Le petit sésame 2007 est paru.
Armé de toute ma patience matinale, après avoir
découpé ma photo au format 2x3cm en faisant bien
attention que les oreilles ne sortent pas du champ du cadre, j’ai
donc procédé à l’opération tant
redoutée chaque année qui consiste à refermer
les deux volets de sa licence FFCT.
En s’appliquant bien et en suivant le mode opératoire, on
arrive au dernier point sans trop de difficultés.
Sauf que l’onglet à soulever n’entraîne pas le volet
plastique et qu’il faut alors pratiquer une incision avec un cutter
et découper le contour de la licence si on ne veut pas se
retrouver avec un document « Midi-Languedoc », c’est à dire
non imperméabilisé.
Bref, c’est fait! Me voila, une année de plus,
encarté à la grande FFCT. Et j’en suis fier!
Deux nouvelles émanant de la FFCT:
1/ les accidents en tous genres de cyclo sont en nette progression
et c’est préoccupant. Mais ce constat est bien en
adéquation avec nos comportements constatés chaque
jour.
Aujourd’hui, on incite les plus de 50 ans à faire un test
d’effort auprès d’un cardiologue, conscient que certains
ignorent leurs limites. Tous ces tests, çà doit
coûter « bonbon » et les cardiologues doivent se frotter les
portefeuilles!
Ce qui est paradoxal dans le sport, c’est qu’on incite à en
faire pour garder la forme mais qu’il faut ne point trop en
faire…
Donc, soyons mesurés en ascensionnant les pentes vosgiennes
à « notre main ».
Un bon ami me disait, hier soir, que s’il s’autorisait à
gravir trois cols suisses dans une journée dont l’un de
26km, c’est surtout parce qu’il savait reprendre son souffle de
temps à autre en mettant pied à terre.
Voilà une sage résolution et le cyclo comme je
l’aime.
2/ la deuxième chose que voulait nous dire la FFCT, c’est
que la revue « Cyclotourisme » se vend mal. Et qu’il fallait faire un
effort.
Seul un cyclo sur cinq est abonné.
C’est pourtant une revue bien faite mais dont l’image est un peu
décalée par rapport à nos pratiques
dominicales.
Il suffirait peut-être d’y intercaler un cahier
régional pour lui redonner de la vigueur.
Personnellement, je pense qu’il faurait l’inclure dans la licence.
Mais quand on sait que la revue représente à elle
seule plus de 50% du coût de la licence, on comprend que
beaucoup rechigne à s’abonner.
Ceci dit, la revue subit le même désaffection que la
presse écrite en général avec des lectorats
qui butinent de façon infidèle et inconstante et dont
beaucoup se laissent séduire par internet.