Dietwiller mérite le détour. En arrivant de
Schlierbach, on aperçoit en haut de la côte le clocher
de l’ancienne église. Ouvrage du XIIIème
siècle conservé dans un état remarquable.
Et marronnier datant de 1790!
Blansingen vaut
le détour. A vélo.
Ne pas hésitez à monter la côte à la
sortie de Bad-Bellingen.
Et parcourir sur les hauteurs de délicieuses petites
routes parmi les vergers. S’arrêter aux nombreux points de
vue sur le Rhin quand le temps est beau comme aujourd’hui.
Rejoindre ensuite Efringen-Kirchen. Attention à la descente
dans le vignoble qui atteint 15%. Passer sous les voies et
rejoindre Märkt.
Vélomaxou n’est pas pompier. Mais il a l’oeil aguerri
pour découvrir toutes les pompes conservées
amoureusement par les municipalités. Témoignage d’un
lien de solidarité entre les concitoyens, les pompes sont
là pour évoquer le passé d’une corporation
souvent composée par les bénévoles du
village.
Ici, cette pompe fièrement conservée à
Efringen Kirchen date de 1925.
Si vous vous aventurez avec votre vélo le long du canal
en partant du quai d’Oran à Mulhouse, vous arrivez nulle
part. Et, cela, aucun panneau ne vous le signale.
Donc, je vous l’affirme, pour en avoir fait l’expérience,
si vous longez le canal vers le nord, vous arrivez dans un no mens
land bourbeux d’où votre élégante demoiselle
à roues chromées sortira méconnaissable. Et le
cycliste aussi.
Attendons donc des jours meilleurs et que cette voie nord
s’achève pour s’y aventurer !
C’est ce que dit la banderole au fronton du tribunal
d’Altkirch.
Evidemment, ce n’est pas aussi simple de faire admettre au
vulgum pecus que fermer un tribunal doit le concerner…
Car, en général, un tribunal, c’est d’abord fait
pour distribuer des sanctions avant des dommages et
intérêts.
Donc, c’est un combat difficile que vont devoir mener les
professions judiciaires d’Altkirch face aux décisions de
madame Rachida Dati, le garde des sceaux…
En attendant le dénouement de ce conflit, on peut
toujours se balader dans les rues d’Altkirch…
La piste qui n’était qu’une ébauche le mois
dernier est à présent terminée. Il ne subsiste
que le raccordement à la voirie coté Bantzenheim
à terminer.
Vélomaxou figure certainement parmi les premiers
utilisateurs de cette nouvelle piste qui mettra les cyclistes en
sécurité.
Bravo à nos décideurs publics!
En revanche, la liaison Bantzenheim-Chalampé reste
indisponible: il semble qu’un ponceau soit encore à
construire…
Il existe non loin de Hombourg, une petite chapelle qui jouxte
le hameau Saint-Martin.
Cette petite chapelle dont l’origine remonterait à 1620
est une résurgence de l’ancien village de Butenheim.
Ce village aurait disparu au XV éme siècle.
Plus près de nous, une nouvelle chapelle est en train de
naître rue de l’Ile Napoléon à Sausheim…Son
emplacement sur un dépôt de matériaux de
construction semble un peu insolite, mais la réalisation est
tout à fait de bon goût…
Pêcher sur un îlot interdit d’accès. C’est
possible. Ces deux pêcheurs, en tous cas, ne se privent pas
de s’installer dans un endroit réservé à la
faune aquatique.
Habitué à circuler le long du canal de Niffer, je
n’avais encore jamais vu un tel mépris du respect d’une
régle qui semblait admise par tous.
On peut en voir naviguer sur le canal du Rhin à la
Saône.
Celui-là semble être une péniche
traditionnelle au gabarit Freycinet de 38,50m.
Mais les apparences sont trompeuses, beaucoup de ces bateaux
sont devenus des coches de plaisance.
On ne saura pas ce que contient celui-là…
Mais cycler le long des canaux et découvrir au hasard
d’un méandre un de ces automoteurs de rivière est un
charme presque tombé en désuétude.
(Image prise du coté de Illfurth)
On passe devant sa statue à Bernwiller où il est
né’.
Et s’y arrêter en vélo est facile.
Jean-Jacques Henner (1829-1905) a été un grand
peintre romantique, prix de Rome 1858. Il s’est illustré par
le modelé, les ombres et lumières de sa peinture.
« L’alsace » et ses nymphes rousses sont ses oeuvres les
plus remarquées ainsi que de nombreuses oeuvres
religieuses.
Son musée est situé 43 avenue de Villiers à
Paris (7eme).
Le temps hivernal se poursuit.
Mais il ne nous empêche pas de pédaler tant que les
chaussées restent praticables. En chemin, Vélomaxou
s’est arrêté à la mine Théodore à
Wittenheim.
La mine Théodore fêtait aujourd’hui son chevalement
restauré d’une couleur bleue. Et nous conviait à une
exposition souvenir.
Des casques, des échantillons de minerais, des outillages
et une reconstitution de la salles « des pendus ».
Avec à la clé , un joli camion de pompiers
Citroën rutilant et une émotion, une
fierté bien naturelle pour les anciens mineurs
présents sur le site.
jQ(document).ready(function() {
var so = new SWFObject(‘http://staticblog.hi-pi.com/images/flvplayer-fr.swf’,’jsjero’,’330′,’287′,’8′);
so.addParam(‘allowscriptaccess’,’always’);
so.addParam(‘bgcolor’,’#CCCCCC’);
so.addParam(‘wmode’, ‘transparent’);
so.addParam(‘allowfullscreen’,’true’);
so.addVariable(‘width’,’330′);
so.addVariable(‘height’,’287′);
so.addVariable(‘file’,’http://s3.amazonaws.com/hipi/sportblog/flv/13194-540778-1195156760.flv%3FAWSAccessKeyId%3D1RS991DTV5CE699XC082%26Expires%3D1390519061%26Signature%3DN2s0058zfstXEU03FEwxiRfZDKU%3D’);
so.addVariable(‘image’,’http://hipi.s3.amazonaws.com/sportblog/flv/thumb/13194-540778-1195156760_p.jpg’);
so.addVariable(‘javascriptid’,’jsjero’);
so.addVariable(‘enablejs’,’true’);
so.addVariable(‘type’, ‘flv’);
so.write(‘flv43026’);
});
Désolé pour le son de la vidéo, mais le
vent était tel aujourd’hui qu’il était impossible de
se faire entendre!
Direction plein nord. Vent de 20km/h. Température
2°C.
Objectif Oberhergheim où j’ai juste eu le temps de
prendre un cliché de la pyramide identique à celle de
Sausheim.
Construite sous Napoléon II en 1804 pour « servir la carte
de l’Helvétie et à la détermination de la
grandeur et de la figure de la terre »!..
Hauteur 5 mètres (Sauheim: 7 mètres)
Retour par Hirtzfelden et Ensisheim, vent de dos bien plus
agréable…
La récolte du maïs se termine en Alsace.
Les cyclos pédalent à présent offerts aux
vents dans la plaine.
Du coté de Hirtzfelden, Vélomaxou a
rencontré des ouvriers qui s’attellent déjà
à réinstaller les arroseurs automatiques pour la
prochaine saison.
Ces immenses bras enjambeurs montés sur roues sont
animés par des moteurs électriques.
Comment ne pas s’interroger sur cette monoculture qui
conduit à rendre la plaine alsacienne monotone et
dépouillée de tout bosquet?
C’est que la Politique Agricole Commune (PAC) rend sa culture
attractive par ses subventions.
Curieuse promotion pour une plante (tropicale) qui nourrit en Europe à 85% du
bétail, veaux, vaches, cochons et canards!
Evidemment, cette culture massive génère toutes
sortes de déconvenues écologiques comme sa
fragilité aux attaques de la pyrale nécessitant
l’emploi de pesticides, la pollution des nappes phréatiques
à l’atrazine (interdite depuis 2004) et aux résidus
d’engrais.
Cependant, même si cette culture semble gourmande en eau,
il faut en effet 240 litres d’eau pour produire 1 kg de maïs,
la culture d’un kg de blé en nécessite 590 litres
soit plus du double!
Faire du vélo, c’est aussi un moyen de découvrir
la faune et la flore qui nous environne.
Sur les bords du Rhin, les canards sont nombreux.
Leur vivacité, la beauté de leur plumage suscitent
toujours notre intérêt.
Quelques repères:
80% de nos canards sont des « Colvert », viennent ensuite le
Fuligule Morillon (20%), le Foulque Macroule, le Fuligule
Milouin.
Je vous invite à les retrouver et à les
écouter sur le site Oiseaux.net
très bien fait qui leur est consacré.
Kembs commémorait ce matin comme beaucoup d’autres
communes le 11 novembre 1918.
Armistice de « la Grande Guerre « . Est-il utile de le rappeler
tant nos jeunes générations semblent à
présent ignorer de quoi il s’agit?
A part le corps des sapeurs pompiers locaux et quelques dizaines
de personnes, il n’y avait pas grand monde pour accompagner les
soldats du feu…sans tambours ni trompettes.
Pas froid (8-10°C), mais gris, le temps ce matin.
Chemin faisant, je rencontre la préparation de
l’épreuve d’avirons à Pont du Bouc.
Et aussi un abruti à vélo qui, pas
géné, fonce dans les compétiteurs sans
ralentir, sûr de son bon droit!
Le monsieur, la soixantaine endurcie, tout de noir vêtu
sur son VTC ne supporte apparemment pas qu’un attroupement lui
coupe l’élan.
Il n’a percuté personne, mais a t-il imaginé au
moins que les conséquences d’une chute aurait pu lui
être tout aussi dommageable pour lui que pour les autres?
Tiens, c’est bizarre, à Niffer,
faut descendre du vélo pour passer cette énorme
conduite qui relie les deux canaux!… Après, derrière Kembs, je me
suis arrêté pour voir la réserve de
canards…ils étaient étonnés de ma venue
à cette heure matinale et se sont envolés de l’autre
coté de la rive; j’en ai profité pour étudier
la pancarte…puis je me suis arrêté à la passe
à poissons très bien expliquée au barrage du
Vieux Rhin de « Kembs écluse ». C’est là que j’ai
appris que le « flêchage poisson » est un courant artificiel
qui attire les poissons vers la passe…bref, toute une histoire
passionnante!… Arrivé coté allemand, je
m’offre une excellente côte dans le vignoble d’Istein dont
certains plans atteignent 16% …et puis arrivé en haut du
vignoble, j’ai bataillé dans la brume avec un vent de nord
puissant jusqu’à Blansigen où j’ai rejoint
Rheinweiler, Bamlach, puis Bad Bellingen où j’ai fait ma
pause.
En arrêt devant ce Transporteur Volkswagen et le
présentoir des objets touristiques de la station… étrange…
A la sortie de Bad bellingen, j’ai constaté l’avancement
des travaux du Katzentunnel qui nous privent de piste et retour par
Neuenburg, Chalampé, Bantzenheim et la fameuse route
militaire trouée qui ramène à Baldersheim.