Ne cherchez pas! à la recherche d’un titre pour ma balade du jour, j’ai choisi en « En Croisière à VTT « pour le circuit qui contourne le carrefour de la Croisière de Cernay. C’est tout bête.
Je monte l’escalier du blockhaus le long de la voie ferrée Reiningue, le plan d’eauEn pleine descente, un arbre couché.Je m’attendais à l’attaque des IndiensMichelbach
Avant de sortir du bois, je m’arrête. Comme un chat qui hésite à se lancer sous la pluie. J’admire le paysage, les près, les bois, les animaux rassemblés et imperturbables.
Rencontre inattendue, je tombe sur la Vierge Marie en pleine lumière.Quand j’aborde la digue de Michelbach, les randonneurs sont déjà là en masse. Ainsi qu’en témoigne ce flot de voitures garées en contrebasLe lac est une petite mer d’huile Aux Bouleaux, ça bosse sec, comme si l’évêque était attenduLes Hauts du Soultzbach sont paisibles. Les Aubrac ruminent à l’ombreMortzwiller est planqué derrière les arbresJe traverse fissa Sentheim par les faubourgs du bas
On ne le sait peut-être pas, Sentheim dispose d’un Chemin de Croix fort bien entretenu.
Jésus tombe. Je m’arrête. C’est embarrassant. Mais il y a déjà du monde pour le relever.
Je ne sais pas pourquoi les Chemins de Croix grimpent souvent ici en Alsace. Comme celui de Schauenberg ou de Gildwiller.
Peut-être pour que Jésus qui doit porter sa croix tombe plus facilement?
J’adore la facture très moderne de cette statue de la Vierge à l’enfant. Et c’est un païen qui le dit.Au moins ça nous change des Vierges ripolinées. J’espère qu’un couillon ne va pas oser la peindre un jour.
Toujours est-il qu’une fois arrivé en haut de ce Chemin de Croix de Sentheim, je tombe sur la Vierge Marie en pleine lumière.
Tomber sur Marie le jour de l’Assomption n’est pas donné à tout le monde. Chacun sait que ce jour là, le 15 août, on célèbre à la fois la mort, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie.
Marie tient Jésus encore petit dans ses bras. Perché là-haut dans le vide au-dessus de la Doller, Jésus n’en mène pas large, même si sa mère Marie tente de le rassurer avec un regard plein de douceur.
Sentheim vu depuis la Vierge
Tout de suite après Marie, penser à prendre le pré à gauche qui vous mènera à Bourbach-le-Bas.
Veuillez respecter la pâture et ne pas approcher les bêtes! Yes!Mairie de Bourbach-le-Bas. Je l’adoreL’antenne Free est dressée. J’ai vérifié, mon Iphone est chauffé à blanc. Voila un édifice de choix pour les autonomistes en herbeIci, il y avait un vieil arbre qui mourait paisiblement. Un abruti l’a arraché ainsi que le banc.
C’est un beau parcours pour sexa, voire plus si affinités. Je vous le recommande. J’y ai mis du coeur.
Juste de quoi essayer la mécanique et les réglages.
Mercredi je pars pour cinq jours faire mon tour du Haut-Rhin, je dois donc mettre toutes mes chances de mon coté pour réussir. Je sais que je vais avoir du poids à transporter, des bagages, de l’eau et l’on annonce de la chaleur. Donc fatalement chaque pente sera difficile et je m’attends à pousser souvent l’ensemble.
Fatalement, le sac à dos, l’eau du voyage, le bikepacking derrière la selle, tout ça change la donne du voyage
Mon premier but sera d’atteindre la fin du troisième jour à Vogelgrün, j’aurais quitté la montagne avant de retrouver le Sundgau à la fin du quatrième jour.
C’est un parcours « pépére » qui sans aucun doute décevra les compétiteurs dans l’âme et qui en outre n’ont nullement envie d’associer VTT et histoire des lieux.
A ceux-là, je déconseille donc cet itinéraire qui plus est est plat!
quiétude et ordures absentes
Pas de route= pas de voitures! cela nous évitera d’être renversé.
Je commence par aller revoir la retenue de Michelbach. Elle est toujours là. Elle m’a manqué depuis qu’elle était fermée à cause du Covid-19.
Puis après je rejoins la Doller…
Des single sympas pour les amateurs de verdure Je longe la Doller jusqu’à l’échangeur d’Aspach et je contourne l’ancienne minoterie
Je respecte les consignes de confinement comme beaucoup d’autres de nos concitoyens. C’est seulement le premier jour et il faut s’installer comme on peut dans un relatif immobilisme qui est appelé à durer.
J’avoue à présent redouter devoir faire des courses quand je vois comment nos semblables se comportent dans les magasins. Ce matin à l’Intermarché de mon quartier c’était la cohue aux caisses. J’ai eu peur de cette situation et je ne suis pas entré. Pourquoi ne pas avoir filtré les entrées comme le font les grandes surfaces?
J’ai cette chance de pouvoir m’occuper à autre chose qu’au vélo, la lecture, la peinture. J’ai de quoi faire…et pourtant il faut être motivé. Car on ne peut pas s’extraire mentalement facilement de cette pandémie qui bouleverse notre façon de vivre. J’imagine qu’être confiné doit être compliqué pour celui habitué à vivre à l’extérieur.
Mon univers de peintre amateur est confortable. Ma production commence à être envahissante
Cette année, j’avais décidé de bosser un peu l’acrylique, attiré par ce medium qui est à la fois à la mode et sympa à travailler.
Alors voila, je suis dans mon atelier, au milieu de mes tableaux. C’est mon univers réduit.
Des paysages, des villages, des essais,…
Aujourd’hui, j’ai repris mon tableau Michelbach qui n’était pas à mon goût.
C’est presque rétro une image en noir et blanc. On oublie souvent que le noir et blanc a rythmé nos images d’enfance et d’adolescence.
Y revenir nous plonge dans un univers poétique. Je n’ai pas fait de miracle aujourd’hui avec ma reprise vélo. J’ai tardé pour reprendre la selle, ce sont les aléas des coups de froid ou des coups de « moins bien ». J’en deviens frileux, la peur de rechuter? oui certainement.
Je grimpe Michelbach avec un braquet manifestement trop grand comme pour me rassurer…je me ravise à mi-pente, il faudra encore remettre des pignons tant la pendule grimpe vite dans les tours.
Pas de mauvaise blague!
Quand je vois poindre la courbe au bout du bois, j’emprunte le chemin à gauche.
Pause!
Je suis raide comme un passe-lacet. Je zigzague entre les flaques et je rentre, étouffé sous les couches de vêtements.
Regarder les vététistes passer d’un œil bovin, c’est le quotidien de la vache.
J’ai entamé mes quartiers d’hiver. Ceux qui n’investissent pas la contrée inconnue. Alors vingt kilomètres me suffiront à travers bois et champs.
J’avais pris des précautions vestimentaires. Au-delà de l’effet de froid attendu comme pour m’habituer à ces carapaces antigel qu’on va garder quelques mois Joli tapis de feuilles. Au loin une silhouette se dessine. Bonjour… Aaarh! je n’aime pas. Je passe. Jusqu’au jour où j’aurais une prune Le gros tracteur sort du chemin. Je me gare, tout penaudToujours aussi beau ce paysageOui, j’aime bien cette ombre qui m’accompagne tantôt devant tantôt derrière et que je n’entends pas arriver tellement elle est discrète
Le Club Etoile 78 de Vieux-Thann est un club familial. On y pratique le cyclotourisme et depuis peu le VTT. Si vous souhaitez nous rejoindre, on roule le dimanche matin à 9 heures. RDV derrière la mairie. Page Facebook…et en plus vous pourrez voir ma bobine en live.
J’ai copié mon parcours de mars 2018 intitulé Bunkers à VTT. Et ça donne Bunkers bis. Logique, non. Avec mon club Etoile 78 de Vieux-Thann, on s’est fait un peu violence ce matin car les premiers frimas sont arrivés en Alsace. A 6h30, j’ai pris mon courage à deux mains pour aller acheter ma baguette de pain à la boulangerie Kieffer rue du… Général de Gaulle. Faut pas croire, les Alsaciens sont des patriotes, on n’imagine pas le nombre de rues rattachées à la Libération. J’ai vu que de la glace recouvrait les pare-brises des autos, alors j’ai resserré toutes les écoutilles et j’ai pédalé. J’étais en mode hibernation (si vous ne savez pas ce qu’est le mode hibernation à vélo, lire ici). A 9h45, inspection des travaux routiers au centre de Vieux-Thann.
Inspection des travaux routiers de Vieux-Thann. Les cyclistes ont à craindre que le centre ville deviennent pavé.
Ces travaux là durent, durent des mois pour le plus grand bien des riverains à qui l’on a ôté le trafic routier. Je tourne, je tourne, attendant neuf heures. A neuf heures, le départ est donné. Comme vous pouvez le voir, je mets longtemps sur le blog (15 lignes) à m’échauffer. C’est comme les vieux machinistes de locomotive à vapeur qui se levaient quatre avant le départ du train pour allumer le feu de la chaudière sans contrôleur. Sinon le parcours plat choisi fait 35km, ne tenez pas compte de mes circonvolutions en attendant le départ.
Les vététistes ont leurs secrets. Des itinéraires improbables avec surprises et d’autres éprouvés, ceux que l’on connait pour les avoir déjà expérimentés. Ce que je trouve agréable dans un parcours, c’est de pouvoir jalonner son itinéraire de points d’intérêt afin qu’au retour on ne dise pas « on n’a fait que pédaler, c’est trop nul les parcours du Maxou ». C’est d’autant mieux de s’arrêter que cela permet de redonner un peu de cohésion au groupe qui a parfois tendance à s’étirer au gré du potentiel de chacun.
Aujourd’hui au programme…tin-tin-tin!…(roulements de tambour)
– Lutzelhof
Les chiens aboient mais sont enfermés
– Chapelle de Deckwiller
On a soif tôt ce matin. C’est de l’eau, pas de la mirabelle. J’ai consacré un billet aux villages disparus en 2016. Sur ce site existait Deckwiller, village disparu au XVIeme siècle Notre joyeuse équipeOn passe à pas de loup. Aucune balle perdue.Ouf!
– Bunkers de Burnhaupt
On passera vite devant les bunkers, mais on peut visiter ce site en touriste si l’on est intéressé aux ouvrages militaires de la Grande Guerre; j’y ai consacré un billet en 2014
circuit des bunkers à Burnhaupt-le-BasUn single agréable parmi le circuit des bunkers
– Lavoir du Dick
Le lavoir du Dich construit avant la Révolution était encore en fonction en 1960.La grande lessive donnait lieu à une fête de la jeunesse, à des papotages, des cancans et des disputes pour avoir la place la plus en amont.C’est dommage, cet abri en plein air menace ruine.Si un chantier est annoncé, je veux bien participer
– Barrage de Michelbach
A Pont d’Aspach, on profite d’un peu de goudronLa seule côte de la matinée au km 30 se fait sentir. Qu’on me pardonne!jolie cavalière
antenne de Schweighouse. Les vététistes sont nombreux à passer au pied pour rejoindre le lac de Michelbach
Vous l’avez vu dans la presse, quatre antennes relais hertziennes de téléphonie ont été vandalisées par des incendies dans le Sundgau. La dernière en date est celle en haut de la côte de Traubach que les cyclistes connaissent car la montée est sévère et l’on a le temps de voir le paysage.
Mais enfin, pourquoi détruire ces antennes que les zones rurales ont attendu parfois longtemps afin de ne pas être dans une zone blanche sans réseau?
Peut-être le fait d’électrosensibles qui ne supportent pas les champs électromagnétiques? Notez que c’est idiot de détruire les relais puisque vos téléphones vont émettre à pleine puissance pour tenter de joindre un relais plus éloigné.
Quoi qu’il en soit les exploitants ne font pas beaucoup d’efforts pour surveiller leurs installations. J’en veux pour preuve que le relais de Schweighouse/Thann est en péril.
Antenne de Schweighouse, la palissade n’a pas survécu depuis la chute d’un arbre. Depuis le vandalisme a fait son œuvre. On y entre comme dans un moulin (image 1 juillet 2018)
Plus de palissades depuis longtemps. On a l’impression que cet ouvrage est abandonné. Dès lors ne pas s’étonner si des vandales viennent achever le travail!
le dépeçage a déjà commencé (image 1 juillet 2018)
J’ai déjà du faire ce parcours plusieurs fois. Avec quelques variantes. Aujourd’hui fort vent d’est froid. Je me protège en forêt. Dans la plaine, même les parcours vent de travers sont pénibles.
Les sapins au-dessus de Roderen ont été coupés. Reste juste de quoi baliser le chemin
Ce que j’apprécie dans ce parcours , c’est d’avoir de beaux points de vue depuis Rammersmatt et surtout qu’après avoir atteint ce point haut, il n’y a plus que de la descente.
La croix républicaine de Thann.J’y accède par l’ancien cimetière israélite. Le chemin est bétonné mais sacrément difficile jusqu’au relais hertzien.
Je savais qu’il allait pleuvoir. J’ai donc pris un chemin pas trop éloigné avec le VTT.
C’est sympa comme parcours, le plus dur est en premier. Grimper à la Croix de la Résistance Républicaine qui surplombe Thann.
Thann, j’ai forcé sur le piment vert pour exciter les pixels. Ils ont réagi comme il se doit.
Une fois là, se laisser guider jusqu’au carrefour du Roi de Rome et rejoindre le Plan Diebold.
le bûcheron qui empile aussi haut prend des sacrés risques si un môme grimpe la-dessus
Un peu de goudron jusqu’au Hundsruck et rejoindre le monument du Premier Bataillon de Choc.
je sais que Pierre Brunner déteste qu’on salope les panneaux. Beaucoup d’anglo-saxons. Normal, chez eux, y’a pas de cols
C’est tout. Il n’y a plus qu’à se laisser descendre au refuge du Hochburg, puis à Rammersmatt.
Transhumance pullman sur deux étagesPatou à fait content, le maître lui retire ses moutonsPas toucher à la Vierge, c’est aux bûcheronsLa Vierge est effarouchée d’apprendre la nouvelleLe haut du bourg s’est fait refaire le panneau Mary a oublié la gamelle du chien (made in Holland)C’est bon, le ménage a été fait
Prendre le sentier botanique coté Bourbach et rejoindre l’oratoire au Eichwald.
La flotte arrive de Belfort sans prendre de raccourcisAvis aux connaisseurs!J’en ai compté vingt. Combien de sans papiers? que fait la police!
Pour finir en douceur, le tour du lac de Michelbach.
Mon parcours du jour est basique. Vais-je cependant m’intéresser à quelque chose?
Marotte: Avoir une passion exagérée pour quelqu’un ou quelque chose. Origine : Pendant longtemps, les rois et les ducs faisaient venir à la cour des hommes au physique « original » (nains, noirs etc.) pour les amuser en réalisant des acrobaties ou en jouant avec les mots. (L’Internaute). Ma marotte à moi, c’est de trouver une curiosité pendant mon voyage à vélo. C’est d’ailleurs pourquoi, je n’envisage pas une seule seconde de pédaler dans mon garage avec une porte en tôle en face de moi.
Pour passer là à vélo sur le sentier de la Thur sauvage, je réfléchis car il y a bien 40 cm d’eau. Je renonce car je suis en début de parcours et je ne veux pas rouler les pieds mouillés si je plante le vélo avant d’arriver en face.
J’aborde les étangs de Cernay. Je regarde si le VTT est autorisé…oui. L’imagination de ceux qui réalisent ces panneaux est phénoménale.
Les étangs sont remplis à ras bordTrop tard pour la pêche aux grosses truites, c’était les 16 et 17 mars, une seule ligne, appât naturel, 15€ la demi-journée, 20€ la journée entière. Pourquoi l’étang de la poudrière s’appelle de la poudrière? Ce bois regorge d’ouvrages militaires allemands de la première guerre. Des munitions devaient y être entreposées.
D’imposants murs subsistent à proximité de l’étang de pêche
Cette construction ressemble à un casernement
Les emplacements de poutres sont encore apparentsCe bunker commence à fatiguer, néanmoins on y trouve des stockage de produitsQuels produits? Hydro-calcit: produit neutralisant a la propriété principale de modifier le pH du liquide à neutraliser. Le dernier coup de vent a fait des dégâts sur la ligne Thur-Doller Le lac a fait le plein (Michelbach)J’aime cette perspective
J’y suis passé hier. Le petit réservoir du haut était encore gelé. Depuis le petit chemin de digue, j’avais en vue les noues et au fond la lisière de la forêt qui borde la Doller.
Pas de neige. Elle s’est limitée à la Lorraine et à la Champagne. Je prends donc le chemin confiant avec très peu de glace. L’étang de Michelbach est encore gelé et la surface blanchie est belle à voir.
Je croise une manif de randonneurs. Certains ont des bâtons mais aucun gilet jaune! ça fait plaisir à voir, le réservoir est rempli A la poudrière de Cernay, les travaux forestiers Les étangs de Cernay sont aussi gelésCigognes sédentaires
Même sous la pluie, la campagne est belle (Roderen, Rammersmatt en haut)
C’était une pluie fine.
Elle n’interdit pas le vélo de loisir.
J’ai pris le VTT car avec lui si le temps est trop menaçant, on est vite rentré à la maison.
J’ai tout de même tenté au km4 un itinéraire hasardeux: le chemin n’existe plus.
Au km 4 quand le chemin disparait je tente de grimper à l’estime vélo sur l’épaule. Sur cette photo d’il y a 50 ans, on voit le tracé du chemin (en rouge l’enregistrement GPS de mon cheminement)
Au km4 des fleurs. Comme pour me récompenser d’être venu par là pour finalement faire demi-tour
Je voulais grimper à Kurrenburg non loin de la vue Zuber, hélas après avoir porté le vélo sur mon dos un petit quart d’heure, j’ai préféré renoncer en faisant demi-tour.
Mon parcours du jour 23km 400m
Une fois sur la route de Rammersmatt, je me suis offert le sentier de Mulhberg qui est un délice et qui conduit à Roderen.
un sentier délicieux
Au réservoir j’ai longé le Rueslochbaechle.
A Rammersmatt, j’ai pris le sentier botanique là où la pluie s’est mise à traverser le blouson.
Abrité sous un gros chêne pédonculé j’ai enfilé mon imperméable.
il est temps de mettre l’imper
C’est sensationnel, toute la vapeur d’eau enfermée vous procure une chaleur douce.
Mieux qu’Engie!
A Michelbach, j’ai pris Aspach-le-Haut puis le sentier qui conduit aux étangs de Bodenmatten à Roderen.
La Thur à Vieux-Thann. Malgré l’aide du réservoir de Kruth, la rivière est à l’agonie
Cet après-midi, j’en avais un qui me suivait le temps de traverser un champ de maïs coupé.
Puis dès le chemin atteint, il a mis la survitesse.
Inutile de dire qu’il a été vite rendu au carrefour suivant.
Etang de Cernay
Après ma tournée des étangs de Cernay, j’ai mis le cap sur le réservoir de Michelbach.
Et je repensais au débat qui s’empare des clubs.
Faut-il accepter les vélos électriques?
Vaste sujet à n’en pas douter.
Michelbach
Ce n’est pas grave, les possesseurs de vélos à assistance n’attendent rien des clubs.
Ils feront donc comme si on ne les attendait pas et se réuniront par affinités.
Je vois le jour venir où le cycliste « musculaire » sera le dernier des Mohicans.
Si le vélo électrique nécessite pourtant un effort musculaire, il rompt avec l’académisme du vélo qui veut à l’origine qu’on se déplace sans apport énergétique extérieur.
Mis à part dans les descentes où l’on profite de la gravité!
Foutaise que tout cela diront les nouveaux cyclistes à assistance.
Michelbach
Après le tour de Michelbach qui est quasiment à sec, je suis passé chez Mannheim, le vélociste.
Michelbach
Il avait un VTTAE à me présenter avec une motorisation Shimano…et à essayer.
Comme quoi les fabricants n’attendent pas que le vent tourne pour affronter le marché!
En mars 2018, j’avais déjà réalisé ce parcours à VTT qui consiste à rejoindre Reiningue au départ de Thann par le sentier des pélerins, puis à remonter les rives de la Doller jusqu’à Michelbach en empruntant le sentier des bunkers à Burnhaupt.
On côtoie plusieurs bunkers de 14-18 puis il faut se rendre à l’évidence: impossible de progresser plus loin au lieu-dit Hauserwald là où la Doller fait un angle droit au km 19 de mon parcours.
vestige imposant de la guerre 14-18, front allemand face au Territoire de Belfort
Parce qu’il exploite les capacités touristiques du VTT sans trop de peine.
32km et 500m de dénivelé.
Il est situé entre Thur et Doller.
Tout le monde sera donc content de pouvoir visiter les collines sous-vosgiennes au pied des Hautes-Vosges.
Les points-clés:
le barrage réservoir de Michelbach
La chapelle des Bouleaux à Guewenheim
Les hauts du Soultzbach
Knapphutte
Les mobiles de Francis Willmé à Bourbach
La suite en images…
Ce parcours n’emprunte pas de routes
J’arbore le maillot de LRV mon ancien club de Rixheim et j’ai pris un peu d’eau avec moi dans le Camelbag car il fait chaud
D’abord contourner le réservoir de Michelbach. C’est facile et on a de l’ombre
Le petit single qui conduit au camping de Guewenheim
Notre Dame des Bouleaux dans la forêt de Guewenheim
On traverse la forêt de Margaretenwald
Nous voici sur les Hauts du Soultzbach avec en contrebas Soppe-le-Haut
Sentheim au pied des Vosges
Mortzwiller
direction Lauw par l’Oberwald
arrivée à Lauw en longeant la Doller
A Lauw, demi-tour. Attention à la sortie du village on tourne à gauche le long du cimétière
ça grimpe un peu dans l’Hasenwald, on est au bord des mines de Knapphutte
Prendre le chemin piéton sans scrupules SVP
A Silbach, deux étangs cote 386
Vous êtes sur les hauteurs de Bourbach-le-Bas au lieu-dit Silbachwaeldele
Si vous suivez bien la trace vous arrivez à Bourbach face à l’église
N’hésitez pas à visiter les mobiles de Francis Willmé et son Petit Jardin d’Eole dans le village à droite de l’église
En quittant Bourbach, vous allez trouver une pente un peu difficile le long du cimetière puis vous rejoindrez le sentier botanique de Rammersmatt dans la forêt de Rotebrunnen
En quittant la forêt, vous découvrez Rammersmatt. Juste avant le grand hangar agricole, tournez à droite direction Roderen.
Chapelle Maria auf dem Rain Roderen
Traverser Roderen, belle vue sur le village, direction Leimbach
Direction Leimbach, vue sur la plaine d’Alsace avec Mulhouse au loin
Les jeunes cyclistes enchaînaient des bonds époustouflants avec légéreté et dextérité. (terrain de Michelbach)
Je les voyais s’éclater, les jeunes de Michelbach.
Dès le mini-parcours terminé, ils s’attendaient pour remonter ensemble la pente.
En ordre.
On devinait un précepte méticuleux qui consiste à s’assurer que plus personne n’est attendu.
Et ainsi de suite.
Les jeunes cyclistes enchaînaient des bonds époustouflants avec légéreté et dextérité.
J’avais honte en songeant à ma lourdeur et à ma maladresse qui m’auraient toutes deux, pour sûr, conduites dans un écueil douloureux.
Alors je regardais cette jeunesse passionnée par le VTT…
franchir deux marches avec le vélo, je ne sais pas faire autrement qu’à pied
Quand j’ai compris que j’étais seul à ne pas savoir sauter deux marches sur mon VTT, j’ai mesuré le chemin qui me restait à parcourir pour être un pratiquant accompli.
Peut-être un peu tard, vu que j’ai commencé le VTT à 60 ans.
Moutain Bikes Foundation recevait ses amis ce soir à Michelbach sous l’impulsion de Jean-Luc, le représentant de l’association pour l’antenne vosgienne.
L’occasion de faire un parcours autour du village avant les réjouissances.