Badenweiler , on est récompensé: belle descente jusqu’à Müllheim avec une pointe à 80 km/h pour se faire plaisir.
Bien tenir le guidon et ne pas se laisser griser!
Retour classique par Chalampé.
90km.
Compter 5 heures.
2 litres d’eau et 2 barres.
Pas de jardinage à l’arrivée, rien que du canapé, en long de préférence!

pause salutaire

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, pause salutaire

Les dames commencent à s’en plaindre.

Surtout quand des manifestations prostatiques nous privent de rechercher la discrétion pour assouvir d’impérieux besoins.

Blauen

Le Blauen est toujours aussi
impressionnant
tant je le trouve dur.
Encore aujourd’hui, je m’y suis essayé.
En fait le Blauen s’appelle le Hochblauen et je crois que c’est
mieux ainsi.
1100 et quelques mètres. Dans la Schwarzwald après
Badenweiler.

  • Je n’ai pas d’indicateur de
    dénivellée, mais je pense qu’on doit avoir
    10% de pente
    en permanence pendant 10 km.
  • un fidèle lecteur nous apporte cette
    précision:

    •  Le Hochblauen fait en réel 11.6km de long en
      partant du pied à Niederweiler pour une pente moyenne de 8%
      !! Merci.

J’avais la chance au départ d’avoir un
cyclo allemand devant moi pour m’ouvrir la route. Le monsieur
m’avait doublé à Niederweiler…Mais au premier
embranchement, il a fait mine d’aller tout droit pour finalement
attendre que je passe devant.
Stratégiquement, il avait commis une erreur en passant
devant moi avec peu de réserve sous le pied.
Moralité, quand on n’est pas sûr de
soi
: rester derrière!
Bref, je n’avais plus de repère pour trouver mon pas.
Je ne l’ai pas revu: vu mon train, il a du changer
d’itinéraire car je montais vraiment lentement et à
la limite de l’équilibre (6/8km/h avec un cardio à
165).
Je sais, j’ai un cardio élevé, je n’ai que 8 à
10 pulsations d’avance avant d’être dans le rouge, mais c’est
le prix à payer si on veut faire de la côte.
Dans le Blauen, il n’y a pas de pause possible, pas de
replats.
Je n’ai pas l’expérience des grands cols, ni la force, mais
qu’est-ce que ça doit être dur!
Donc pente régulière et pas d’objectifs visibles: on
est en forêt et on tourne tout le temps.
Les deux derniers kms conduisent uniquement au
Blauen après le dernier carrefour et offrent un peu de baume
au coeur, la route est fraîchement refaite suite aux
éboulements.Rigueur allemande dans la
réfection.
Arrivé en haut, il n’y a plus qu’à sécher les
effets comme on peut et éponger la « tête
dégoulinante ».
Savourer le paysage dans la vallée
près du Self Service et deux barres de
céréales; enfiler son coupe vent et entamer la
descente…longue la descente; si on va trop vite, on a froid et on
mobilise des ressources en freinage et en attention; si on va
lentement, on trouve le temps long.Trouver le juste milieu.
Passer par la station thermale et susciter
l’attention des curistes, rejoindre Mülheim, longer le cours
d’eau jusqu’à la gare, passer sous les voies et rejoindre
Neuenburg.
Tout cela s’effectue plutôt en pente douce descendante et
c’est tant mieux.
Aborder le Rhin, puis Chalampé avec sa rue
neuve (moi je prends la ruelle que je trouve sympa).
Après, Bantzenheim, la route forestière, la route
militaire rapiècée (dommage), et enfin Balder.
75km.700à 800m de dénivellée.
Compter deux bidons d’un litre pour être à l’aise sur
le retour avec vent de face.
Je prends un litre avec fructose et un litre avec eau plate.
Pas d’EPO!
Bonne nuit les petits.

cyclo campeurs

les cyclo campeurs ont leur site à cette adresse:  http://www.cci.asso.fr/ et aussi leur festival!

festival 2007

Le cyclo vu par un automobiliste moyen…

(tiré du blog du journal l’Alsace)

« Le gars du Sundgau qui se sert de son vélo pour aller bosser en Suisse. Il arrive au boulot avec 30 km dans les jambes, et il prend sa petite douche. C’est à se demander ce qu’il fait comme travail sinon se reposer, car il faut qu’il se réserve pour les 30 km du retour où l’on se redemande ce qu’il fait revenu à la maison, après la 2ème petite douche!

Le vélo est dangereux pour les automobilistes, ils roulent souvent côte à côte et vous font un bras d’honneur si vous osez vous signaler par le klaxon! Une race à part qui n’a rien à faire sur les routes d’aujourd’hui. »

Voici un specimen qui permet de mieux comprendre comment nous sommes perçus de bien des automobilistes.

Récapitulons pour bien assimiler l’état d’esprit du gars en question:

1/ vous allez bosser en vélo:la performance est telle que vous ne pouvez être qu’un fainéant une fois arrivé au boulot…les travailleurs suisses apprécieront!

2/le vélo est dangereux pour les automobilistes: c’est la plus belle c….jamais entendue.

pas si c.. que ça car par un tour de passe passe sémantique qui consiste à inverser dans la phrase les termes « vélo » et « automobilistes », on vous fait croire que le conducteur de la voiture est en danger.

Méfions nous de ces faussaires du verbiage car ils peuvent arriver à leurs fins qui est de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Non, soyons sérieux, c’est bien les automobilistes qui sont dangereux avec leurs véhicules et qui nous frôlent chaque jour sans prendre garde que nous n’avons pas de carosserie pour nous protéger et seulement deux roues pour tenir  en équilibre sur le bord de chaussées souvent en mauvias état.

Enfin, pour clore les amabilités, ce brave automobiliste décrète les cyclistes comme « race à part ».

Ben, voyons, un peu de racisme dans le concert ambiant, ça ne fait pas de mal.

la Rolls du vélo couché!

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Faire du vélo va devenir un vrai repos avec ce nouveau vélo couché.

En y regardant d’un peu plus près, il ya beaucoup à dire sur le concept.

Tout est fait d’approximations; comme par exemple, cette chaîne terriblement longue qui chemine le long du cadre et de la roue avant qui ne doit pas frotter contre la chaîne dans les virages.

Quand à la manipulation du manche à balai, faut voir!

Et les arrêts inopinés?

une piste trop peu empruntée

Staffelfelden- Ensisheim, vous connaissez?

Essayez-là; elle est très agréable surtout en arrivant à Ensisheim.

On peut la prendre en route aussi à hauteur du pont de la Thur avant l’embranchement de l’Ecomusée.

Une piste neuve à l’abandon

Oui, je l’ai trouvée.

Entre Obersaasheim et Balgau, il existe une piste toute neuve et vraisemblablement abandonnée.

Cette piste chemine à travers champs avec par endroits des bancs pour se reposer et de belles quilles aux entrées.

La végétation la recouvre peu à peu…

Pourtant, si elle était mieux signalée, nous serions plus nombreux à l’emprunter , non?

Humeur Mauvaise

 

Route forestière de la Harth à Grünhutte.

un dimanche après midi.

Beau temps.

Beaucoup de promeneurs à pied.

Ma femme et moi, à pied aussi.

Devant nous un père de famille, ses deux enfants et le chien en laisse qui occupent tout la largeur du sentier.

A notre hauteur arrivent un couple en vélo qui nous dépassent lentement.

« Gling, gling », un coup de sonnette de madame pour avertir les promeneurs qui nous précédent…

Pas de réaction du groupe de promeneurs…

Le chien en profite même pour traverser avec sa laisse élastique…madame à vélo manque de tomber et doit s’arrêter subitement…

Monsieur à vélo proteste mollement…

Le père de famille avec son chien et ses deux enfants :  «  vous, les vélos, vous nous faites ch… ! non seulement vous m’emm…toute la semaine avec mon camion et en plus vous venez m’emmer… içi !… »

Monsieur à vélo s’arrête, interloqué…

On va en venir aux mains…

Et puis monsieur et madame à vélo repartent dépités…

Les deux enfants pouffent de rire (« Bravo, papa ! tu les a bien mouchés »)

Moi, derrière, j’étais triste.

Un dimanche après midi dans la Harth !

 

Max

 

Anciennes digressions

 

Pratiquant le cyclotourisme depuis 25 ans de manière assidue et modeste ( 3500 km par an) au sein de la Fédération Française de Cyclotourisme (FFCT), j’ai souvent regretté que les pouvoirs publics ne s’investissent pas davantage dans le développement de pistes ou de bandes cyclables.

De son coté, ma fédération, qui regroupe 120.000 adhérents, s’implique mollement dans cette direction peut-être par crainte  que les cyclotouristes ne soient rejetés un jour sous la pression du lobbying automobile et de façon systématique vers les pistes cyclables les privant ainsi du droit d’usage de la route (routes dont la densité en France est inégalable) .

Le phénomène vététiste est d’ailleurs une préfiguration de ce qui peut arriver demain: plus de cyclistes sur les routes, les vététistes ont développé une pratique du vélo hors route moins exposée qui rend chaque jour plus légitime l’exclusivité de la route aux voitures, aux camions et aux motos.

Car ce qui déconcerte le plus l’automobiliste (que je suis par ailleurs), c’est bien le comportement du cycliste sur la route, voire sa simple présence de plus en plus incongrue.

En effet, bien que le code de la route le tolère, rouler à deux de front en vélo pour discuter avec son coéquipier(e) est devenu insupportable à l’automobiliste incapable d’imaginer que deux « types »  sur des vélos puissent le faire ralentir ou pire l’obliger à s’arrêter !

Et comment il fait l’automobiliste qui rencontre un tracteur agricole ? est-ce qu’il fonce dans la remorque de foin ?

Je ne parle pas de la dernière réglementation routière relative au dépassement des deux roues ( article R14 du code de la route) qui porte par décret 98.828 du 14.09.98 la distance de protection du cycliste de 1 mètre à 1.50 mètre lorsqu’il est dépassé car pratiquement aucun automobiliste ne respecte cette réglementation dont la presse s’est peu fait l’écho !

Pratiquement, le respect de cette nouvelle réglementation impliquerait que sur une chaussée de 6 mètres de large (cas usuels des départementales françaises) l’automobiliste ménage 0.20 m de distance de garde pour le cycliste au bord de chaussée plus 0.80 m pour le cycliste et ses bagages éventuellement plus 1.50 m de distance de protection soit au total 2.50 m et donc empiète sur l’axe médian de la chaussée pour dépasser.

Je peux vous confirmer que très rares sont les automobilistes qui respectent cette réglementation et beaucoup préfèrent nous frôler à 100 km/h lorsqu’ils croisent un véhicule venant en face plutôt que d’attendre .  

 

J’ai découvert avec bonheur que contrairement à ma région d’origine ,l’Alsace disposait de nombreuses pistes cyclables.

Malheureusement, la plupart des pistes s’avèrent impraticables soit en raison de vice de conception soit en raison d’un manque d’entretien.

Pour qu’une piste soit praticable, il faut qu’elle soit « roulante », c’est à dire qu’elle doit permettre aux vélos de rouler entre 20 et 25 km/h en agglomération (50 km/h pour les autos) sans risquer de chuter et sans arrêt obligatoire intempestif comme c’est souvent le cas au profit des autres usagers.

Faute de quoi, vous faites perdre tout intérêt et à la piste et au cycliste.

Chaque fois qu’un cycliste doit s’arrêter, comme pour une voiture, il doit consommer  de l’énergie (musculaire) en plus  pour redémarrer et reprendre sa vitesse initiale sans compter la gêne constituée par ce que nous appelons dans notre jargon «le déchaussement des cales», version moderne des cale-pieds.

Je vous propose quelques exemples :

 

Battenheim : piste cyclable récente construite dans le cadre de la rénovation de la chaussée

  • – piste slalomant entre trottoir et route: tantôt, on roule sur le trottoir et tantôt sur la route en étant obligés de franchir de nombreuses bordures fatales aux pneus de 20/26 et aux jantes de 700 mm,
  • – piste étranglée ou sans accès en sortie de pays,
  • – voitures stationnées sur la piste, portières s’ouvrant au passage des vélos
  • – panneaux de chantier obstruant le passage (pose de canalisations de gaz) en infraction avec les prescriptions de sécurité que la commune doit édicter

Baldersheim : carrefour  feux tricolores

  • – le siphon réservé aux cyclistes pour rejoindre la Harth part d’un bon sentiment mais il est peu utilisé car entouré de buissons qui masquent les cyclistes aux automobilistes tournant à droite…

 

Evidemment, la critique est facile et je ne parle pas des communes qui ne font rien ou presque comme Guebwiller qui canalise les cyclistes à l’entrée de la ville en venant du Markstein sur une succession de « stop » tous les 50 ou 100 mètres, mais je suis bien obligé de constater que certaines collectivités se donnent bonne conscience  en réalisant des ouvrages inadaptés.

Tout donne à penser qu’il n’existe pas de norme en matière de pistes cyclables et que chacun fait comme bon lui semble ! Le malheur est que nos édiles ne semblent plus faire de vélo depuis qu’ils ont quitté leurs culottes courtes ! sauf Jo Spiegel, cela va de soi.

En matière d’entretien des pistes, il apparaît que beaucoup reste à faire :

  • – en certains endroits la piste disparaît: absence de délimitation horizontale, broussailles empiétant sur la bande de roulement, engins de chantier, voitures en stationnement, panneaux ou tranchées…
  • – en d’autres endroits, la piste est devenue l’exutoire de la route: gravillons, cailloux, bouteilles de bière brisées (piste de Wittelsheim à Cernay), débris de pare brise, débris de véhicules aux carrefours, sans compter tous les animaux à poils et à plumes décimés par la route.
  • – Paradoxalement, les pistes sont non seulement moins bien «traitées» que la route mais en plus elles sont souvent de qualité médiocre: revêtement d’une moins bonne granulation que la route, mauvaise planéité, raccords mal faits, creux et bosses, regards de branchement mal jointoyés en ville, avaloir d’eaux pluviales encastrés profondément,

En conclusion, si nos élus territoriaux veulent être performants en terme de pistes cyclables, il faut qu’il raisonne non pas en km de pistes réalisées mais en taux de réussite du service rendu : en mesurant  par sondage le nombre de cyclistes utilisant les unités d’ouvrages réalisés au fil du temps et en comparant les résultats…si le taux est bas ou s’il se dégrade, c’est qu’il existe un problème !

 

J’ai bien le sentiment que ça fait beaucoup d’égards (trop ?) pour les cyclistes, mais n’est-ce pas le prix à payer par la Collectivité si l’on veut donner une place à part entière à la «  petite reine » dans notre environnement et ne pas se contenter d’ersatz qui donne bonne conscience sans toutefois répondre aux problèmes ?

 

Evidemment, mon propos n’a pas la prétention de refléter l’état d’esprit général de tous les cyclistes, je devrais dire des catégories de cyclistes, car la pratique du vélo est multiple : citadine, touristique, sportive,…mais en général le cycliste a l’œil exercé : il repère très bien les creux et les bosses de ses parcours familiers et il devrait à mon sens être davantage écouté par les décideurs  et concepteurs d’infrastructures routières. 

savoir s’arrêter

 

On n’y pense pas, mais en vélo aussi, il existe des distances d’arrêt…

Sur une route sèche, entre le moment où on voit un obstacle et celui où on commence à freiner, il s’écoule ¾ de seconde : c’est le temps de réaction. C’est le temps de transmission physiologique de l’ordre de freiner depuis les yeux jusqu’à la main sur la poignée de frein en passant par le cerveau, ce temps peut s’accroître quand la vigilance se relâche sous l’effet de la fatigue par exemple.

Et quand on commence à freiner, le vélo roule encore sur une certaine distance avant de s’arrêter sous l’effet de l’énergie cinétique emmagasinée. Si nous freinons trop fort, le pneu perd son adhérence et nous glissons ce qui accroît la distance d’arrêt ; dans ce cas, pourquoi ne pas doter les vélos d’ABS !

Autre évidence: la distance de freinage augmente avec la vitesse.

Amusons nous à calculer notre distance d’arrêt à 20 km/h :

– Distance parcourue pendant le temps de réaction ( ¾ de seconde)

(20.000m/3600)*3/4 = 4 mètres

– Distance parcourue pendant le freinage :

4 mètres ( me croire sur parole)

Total distance d’arrêt: 8 mètres

A 30 km/h :

– Distance parcourue pendant le temps de réaction ( ¾ de seconde) :

(30.000m/3600)*3/4 = 6 mètres

– Distance parcourue pendant le freinage :

9 mètres ( me croire encore sur parole)

Total distance d’arrêt: 15 mètres

Conclusion : « quand vous suivez une voiture à 30 km/h, en ville, par exemple, si vous vous approchez à moins de 6 mètres et qu’elle freine, vous avez beaucoup de « chances » de la percuter…et de vous retrouver au Moensberg ».

ce que beaucoup ne savent pas…

Le code de la route prévoit de laisser un espace libre de

– 1.50m en rase campagne

– 1m en agglomération

à tout cycliste lors d’un dépassement.

Cyclos, qui êtes-vous?

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Cyclos, qui êtes-vous?

  « cyclos qui êtes-vous ? »

ou les enseignements d’une enquête

 

Les résultats de l’enquête conduite par la ligue ALSACE FFCT parus dans la gazette de février 2002 appellent quelques réflexions.

Cette enquête avait été expérimentée en février 2000 au sein de l’ACRM et les résultats publiés dans la gazette de mars 2000.

Cette fois, nous disposons d’éléments reflétant la moyenne des clubs de cyclotourisme alsaciens (avril 2001).

Qu’apprenons-nous ?

 

Une femme pour trois hommes pratique le vélo !

Il y a encore des progrès à faire dans les clubs pour encourager la pratique féminine ; ce constat traduit des habitudes culturelles : le vélo est encore un sport d’homme et comme dans les partis politiques il faudrait imposer des quotas pour rétablir l’équilibre…il est vrai que faire du vélo le dimanche pendant que madame repasse est tout à fait acceptable pour beaucoup d’entre-nous.

Mais les responsables du club ont aussi une responsabilité dans ce résultat en ne facilitant pas la prise en compte de la spécificité féminine : des parcours et des vitesses adaptées, des horaires acceptables, …

Faudra t-il imposer des quotas aux clubs comme dans les partis politiques !

 

Vieux, on est vieux, nous ?

Il faut l’admettre, le cyclotourisme est un sport de vieux (et de vieilles) !

Quand on constate que 65% des cyclos ont plus de 45 ans, on ne peut pas dire que le cyclotourisme est un sport de jeunes.

Même si dans nos têtes, nous avons un esprit jeune, force est de constater que le cyclotourisme ne séduit pas les plus jeunes !

Est-on prêt à l’admettre, voire à l’accepter ?

Le cyclotourisme recrute essentiellement parmi les plus de 45 ans, c’est à dire parmi « le 2eme âge ».

Faut-il s’en contenter et perpétuer une image du vélo « passéiste » ?

Pourtant, le cyclotourisme a de nombreux atouts en tant que discipline sportive, peu gourmande en équipements et en harmonie avec la défense de notre environnement.

Le problème, c’est qu’on n’est pas « fun » pour parler comme les « ados », on est incapable de véhiculer une image moderne de notre pratique cyclotouristique et de séduire le plus grand nombre.

Le débat est amorcé…

 

6 cyclos sur 10 parcourent moins de 3500 km par an

 

Il faut en être conscient : « les avaleurs de bitume » sont en minorité !

Avec 6 cyclos sur 10 qui parcourent moins de 3500 km et moins de 40 sorties par an, il faut accepter cette réalité et composer des circuits et des calendriers adaptés. En terme marchand, on dirait qu’il faut adapter l’offre à la demande.

L’effet 35heures dans les entreprises devrait permettre aux pratiquants d’être plus présents sur le vélo, l’avenir le dira.

Cependant, à l’ACRM, nous sommes de plus gros rouleurs que la moyenne alsacienne car nous étions 75% à parcourir au moins 3500km et 78% à sortir plus de 40 fois.

 

 

22, les v’là !

 

les cyclos mâles roulent à plus de 22 km/h et les féminines les talonnent de prêt.

Il y a au fil du temps, un effet vitesse qui s’amplifie et qu’aucun dirigeant n’est capable de juguler…il est indéniable que le cyclotourisme évolue au fil du temps vers une pratique plus cyclosportive….d’ailleurs, combien roulent encore avec de véritables randonneuses « garde-boueuses » éclairantes et sonneuses ?

Ce constat met d’ailleurs en question la pérennité des brevets audax qui historiquement doivent être menés avec un capitaine de route respectant scrupuleusement la vitesse de 22.5 km/h..

 

Moins 7, plus 7

 

6 cyclos sur 10 roulent dans des groupes de moins de 7 cyclos. C’est bien, pourquoi ?

Un groupe de 7 cyclos a suffisamment de dynamique pour conduire un parcours groupé : possibilité de se relayer, de se protéger du vent ; en outre il ne ressent pas les effets d’accordéon à l’arrière des grands groupes.

Il est beaucoup plus réactif face aux dangers de l’environnement routier : on se remet plus rapidement en file et on peut être plus facilement dépassé par les automobilistes et les camions.

Au sujet des files, ma théorie est la suivante : 7 cyclos en file indienne représentent un obstacle pour les automobilistes de 28 mètres de long (4 mètres par vélo)…cet obstacle pourra être dépassé par une voiture se déplaçant à 60km/h en moins de 2 secondes.

Partant du principe qu’aujourd’hui, un automobiliste n’attend plus derrière un groupe de cyclos mais passe « en force » de toute manière, on a intérêt à ne pas privilégier des groupes de plus de 7 cyclos ensemble si on veut éviter de se faire « f …. en l’air ».

En outre, j’ajouterai que les cyclos sont de moins en moins aptes et entraînés à rouler en groupe et de plus en plus indisciplinés pour se rabattre à l’approche du danger permanent des véhicules venant de l’arrière ; un groupe de 12 cyclos roulant de front est incapable de passer en file indienne dans un délai évitant d’être « serré » par le véhicule. Ajoutons que beaucoup d’entre-nous estiment qu’ils ont droit au 1/3 d’une chaussée de 6 mètres et ne s’en privent pas au mépris du danger !

 

T’es tombé sur la tête !

 

Si le port du casque est rentré dans les mœurs, il n’en va pas de même de l’avertisseur lumineux et sonore ; autrement dit, on est prêt à « se prendre » un piéton le long du canal de Niffer et à tomber sur la tête !

Plus de 8 cyclos sur 10 déclarent porter le casque mais ils ne sont que la moitié à disposer d’un avertisseur sonore. C’est pourtant un équipement peu coûteux qui permet d’éviter facilement une chute à l’approche de piétons ou des rollermens surtout lorsque nous empruntons des parcours communs.

 

                                                                                  Max                                             

Col Amic, le magnifique!

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Col Amic, le magnifique!

Un bon cyclo mulhousien ne peut passer sous silence le Col Amic, lieu de rencontre de tous les montagnards.

Personnellement, j’aime l’aborder par Wuenheim.

Oui, je sais c’est la voie la plus facile et la plus cahoteuse à la fois.

Mais on fait ce qu’on « pneu » quand son cardio est limité!

Pour arriver à Wuenheim, je prends Wittenheim, , Bollwiller…

A Wuhenheim, je profite d’une route en mauvais état mais ombragée l’été.

Je monte lentement à 10/12 km/h pendant 30 à 40mn… Avant d’arriver à la ferme de Kohlschlag, on a un peu de macadam neuf…

Au col Amic, on a le choix:

– partir au Vieil Harmand,

– affronter le Grand Ballon, encore 7 km!

– redescendre dans la vallée de la Thur par Goldbach.

Personnellement, j’aime bien prendre le Vieil Harmand où l’on a un beau point de vue dans les lacets de la ferme de Freundstein…comme en témoigne cette photo de Goldbach prise depuis Freundstein

Belle descente sur Cernay après le monument du Vieil Harmand…

On peut prendre l’embranchement Wattwiller très roulant et rentrer par Bollwiller.

 

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