Premiers coups de pioche au « barreau de Vieux-Thann ».
Annoncé en 2018, voici le commencement des travaux qui doit permettre de relier le giratoire des glaces Alba à la ZI d’Aspach, puis à Leimbach.
Ce sont deux tronçons de voies nouvelles qui vont être construites pour un montant de 9.5 millions d’euros.
La deuxième tranche de travaux ne devrait voir le jour qu’au premier trimestre 2024.
Un voie cyclable bi-directionnelle de 3 mètres sera prévue au nord de la chaussée pourvue de 2×1 voie pour les véhicules.
la renaturation va prendre du temps
Reste à savoir comment le flux de véhicules va se partager à partir du rond-point des glaces Alba. Prévu pour délester 6000 véhicules/jour du coté de Leimbach, de Vieux-Thann et de Thann , certains automobilistes remontant ou descendant la vallée de Thann seront peut-être tentés d’utiliser cet itinéraire pour éviter les bouchons.
Du coté des cyclistes, attendons de voir comment les ouvrages cyclables vont s’insérer dans le schéma Thur-Doller…
le barreau routier aboutira au pied de Leimbach à l’emplacement de l’actuelle liaison cyclable Aspach-le-Haut / Leimbach
Les habitants de Wattwiller bénéficient d’un droit historique d’accès à l’eau mais la municipalité et les Grandes Sources de Wattwiller ont décidé d’en faire bénéficier l’ensemble des habitants de la région.
Les LUNDI, MERCREDI et SAMEDI, les habitants de la commune munis de badges peuvent activer la fontaine en passant celui-ci devant la borne.
cure thermale pour mon bidon et mon vélo ira plus vite
Les 4 autres jours de la semaine, la fontaine coulera en permanence.
C’est donc dimanche, mardi, jeudi et vendredi qu’on dispose de l’eau librement. (limité à deux litres)
Le nouveau moteur Performance Line CX Race est une édition limitée et ne pèse que 2,75 kg, ce qui en fait le plus léger de la gamme. Les VTT qui en sont équipés sont plus légers et donc plus maniables.
Blocs de rochers, racines, marches se franchissent aisément et avec habileté.
En 70, la seule image du vélo, c’était celle de la course
Vous ne me croirez pas, c’est avec cet engin que je me suis remis au vélo après mon adolescence et l’inévitable séquence à Mobylette des 15/18 ans.
Je l’ai gardé en souvenir car il illustre assez bien ce qu’était le vélo de course dans les années 70.
Je ne suis pas persuadé que la selle est authentique. Mais le reste est dans son jus avec ses pneus Michelin.
Cependant j’ai un doute aussi sur les roues car je me souviens avoir eu des boyaux et un set de réparation avec fil, aiguille et dé à coudre en plastique…
Bien sûr c’était de l’entrée de gamme et mon ami Jean M. avec qui je roulais considérait que c’était « un tas de ferraille ».
Le développement vous consacrait coureur au premier coup d’œil. Pour ma part, au premier raidillon, j’étais assuré de terminer la grimpée au fossé en vomissant le petit-déj.
Avec 773 abonnés, membres de l’association, Le Randonneur est à la peine pour maintenir à flot son magazine. Il n’est pas seul dans cette situation. C’est compréhensible car Le Randonneur représente une certaine vision du vélo dans le sillage, [il s’en défend], de la FFCT et de ses Semaines Fédérales dont nous savons tous qu’elles rassemblent des cyclistes la plupart sexagénaires…voire plus. Ce numéro 80 encourage ses adhérents à susciter de nouveaux abonnements…auprès de lecteurs aimant les récits de randonnées à vélo, le cœur de son contenu éditorial.(bulletin d’adhésion ci-dessous)
J’avais tenté, il y a quelques années (en 2015), de vanter dans un projet rédactionnel du Randonneur les mérites d’un vélo électrique; mal m’en a pris, je me suis fait vertement tancer et j’ai compris que ma prose n’était pas la bienvenue.
Il est vrai que parler de VAE dans le Randonneur n’est pas vraiment le genre de la maison, malgré la popularité grandissante de l’engin électrique qui ne s’est pas démentie depuis. Je soupçonne même certains membres du Randonneur de s’adonner au VAE.
Cela dit, je n’en tire aucune amertume, avec mes 9300 billets publiés sur mon blog depuis 2006 à ce jour, j’ai de quoi écrire ce que je veux.
On peut s’abonner à l’aide de ce bulletin
Ce faisant, je m’interroge. Le Randonneur ne se trompe-t-il pas de route ?
Beaucoup de récits de voyages à la calligraphie détaillée, ciselée, dont certains datent des années 60. Je me demande si Le Randonneur est encore capable de susciter le voyage à vélo en se réfugiant dans une pratique surannée de la bicyclette.
Certes dans ce numéro 80, on ose aborder du bout des lèvres le voyage avec bikepacking mais en y identifiant aussitôt une somme de points négatifs comme par exemple un centre de gravité haut avec ce type de chargement, ou un facile à ôter, donc facile à voler. Sans compter « …avec des hurluberlus à la longue tignasse blonde, en short et en espadrilles, torses nus… « .
N’en parlons donc plus, Le Randonneur n’aime pas le bikepacking dont 200, le magazine, sait faire l’éloge.
Mais comme la cause mérite d’être entendue, on revient aux chargements des vélos dans la rubrique cyclotechnie de ce numéro avec l’art de charger efficacement un vélo. On s’apercevra alors que tous les moyens ne sont pas bons pour le voyage à vélo, sans voiture suiveuse s’entend.
Chacun a un avis sur la question. Même moi.
Je serais bien incapable d’oser parler de ma façon de voyager à vélo dans le Randonneur car je la juge trop peu académique pour ses colonnes. A bien y regarder, j’ai tout faux
Pour ma part, je tente de rester léger sans emporter « mon petit chez moi » sur le vélo et sans devoir me traîner comme avec un mulet.Désolé pour mon centre de gravité haut!Je ne suis qu’un intermittent du voyage à vélo.
Le Randonneur défend donc becs et ongles sa vision du voyage à vélo. Est-ce au goût des jeunes générations?
Durant cent ans, jusqu’en 1968, le train de Palavas a transporté les Montpelliérains. J’ai longtemps cherché comment traverser les rocades à PérolsFinalement je suis passé sous la voie rapide pour rejoindre les Cabanes de PérolsLonger l’étang de MaugioUn avion de l’aéropostale en fâcheuse posture qui a raté son atterrissage lors de l’orage dernier. Relever un avion comme ça en limitant les dégâts va prendre du temps. Pour l’heure plus aucun mouvement aérien a l’aéroport
J’utilise un engin sans moteur qui sait se faire discret en mode piéton : je le plie et je le porte en bandoulière
Néologisme. Je m’interroge sur cette mutation du vélo en trottinette en ville. Bien sûr les militants de la cause cycliste ne veulent rien voir du phénomène. Et pourtant force est de le reconnaître, la trottinette est en passe de devenir l’objet de mobilités numéro 1 en ville et même en périphérie lointaine.
Discrète au besoin, je la range sous la table du bistrot le temps de boire un café.
Je n’épilogue pas encore. La complexité urbaine rend toute réglementation obsolète en hyper-centre. Il suffit de le constater. Dès lors le match de la rapidité du déplacement urbain risque de conduire à bien des déconvenues au profit de la trottinette et aussi du mono roue pour les plus agiles
Je m’attarde comme si je devais faire un plein de vues avant de regagner le ch’nord.
Dans le sud on est bicardinal. La géographie est verticale. Le Grand Est n’existe donc pas. C’est pratique pour simplifier la culture hexagonale. A partir de la Loire, c’est le nord. Et pour la langue, itou. Ici c’est l’Oc.
Rectiligne mais zone de rencontre limitée à 10km/h pour les vélos (Palavas)Passerelle de l’abbayeExpo le long de la piste cyclable à Villeneuve Retour le long du Lez
La ferveur sportive de la ville le long du Lez le dimanche matin suppose que chacun respecte l’autre tellement nous sommes nombreux. A l’entrée de Lattes, demi-tour. J’ai un vent frais du nord pour évacuer la transpiration et j’arrive bien sec à Montpellier. J’éprouvais un nouveau maillot tout polyester qui ne colle pas à la peau et qui donne l’impression d’être frais comme un gardon.
Je me suis laissé tenter par une lampe feu rouge de qualité.
Persuadé qu’on ne pourra pas dire qu’on ne m’a pas vu sur la route. Selon mon vélociste, les cyclistes percutés par l’arrière le sont surtout par des gens au volant en multitâches, notamment ceux qui SMSisent.
Alors du point de vue de la réglementation, si écrire des SMS est interdit en conduisant, envoyer 300 lumens sous forme de flashs dans les yeux n’en est pas davantage autorisé.
Bon alors calmons-nous avec ces feux à éclat: n’utilisons pas systématiquement la pleine puissance. Il existe un mode flash rapide à 30 lumens et 27.5 heures d’autonomie.
contenu de la boite
Pour en revenir à ce feu rouge, il comporte 6 modes de lumière et pèse 77 gr.
S’agissant du prix, il coûte bonbon, je n’en dis pas plus. Et pour tout dire, je dois virer le garde-boue et la sacoche de selle qui ne conviennent plus.
Ravemen propose le modèle d’éclairage arrière TR300 qui propose jusqu’à 300 lumens et qui vous rend visible de jour, comme de nuit. Avec 3 LED rouges CREE XP-E2 à forte luminosité, accompagné d’un large champ de vision, vous pourrez profiter pleinement de la ville et de l’obscurité en limitant les dangers. La lampe dispose d’une fonction marche/arrêt (désactivable si besoin) qui s’allume automatiquement à la détection d’un mouvement et s’éteint après 2 minutes d’immobilité. L’installation est simple et rapide avec un système de sangles en caoutchouc qui se fixe sur tous types de tiges de selles. La recharge quant à elle, se fait sur batterie avec un port USB-C prévu à cet effet. (source matériel-vélo.com)
Aujourd’hui, pluie au programme. C’était annoncé, donc pas de surprise. Après le col de Grumbach, un déluge jusqu’à Camp Turenne.
Vue sur la plaine depuis le Molkenrain (en bas la Croisière de Cernay)pas de doute, c’est de la pluie qui mouille
La randonneuse arrive vers moi avec le sourire et s’arrête. C’est une Thannoise habituée des lieux. Elle a son grand imperméable et deux bâtons. Du bon cornouiller. On se souhaite bonne route, elle descend et moi je continue ma grimpée.
Problème niveau certof
Il faut que je vous dise ma constante mathématique, je monte deux fois moins vite que je ne descends.
Sachant que j’ai mis trois heures pour boucler mon itinéraire et parcouru 28 km, quelle est ma vitesse de grimpée? ma vitesse de descente? (par simplification, on considère les distances aller et retour identiques)
Vous avez une heure.
Solution de notre jeu…
Il est défendu de retourner l’ordi!
Mon itinéraire
Je rejoins Bitschwiller-lès-Thann et face au pont de la Thur, je prends la rue des Vignes.
c’est parti
ça monte tout de suite dans la rue. ça monte même bien. jusqu’à la place du Grumbach (km6.7/alt 522m), je fais des pauses puis je pousse quand mon cardio grimpe trop.
Après la place du Grumbach, ça roule pour moi. Jusqu’au col de Grumbach (km7.7/alt 588). Après le col je deviens quasiment marcheur jusqu’au Molkenrain
sans légende
Bifurquer à gauche jusqu’à la fontaine Rehbrenla (km 9.6/alt 745)
A la fontaine bifurquer à gauche jusqu’à Camp des Pyramides (km 10.10/alt 790)
de la lecture
Ensuite prendre Camp Turenne. Entre Pyramide et Turenne (GR5), je roule enfin.
un tronçon où j’ai la force suffisante pour rouler
Arrivé à Turenne (km 12/alt 913), single pierreux impossible de cycler. C’est long et glissant.
après Turenne, je deviens un marcheur encombré d’un véloparcours balisé pour cueillette de champignonsHumour de marcheuses? J’apprécierais un s à la fin.
Arrivé au refuge du Molkenrain (km13.4/alt 1082), je contourne le sommet par le chemin du refuge qui rejoint la ferme-auberge.
J’entame la descente
Par la route j’arrive au col du Herrenfluh (km15.8/alt 837)
Je suis incapable de descendre le début de ce parcours très technique sur le vélo. Trop dangereux pour moi surtout avec la roche mouillée. Je sais que si je chute, il y a aura de la casse. Mieux vaut éviter!
on avait pas mal travaillé ce jour là
Puis, le tracé s’améliore jusqu’à l’entrée de Uffholtz. On suit la route parallèlement.
cette roche est extrêmement glissante, je sursois.
Pendant que je m’escrime à descendre dans la roche à coté de mon vélo, un runner arrive derrière moi. Il court vêtu d’un short et d’un maillot trempés, me dépasse comme une gazelle. Je suis admiratif. Plus bas je le retrouve après avoir enfin pu remonter sur mon vélo.
je suis en bas, les bois fument encore sur mon passage. c’est dire si je suis descendu vite!
Snif, c’est dimanche 18 le SlowUp de Bâle et je n’y serai pas.
J’aime tant y être pour la ferveur cycliste, la gentillesse des gens, le coté altermondialiste de la formule qui réunit les cyclistes des Trois Frontières.
J’essaie une fois tous les dix ans. La fois dernière, on m’avait rejeté , j’avais pris de l’aspirine et on m’avait posé des questions insidieuses sur mes habitudes sexuelles.
J’allais porter mes verres au container. Tout à côté « don du sang » de Vieux-Thann.
Je vais y jeter un œil…dès fois qu’on m’accepte.
Personne à l’accueil. J’attends. Personne ne vient. Un questionnaire de 43 questions m’attend. Avez-vous eu ceci ou cela, des rapports sexuels payants, une hépatite, avez-vous consulté dans les quinze derniers jours,…je vois que l’inquisition n’a pas changé.
facsimilé du DOCUMENT DE PRÉPARATION À L’ENTRETIEN PRÉALABLE AU DON DE SANG. Ne rigolons pas: ce document qui comporte 43 questions est un véritable parcours du combattant qui vous dissuadera à jamais de tenter l’expérience de don du sang. voir l’intégralité du questionnaire
A lire les questions, on se demande s’il ne faut pas se faire aider d’un élève carabin. N’exagérons rien: l’accident ischémique transitoire, c’est une affection d’une banalité confondante pour le pékin moyen.
Houlala, je le sens mal le don du sang.
Comme personne ne vient toujours pas, je pars.
Aucun regret, après 70 ans, on n’est plus acceptés. Il suffit de savoir lire. Vu le nombre d’illettrés qu’on traînent…
Ce jeu de mots qui correspond à monter le col Amic avec sympathie fera sourire ceux qui triment pour grimper là-haut. Car le col Amic n’est pas toujours gentil avec nous les cyclistes. Bon j’arrête là, c’est nul.
Ce n’était pas mon jour. Devant moi un cycloman que j’ai laissé à distance mais qui pouvait me servir de « poisson-pilote » par l’âge estimé, le poids, l’allure.
Hélas non. Quand mon cardio a atteint 160 et plus, j’ai dû me résoudre à décrocher. Le mec devant a commencé à m’inquiéter quand je l’ai vu relancer en danseuse à la sortie du camping. Je n’étais manifestement pas dans un bon jour. Lorsque le chalet est arrivé dans la première courbe après le camping de Wuenheim, je l’ai laissé filer. A regret.
J’ai décroché au petit pont du Kaltenbach à la Sapinière, trop rapide pour moi
Après, pour retrouver son bon tempo, c’est galère, tous mes paramètres deviennent indomptables. Le plus terrible c’est quand je me surprends à arrêter de pédaler, ce qui est la traduction que le corps disjoncte.
Pourtant ce col Amic est régulier mais il faut le prendre au bon rythme dès le départ.
De la cave viticole au col, il y a 12 km (15,77 à 27,66) et j’ai mis une heure (39’57 » à 1h39′). Ma moyenne est vite calculée. Faire du 12km/h pour moi c’est encore satisfaisant.
Mes espoirs de tenter le Grand Ballon au col Amic étaient envolés. Je suis rentré tout penaud…et puis je n’aurais pas eu assez d’eau avec mes 33cl. Il nous faudrait une pompe au col Amic.
Réjouissance à Bitschwiller le long de la Voie Verte, j’ai vu un chamois en haut de l’ancienne carrière. Mais pour l’apercevoir, il faut s’arrêter et observer.
à première vue, on ne voit rien.
Mais si on prête attention entre les deux bouquets d’arbres en haut à gauche, on distingue un chamois
Je suis avare du bloc-notes, mon dernier remontant au 3 août. C’était l’été caniculaire et on y parlait sécheresse, restrictions d’eau et incendies.
En septembre, voici un reste d’été plus tempéré et conforme à mes habitudes. Mais subsistent les inconnues énergétiques et la tambouille médiatique qui va avec. Sans parler de cet incroyable hold-up de la presse franchouillarde sur les funérailles de la Quenn Elisabeth.
Aurons-nous du jus pour l’hiver?
du gaz et de l’électricité? ce genre de disette inquiète nombre de générations qui n’ont pas connues le rationnement de la guerre, dont moi. C’est dire qu’hormis les SDF et les économiquement faible comme on disait jadis, se serrer la ceinture n’est plus dans l’air du temps. La société de consommation est passée par là et il est bien difficile de parler de sobriété.
8000
Si vous voulez vous faire une opinion sur les éoliennes, lisez « Eoliennes » de Fabien Bouglié. Ce n’est pas paroles d’évangile mais vous comprendrez que l’éolien est loin d’être l’alpha et l’omega qui va répondre à la question de l’énergie vertueuse et gratuite. SE souvenir qu’avec l’éolien, chaque mégawatt installé
Vous y apprendrez notamment que 56% des éoliennes implantées en France sont entre les mains de sociétés étrangères (dont2/3 allemandes) et, mieux, que l’Etat s’est engagé à racheter le MWh entre 160 et 175 euros alors que le complexe éolien d’EDF au large de Dunkerque est valorisé à…45 euros le MWh.
La fin du monde
Alors on quitte Paris à vélo!
Il est vrai que la période ne prête pas à l’optimisme puisqu’elle met en question notre mode de vie, de consommation et nos libertés individuelles, ne serait-ce que nos moyens de déplacement avec l’envolée des coûts de l’énergie. Le retentissement médiatique du jet PSG Paris-Nantes en est l’illustration.
Face à une dictature verte qui impacteraient « la vie quotidienne de chacun d’entre nous : (…) interdiction de construction de nouvelles maisons individuelles (toute construction neuve étant réservée à l’habitat collectif) (…), limitation généralisée des températures dans les logements et les bureaux (…), interdiction de tout vol hors d’Europe non justifié (…), division par trois du flux vidéo consommé (…), limitation à 1 kg du nombre de vêtements neufs mis sur le marché par personne et par an (contre 40 kg en 2017), limitation drastique de la consommation de viande » (dans Le Monde le 2 septembre 2021, l’historienne Frédérique Laget)
Barjavel imagine une société postapocalyptique en 2035 avec Ravage (écrit en 1943). En 2022, on mesure comment ce roman d’anticipation s’est trompé. Barjavel n’a rien imaginé du tout de cohérent. Classé dans le genre science-fiction, mystérieusement, un soir le monde s’effondre. Tous les avions s’écrasent ensemble, tous les réseaux électriques s’arrêtent. Plus de courant, le noir complet, plus d’ascenseurs, plus de pompes pour alimenter les réseaux d’eau. A Paris le chaos s’installe, le pouvoir est absent, la nourriture manque rapidement, la ville s’enflamme et le choléra s’installe. Toutes les voitures sont immobilisées, les alternateurs ne produisent plus de courant sous le coup d’un maléfice inexplicable. Puis Paris prend feu, sans aucun moyen d’arrêter les incendies.
Faire du vélo tout nu, ça vous dit ? Ce samedi 10 septembre 2022, la Fédération française de naturisme et France nature environnement organisent la World Naked Bike Ride dans les rues de Rennes.
Leur action se résume en plusieurs messages. Le premier concerne la vulnérabilité des cyclistes. « Les travaux entrepris dans les villes vont dans le bon sens mais il faut continuer à renforcer la sécurité des cyclistes », poursuit Michèle Charles-Dominé.
En se mettant nu sur un vélo, les participants veulent aussi montrer la fragilité de l’espèce humaine face au changement climatique. La cyclonudista sert enfin aux organisateurs à alerter sur la sixième extinction de masse des animaux.
Courir sous la pluie. C’est un moyen détourné pour ne pas prendre le vélo. Une forme de traitrise à son engagement militant de cycliste.
Bof, on s’en fout un peu de l’engagement militant.
On peut encore courir jambes nues, mais j’ajoute un imperméable, un Vaude très bon, ventilé mais qui ne gonfle pas dans le vent.
La pluie n’est pas un facteur aggravant puisque je rentre toujours mouillé de haut en bas.
Aujourd’hui j’ai couru avec un cardio moyen de 137 puls. Ce qui est considéré par Garmin comme un Training Effect de 3.9 sur une échelle de 1 à 5…et donc une aérobie qui améliore la capacité cardio-respiratoire.
Parfois j’atteins 5 sur l’échelle et je me fais engueuler par Garmin qui me dit « effort trop soutenu » et donc concrètement je risque de péter un câble en langage électrique.
Il suffit d’y croire sans trop se prendre la tête.
Thann, le tour du pâté de maisons fait cinq kilomètres
J’ai zigzagué à travers le marché parmi les badauds. Quand c’est mouillé, faut faire gaffe, je n’ai plus vingt ans, je peux glisser facilement. J’avais les pompes Décathlon imperméables que je ne chausse qu’en pareille occasion. Mais tout de même, je me méfie des zones pavées en granite et des plaques en fonte. Les camelots haranguent la clientèle qui s’esclaffe.
Quand j’aborde la piste du Rangen, je me mets en mode roue libre. La dame attrape son toutou; il est tout frisé et gris. Etonnamment la dame l’est aussi, toute frisée et grise. Et quand j’arrive au feu rouge de Vieux-Thann, j’espère avoir droit à une pause d’attente du bonhomme rouge.
Le Luger P08 qui m’a servi de modèle pour mon itinéraire
Douze kilomètres. Record battu.
Il me reste encore 9 km pour atteindre un semi-marathon.
J’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai pris mes jambes à mon cou.
D’abord un bord étroit vers la vallée, puis un retour vers la plaine.
But du jeu, battre mon record de longévité à la course à pied. Autrement dit rentrer avant d’être mort. J’ai déjà couru plusieurs fois 10 ou 11 km.
J’ai commencé par afficher 5 km dans mon logiciel mental, puis 7, puis 9 et j’ai terminé à 12. A la fin j’ai manqué de neurones pour mon calcul mental. Faudra que je rachète de la mémoire.
Sinon les jambes ont suivi, j’ai juste la plante du pied droit qui commençait à chauffer et j’ai tendance un peu à trébucher sur la fin. Peut-être des symptômes de Parkinson?
c’est sur cette piste très empruntée et sans entretien (Wittelsheim/Cernay) qu’a eu lieu l’accident
DNA 6/09/2022
C’est vrai que parfois on y rencontre des véhicules motorisés, notamment des engins agricoles qui vont dans leurs champs. Mais normalement, cette Voie Verte ne permet pas de circuler avec des deux-roues motorisés ou des voitures.
Même jeune, le lama apparait mécontent avec sa tête renfrognée. C’est dans sa nature. Il n’est sensible à rien, surtout pas à ma présence. Il m’ignore le lama avec son casque en duvet.