La revue 51 édition 2023 du Club Des Cent Cols vient de paraître. Dans la rubrique alphabétique des membres, je figure au N°6785 avec 1411 cols gravis.
Nul espoir d’atteindre les 2000 cols.
Pierre Brivet N°601, né en 1956, cumule 12100 cols. C’est notre leader et tout de suite après vient Jean-Pierre Lambert dit « Mac Isard » avec 10562 cols.
Le regretté Michel Verhaeghe N°204 détenait jusqu’alors la palme avec 10.000 cols.
Frayeur! je ne retrouve pas mes cols déclarés en 2022 sur l’outil informatique du club.
Ne concerne que les membres du Club Cent Cols.
Moi qui fait confiance à l’informatique, je me suis fait peur et j’ai cherché un petit moment avant de les retrouver sur l’outil informatique du club. Ce n’est pas la première fois, alors j’écris ce petit billet qui pourra me resservir et me rassurer.
Donc je résume ma méthode pour déclarer mes cols (je le conçois, elle n’est pas limpide):
1 accéder à l’utilitaire CCWay
2 modifier les options de WayPoints (clé à molette)
3 outil des enregistrement des cols (zone pavée jaune)
4 vue d’ensemble
5 cols enregistrés dans la base de données
ici on voit 9 cols à valider par le DT et 3 cols en attente (ouf)
Mais où est ma liste des cols 2022 en attente?
cliquer sur détails (pavé ci-dessus)
vous allez obtenir tous vos cols toutes années confondues (nouvelle frayeur)
pour avoir la liste en attente de 2022, il faut sélectionner 2022 dans « déclaration » (ligne du haut à droite comme ci-dessous)
Pour obtenir cette liste, il faut bien déclarer ses cols un à un dans le formulaire déclaration officielle des cols et saisir les cols comme indiqué
Cliquer sur déclaration partielle 2022, puis sur soumettre
Jean-Luc Ceccato s’est vu remettre son diplôme de 2000 cols par notre nouveau délégué territorial Denis Mathieu. Un moment d’émotion pour Jean-Luc
Aujourd’hui, rencontre régionale des Cent Cols à Pont-à-Mousson.
Notre départ avait lieu aux Prémontrés
Trois petits cols au programme mais surtout l’occasion de se retrouver.
Rudemont
Arry
Lesménils
Une vingtaine de participants
Nous avons eu de la chance, il n’a pas plu ce matin et nous avons profité d’un agréable parcours le long de la Moselle avant de gravir nos cols du jour. Des cols tous frais exhumés des archives militaires de la première guerre.
Longer la Moselle à vélo, une balade agréable
Au retour, des averses orageuses ont commencé à ternir le ciel mais la grande descente de Lesménils nous a rendu à temps à Pont-à-Mousson sans être mouillés.
Jean-Christophe, Denis, ArsèneUn peu de cailloux pour le premier col de Rudemont (255m)La montée d’Arry était coriaceL’architecte de cette belle journée, Denis MathieuBravo à Martine qui pédale avec un bras fracturé il y a deux semainesEn haut d’Arry.
André Verbeek
André Verbeek (3557) est venu de Belgique sur son vélo et repartait ensuite. Il affiche 7294 cols au compteur! Il a déposé son sac à dos chez le boulanger du coin pour la balade du jour. Bravo André!
une rencontre familiale à l’instigation de l’ami Denis Mathieu, délégué territorial du Grand Esthttps://www.openrunner.com/route-details/15372166Les CCC en 2020 à Dommartemont (Meurthe-et-Moselle)
Deux cencolistes sans casque. La photo a fait jaser. En 2022, tout est objet à controverse. J’y participe aussi, à ma manière.
Je suis membre 6785 de cette grande organisation que sont les Cent Cols affiliés à la FFVélo.
Depuis une dizaine d’années, j’aligne mes cols glanés ça et là sur mes vélos. 1322 exactement, après les avoir comptés un à un avec une méticulosité notariale.
Le fondateur du club, Jean Perdoux, dans son édito rappelle à juste titre que nous pouvons être fiers d’une telle vitalité mais que nous devons montrer l’exemple.
« Que de rencontres, que de découvertes, que de bonheurs! » s’exclame-t-il.
Jean Perdoux a raison, le concept du club a fait des heureux, dont moi, et il forme le vœu « que notre confrérie conserve intacts ses principes de base ».
Je ne sais pas si la formule du club perdurera encore 50 ans. Je le souhaite. Parmi nous, nombreux sont ceux qui par la force de l’âge doivent quitter les rangs, puis disparaître sur la pointe des pieds du fait qu’ils ne sont plus capables de grimper les montagnes à la seule force musculaire. Mais un renouveau est toujours possible même si la moyenne d’âge des membres grimpe année après année, un peu comme à la FFVélo.
Un autre écueil nous guette cependant.
Je veux soulever une question qui fâche, l’incontournable recours aux voyages motorisés pour se rendre aux pieds de montagnes de plus en plus éloignées de son chez-soi. Cela ne m’est plus tolérable. Je veux bien gravir des cols nouveaux mais pas au prix de grands rassemblements qui concentrent des dizaines et des dizaines de véhicules, et souvent des camping-cars comme sur les pentes du Tour de France.
Se réunir au Petit-Ballon à bord de camping-car, non je ne le supporte plus
Je souhaite que notre modèle pour rester exemplaire soit appelé à devenir plus vertueux sur le plan de notre sobriété à l’égard de la planète.
Michel Verhaeghe en 2005 (image Jean-Michel Clausse)
Il se faisait appeler le Top.
Michel Verhaeghe vient de disparaître à l’âge 74 ans. Ses amis des Cent Cols lui rendent hommage. Il avait la discrétion des grands rouleurs qui ne font pas de bruit autour d’eux. Pourtant il était un pape des grimpeurs de cols avec 10.000 cols à son actif.
Nous étions peu à le connaître car il était plutôt solitaire et baroudeur et ne participait pas ou peu aux grandes messes de la Confrérie.
Quand le palmarès était publié, il était là depuis plusieurs années avec son compteur arrêté à 10.000 cols. Peut-être ne les comptait-il plus!
Son ami Jean-Michel Clausse raconte l’anecdote suivante lorsqu’il fallait songer au couchage… il nous avait trouvé de son côté une ancienne colonie de vacances abandonnée, au moins 15 pièces avec du parquet au sol, du 4 étoiles : j’ai dû me rendre à l’évidence : que ce soit sur le vélo ou pour les « à côtés », Michel restait plus fort que moi et il avait tout à m’apprendre !
Un autre ami, Hervé Lachaume, s’étonnait à son tour: j’ai été épaté par la simplicité de son vélo, on aurait pu croire un vélo de supermarché, mais justement il racontait qu’avec ça, il n’avait pas peur d’aller partout et finalement ce vélo lui a permis d’accrocher de très nombreux cols à son tableau de chasse.
Tout le monde change d’avis parfois sans s’en rendre compte, parfois sans le dire, parfois sans oser le dire.
Le vélo, son écologie du voyage, n’ayons pas peur des mots :la poésie du voyage est franchement écornée par des artifices qu’on aimerait taire.
Par exemple celui des cols franchis à vélo. Noble entreprise!
J’en suis encore un adepte puisque j’appartiens à la Confrérie des Cent Cols qui en a fait sa raison d’être: grimper des cols et les « collectionner ». Le problème je le connais, c’est que cette louable entreprise s’accompagne d’une débauche de kilomètres parcourus en voiture voire en avion, en bateau, pour glaner des cols à mille lieues de chez soi.
Bonjour l’empreinte carbone!
N’en faisons cependant pas un drame, car quelle discipline sportive ne fait pas appel à la voiture ou à l’avion pour se rendre sur place?
Dans notre quête vertueuse en direction d’un monde décarboné, on pourra disserter longtemps encore sur le sujet.
Ça vient de sortir à l’AG des Cent Cols à Saint-Maxime: Enrico Alberini est le nouveau président du Club des Cent Cols. Il succède à Bernard Giraudeau avec qui j’avais eu le plaisir d’accomplir le tour du Haut-Rhin à VTT.
Enrico, comme son nom l’indique, est italien et membre 5065 de la Confrérie. Il totalise à son actif 3467 cols à vélo.
Trois jours à arpenter le massif vosgien. Quiétude et solitude
Je compte, je recompte, je corrige, je vérifie,…
L’arithmétique d’enregistrement de mes cols franchis à vélo est une gymnastique du lendemain devant son ordi. Il ne faut pas en oublier dès lors qu’on se plie à la règle du jeu. C’est une chose futile dont on pourrait se passer. Soit!
Mais c’est une révision, une façon de revisiter sa route et pourquoi pas de s’émerveiller qu’on ait pu le faire alors même que les difficultés se renforcent année après année.
Des grimpées exigeantes
Ajouter deux fois le même col sans le faire exprès parce qu’on a déjà été par là il y a longtemps? impossible! L’informatique du club des Cent Cols veille.
Mais déclarer un col qu’on n’a pas réellement franchi, ça c’est une tricherie avec soi-même. Je m’en garderais bien. Sinon le charme serait rompu. Passer à dix mètres d’un point géographique, c’est discutable. Il y a des puristes, surtout si le panneau n’existe pas. Je ne tombe pas dans de genre d’excès. Un col c’est un point sur un cheminement humain ou de mulet. Alors n’exagérons rien!
Abri des Jumeaux réalisé en 1982 par la section UNC-AFN de Saint-Michel-sur-Meurthe
Voici donc ma liste déposée pour ces trois journées passées à VTT dans les Vosges du Nord.
Ils sont au nombre de 21. C’est l’occasion de revoir les toponymes de ces points culminants de grimpées. Des noms évocateurs d’histoire et parcourus par des générations de voyageurs pédestres, de travailleurs agraires ou sylvicoles ou de chasseurs
Toujours de belle qualité, la revue est attendue par les chasseurs de cols à vélo qui aiment retrouver leurs amis et leurs aventures passées.
On apprend que 38 nouveaux membres ont rejoint la Confrèrie dont 27 Français, 3 Hollandais, 2 Allemands, 2 Anglais, 1 Belge. Tant mieux!
Mais notre moyenne d’âge a tendance à reculer, 57,8 ans contre 55.8 l’an dernier. Pourquoi les plus jeunes ne nous rejoignent pas?
Les Cent Cols Suisses font preuve de dynamisme. Normal, la Suisse est aussi une terre de vélo pour qui aime la montagne.
Un récit de séjour aux Canaries avec Jean-François Gerlier ou en Espagne avec Hubert Court, dans les Pyrénées avec Jean-Louis Blanchard,…
Adhérer au Club des Cent Cols, c’est rejoindre une grande famille de passionnés de montagne, des grandes et des moins grandes.
Commencer par les Vosges à deux pas de chez nous, Grandestiens (quel vilain mot), et puis poursuivre par quelques cols alpins ou pyrénéens afin de postuler au Club.
J’ai le souvenir de cette rencontre de Bitche particulièrement pluvieuse.
Difficile de faire sécher les vêtements pour le lendemain. J’avais des sacs plastique sous les chaussettes, les gants étaient trempés, et la carte de route sur le guidon était bien encombrante. J’avais à cette époque monté un klaxon Airzound à air comprimé qui faisait rire
Des cols à vélo par milliers. Les Vosges comportent environ 400 cols. En France on peut compter sur 10.000 cols. De quoi se faire les mollets!
La Confrérie des Cent Cols est née il y a un peu plus de quarante ans sur la base d’un principe simple et fédérateur: gravir des cols à vélo.
Tous les cols, des petits, des grands, des moyens, sur la route ou sur les sentiers.
Cent cols, c’est le prérequis de base pour y entrer. La plupart des membres sont issus de l’ex FFCT devenue FFVélo. Avec les derniers évènements sanitaires, comme tous les clubs, la Confrérie a du mettre entre parenthèses ses rencontres et notamment son AG d’Autun prévue en novembre.
Dotée d’animateurs talentueux, la Confrérie c’est aussi un potentiel humain capable de recenser, d’agglomérer les cols routiers et muletiers du monde entier, ou presque. Un travail de titan qui mobilise beaucoup de savoir-faire et de l’informatique.
Gravir des cols à vélo, c’est un beau défi. Mais là où le modèle marque le pas, c’est qu’il faut prospecter des territoires de plus en plus lointains au fur et à mesure que les massifs voisins sont essaimés.
Atteindre cent cols à vélo pour un Breton, c’est déjà une performance. En atteindre mille, c’est un véritable défi.
Là où le modèle est fragile, c’est qu’il implique de nombreux déplacements motorisés et des hébergements pour ratisser les cols autour de soi. On ne peut pas dire que la formule est satisfaisante si l’on a la conscience sensibilisée à l’environnement et à l’empreinte carbone.
Soit! Mais alors on ne plus rien faire, direz-vous…et toutes les rencontres sportives sont concernées.
L’autre problème, plus délicat, c’est la baisse constante des adhérents. On sait son origine: le vieillissement des membres et la difficulté à recruter des forces vives sur un concept qui branche moins. Pas de miracle, la Confrérie subit la même érosion que la FFVélo à laquelle elle adhère et à laquelle la marque Cent Cols appartient. Ce qui est en cause c’est donc bien le modèle du cyclotourisme de club dans son ensemble…et le confinement n’arrange pas les choses car les plus anciens pourraient être tentés de ne pas renouveler leurs cotisations en 2021.
La lente érosion des adhérents cotisants de la Confrérie inquiète
Pour remédier à cette relative désaffection, la Confrérie propose de nouveaux challenges qui viennent s’ajouter aux Randonnées Permanentes au nombre de 18.
Parmi ces challenges:
le challenge sur les Lignes de Partage des Eaux » inter-mer » des Alpes créé au printemps 2019
le challenge des 100, 150, 200 plus beaux cols routiers des Alpes
dernièrement le challenge Jean Perdoux, du nom d’un des créateurs du club
Un groupe Facebook d’environ 1500 membres (dont 500 adhérents) est venu renforcer l’audience de la Confrérie…mais les vocations pour rejoindre le club se font néanmoins rares.
La Confrérie a de beaux atouts pour relever son défi, mais elle est freinée par le confinement du loisir cycliste.
Moi-même qui suis membre de la Confrérie depuis dix ans, je commence à marquer le pas. Cette année, j’aurai grimpé 74 cols (tout de même) et atteint près de 1300 cols depuis l’origine. Mais les nouvelles opportunités de font de plus en plus rares. Sauf à être un mordu et d’y consacrer un budget conséquent!
THANN: PN22/RN66, la dénivellation à nouveau sur les rails?
PN22 à Thann: un passage à niveau et des « trains » de véhicules à l’arrêt
Dans son journal de novembre 2020, le député du Haut-Rhin, Raphaël Schellenberger, évoque « un sérieux projet de dénivellation de la RN66 au niveau de la gare de Thann » …
On attend d’en savoir plus…
En 2019, un mémoire d’étude Master 1 avait été présenté par Antoine Schneider pour désengorger les bouchons dans la vallée qui ont lieu le matin et le soir liés au trafic pendulaire générés par les voitures.
70% des déplacements se font avec l’automobile et la fermeture fréquente du PN22 en traversée de la RN66 contribue à accroître le phénomène.
Deux solutions étaient exposées:
soit un passage souterrain des véhicules légers sous la voie comme au rond-point d’Habsheim
soit un passage dénivelé plus vaste passant derrière la gare (schéma ci-dessous)
Pour l’heure, on ne sait pas quel sera le dispositif envisagé dans ce nouveau projet proposé par la DREAL en juin 2019
source Rapport de stage Master 1Aménagement, Urbanisme et Développement des Territoires Université de Strasbourg Antoine Schneider-mai 2019
Pourquoi aime t-on les fake news?
La dernière envolée de fakes news de la semaine écoulée, c’est celle du documentaire Hold-Up. Je vous le dis tout de suite, je ne l’ai pas regardé mais je sais que les faits rapportés correspondent à des montages intellectuels bidonnés dont certains intervenants regrettent amèrement d’en avoir été les acteurs. Comme Douste-Blazy ou Monique Pinçon-Charlot qui dénonce un « montage choc au service de l’émotion et de la colère »..
Tant pis pour eux!
Les fakes news (fausses nouvelles) plaisent à une grande partie d’entre-nous, c’est pour ça que les réseaux sociaux les véhiculent autant. Mais si les fausses nouvelles plaisent, c’est qu’elles contentent tous ceux qui refusent l’info officielle supposée, par principe, biaisée, tronquée ou arrangée alors qu’elle est complexe. C’est le cas en politique notamment ou l’extrême-droite se complait dans des explications simplistes comme la fermeture des frontières lorsqu’il s’agit de s’attaquer à l’immigration clandestine.
Par exemple, la théorie « du grand remplacement » fait les délices de l’extrême droite puisqu’elle permet d’expliquer simplement une thèse complotiste qui viserait à remplacer une partie de la société et sa culture par une autre. Tout serait donc arrangé en haut-lieu secrètement.
Dans les moments de crise comme celle que nous vivons avec le coronavirus, les théories complotistes font florès. Depuis l’origine du virus répandu volontairement sur la planète par un laboratoire, jusqu’à la pénurie de masques ou l’absence de lits d’hôpitaux.
Ce qui fait aussi recette, ce sont les théories qui vont à l’encontre du darwinisme et de l’évolution du monde.
Non la planète n’est pas ronde, oui l’histoire de l’homme relève de Dieu; ces principes de plus en plus répandus dans le monde moderne tendraient à remplacer la science par des croyances moyenâgeuses.
Selon la Bible, au livre de la Genèse, Adam est le premier homme à avoir été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création à partir de la poussière de la terre qu’il façonna à son image, avant de l’animer de son souffle. C’est la thèse des créationnistes qui veulent imposer bible et coran comme des ouvrages scientifiques.
Méfions-nous aussi des contrefacteurs puissants, comme Trump, capables de manipuler des vérités et ainsi d’en tirer des fakes news à longueur de tweets.
Mais la frontière est ténue entre fakes news et légende ou fable.
Selon Pierre Bayard, professeur de littérature et psychanalyste, interviewé par Médiapart, le réel passe par un « écran de fables » ; or ces mêmes fables permettent de tracer un chemin « à travers la complexité illisible du réel », et même d’inventer ce qui n’existe pas encore, par exemple un monde meilleur.
Un confrère « Centcoliste » s’est lancé dans une enquête interne au Club des Cent Cols visant à consulter les membres sur l’opportunité de créer une section « VAE » (vélo à assistance électrique) au coté de la section des membres « musculaires » .
Relativisons les résultats: seuls 125 membres se sont positionnés sur un total de 2000 membres actifs.
Cependant il convient de ne pas négliger ce résultat quant à la suite qui pourrait être apportée au devenir du Club des Cent Cols.
Entre d’une part « les puristes » qui estiment que la règle ne peut être changée sans altérer gravement l’esprit du club qui veut qu’on gravisse les cols à vélo à sa seule force musculaire et ceux qui voient dans l’avènement du VAE une solution de renouveau capable de prendre en compte de nouvelles aspirations, celles des membres vieillissants, et de facto le moyen d’accueillir de nouveaux adhérents séduits par les vélos électriques, la lutte sera âpre.
Pour l’heure, la direction n’a pas pris position à l’égard de cette enquête.
J’ai d’ores et déjà arrêté ma position: si lors de la prochaine assemblée du club la décision est prise d’intégrer le VAE au sein du club (avec ou sans consultation officielle), je le quitterai purement et simplement.
Les réactions à ce sondage sont déjà nombreuses.
Je retiens celle de Philippe Carrez sur la Liste de Discussion interne au club car elle est la plus représentative de anti-VAE ….
Bonjour, >
Je découvre le résultat du sondage de Denis et je suis stupéfait par ce OUI à 56%. Je ne m’attendais certainement pas à ça.
Et lorsque je lis la phrase : « La majorité des répondants, Jean Perdoux, Henri Dusseau, Bernard Giraudeau, ont répondu OUI à cette question et approuvent la création d’une section séparée de VAE, à côté de la section musculaire et avec un tableau d’honneur distinct. », les bras m’en tombent ! Si même les responsables passé ou présent sont pour l’introduction du moteur au sein du club, je me pose des questions.
Pour moi, le Club des Cent Cols représente une certaine élite de cyclistes qui année après année et à force de persévérance arrivent à se constituer un palmarès plus ou moins étoffé mais toujours respectable. Lorsque je dis à quelqu’un que je suis membre des Cent Cols et que j’ai déjà gravi à vélo des milliers de cols, je suis bien certain que je suscite une certaine admiration. Les gens même non cyclistes savent tout ce que ça représente de monter un col à vélo… alors des milliers.
Oui, être membre des Cent Cols ce n’est pas rien. Le simple fait de devoir gravir au moins cent cols pour y entrer représente beaucoup et est une sorte de graal. Je ne suis pas opposé en soit au VAE et j’y viendrai probablement un jour mais je ne réclamerai jamais la possibilité de continuer à comptabiliser mes cols. Ou bien je ferai juste une liste pour moi.
Quel mérite y-a-t-il à gravir des cols avec un VAE ? Certes, c’est mieux que de rester dans son canapé mais ça ne vaut certainement pas le droit d’entrer au Club des Cent Cols. Quand on voit avec quelle facilité les VAE avalent les cols. Et lorsqu’on grimpe péniblement à VTT une piste caillouteuse pendant que des VAE pilotés par de jeunes débutants vous doublent à grande vitesse, on n’a vraiment pas l’impression de faire parti du même monde… Tant mieux pour eux s’ils s’amusent et prennent du plaisir mais ils n’ont rien à faire au CCC.
Nous n’en sommes qu’au début du VAE. Les futures machines seront encore plus puissantes, plus rapides, avec toujours plus d’autonomie. Quelle valeur accorder à un Léman – Méditerranée réalisé en deux jours avec un VAE ? Pourquoi pas un Paris-Brest-Paris ?
Il me semble qu’il est fondamental de conserver ce qui a fait tout l’intérêt du CCC et y introduire officiellement le VAE serait un contre-sens fatal. Si c’est pour voir arriver des « hordes » de jeunes à VAE tandis que des « traditionnalistes » comme moi s’éclipseront discrètement, quel est l’intérêt ?
Donc oui pour accepter les plus anciens d’entre nous avec un VAE puisque ça leur permet de continuer à rouler avec les amis du club mais il faut qu’ils fassent une croix sur le tableau d’honneur. Il n’y a pas de honte à ça, c’est ainsi, c’est la vie. Il en sera de même pour moi le jour venu. Et ce jour-là, je ne m’amuserai probablement plus à courir après les chiens 😉
Amicalement
Philippe Carrez
…et je ne peux qu’ajouter celle de Marc Liaudon (CC289) dans laquelle je me reconnais encore davantage
Bonjour Luc, bonjour à tous,
l’utilisation et l’interprétation de ce questionnaire est en effet à relativiser, on le voit à la réaction sur notre messagerie de nombreux membres de longue date qui ont du mal à comprendre, et moi aussi, qu’on en veuille tant à une règle aussi simple que celle qui présida à la création et à la pérennité de notre club. J’insiste sur ce mot de pérennité car on voudrait nous faire croire que c’est en s’ouvrant aux assistés que le club voguera vers des horizons radieux, ce n’est pas tout à fait dit comme ça, c’est plus subtil, mais c’est un peu sous-entendu régulièrement dans certains propos prosélytes du VAE.
Moi aussi j’étais très réservé sur le fait de répondre à ce questionnaire, je le trouvais hors-sujet, et puis c’est sous la pression répétée sur cette liste de Denis Chouquet-Stringer (message sur la liste de Denis du jeudi 27 août à 10h39) nous indiquant qu’il y avait déjà eu 98 réponses au questionnaire que j’ai répondu en espérant être le 100ème, on a les challenges qu’on peut, ma bonne dame;-). En perso, Denis m’a répondu que c’était raté et que j’avais été le 98ème à répondre, une coquille quelque part sans doute :-!.
Denis m’a répondu en perso car il voulait quelques précisions, que je lui ai données, sur un commentaire que j’avais fait dans ma réponse au questionnaire, et qui apparaît d’ailleurs dans le texte qui a été diffusé dans le dépouillement de Denis avec ma signature et que je revendique et assume et que je rappelle ici :
« Créer une section VAE c’est juste dévoyer l’esprit du club des Cent cols et c’est donc inacceptable. Ça n’a rien à voir avec le retard pris autrefois par la FFCT pour accepter le VTT, je trouve ta présentation Denis très tendancieuse, avec tout le respect que je dois par ailleurs à ta pratique Cent-cols. Marc Liaudon. »
C’est donc mon avis, celui d’un membre fidèle au club depuis la saison 1976-1977, ce qui ne me donne aucun droit particulier mais qui peut expliquer combien je serais peiné si je voyais un cycliste assisté franchir un col avec un maillot Cent-Cols en le revendiquant.
Par ailleurs, pour ce qui est de la liste avec classement par cols différents gravis, j’ai dit il y a très longtemps, à l’époque où le nombre de 2000m gravis n’était même pas imprimée, que pour moi, et je n’ai pas changé d’avis, elle n’était pas importante, elle pouvait disparaître, elle ne faisait d’ailleurs pas partie de la règle du jeu, et comme un certain nombre d’entre nous sans doute, je ne savais même pas qu’elle existait quand j’ai adhéré ! Par contre, de nombreux articles de la revue m’ont ouvert les yeux, notamment à cette époque mais pas seulement, sur des horizons à découvrir, et réciproquement je sais que quelques randonnées que j’ai décrites ont donné envie à d’autres. Je profite donc de ce courriel pour remercier notamment ceux qui perpétuent cette revue, sans oublier bien sûr ceux qui organisent et prennent sur leur temps libre pour assurer la gestion du club.:-)
Un nouveau benjamin au club et son papa. Il a parcouru les 50 km et 800m comme les grandsA la chasse aux cols
C’est samedi 29 août que la rencontre régionale du Grand Est de la Confrérie des Cent Cols s’est tenue à Dommartemont en Meurthe-et-Moselle, plus exactement au col Sainte Geneviève aux portes de Nancy.
Pour une fois, la rencontre a eu lieu en terrain plat penserez-vous?
Denis nous a réservé quelques raidillons sympas
Eh bien non, nos hôtes nous ont invités à découvrir de nouveaux cols tout frais sortis des cartons de la Grande Guerre. Je ne plaisante pas.
41 participants dont 11 vététistes et 30 routiers.
Depuis 1870, l’Empire Allemand englobe l’Alsace-Moselle et Nancy et Metz sont séparés par une frontière stratégique formées de crêtes.Après la Grande Guerre, l’Alsace-Moselle redevient française.
C’est Denis qui les a exhumés après de minutieuses recherches bibliographiques.
Les cols franchis: le col de Bratte FR-54-0346, le col de Millery FR-54-0261, le col de serrières FR-54-0282, le col de Sivry FR-54-0330, le col de Moivrons FR-54-0359 (tous routiers à paraître dans l’additif 2020), le col de Vassuchamps FR-54-0361 (R1) et enfin le col de sainte Geneviève FR-54-0348 routier.
Notre cantine de ravitaillement tractée par un gentil confrère plein d’ardeurUn nouveau col et son panneau artisanal verni des paysages magnifiques
En 2014 déjà, le VAE était toléré pour raisons médicales. Pourquoi aller au-delà?
J’ai arrêté de prendre part au débat. Je l’ai abordé du bout des lèvres sur le groupe Facebook du club et on m’a clairement fait comprendre que je dérangeais.
Mais ici sur Vélomaxou, je suis chez moi et j’ai tout le loisir de faire valoir mon opinion sans que personne ne vienne me contredire.
Oui, faire rentrer le vélo électrique au club sera dévoyer le club. Son objet fondateur qui est de gravir des cols à la seule force musculaire sera dénué de tout sens puisque chacun sait bien que, quoi qu’il arrive, on arrivera en haut du col grâce à l’artifice du vélo électrique.
Certains membres tentent sournoisement avec une enquête orientée, hors de tout contrôle déontologique, d’intégrer le vélo électrique au sein du Club des Cent Cols. L’entreprise risque de réussir si l’administration du club se laisse influencer plutôt que de clairement poser une question de fond:
êtes-vous pour ou contre l’acceptation du vélo électrique au sein de la Confrérie?
Oui, l’entreprise de déstabilisation risque de réussir. Pourquoi? tout simplement parce que le club vieillit comme dans la plupart des clubs de cyclotourisme et la moyenne d’âge y avoisine 65 ans, voire plus.
En cause notre modèle cycliste, on le sait. Conçu sur la base de l’effort physique, de l’opiniâtreté, ce cyclisme des années 70 déplait de plus en plus à ceux qui veulent instiller la facilité pour mieux vendre leur produit miracle, le vélo électrique.
Dans le passé, on avait inventé le Vélosolex, maintenant on a le vélo électrique.
Comme une bénédiction, le Vélo à Assistance Electrique (VAE) va donc permettre d’ajouter une petite rallonge à l’obsolescence programmée du Club des Cent Cols, permettre de continuer à gravir des cols autrement qu’en pédalant ou en poussant son vélo.
Alors laissons la fatalité briser le rêve. Oui demain quand le VAE sera intégré aux statuts on pourra voir une kyrielle de nouveaux jeunes pratiquants aux guidons de machines rutilantes et motorisées investir le Club des Cent Cols. C’est dans la logique des choses puisque le mercantilisme et l’avilissement de nos valeurs sont capables de dévorer tout cru le monde des loisirs.
Le départ est situé à coté du col 54/0348 col de la Madeleine à Dommartemont (parcours VTT 54km/770m)
Des cols à Nancy?
Oui, ça existe.
Notre rencontre régionale « Club des Cent Cols » Grand Est cette année aura lieu en Meurthe et Moselle.
C’est le moment de nous rejoindre si vous n’êtes pas encore contaminé par le virus des cols à vélo. (Bof!peut mieux faire).
image d’illustration JL
L’accueil, le départ et le pot d’arrivée auront lieu sur le plateau de Dommartemont au bout de la rue du pain de sucre sur le grand parking .
Un parcours VTT et un parcours route.
Le parcours passera par le col de Bratte FR-54-0346, le col de Millery FR-54-0261, le col de serrières FR-54-0282, le col de Sivry FR-54-0330, le col de Moivrons FR-54-0359 (tous routiers à paraître dans l’additif 2020), le col de Vassuchamps FR-54-0361 (R1) et enfin le col de sainte Geneviève FR-54-0348 routier.
Une méchante luxation du pouce l’a contraint à arrêter le vélo provisoirement.
Lundi, on lui ôtera la broche qui immobilise son doigt. Mardi il reprendra le bateau (Bernard habite la Corse) et mercredi il sera au séjour des Cent Cols à Chessy-les-Mines.
Il m’a confié qu’il se limitera au vélo de route pour sa prochaine reprise.
Nos amis suisses des Cent Cols organisaient samedi 8 août une rencontre VTT autour du lac de Joux (Jura suisse).
Trente participants au départ au col du Mollendruz à 1180m au-dessus du lac de Joux.
Les cols grimpés
– Col du Pré de l’Haut (CH-VD-1306a) – Col des Croisettes (CH-VD-1312) – Les Vyfourches (CH-VD-1045) – Col du Mont d’Orzeires (CH-VD-1061) – Col des Epoisats (CH-VD-1079) – Col du Golet (CH-VD-1154) – Col d’Agiez/Plâne (CH-VD-1111) – Col de Pétra Félix (CH-VD-1144) – Col du Mollendruz (CH-VD-1174a)
L’histoire
Direction Le Pré de l’Haut Dessous. Christophe et son beau gravel en Titane
Le départ est bon enfant on commence par descendre le col du Mollendruz et son immense parking goudronné par la route, puis l’on prend un chemin « gentil » qui nous mène au sud (km4) au col du Pré de l’Haut Dessous (1306m)… Ainsi l’on découvre toute la magie des mots jurassiens.
Pierre qui a organisé cette belle rando accompagné de Yann
Aux Croisettes, le col des Croisettes (1312m)…
Il n’y a pas que l’herbe qui est plus verte chez nos voisins suisses, les chemins sont asphaltés comme sur une autoroute vélomaxou in live (image Jacques L.)Un compatriote du Bas-Rhin en têteJacques teste son tout nouveau VTT KonaMichel avec le sourireNotre vétéran de l’étape, jamais le dernier dans l’épreuveFrançois, notre rédac-chef de la revue Cent Cols
Puis l’on longe les hauteurs du lac avant de le rejoindre par la route qui mène à Le Pont. Le Pont ressemble à une station balnéaire avec ses touristes, ses pédalos, sa plage et son train.
La magie changeante des paysages à véloEn Suisse, on arbore son drapeau. Y compris sur les établesImage du lac de Joux saisie en roulant
En été, on dit que l’eau du lac peut atteindre 24°CPassage à niveau de Le Pont. J’ai les noms de tous ceux qui sont passés au rouge clignotant!
On ira ensuite chercher un modeste col (km14) sur une colline qui jouxte le plan d’eau, les Vyfourches (1045m) au centre d’une grande prairie verdoyante.
La Dent de Vaulion face à nous qu’on escaladera plus tard…ça roule! finalement le VTT c’est fastoche…
A Charbonnières, on longera l’Entonnoir de Bon Port par un sentier agréable qui débouche à la Torne.
Au km20 on montera à la queue leu-leu en direction de Vallorbe jusqu’au col du Mont d’Orzeires (1061m), col routier de grande circulation qui nous oblige à « faire les bordures ». Dans ces grandes processions de cyclos, j’ai pris l’habitude de laisser de la marge avec celui qui me précède.
On revient à Le Pont, et on commence à retrouver nos terrains de prédilection, les chemins non carrossables aux véhicules urbains. Mon voisin suisse me dit que le sentier permettait jadis le charroi de la glace du lac vers les capitales pour les hôpitaux, les restaurants, y compris Paris!
On quitte le lac pour entamer la longue montée à la Dent de VaulionAu début on chemine gentiment avec les marcheurs au fur et à mesure qu’on s’éloigne du lac
Mais notre souffle deviendra court après le col des Epoisats (1079m) km25. C’est qu’il nous faut grimper à la Dent de Vaulion située à 1400m d’alitude avec des passages de 20% sur la partie sommitale. Au milieu des marcheurs, chacun hisse son vélo comme il peut, soit en poussant dans d’improbables sentes qui serpentent entre la roche soit en portant le vélo à l’épaule. Mon voisin marcheur emprunte la voie nord tandis que je prends à l’estime la voie sud.
vélo qui dort devant le lac de Jouxla fin de la grimpée sera éprouvante, la chaleur ne nous facilite pas la tâche
On arrive enfin! le spectacle du lac est magnifique…et l’on s’adossera non loin face au massif du Mont Blanc immaculé dans le soleil, le temps de savourer le paysage…et nos sandwichs bienvenus.
la nourriture céleste……et la nourriture du ventre
Au km 33, le col du Golet (1154m) et le col d’Agiez ou col de Plane (1111m), voisin.
Avec un routier, c’est plus périlleux. Bravo!
On atteindra le col de Péra Félix (1144m) en cheminant à mi-pente jusqu’à la route de la Vallée…et on achèvera notre parcours en rejoignant le col du Mollendruz (1174m), terme de notre périple dans le Jura suisse.
Sur la route de Pétra Félix. Une simple formalité.
Il y a du Joux partout
Il faut se pencher sur le vocable pour le trouver dans le Jura avec le lac de Joux, dans le Rhône avec la commune de Joux, le col de Joux Plane dans les Alpes au départ de Samoëns. Joux viendrait de Jupiter, nom de dieu!
Bref, hier j’ai fait joujou autour du lac de Joux, celui de nos amis suisses situé dans le massif jurassien à 1004m d’altitude.
Pour s’y rendre, il faut traverser le Doubs du nord au sud jusqu’à Pontarlier, passer la frontière franco-suisse à Vallorbe où coule l’Orbe. La douane est gentille, elle ne stocke que les candidats à la vignette autoroutière sur la file de droite.
Le circuit du jour comportait 9 cols, 45 km et 1000m
Pourquoi ce titre « Mise en Joux à VTT »? Ce n’est qu’après l’avoir publié que j’ai réfléchi à l’ampleur du titre. Au départ j’ai voulu attirer l’attention par l’erreur orthographique…et pour compliquer la chose, j’ai ajouté un e à mis. Tiens une vététiste mise en joux, ça m’intéresse. Mais les lecteurs perspicaces ne s’en laissent pas compter.
Si l’on est mis en joue par un chasseur qui épaule son fusil près de sa joue confondant VTT et sanglier, ce que je ne souhaite à personne, on peut être aussi sous le joug d’une condamnation ou sous le joug d’une puissance divine.
Rebstock Waldum Hôtel Kappelrodeck. J’adore cet habitat traditionnel de Forêt Noire
Oberkirch, c’est là-haut du coté d’Offenburg en Forêt Noire. On y va donc grimper un dizaine de cols à vélo proposés par le Club des Cent Cols.
Au retour, je compte et recompte, il manque trois cols à l’appel, la trace GPS enregistrée est formelle. C’est rageant.
907/756/621, trois cols qu’on a zappés sans s’en rendre compte
Cette chaude journée se soldera donc pas un parcours de 73 km, 1500m et 10 cols. La faute à qui? à moi qui n’ai pas vu que je manquais deux « aller et retour » sur la trace pourtant affichée sur le GPS. GPS vieillissant, soleil éblouissant et contre-jour sur l’écran.
Quel dommage! Surtout qu’on ne va pas là-bas tous les jours…
Cela dit, sur le plan physique, on était plutôt limite et la montée à la cote 998 nous a « tuer » comme disait l’autre. Le compteur thermique affichait jusqu’à 34° et il fallait économiser le bidon.
Le paysage en vallée est toujours aussi éblouissant, c’est un paysage à la Heïdi, façonné par des siècles de culture germanique. Ici l’agriculture est composée de vignes et de fruits. On secoue aujourd’hui les pruniers. Un câble attaché au tracteur muni d’un vibreuse et les fruits tombent par centaines sur la toile déployée au sol.
Les grosses pommes rouges font envie, mais ne sont-ce pas celles qu’on retrouve dans les supermarchés, farineuses et sans goût? je ne le sais pas.
Même préparé, un voyage à vélo réserve des surprises inattendues.
En Allemagne, ce sont les déviations « umleitung ». En ville, ça va. En montagne demerden sie sich! comme vous allez le voir…
Je croyais que les motards allemands étaient plus raisonnables chez eux que lorsqu’ils viennent sur la route des Crêtes vosgiennes. Que nenni! Sur la Schwarzwaldhochstrasse, c’est un festival, plus exactement un circuit de vitesse. D’autant que le revêtement est hautement sécurisant! Pas comme chez nous.
Fini de rigoler, à nos vélos!
A la sortie d’Oberkirch, on commence par une belle piste cyclable au cœur des pommiersAvec le Tiergartner Höhe, notre premier col nous donne un avant-goût de ce qui nous attend. Pourtant il n’est qu’à 307m perché sur les hauteurs du vignoble de Ringelbach
On s’applique et on songe à la suiteles sorties de boucle sont propices à découvrir la suite de la penteEt en plus c’est un aller-retour! faire des cols pour les redescendre ensuite, c’est un jeu cynique, non?En redescendant, on se rend mieux compte de la pente qui avoisine 15%. Aller-retour au col de Rotebene A partir de Kappelrodeck, c’est la grimpée au col de Bosensteiner qui nous attendLa montée à la Haute Route de Forêt Noire est terminée. On a grimpés 800m de dénivelée assez harassante depuis Kappelrodeck. La pause casse-croûte bien méritée au SchliffkopfAu Zuflucht, voici une route barrée qui compromet notre retour. Que faire? on va tenter quand même…En face, on distingue la route descendante en travaux. Ne pourrait-on pas descendre en parapente avec nos vélos accrochés aux pieds?qu’est-ce qu’ils veulent les raders?décollageC’est samedi, l’entreprise n’est pas làOuf, sauvés! le tronçon en travaux est terminé. Le Kleine Steig est juste après la barrière.
A Oppenau, on n’est pas tirés d’affaire. D’abord le centre est en travaux, puis le concepteur du parcours nous envoie dans une galère au-dessus de la ville…une pente à 16% et plusieurs kilomètres dans les cailloux où il faudra marcher
Sympa le centre ville d’Oppenau, les lieux semblent inhabitésLes vieux grognards en déroute à Oppenau dans une pente à 16%. C’est pas juste!Oppenau en contrebasKleine EbeneA Hütteneck, le fermier est sympa. Il a mis en libre-service la bière Rothaus, le kirch, la poire…et l’eau pétillante, tarif unique 1 euro, hic!. Mais c’est pas fraisRetour à Oberkirch.
Cette année, le Club des Cent Cols a organisé sa rencontre régionale du Grand Est au Petit-Ballon le 24 août.
Le Petit-Ballon et sa belle vallée de Munster suscitent toujours autant l’engouement des randonneurs de tous poils.
Rassemblement à Sondernach avant la montée
Satisfaction des promoteurs de la journée, Arsène et Jean-Christophe, puisqu’une quarantaine de grimpeurs centcolistes ont répondu à l’appel, dont certains venus de Suisse et d’autres de Belgique. A noter le premier col du petit Lucas, 7 ans, accompagné de son grand-père et aussi quelques nouveaux membres heureux de découvrir « l’esprit Cent Cols »
Bravo à Lucas et bienvenue aux nouveaux membres!
Lucas a franchi son premier col
L’attrait de la montagne vosgienne ne se dément pas et il faut dire aussi que nous étions plusieurs à vouloir gravir ces deux nouveaux cols, le Petit Ballon (FR-68-1163) et le col du Strohberg (FR-68-1155) 1 km plus loin, fraîchement entrés dans le catalogue des cols français de la Confrérie.
Maxou est membre des Cent Cols n° 6785. J’y ai adhéré un peu tard à 60 ans grâce à mes amis mulhousiens qui m’ont permis de découvrir la Confrérie et encouragé à franchir les 5 cols de plus de 2000 mètres que je n’avais pas à mon palmarès. C’est grisant de faire connaissance avec la haute montagne comme la Furka , le Nufelen , le Gothard…et le Stelvio. J’ai bien aimé aussi les 7 cols de l’Ubaye avec Jean. Aujourd’hui je totalise un peu plus de 1000 cols grâce au fait, en particulier, que je me suis mis au VTT qui permet de trouver des cols inaccessibles par la route.Le concept des Cent Cols est un formidable émulateur de randonnées en montagne.
Revenons à notre rencontre du jour…départ depuis la gare de Munster et montée par Sondernach pour les routiers et par les chemins pour les vététistes.
Le Petit Ballon se grimpe par trois itinéraires. Par Sondernach, par Wasserbourg et par Eichwald. Par Sondernach, c’est le moins difficile …et tout le monde est content! (19km/765m)
Alain toujours aussi fringantLa Suisse était représentée par MichelLucas et son bel Orbéa avec GPS svp!Raymond, le repos du guerrier
Casse-croûte sympathique en haut du Petit-Ballon après avoir fait l’aller et retour au col du Strohberg.
Jean-Luc Ceccato a reçu son diplôme des 1000 cols des mains de Guy Harlé, secrétaire nationalles chèvres du Petit-BallonJean-Christophe et Arsène pendant le mot d’acceuilL’auditoire est satisfait de la rencontre
Puis chacun a repris sa route du retour.
La descente est grisanteDans ce sens, c’est plus facile indéniablementIl fait chaud mais le goudron ne fond pasJean dans la descente de Wasserbourg. Il est venu avec son vélo depuis Osenbach, il a donc encore des kilomètres à faire…Village d’AlsaceAvec Guy un Perrier menthe à la Cigogne de Munster
vélo à assistance électrique, la confusion des genres va t-elle fausser le jeu? celui-ci est électrique et pas facile à reconnaître
C’est en chemin, hier sur nos VTT, que Claude imaginait que le Club des Cent Cols pourrait accepter les vélos à assistance électrique autrement que sous le seul aspect médical du pédalant. Ne le répétons-pas: il soupçonne certains centcolistes de flirter avec la règle en grimpant les cols avec une aide électrique.
En effet, les clubs sont de plus en plus confrontés à des adhérents vieillissants qui ne peuvent plus « suivre » sans l’aide de l’assistance électrique.
Electrique ou pas, les clubs vont peiner à satisfaire tous les publics
Mais pas seulement!
De plus en plus nombreux, des cyclistes en pleine forme font de l’électrique une véritable discipline. Ils se détournent donc naturellement des clubs où l’acceptation est conditionnelle.
Par exemple au Club des Cent Cols où la règle fondatrice est de gravir des cols avec son vélo et l’unique force musculaire, comment faire pour adapter cette règle?
créer une section distincte réservée aux « électriciens »?
confondre les deux disciplines?
L’une et l’autre de ces solutions posent problème.
Un discipline distincte revient carrément à créer un second club avec ses propres tableaux et palmarès, sans que les cols gravis en « musculaire » puissent être confondus avec l’électrique…
Déjà en 2018, les organisateurs ne s’embarrassent pas, électrique ou pas, tout le monde est admis à concourir
Confondre les deux disciplines va engendrer naturellement des frustrations… ceux qui trouveront les parcours trop faciles (les électriciens) …et ceux qui se verront concurrencés injustement dans l’effort.
Je ne méconnais pas le fait qu’une perméabilité existe entre vélo et vélo à assistance; ainsi ce couple de cyclistes de forces inégales qui souhaiterait rouler ensemble…et qui donc se verrait mal devoir participer à des circuits distincts.
Il reste que la question est posée de savoir comment accueillir le vélo assistance en club…car entre vélo muscu et vélo électrique, il existe deux approches pour ne pas dire deux cultures du vélo. Celle des inconditionnels ou le vélo est synonyme d’effort et de dépassement de soi et celle des adeptes du loisir cycliste en mode assisté qui n’ont pas envie de se projeter dans une perspective contraignante demandant rigueur et entraînement permanent.
Du coté de la Fédération de cyclotourisme, l’essor du VAE interpelle, « Cyclotouristes, mes frères, ne rigolons pas, nous sommes également contaminés » déclare Bernard Lescudé dans son édito de Cyclotourisme magazine de juillet-août 2019. Le terme de contamination est-il bien choisi? Ne revient-il pas à percevoir le VAE comme une agression?
L’enjeu est donc gros.
Surtout que le possesseur de VAE est plutôt « investisseur » vu le prix des machines et qu’il y a fort à parier que les promoteurs touristiques vont se bousculer pour ferrer ce gros poisson adepte de plein air et de sorties organisées qui regardent peu à la dépense.
Le parcours VTT de Celles-sur-Plaine (non loin de Raon l’Etape)
Mon club des Cent Cols est à Saint-Dié pour une semaine du 21 au 28 juillet. Je vais le rejoindre pour quelques parcours VTT, ceux qui comportent des cols manquants à mon palmarès.
Mon inquiétude, c’est la canicule annoncée qui va impacter les organismes.
Le parcours VTT de la Hallière près du lac de Pierre Percée
Parcours VTT la Bolle au départ de St Dié
Je garde ce dernier parcours sous le coude si j’ai encore des réserves…
parcours VTT BIG/CCC décentralisé en Allemagne près d’Offenburg
Au total une quarantaine de cols en chemins ou sentiers
Selon une source officieuse, le Club des Cent Cols qui organise actuellement son séjour annuel à Propriano en Corse a perdu ce matin un de ses membres. C’est alors même que les parcours du jour n’avaient pas encore commencé que l’un des participants se serait effondré sans pouvoir être ranimé.
Comme on l’imagine cet accident a plongé les participants et les organisateurs de la Confrérie dans la stupeur alors que le séjour doit prendre fin demain 18 mai.
C’est aujourd’hui à Sentheim que les Cent Cols de l’Est s’étaient donnés rendez-vous pour leur rencontre régionale annuelle.
Nous étions une vingtaine ce matin à nous retrouver avec nos vélos de route ou VTT.
Besançon, Vesoul, Strasbourg, Jussarupt, Roth Hambach, Haguenau,…certains avaient parfois fait un long voyage pour être présents à cette fête annuelle.
Parmi nous, honneur à Raymond n°734 et Jean Lou n° 769 inscrits depuis plus de trente ans à la Confrérie!
A Lauw, des cyclos disciplinés
Pour ma part, j’étais le local de l’étape, étant venu seulement de Thann sur mon vélo.
C’était l’occasion pour ceux venus de loin de tâter du Hundsrück et du Schirm.
Et pour les vététistes de grimper deux nouveaux cols fraîchement homologués
peu avant le col de Sickertbach, un peu de portage
le col de Sickertbach
au col de Sickertbach
le col de Luttersberg
…tout en terminant par le col de Sattelboden et le col du Schirm (passé à la descente).
col de Sattelboden
attention à la descente!
Au Schirm, routiers et vététistes se retrouvent autour d’un pique-nique agrémenté de vin du pays.
Au col du Schirm
Remerciements à Jean-Christophe et Arsène, les organisateurs de cette sympathique rencontre qui nous ont conçu un parcours mixte routier et chemin avec quelques passages pentus.
Deux nouveaux cols viennent d’être homologués par le club au-dessus de Sickert
Sickerbach
Luttersberg
Les vététistes peuvent nous rejoindre au départ de Sentheim 9h devant l’église.
circuit VTT de 20 Kms environ par Masevaux, et par 2 nouveaux cols, le col du Sickertbach (68-0647) et le col de Luttersberg ( 68-0717).
Un parcours vers ces deux cols est prévu.
L’occasion de découvrir l’esprit Cent Cols.
Allure bucolique, selon la formule consacrée.
Emplacement des cols…
Les routiers iront tâter le Schirm.
2 circuits routiers sont prévus , l’un de 10 Kms environ pour se rendre directement au col du Schirm en passant par Bourbach le bas et Bourbach le haut.
le second de 25 Kms environ en passant pas Bourbach le bas, Roderen, Thann, le plan Diebold Scherrer et le col du Hundsrucken.
Au col du Schirm, nous partagerons, selon la tradition, le pain et le fromage accompagnés d’un vin du pays.