
La piste cyclable qui mène à l’Institut Saint-André vient d’être réalisée. Auparavant un simple chemin, l’itinéraire est à présent revêtu. Il dépasse même le terminus du train Thur-Doller pour rejoindre les étangs

Non encore en service.
La piste cyclable qui mène à l’Institut Saint-André vient d’être réalisée. Auparavant un simple chemin, l’itinéraire est à présent revêtu. Il dépasse même le terminus du train Thur-Doller pour rejoindre les étangs
Non encore en service.
Un CRS m’a juste un peu traîné par terre alors que je m’accrochais à mon vélo.
C’est un gag!
En vérité, juste des griffures dans le single qui longe l’arrière du ball-trap de Cernay.
Devenu inextricable, les pigeons d’argile atterrissent en nombre au-delà du grillage. Le casque est recommandé.
Après le ball-trap de Cernay, Staff-Graffenwald puis le tour de la base de Reiningue
J’ai étendu mon rond qui devait être plus court. Cela m’a permis de prospecter du coté de Heimsbrunn.
J’ai bien fait car j’y ai découvert derrière la chapelle Notre-Dame du Chêne un parcours de santé , un circuit de blockhaus 14-18, un chêne tricentenaire. Le chêne Saint-Louis n’est pas très loin…
https://www.openrunner.com/r/14176227
Il s’agissait ensuite d’être raccord pour le retour.
A Burnhaupt, j’ai pris la voie ferrée Thur-Doller. Méfiance sur le viaduc, il y a des planches pourries, ce qui m’a ouvert la voie jusqu’à Michelbach.
Un peu long, 41 km, et beaucoup de chemins boueux après l’ensoleillée
La sortie du club Etoile 78 de Vieux-Thann a été consacrée à la plaine. Nous étions cinq. Etoile 78 porte ce numéro parce que le club a été créé en…1978, tout simplement.
On tente d’éviter les grandes flaques et la boue mais on rentre tout de même tout crottés. Le tour des étangs de Cernay a été apprécié et nous avons pris garde de ne pas trop déranger les nombreux carpistes présents autour du plan d’eau réservé à la pêche.
C’est le nouveau sport de glisse tendance.
Une « Wing » est une aile que vous tenez via un wishbone ou des poignées alors que vous vous trouvez sur une planche de foil.
Aujourd’hui aux gravières de la Thur face à Wantz, un wingsurfiste s’entraîne. Le vent est carrément debout et il peine à rester en équilibre sur son foil.
Je résume.
Donc la comcom de mon territoire vient d’allouer 150.000 euros à un complexe de cinéma en construction. 150.000 euros dont auraient eu grand besoin nos pistes cyclables, trouées, ondulantes sous l’effet des racines.
Sur 46 délégués, un seul a voté contre. Cela démontre la grande cohésion de cette comcom pour faire comme avant: arroser notre pognon dans des opérations privées promises dans cinq ans à un plongeon financier. Chacun sait bien qu’actuellement le cinéma est entrain de virer vers du Netflix à domicile et que le spectacle en salle est en plein marasme.
Pour l’anecdote, c’est ce président de comcom qui rechigne à entretenir notre piste cyclable qui va de sa commune Aspach-le-Bas/Michelbach à Leimbach et à qui j’ai écrit le 12 aout dernier
Le 1 septembre voici ce que me répondait le maire d’Aspach (et (président de la Comcom)
Je résume encore
Le 29 mars dernier, j’ai poliment fait observer à la mairie de Vieux-Thann que le passage piétons et vélos au bout de la rue de la Thur est en mauvais état. (voir l’article)
D’autant plus en mauvais état que l’entreprise de bûcheronnage riveraine prend ses aises pour y déposer des branches de sapins.
Cette semaine, le policier municipal de Vieux-Thann m’a appelé au téléphone.
La barrière va être remplacée par un potelet central rétroréfléchissant et les branches de sapins retirées.
Y’a plus qu’à!…
J’en ai profité pour lui dire que l’itinéraire cyclable (Voie Verte de la Vallée de la Thur) rue Berger André est raté suite aux travaux de renouvellement de la chaussée. Il n’a pas dit non. On est reparti pour trente ans, au moins! (voir mon article du 15 juin 2020)
Il y aura bien une suite , début Juillet 2022 de la « Route du Diable 2020″….(page Facebook de Pascal Bride)
On ne présente plus Pascal Bride dit Bridou.
Malgré son Covid, Bridou a la force de préparer en 2022 les baroudeurs à vélos à une aventure hors normes, « la Route du Diable ». Mieux vaut prévoir longtemps avant une telle épreuve en effet puisque 2021 semble déjà bien compromis en matière de rencontres sportives.
Les amateurs de Paris-Brest-Paris (1200km/12000m/80h) peuvent tenter l’expérience de la Route du Diable. Mais il faut transporter ses bagages sur le vélo et trouver où se loger pendant les cinq jours impartis.
1 180 km / 19 500 m / 120 h / GPS
Un truc de ouf comme on dit qui force l’admiration des cyclos du diamche comme moi.
Pour en savoir plus il suffit d’aller sur le site ici ici ici
Je me fais déposer à Cernay et je fais un simple retour dans l’autre sens. Au début il ne fait pas chaud puis on s’échauffe tout seul aidé par le soleil levant dans son dos.
Un itinéraire piéton qui ne demande aucune infrastructure. Franchement le runner ne coûte rien à la Collectivité.
C’est un beau parcours champêtre et plat mais qui fait tout de même 35km.
Très peu de route.
Je vous le recommande si vous voulez ne pas trop vous décarcasser. Au programme, le Lutzelhof, le plan d’eau de Cernay, le chemin de la poudrière, le plan d’eau de Reiningue, l’abbaye de l’Oelenberg, les rives de la Doller.
Bref un truc pour sexagénaire. Endurci.
Bon maintenant nous allons sombrer en hibernation par la faute d’une grande bande d’irresponsables.
Grand merci à eux!
On ne peut pas le rater. Il est à l’entrée du chemin du Zuhren à Vieux-Thann. Ce camion hors norme vient d’Amérique. Le chauffeur en est-il content? on l’espère pour lui.
Je grimpe à pied et je me trompe en prenant à droite je file tout droit sur la cote 425. C’est idiot. Je grimpe dans un sentier pourri non balisé et j’arrive enfin sur le circulaire qui mène à Iffis.
L’oratoire est occupé par un couple qui tente de se repérer sur une carte. Je pars cette fois sur Hirnelestein. Peu avant d’arriver, un bruit de machine à laver sur ma droite…
C’est l’agrainoir à sanglier qui se met en marche. Je vais sur la placette…le maïs se répand tout autour de la machine pendue en l’air.
A 20 mètres de là, le mirador.
Imparable!
J’arrive au mégalithe d’Hirnelestein. Le hibou m’accueille.
Je redescends par croix bleue, tout simplement
7 km fastoche si on ne se trompe pas.
L’entreprise trouvait normal d’obstruer la voie sans aménager un passage pour les usagers.
J’ai donc écrit à la mairie de Cernay qui me répond ce matin.
Une petite sensibilisation a été donnée.
Je n’ai rien contre Cernay contrairement ce qu’on pourrait croire. C’est une jolie petite ville florissante le long des bords de la Thur.
En revanche Cernay ignore le fait cycliste. Or les cyclistes ont des droits comme tout usager et notamment celui de jouir des ouvrages qui leurs sont dédiés comme la Voie Verte qui traverse la localité.
La Voie Verte n’est pas spécialement réservée aux cyclistes, elle l’est aussi aux piétons, aux rollers et même parfois aux cavaliers. Mais pas aux voitures.
Or il se trouve qu’aujourd’hui deux camionnettes affectées à des travaux sur le terrain de jeux communal barraient entièrement le passage. Aucun panneau de chantier, aucun arrêté de travaux affiché, bref à Cernay on fait comme on veut.
Que dit la loi?
Article R417-10
Modifié par DÉCRET n°2015-808 du 2 juillet 2015 – art. 11
I.-Tout véhicule à l’arrêt ou en stationnement doit être placé de manière à gêner le moins possible la circulation.
………..
10° Sur une voie publique spécialement désignée par arrêté de l’autorité investie du pouvoir de police municipale.
………..
IV.-Tout arrêt ou stationnement gênant prévu par le présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
V.-Lorsque le conducteur ou le propriétaire du véhicule est absent ou refuse, malgré l’injonction des agents, de faire cesser le stationnement gênant, l’immobilisation et la mise en fourrière peuvent être prescrites dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-3.
Je m’arrête…et je commence à expliquer aux employés qu’ils gênent le passage.
C’est la commune qui nous a dit de rester sur la voie verte (sous-entendu, comme le sol est meuble autour, ne pas faire d’ornières sur le terrain de jeux)
Mais je fais observer que les voitures sont en infraction et que la voie verte ne relève pas de la municipalité mais du conseil départemental…à quoi les braves employés me répondent « nous, on travaille monsieur » (deuxième sous-entendu, moi je m’amuse sur mon vélo et je n’ai qu’à me taire) et perfides, les employés d’ajouter « si vous continuez (!), on va mettre une banderole et couper la piste cyclable »
Et moi, je vais écrire au maire de Cernay pour lui dire tout le bien que je pense de cet état de fait.
Nous entrons dans les temps courts. Ceux qui ne permettent pas de s’attarder en chemin avant la nuit tombée.
Alors je rôde autour de chez moi. C’est tout l’intérêt du VTT, pouvoir rôder. Errer. Les champs sont encore occupés. Il faut couper les maïs, extraire les betteraves. Et dans les bois, les engins s’affairent à sortir les grumes.
Les étangs des sablières sont au plus bas. Les oiseaux se réfugient sur les ilots.
Emmaüs à Cernay est un grand bazar où l’on trouve tout. Pour peu que l’on cherche. Cette entreprise (c’en est une) construite sur les préceptes de l’abbé Pierre pour venir au secours des démunis est une réussite.
Le principe est simple, vous donnez, ils revendent à bas prix.
Emmaüs, c’est le second marché de la consommation, un concurrent sérieux aux foires au puces et aux déchetteries.
Cernay est anti-vélos. Je le suppute. Je ne sais pas de quand datent ces panneaux mais force est d’admettre que le fonctionnaire qui a imaginé ça va à l’encontre de l’air du temps.
Obliger les cyclistes sur une Voie Verte à mettre pieds à terre est une hérésie. Personne évidemment parmi les cyclistes ne respectera cette obligation.
Alors pourquoi nous l’imposer?
Je vais vous le dire.
Tout simplement pour atténuer la responsabilité de l’automobiliste qui renversera un vélo.
Encore une fois nous assistons à une réglementation qui privilégie la voiture au détriment du cycliste. Le bon sens voudrait qu’on protège cette traversée pour les piétons ET pour les cyclistes. Or c’est justement l’inverse qu’on fait.
Pour la petite histoire, souvenons-nous que le pont Gustave Eiffel a entrainé l’interruption de la voie cyclable lors de sa construction.
Au nom de l’Europe, une desserte forestière intercommunale Thann/Cernay/Uffholtz est en construction.
Objectifs affichés:
Ne nous laissons pas intimider par ce vocabulaire alambiqué à la sauce technocratique.
Petit lexique de compréhension du texte:
Traduction en images…
Ce matin à 10 heures, photo-souvenir avec mon nouveau club à Vieux-Thann, l’Etoile 78. L’Etoile 78 est pleine de projets, notamment à VTT…
J’étais tout seul avec mon VTT alors après je suis parti faire un tour.
J’ai commencé par faire des méandres en escaladant le Rangen. Je croisais par trois fois le même vététiste qui faisait le parcours en sens inverse. Puis sur les hauteurs de Vieux-Thann, on a pris ensemble le chemin vers Steinbach et on a poursuivi jusqu’à Wattwiller. Il était content le monsieur en vacances à Cernay, il découvrait le paysage avec moi avant de rentrer en région parisienne.
A Cernay, on s’est quittés.Ma promenade de santé était terminée.
Parcours GPS
Après une accalmie de pluie, j’ai pris la poudre d’escampette. Et j’ai fait parler la poudre modestement.
L’employé me confirme qu’il ne reste plus que dix centimètres avant que le niveau du barrage n’atteigne son trop-plein.
Puis je file le long de la Doller qui est bien agitée.
Je contourne Schweighouse par son parcours de santé et je me réfugie dans le sentier de la…poudrière. Vous voyez il y a une histoire de poudre aujourd’hui!
Inévitable traversée de la N66. A 16h20, c’est aussi le trop-plein de voitures, il ne faut pas rater sa traversée.
L’autre point noir, c’est la traversée de la zone commerciale Leclerc…
J’ai mes trente bornes, c’est assez pour moi.
Ne pas se laisser gagner par la morosité. Quand je n’ai pas envie de vélo, je stresse car au fond de moi-même, je crains de sombrer dans la paresse. La paresse physique. Il me faut donc un joker. Mon joker c’est le VTT. Je me dis si la motivation ne vient pas, tu rentreras au plus court. Finalement j’ai fait trente bornes comme un jour normal.
J’ai commencé par un escalier inconnu, celui qui mène au-dessus de Vieux-Thann. J’ai donc porté le vélo et ça m’a mis en température.
Après: la routine.
J’ai fini par m’inviter chez les Gilets Jaunes à Burnhaupt. J’ai pris un siège, j’ai regardé les voitures passer. Puis j’ai repris la route.
Pas de neige. Elle s’est limitée à la Lorraine et à la Champagne. Je prends donc le chemin confiant avec très peu de glace. L’étang de Michelbach est encore gelé et la surface blanchie est belle à voir.
Un original ce Maxou. Il prend son vélo pour faire une course à cinq kilomètres de chez lui et alors qu’il fait moins deux.
Bon d’accord!
J’ai la flemme de mettre en route le diesel. Ma conscience au fond de moi me l’interdit.
J’ai posé des jalons, j’avance par étapes en évitant les chausse-trappes.
Une grande quatre voies mais pas d’itinéraire vélo, bien sûr.
Alors je zigue et je zague entre les grillages d’usines et les labours.
Toujours penser à faire des moulinets en abordant les ronds-points pour épouvanter la gent bagnolesque.
Au Leclerc, le casque à la main et les grolles à crampons, ça impressionne dans les rayons.
Puis je repars mon achat accompli.
Ce matin, je profite d’une accalmie du temps pour sortir.
Je rends visite aux gilets jaunes.
A la Croisière de Cernay, leur campement de fortune s’est doté de confort.
Des abris ont été construits à l’aide de bâches et de palettes.
Je pars à Burnhaupt.
Matthias voudrait du pain, du fromage, du poisson en boites, des chips, de la salade et du chocolat. Je me propose de l’aider en le ravitaillant, si quelqu’un veut se joindre à moi, me faire signe.
Il me demande de joindre l’association Robin des Toits.
On peut lire l’histoire de Matthias Moser ici.
La télévision a été installée dans l’une des remorques.
Les équipes se relaient jour et nuit.
Tout va dépendre de la façon dont le pouvoir va s’exprimer, me dit-on…
Macron serait dans le doute car le mouvement ne faiblit pas contrairement à ce qu’annoncent les médias.
Ce soir les chroniqueurs se désolent de l’incompétence de l’État.
Du coté des gilets jaunes, le feu vert est donné pour poursuivre le mouvement car la détermination est forte.
Il est vrai que l’agrégation des rancœurs est un ferment puissant.
Les milieux économiques doivent prendre peur à quelque semaines des fêtes de fin d’année..
Après ce parcours qui devient désormais mon pèlerinage, je poursuis ma route.
Au loin, les Alpes.
Sur mon retour, deux jeunes qui peaufinent leur parcours de bosses.
Bravo les gars!
Ambiance bon enfant ce matin 17 novembre au rond-point de Cernay face à Leclerc.
Un cycliste sympathisant s’est joint à la manifestation.
Si les automobilistes étaient patients et compréhensifs dans leur ensemble, l’un d’eux a quand même voulu marquer son mécontentement en klaxonnant.
Peine perdue, aussitôt un groupe s’est formé devant son véhicule pour le bloquer.
Finalement l’automobiliste a changé d’itinéraire et s’est éclipsé en faisant un doigt d’honneur aux gilets jaunes.
Mon avis:
Je n’ai pas de complaisance particulière à l’égard du mouvement gilets jaunes. Ce sont des gens comme vous et moi qui manifestent. Ils illustrent notre temps. Mais j’observe qu’ils n’ont dans leur démarche qu’une vision consumériste de la société dans laquelle ils vivent. Quand tout tourne autour de la bagnole, fatalement on en dépend fortement. Pour aller au travail, pour aller faire ses courses, pour mener les enfants à l’école, à la danse, aux sports…et pour aller en vacances s’il reste de l’argent. Ce qui est regrettable c’est de voir que l’affadissement du monde politique a définitivement tué notre conscience politique des choses. La seule solution est donc de refonder, de rebâtir notre contrat social autour d’un autre modèle.
Je pars à Bitschwiller…
Vélomaxou ne reste pas les bras croisés, il n’est pas insensible au désarroi de ceux que l’on appelle désormais « les gilets jaunes ».
Loin des yaka, faukon, on l’ignore trop, de grands esprits transpirent pour résoudre la transition écologique de nos transports.
Je ne vous citerai qu’un projet, proche de nous, celui de la réouverture de la ligne ferroviaire Cernay-Masevaux.
Enfin, un trait d’union entre nos deux vallées de la Thur et de la Doller va être remise en fonction!
C’est une première victoire des « gilets jaunes » là où on ne s’y attendait pas: la réouverture de la ligne ferroviaire Cernay- Masevaux est en effet une réponse positive aux questions de mobilité posées en milieu rural.
C’est la distance qui sépare Cernay de Masevaux.
Voila de quoi satisfaire tous les usagers de la route qui se pressent chaque jour pour rejoindre l’agglomération mulhousienne.
L’infrastructure est encore viable entre Saint-André et Sentheim puisqu’elle est exploitée par l’Association touristique Thur-Doller.
Inaugurée le 30 juin 1869, la ligne de Cernay à Sentheim dessert la haute vallée de la Doller ; elle se poursuivait à l’origine jusqu’à Sewen. Après avoir eu à subir les conséquences des guerres de 1914-1918 et 1939-1945, sa fréquentation décline jusqu’à l’arrêt du trafic voyageur en 1967, elle est déclassée en 1973.
Certes il y aura quelques aménagements à prévoir, la traversée de la RN66 à Saint-André, la reconstruction de la ligne de Sentheim à Masevaux.
La RN66 et la D466 (à Burnhaupt) seront dotées d’un passage inférieur sous la voie ferroviaire.
Du coté programmation des trains, la page internet est déjà prête…
Dans routine, il y a route.
D’après le Littré, c’est un diminutif de route.
Ma routine du jour pourrait ressembler à des choses déjà vues, mais je ne m’en lasse pas tant les couleurs de l’automne ont des reflets changeants.
Je commence à descendre la Thur jusqu’à Cernay…puis je rejoins le Lutzelhof…puis Schweighouse…puis tour du lac…puis rejoindre Roderen.
J’avais emporté ma serpe pour consolider ma barrière le long de la Thur.
voir le parcours (attention en traversant le grand giratoire de la Croisière à Cernay)
Aujourd’hui, je suis repassé le long de la Thur sauvage et j’ai balisé comme j’ai pu le passage où j’ai manqué de tomber dans la rivière.
La Thur est ici en contrebas et les feuilles mortes occultent l’itinéraire qui tourne à gauche en venant de Cernay.
Mon montage avec les branches mortes mérite une consolidation.
Je retournerai.
Je les ai rencontrés à Cernay sur la piste de la Thur.
Tous trois équipés de sacoches.
– Vous allez où?
– A Ensisheim…oui, puis nous rejoignons l’auberge de jeunesse de l’Illberg à Mulhouse…
– Vous êtes sûrs de votre itinéraire?
– Pourquoi?
– Parce que Ensisheim, c’est au nord de Mulhouse et l’Illberg au sud…
– Ah bon!…on s’en fout pourvu que ça roule, on n’est pas à 20 bornes près…
Finalement, je propose de les conduire sur le bon chemin, c’est à dire Wittelsheim, Richwiller,…
En chemin, on fera connaissance.
Ils viennent de Forbach.
Ce matin, ils ont quitté Châtenois puis ont longé le vignoble jusqu’à Cernay.
Demain, ils comptent reprendre la route du retour en longeant le Vieux-Rhin.
Leurs machines son roulantes, équipées légèrement de deux sacoches pour deux d’entre-eux et d’une remorque pour le troisième.
Ce sont des rouleurs qui n’ont pas peur de la distance.
Étonnement: l’un d’eux (celui à la remorque) est équipé en single speed, aucun dérailleur, un seul pignon, un seul plateau.
Sur le pont de Richwiller, je leur indique la direction à suivre.
Ils installent leurs phares car la pénombre approche.
Je fais demi-tour en leur souhaitant une bonne fin de voyage.
La réponse est oui.
Même pas besoin d’argumenter.
J’en vois partout.
Cet après-midi, j’en avais un qui me suivait le temps de traverser un champ de maïs coupé.
Puis dès le chemin atteint, il a mis la survitesse.
Inutile de dire qu’il a été vite rendu au carrefour suivant.
Après ma tournée des étangs de Cernay, j’ai mis le cap sur le réservoir de Michelbach.
Et je repensais au débat qui s’empare des clubs.
Faut-il accepter les vélos électriques?
Vaste sujet à n’en pas douter.
Ce n’est pas grave, les possesseurs de vélos à assistance n’attendent rien des clubs.
Ils feront donc comme si on ne les attendait pas et se réuniront par affinités.
Je vois le jour venir où le cycliste « musculaire » sera le dernier des Mohicans.
Si le vélo électrique nécessite pourtant un effort musculaire, il rompt avec l’académisme du vélo qui veut à l’origine qu’on se déplace sans apport énergétique extérieur.
Mis à part dans les descentes où l’on profite de la gravité!
Foutaise que tout cela diront les nouveaux cyclistes à assistance.
Après le tour de Michelbach qui est quasiment à sec, je suis passé chez Mannheim, le vélociste.
Il avait un VTTAE à me présenter avec une motorisation Shimano…et à essayer.
Comme quoi les fabricants n’attendent pas que le vent tourne pour affronter le marché!
C’est pas Eiffel, c’est Maurice Koechlin qui a conçu la Tour Eiffel.
Un scoop?
Non, pas vraiment.
C’est dans la commune de Buhl qu’on apprend que Maurice qui travaillait au bureau d’études de la société Eiffel a dessiné la tour.
Pas celle sur la photo située au giratoire de Buhl, celle de Paris.
Celle de Buhl est une pâle réduction en fer à béton.
Défense de grimper sur la tour dit le panneau communal.
Comment faire autrement, vu qu’il n’y a pas d’ascenseur?
L’éclairage public sur piste cyclable, un must.
C’est à Cernay que la piste du canal va devenir une féérie nocturne.
Cette zone boisée serait-elle devenue anxiogène pour les promeneurs?
Camping sauvage le long de la Thur.
Belle voiture mais tente un peu artisanale.
Orschwihr entretient ses abords viticoles mieux qu’en ville.