Moderna

acrylique 46×38 8F sur toile de Max Tissot

J’avais déjà peint Moderne. Alors le nouveau je le décline en Moderna. Un bon vaccin anti-morosité.

C’est celui que j’avais raté hier. Je n’aime pas gâcher, c’est comme le pain dur, le lendemain je le ramollis. Peut-être un vieil atavisme de l’après-guerre, sans doute, vu qu’aujourd’hui on met tout à la poubelle. Je ne sais pas. J’avais bien suivi le tuto puis à la fin me fiant au prof, j’ai tout loupé.

Aujourd’hui, j’ai tout repris de tête et mis ma touche finale.

C’est très déco. Je vous le recommande.

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Moderna

acrylique sur toile 46×38 de Max Tissot (port en sus)

40,00 €

Rammersmatt à VTT

https://www.openrunner.com/r/12612023

Une variante assez aboutie de ce parcours maintes fois effectués. On n’a presque pas de route goudronnée.

Chercher l’épine
En équilibre instable
Le benjamin

Montagneux

Ce matin, je me suis fait plaisir. J’ai grimpé jusqu’à Freundstein. Faire un peu de montagne en février, c’est plutôt inhabituel. Il faisait beau et le massif était séduisant. Quelques touristes égarés et des fondeurs qui montaient au Grand Ballon avec leurs voitures. Cette montée par Goldbach demande de la patience car certains passages font 8-9%. Lorsqu’on est seul, pas d’affolement, le temps ne presse pas. Je monte sans effrayer mon cardio et en préservant mon entorse. A Freundstein, la route n’est pas encore ouverte. Je ne tente pas de redescendre par là avec mon vélo de route car je suppose que la route doit être encombrée de débris forestiers. J’avais 9° au départ et 17° en altitude vers 10h30.

Je ne me sentais pas encore assez motivé pour aller jusqu’au Grand Ballon.

Des scouts visibles de loin mais sans distanciation
J’ai hésité à descendre par le Vieil Armand

Moderne

acrylique sur toile 40×50

On m’a dit « faut du moderne! »

Alors je tente le moderne

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Moderne

acrylique sur toile 40×50 de Max Tissot (port en sus)

40,00 €

Clubs vélos et Covid

Il n’est plus possible d’organiser ce type d’excursion avec les mesures anti-Covid

Des dispositions particulières sont prises pour les clubs de vélos en relation avec la Covid.

Elles reposent sur des obligations de distanciation portées à deux mètres entre vélos et sur un nombre de participants limité à six lors des sorties.

En outre, il faut disposer avec soi d’un masque et d’un gel alcoolique.

L’ensemble des précautions à prendre sont rappelées dans le document de la FFVélo

Drogo attend Godot

Toutes nos activités sportives de l’été sont suspendues aux décisions sanitaires

La situation sanitaire m’amène à une comparaison littéraire. L’attente de Godot (En attendant Godot de Samuel Beckett) et l’attente de Drogo (le Désert des Tartares de Dino Buzzati)

Nous attendons tous une figure transcendante et tutélaire qui n’en finit pas d’arriver et qui pourrait nous sauver de nos échecs et de nos rendez-vous ratés. A présent, on le sait: on a eu faux sur toute la ligne dans le traitement de la crise sanitaire. De notre crise sanitaire!

Blâmer nos politiques? Pas facile car les prétendants fiables ne se bousculent pas pour remplacer ce curieux équipage brinquebalant qui cherche à hue et à dia la martingale du succès.

Le dernier exemple en date est celui de la vaccination faite d’errements et d’atermoiements. Là où nos voisins pragmatiques ont développé des centres de vaccination, nous préférons un clientélisme servile auprès des officines de médecins.

Désormais, des voix s’élèvent partout dans l’hexagone pour dénoncer les incohérences de ceux qui sont censés conduire les affaires de l’Etat et de nous dire la vérité: nous sommes incapables de juguler l’épidémie et au bout d’une année, la Covid enregistre toujours trois cents morts quotidiennement sans que rien des privations diverses n’inverse la tendance.

Vingt mille nouveaux cas de Covid chaque jour! Nous en sommes là, un an plus tard.

Le plus grave dans l’histoire c’est que notre gouvernement ne cesse de brûler chaque jour ses dernières cartouches: inonder de subsides l’économie à l’arrêt et décréter ça et là des confinements là où l’épidémie prend des tours plus aigus.

Dès lors, les épidémiologistes ne parlent plus de recul avant septembre prochain, mettant ainsi un terme aux projets estivaux des uns et des autres.Dans ces conditions, on voit mal comment la vie normale pourrait reprendre.

Cruelle désillusion pour nous tous.

Notre pouvoir semble devenu fantoche tellement il incarne le désespoir dans le Pays. Il ne reste donc plus qu’à attendre. Attendre les jours meilleurs avec le concours de cette Europe si peu engageante qu’elle peine à obtenir les vaccins.

Gonflé à bloc

C’est impressionnant mais pas très douloureux. Il suffit de garder le pied à plat. C’est juste pour décaler la chaussure qu’il faut s’aider de la main. Mais aller à pied c’est plus difficile, on boite comme un jardinier.

J’ai évité de faire de la pente. Dommage, il faisait beau.

Waouh! waouh! vive la Covid!

Je ne sais pas vous mais moi si.

Vous le savez certainement, le cycliste que je suis est aussi expert « es chien » par la force des choses. Le comportement de ces braves toutous m’est familier sur la route. Il y a les toutous « tout-fou » qui vont d’un coté à l’autre de la piste sans crier gare, les « vicieux » qui longent la piste et qui brutalement traversent, les « petits roquets craintifs », les molosses qui par principe sont chargés d’en découdre avec tout ce qui bouge, qui vous sautent dessus sous l’effet de la surprise,…et le pire sont les chiens de garde. Le chiens de garde sont sur leur territoire et sont là pour le défendre. Dans les parcs, inutile de finasser, si vous êtes repérés à VTT, ils vont vous foncer dessus. Il faut le savoir à l’avance et connaître la stratégie à adopter. Dans une cour de ferme: le chien va vous poursuivre dès que vous aurez dépassé la porte. Donc méfiance! Le pire étant le chien de ferme qui par principe poursuit également tout cycliste qui passe devant chez lui. Ce chien là peut paraître parfaitement inoffensif, mais il va commencer sa course aussitôt après votre passage et pourra vous précipiter dans un platane de l’autre coté de la route.

Sur piste, connaître le comportement de l’animal ne suffit pas, il faut aussi connaître celui du maître à l’approche du couple chien/maître surtout si le propriétaire est empêtré avec trois laisses et trois animaux à la fois . Car certains maîtres ignorent les règles élémentaires de maîtrise de l’animal préférant le laisser divaguer comme bon leur semble. Si par malheur vous chutez par la faute d’un animal, j’ai déjà vu des propriétaires se précipiter pour voir de quoi souffrait leur animal. Le monde à l’envers!

Je soupçonnais que le succès du chien était peut-être lié à la crise Covid. Je n’avais pas tort. J’en veux pour preuve différents signaux qui attestent que la recrudescence de chiens sur le domaine public est bien liée à l’épidémie. Tout simplement parce que les maîtres y ont trouvé une bonne occasion de tromper l’ennui de la solitude. Face au chômage, au confinement et au couvre-feu, le chien est devenu une valeur sûre. Alors on le sort plutôt trois fois qu’une chaque jour et nuit. Le marché des nouveaux propriétaires est donc florissant.

Sortent aussi de nouveaux chiens habituellement confinés dans leur cour puisqu’il faut bien que les maîtres en vadrouille justifient leurs déplacements. Par exemple lors du couvre-feu, après 18 heures, les seuls piétons encore visibles sont accompagnés au minimum d’un chien. C’est pratique le chien pour la balade digestive après le film du soir à la télé.

De nouveaux chiens pas toujours bien dressés et souvent livrés à eux-mêmes sur le domaine public.

Les bagarres entre chiens ne sont pas rares… «Mon chien s’est fait attaquer alors que nous étions en balade. L’animal lui a foncé dessus et l’a mordu. Après ça, il a verrouillé et ne voulait plus lâcher prise. J’ai dû l’étrangler pour le forcer à ouvrir la gueule» explique Anne Chardonnens dans Vingt Minutes Genève.

Et d’ajouter « Adoptés durant la crise par des personnes sans connaissances, ils n’ont pas été dressés.» Elle relève d’ailleurs que le choix des nouveaux maîtres se porte souvent «sur des races à la mode, comme le staffie et le malinois. Des chiens qui ont pourtant d’importants besoins physiques et cognitifs, que le futur détenteur ignore souvent. »

Je me suis penché sur les chiffres car les réseaux regorgent d’anecdotes de gens mécontents de voir la population de canidés enfler avec la crise sanitaire.

7 millions de chiens!

Les chiffres parlent seuls: 7 millions de chiens en France! (sources) Rapporté à ma ville de 8000 habitants cela fait un peu moins de 850 chiens. Rapporté à la France, les chiffres sont tenaces: un français sur dix possède un chien!

Multiplié par 80kg de crottes ça fait 68 tonnes par an à évacuer d’une manière ou d’une autre pour 850 chiens! On comprend aussi que le phénomène chien est lié à une certaine aisance de la société.

Nourrir et soigner un chien a un coût.

La nourriture pour animaux domestiques (Pet-food) représentait 4,3 milliards d’euros en 2019.

Un linéaire de supermarché consacré à la nourriture pour chiens, en face souvent le linéaire pour chats

Pourquoi pas une taxe?

La taxe sur les chiens a existé en France, au XIXe siècle. Créée en 1855, elle a été supprimée à la fin des années 1970. Elle existe dans de nombreux pays comme la Suisse et l’Allemagne.(source)

Jusqu’en 1959 il existait une taxe annuelle sur les vélos ? Une loi d’avril 1893 imposait aux possesseurs d’un « vélocipède ou appareil analogue » de se faire enregistrer en mairie et d’appliquer une plaque sur le cadre des vélos.

A partir de 1943, la plaque a été remplacée par un timbre fiscal et l’impôt a finalement été supprimé en 1959. Le coût était de 10 francs par an. (voir article sur les taxes vélos)

En cas de chute à cause d’un chien

Kingersheim, la cyclabilité à la loupe

En 2014, j’avais parcouru près de 1000 km à vélo dans l’agglomération mulhousienne pour tester la cyclabilité des communes.

Kingersheim dont le maire Jo Spiegel se faisait passer pour un grand citoyen démocrate n’a en fait rien fait pour le vélo, en revanche il a encouragé la bagnole et les zones commerciales à outrance et n’a pas même obtenu l’arrivée du tram dans sa ville. C’est cruel.

En 2021, après tous les louanges adressés au vélo pour résoudre les questions de mobilité en ville, a t-on vraiment fait des progrès dans agglomération de Mulhouse? mes lecteurs seront juges.

Le palmarès de 2014 de l’agglomération M2A est là…

La politique cyclable à Kingersheim, du grand n’importe quoi!

Kingersheim, 13000 habitants, est cette autre grande commune qui compose la première couronne de l’agglomération mulhousienne.

Rien ne sert de finasser: après Pfasttat, après Wittenheim, Kingersheim est une commune qui n’a pas de politique vélo affirmée.

Ce n’est pas une tare, c’est un constat.

Un constat qui saute tout de suite aux yeux après 15 km à sillonner la ville à vélo.

Continuer à lire … « Kingersheim, la cyclabilité à la loupe »

Le mec sympa dans la boue

Je suis fan de ces vidéos tournées par le mec sympa. Un mec vraiment sympa et authentique.

Son tour dans la boue, on le rencontre parfois aussi chez nous. Je me souviens qu’à Carpach j’ai fait aussi un tout droit dans une descente qui m’a valu de passer au-dessus du guidon et une luxation acromio-claviculaire.

retrouver un verre de lunette le lendemain, autant dire une épingle dans une botte de paille

En 2013, la rando du vin nouveau à Wuenheim avait été aussi bien arrosée…

Leimbach

Auf der Heiden Leimbach (Acrylique 30×24 sur carton toilé)
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acrylique carton toilé 30×24

Peinture acrylique Leimbach chapelle Notre Dame (frais de port inclus)

25,00 €

Les potins du lundi

La Lettre Suivie est-elle infaillible?

Je le regrette: la Poste n’est plus ce qu’elle était.

L’augmentation du prix des timbres, soit! Il faut accepter que le service rendu soit devenu plus cher puisqu’il y a de moins en moins de lettres qui circulent.

Mais la qualité du service est aussi devenu un sujet de préoccupation. J’en veux pour preuve que la méfiance s’est installée sur la fiabilité de la transmission des courriers.

La Poste achemine t-elle tous nos plis?

Les réseaux sociaux nous abreuvent de gens mécontents qui ne s’expliquent pas pourquoi un avis est déposé dans leur boite alors qu’ils sont présents chez eux, pourquoi une lettre met huit jours pour rejoindre un quartier de la ville, pourquoi on vous dérange trois fois de suite pour vous adresser un pli recommandé dont le destinataire n’habite pas à l’adresse,…

Alors le client fait le gros dos, il évite de mettre un chèque dans sa lettre car rien n’indique que le destinataire va le recevoir dans les délais ou qu’il va être tout simplement égaré…et que vous n’allez pas risquer la coupure d’eau ou d’EDF. (je sais que le chèque est devenu un moyen de paiement obsolète mais on n’a parfois que ce choix là)

Dernière épreuve en date, la Lettre Suivie

La formule miracle avec laquelle La Poste va nous réconcilier, c’est la Lettre Suivie. Vous payez beaucoup cher plus pour voir à l’ordi votre pli voyager et obtenir une preuve que le service est correctement accompli. A la condition que votre lettre ne reste pas coincée au bureau de poste où vous l’avez déposée entre les mains du guichetier. C’est ce qui vient de m’arriver. J’avais constaté que dans mon bureau de poste, on invitait les usagers à déposer leurs plis non pas dans une boite fermée et inaccessible au public mais dans une corbeille en plastique posée à terre sans surveillance et donc accessible à chacun. N’importe qui pouvait donc vous piquer votre courrier une fois parti. Idem pour La Lettre Suivie, si vous la déposez dans la corbeille sans être flashée, rien n’indique qu’elle a été prise en compte par la Poste. Par mesure de précaution, je fais donc flasher par un agent en ma présence. C’est une faille qu’il faut connaître et savoir éviter…et c’est aussi étonnant que le personnel de la Poste ne soit tenu de pratiquer ainsi.

dimanche 21 février, ma lettre suivie déposée jeudi n’a pas encore quitté le bureau de poste si l’on se réfère au site de la Poste

J’en veux pour preuve que ma lettre suivi de jeudi n’a toujours pas quitté son bureau de poste depuis quatre jours. Pour le constater il suffit de consulter le site la Poste suivre un envoi

A tou.tes!

Je voulais vous parler d’écriture inclusive. Je ne sais pas si ce sont des féministes qui tirent les ficelles, des féministes intello.e.s cela va de soi, mais ce projet d’écriture inclusive est une connerie sans nom.

Je vais essayer de vous trouver des exemples…

Merci à tou·tes d’être à nos côtés.

Imaginez-vous lire un bouquin entier comme ça!

C’est un exemple de la complexité qui consiste à utiliser des points à l’intérieur d’un mot pour le rendre à la fois masculin et féminin.

La Disparition est un roman en lipogramme écrit par Georges Perec en 1968 et publié en 1969. Son originalité est que, sur ses 300 pages (variable selon les éditions), il ne comporte pas une seule fois la lettre e, pourtant la plus utilisée d’une manière générale dans la langue française.

Les petits Français sont fâchés avec l’orthographe, voila qui ne va pas leur faciliter la tâche.

Perec avait pressenti en 68 cette révolution féministe, il a écrit tout son bouquin sans utiliser la lettre e. Bien fait pour les nanas!

«grâce aux agriculteur·rice·s, aux artisan·e·s et aux commerçant·e·s, la Gaule était un pays riche».

Mais ce n’est pas tout, il convient aussi de féminiser nombre de noms jusque là masculin comme auteur qui deviendrait autrice. Pourquoi pas? on a déjà facteur et factrice, aviateur et aviatrice, acteur et actrice.

Mais pour Madame le Maire, comment va t-on dire? madame la Mairesse? Je m’y perds.

Le but est de battre en brèche une règle grammaticale pourtant simple qui veut que le masculin l’emporte sur le féminin.

Lever le pied

pas de doute, c’est le droit qui a morflé

Samedi, fin de la balade à VTT. A un kilomètre de chez moi, derrière le centre de tri (encore la Poste!) un arbre couché à la suite des intempéries. Un exercice facile. Je passe mon vélo de l’autre coté, puis j’enjambe le tronc. Je saute.

Crac! la cheville.

J’ai entendu le craquement. Pourtant j’ai des grosses godasses montantes, mes Gran Canion GTX Northwave

Je pédale quand même pour rentrer.

Mais pas de doute, c’est une entorse ou une foulure, je ne suis pas spécialiste de la chose. J’ai cette fragilité du maintien latéral des pieds qui se tordent facilement.

Je vais donc lever le pied quelque temps. Marcher est douloureux, mais pédaler non. Alors…

De la Doller à la Thur à VTT

on est partis pour 40 kilomètres
https://www.openrunner.com/r/12571915

C’est un beau parcours VTT presque plat. Mais certains passages restent physiques du fait de la boue accumulée par le débardage forestier.

on croise de nombreux confrères

A partir de Schweighouse, on va longer la Doller jusqu’à Reiningue…et traverser le Klostermuehlenbaechlein. Le tour du plan d’eau est un peu encombré de promeneurs, normal il fait un temps printanier.

Passage étroit sur le …Klostermuehlenbaechlein
La Doller où Sébastien se baignait
Derrière l’abbaye de l’Oelenberg
on dirait un vrai
autour du plan d’eau de Reiningue

A partir de Wittelsheim Graffenwald, on va longer la forêt par le petit single, puis au ball-trap de Cernay, on prendra la voie romaine qui nous ramène à la Voie Verte. Au bike park on termine le tour par le sentier de découverte de la Thur jusqu’à Vieux-Thann

Serge, nouveau venu au club Etoile 78 de Vieux-Thann

A Vieux-Thann je passe mon vélo au-dessus d’un arbre couché, je saute… et crac! la cheville. Bon ce soir ça gonfle…j’attends demain.

Je classe ce circuit en « coup de cœur » à condition de bien suivre la trace indiquée sur l’enregistrement GPS.

Test en zone 4

Je me suis encore volé, j’ai appuyé sur le départ 500m après être parti

J’ai levé le pied comme le suggérait le modèle Garmin. Ce matin, je me suis donc promené à allure réduite et j’ai réussi à descendre en zone 4, c’est à dire avec 132 puls/sec et à me placer à 84% de ma zone de fréquence cardiaque max.

Zone 4.0 à 4.9: on améliore considérablement sa capacité cardio-respiratoire si l’exercice est répété une ou deux fois pas semaine avec un temps de récupération suffisant (selon Garmin)

Résultat de la course: je ne cours plus le kilomètre qu’en 8 minutes 15. Voila qui ne satisfait pas du tout mon ego.

Wotan

Wotan semble s’agiter dans tous les sens avec ses branches en forme de moignons. Il gueule à la cantonade, c’est sûr

Mieux Wotan que jamais!

Un calembour comme ça, je ne m’en croyais pas capable un vendredi matin

Lorsqu’on monte là-haut au-dessus de Thann, on s’arrête au pic rocheux surmonté d’un chêne mort appelé Wotan. Vraisemblablement en relation avec le dieu de la mythologie germanique du temps de l’Alsace allemande.

Le pauvre chêne est terriblement décati au fil du temps, au point qu’il se pare d’une gangue minérale du même ton que la pierre. C’est sa manière à lui de défier le temps et de paraître immortel.

L’histoire de ce chêne est rapportée sur le site de l’ami Pierre Brunner qu’on peut lire ici

Êtes-vous en zone dangereuse?

La route dite des Américains

Les adeptes de compétition connaissent leurs zones par cœur. Normal puisqu’il est question de …zones cardiaques.

Les touristes à vélo s’en foutent un peu. Pourtant on aurait tort d’ignorer ce que l’on inflige à son système cardio-vasculaire, surtout en prenant de l’âge.

Une surveillance médicale est nécessaire avant d’entreprendre tout effort physique inhabituel.

Si je prends mon cas, l’ami Garmin m’alerte quand je fais mon jogging en zone 5 d’un bout à l’autre de la balade. La zone 5, c’est celle où le cœur est le plus sollicité, à plus de 90% de sa capacité max. Pour moi, c’est toute fréquence au-dessus de 141 puls/mn. A ce stade là, on voit qu’on est en zone rouge et qu’il ne faut pas trop exagérer.

Pour déterminer cette zone rouge maximum, il faut connaître son pouls maximum. A la louche, tout le monde sait qu’empiriquement, c’est 220 pulsations moins son âge et donc à 50 ans, 170 pulsations…et à 70 ans, 150 seulement. Il est donc illusoire de vouloir grimper un col aussi vite que vingt ans auparavant!

L’autre manière de connaître son pouls maximum, c’est lors du test d’épreuve sur un banc de pédalage avec un médecin. Pour moi c’est actuellement 157. C’est donc voisin de la méthode empirique, juste un peu au-dessus.

Et concrètement qu’est ce que ça donne?

Si je considère ma sortie VTT d’hier 17 février où nous avons grimpé jusqu’au Camp des Pyramides en-dessous du Molkenrain, voici comment Garmin reconstitue mon travail cardiaque…

Mon travail cardiaque par zones de la sortie VTT d’hier.40 minutes en zone 5, c’est déjà beaucoup. C’est pourquoi j’ai toujours mon affichage de cardiofréquencemètre devant moi au guidon afin de pouvoir mettre pied à terre…à temps.

A quoi correspondent ces zones?

Une activité en zone verte ou jaune est à privilégier dès lors que nous ne sommes pas compétiteur

Selon Garmin qui est une référence dans le monde en matière d’outils sportifs tels que GPS et montres connectées, ces cinq zones mesurent l’impact d’une activité physique sur votre capacité cardio-respiratoire.

correspondance en zones et effort cardiaque de la zone 1 à la zone 5 (en bas). Ainsi le seul fait de « travailler » en zone 2 est suffisant pour entretenir sa capacité respiratoire

Comment savoir comment sont calculées les zones?

elles dépendent de votre fréquence cardiaque maximale

exemple d’un enregistrement de fréquence cardiaque fourni par mon GPSMap 62S lors de ma sortie VTT du 17 février.

Difficile d’y voir clair dans ce mouvement de yoyo infligé à son cœur lors d’une sortie VTT.

Superposé au relief, on voit que le travail cardiaque est maximum en ascension…

Le travail cardiaque superposé au relief (en vert)

Mais le travail cardiaque remonte aussi sur le plat vers le km 18, pourquoi? tout simplement parce que sur la piste cyclable, on a mis les booster pour rouler plus vite (courbe bleue) derrière un type qui voulait en découdre. Je sais c’est typiquement macho.

Erzenbach-Pyramides à VTT

Jeremy préfère être sur le vélo, mais on voulait voir les cascades de l’Erzenbach
On va faire mentir l’ami Pierre Brunner, on montera ici avec nos VTT
Des grands boulevards pentus
https://www.openrunner.com/r/12557549
Thann d’en haut
Sous le regard du chêne Wotan
Pour nous, il est temps d’entamer la descente. Direction Bitschwiller
C’est assez physique pour moi

Les vieux morflent à vélo

A lire sur BFMTV

Pas essentiel

Je me suis rendu à l’évidence, pour poursuivre mon chemin, il fallait prendre la route des autos

Oui, c’est non essentiel le déneigement d’une piste cyclable pour paraphraser ce qu’on nomme les commerces non essentiels aujourd’hui lors de la crise épidémique.

On aurait pu imaginer qu’après tant et tant de militantisme pro-vélo, les pouvoirs concernés auraient pris l’affaire en main. Non, vingt ou trente ans plus tard, il n’existe toujours pas en France un cadre réglementaire du déneigement pour les infrastructures cyclables.

La raison est pertinente et je suis même prêt à la recevoir: le vélo reste en-dessous d’une masse critique et son intérêt est à relativiser puisque les pistes cyclables, en principe, ne concernent que le monde des loisirs. Or le monde des loisirs peut attendre en ces temps de pénuries diverses. Absence de crédits mais aussi absence d’une prise de conscience politique suffisante pour lier le vélo à une vision d’ensemble des mobilités.

Quelques hurluberlus comme moi seront loin de peser sur les politiques publiques locales. Nous sommes des « pèse-peu »! Alors au plan national, on peut toujours attendre. Si l’on pousse le raisonnement, on ne sait pas qui de la poule ou qui de l’œuf peut faire émerger le changement. Les vieux dogmes du pouvoir populaire ne sont plus d’actualité, il faut donc attendre qu’une conscience universelle s’éveille pour rendre au vélo la place qu’on lui doit.

Mais au demeurant, si la piste était déneigée, chouchoutée, il resterait à convaincre les masses populaires qu’un changement est inéluctable, abandonner sa bagnole pour moins de cinq kilomètres. Or dans nos zones extra-périphériques, le taux de population est tellement peu dense que le vélo ne sera jamais gagnant comme il pourrait l’être dans un pays nordique densifié.

Cela dit, le dégel va vite nous redonner espoir. Seuls les chemins vicinaux comportent encore quelques congères. Il faut donc s’armer de patience avec ce redoux avant de retrouver nos routes de montagne.

Les potins du lundi

Il est parti trop tôt

Ma mère me l’a dit, tu rentres dans la zone dangereuse avec tes soixante-dix piges à l’approche. Elle a un peu raison, je vois autour de moi filer tout droit des connaissances que la Grande Faucheuse n’épargne pas. Je m’accroche aux branches comme je peux pour ne pas être emporté tout de suite par cet ouragan qui vise des septuagénaires pourtant encore valides.

Forcément, elle a l’expérience ma mère! Elle n’encourage pas son gamin avec ses courses de joguinje et ses promenades dans les bois. Les bois c’est dangereux, c’est pas fait pour s’y promener, c’est d’abord pour les bûcherons et les chasseurs. Cette irruption du monde des loisirs dans la nature c’est comme une invention contre nature pour ceux qui ont connu les populations agraires.

Je ne note rien. Ou si peu. Quand la page blanche arrive le dimanche, alors je me hâte de pondre quelque chose qui puisse m’occuper l’esprit et aussi intéresser mes lecteurs assidus.

Voila plusieurs jours que je muris cette question: est-ce que ce sera pareil après?

C’est une question quasi philosophique qui en sous-tend d’autres.Savoir si après sera comme avant serait confortable car nous n’aurions qu’une seule chose à faire: reprendre le cours de nos habitudes passées.

Les politiques, en peine d’idées, seraient les premiers satisfaits, ils pourraient reprendre leurs combats d’hier et les affûter. Les grands thèmes de droite, à ma droite, les grands thèmes de gauche…à ma gauche. Cette conséquence simpliste de la fin de l’épidémie pourrait convenir au moins à rétablir les grands schismes qui opposent la planète.

Les nostalgiques du cinéma « de chez nous » seront comblés avec cette chaîne YouTube

Mais, pour l’heure, nous sommes au présent épidémique et l’on voit au loin se profiler de mauvais présages qui feront que rien ne pourrait être « comme avant » pendant longtemps. Ce réflexe du retour en arrière est confortable car rien de nos certitudes du passé ne serait abandonné.

Nos relations sociologiques, notre rapport à l’autre, nos projets de vie, nos habitudes culturelles, nos envies de découvertes d’horizons lointains, nos fêtes familiales, de quartiers, républicaines, religieuses,…, nos pratiques sportives. Toutes ces habitudes du passé redeviendront-elles comme avant?

La perspective que oui tout va revenir n’est pas assurée car au fil du temps qui passe, ce sont de nouveaux écueils qui apparaissent.Ceux purement simples des fameux virus variants qui troublent les chances de la vaccination et qui s’affichent être de redoutables adversaires. Et ceux de l’empreinte des mesures barrières qui va laisser des traces indélébiles dans nos us et coutumes. Je baisse la tête en abordant l’autre sur le trottoir et je bloque ma respiration. Si un bonjour s’applique aux randonneurs, il s’échappe du bout des lèvres. Tout les usagers des territoires, cette France périphérique du terroir, courbent l’échine. Surtout les plus enclins à figurer parmi la liste des pestiférés en puissance, les moins jeunes, les comorbides avertis.

Pour les habitués du bougisme métropolitain, la cause est déjà entendue: nulle question de se priver! On part en vacances, coûte que coûte, puisque bouger est un dogme moderne auquel on ne saurait déroger. Quelle drôle de vie mène nos contemporains des villes obligés de se barrer à chaque week-end tellement la vie des villes semble invivable. Oui, nous retournerons à Phuket l’été prochain. Sans aucun doute. Sous le soleil des tropiques, la vie les attendra. Ces constructions de notre idéal touristique ne sont-elles pas à l’origine de nos derniers maux?

Serai-je captivé?

Je n’en obtiendrai pas la réponse, je n’en ai plus l’âge, mais j’ai comme la vague intuition que notre mal épidémique n’est qu’une conséquence de notre mondialisme en tout, celui des échanges du productivisme, du commerce qui va de pair et aussi de nos échanges culturels et ethniques. On ne me fera jamais manger du singe ou des insectes, ni même supporter des modes de vie en usage depuis des millénaires à l’autre bout de la planète. D’autres le tentent pourtant, on en voit les effets. J’ai connu les grands blocs, celui de l’ouest et celui de l’est. Chacun restait chez soi et se tenait sur ses gardes. Khrouchtchev tapait sur le bureau de l’ONU avec sa chaussure et la France agitait ses Mirages IV en signe d’épouvantail. Avec la détente, on s’est cru tout permis. Jusqu’à accepter des vaccins russes! La détente a parfois de bons cotés lorsqu’il s’agit de sauver la mise de l’autre.

J’ai circonscrit mes dernières lectures au Pays de Caux. C’est là que Michel Bussi m’a emmené avec son « code Lupin »…sur les traces d’Arsène Lupin. J’ai été plutôt déçu par cet ésotérisme dont on cherche en vain la conclusion. Mais j’avoue que le paysage du coté de la Seine et des falaises d’Étretat serait tentant à vélo. Me voici de nouveau dans le roman ésotérique avec le Pendule de Foucault. Il me reste à être convaincu par ce pavé de six-cents pages.

Trop fort le mec

Quelle andouille je dois faire en trottinant comme je peux sur les trottoirs gelés. Un grand mec, long si long qu’on aurait pu voir au travers m’a coupé la route sans même me voir. J’ai regardé derrière…non, personne ne le pourchassait. Trop fort le mec! Puis j’ai poursuivi jusqu’au rond-point Malraux-Poincaré. Les paroissiens de Saint Pie XII cassaient la glace à la pelle. J’ai quitté le trottoir et pris la route. Vous n’imaginez pas le succès de la course à pied, on en voit partout des runners de tous poils.

Quelle chance: le feu de la RN était à mon avantage.

Le long du Rangen, petits pas sur la glace. Ne pas tomber à l’eau, un joggeur à l’eau n’est plus qu’un nageur.

A l’Intermarché attente au feu tricolore…c’est toujours trop long une attente de joggeur, on perd sa contenance. Puis j’ai repris mon contre la montre, je veux dire ma montre tout contre.

A l’arrivée, le Garmin Effect me classe encore Aérobie 5.0 effort trop soutenu sur l’échelle de 1 à 5. Je vais devoir encore réduire le rythme et finir par marcher.

Jogging neige

Courir sur des sols glissants, je n’avais pas encore essayé. Il faisait moins 6 degrés ce matin
La montée au Rangen m’a coûté cher en pulsations. Faudrait que j’arrête la déconnade.

Arrêter la déconnade cardiaque? oui, Garmin m’a foutu la trouille en rentrant.Il m’écrit :

Avec 143 de puls moyen, j’ai frôlé la correctionnelle



Bon je vais devoir me calmer
Et pour redescendre, je n’ai rien trouvé de mieux que de réduire la foulée pour contrôler la vitesse
L’expérience a été agréable. Courir dans la neige fraîche amorti le pas.7 km en 53 minutes (bof!), 3 arrêts photos et 2 arrêts « lacets »

Le plus grand vélo-pont d’Europe

800 mètres de long, il vient d’être inauguré. C’est aux Pays-Bas, évidemment!

à lire dans Jeanne à vélo

Circuler par temps de neige

La neige est revenue en Alsace. Ce n’est pas la même qu’en janvier. Celle-ci est plus fine, moins collante.

La question qui se pose tout de suite: est-ce que je prends mon vélo pour aller en course? Je ne suis pas un jusqu’auboutiste. Je tâte d’abord le terrain, je veux voir comment est l’état de la route avant de partir?

A huit heures, le déneigement

A propos de l’état de la route, à dix heures on peut rouler suite au salage récent, mais avec le froid de moins six degrés comme actuellement, le gel peut beaucoup changer le contexte de la chaussée deux heures après. En conclusion ce qui est vrai à 10 heures ne l’est plus forcément à 14 heures.

Ensuite je change de machine: un vélo de ville comme le mien ne va pas faire l’affaire, je préfère prendre le VTT et un sac à dos. Gants et casque indispensables car si je tombe, la tête et les doigts sont fragiles.

Je ne vais pas faire un cours. Je prends les axes traités quand bien même ils rallongent le trajet et je me cale sur une trace. Souvent c’est au centre de la chaussée. Ne pas hésiter à la prendre et à la garder car celui qui arrivera en face avec sa voiture va fatalement se serrer, c’est en changeant de trajectoire que vous allez risquer la chute. Le carrefour arrive, je passe en petits pas et sans frein. Le stop est glissé et ça repart. D’une rue à l’autre, le traitement n’est pas le même, il faut s’adapter. La moindre pente descendante demande plus d’attention car le mouvement s’auto-entretient même en arrêtant de pédaler. Pas de cale-pieds!

Pas de mauvaise blague non plus: devant chez le commerçant, on ne se vautre pas en sautant le trottoir, on s’arrête sur la route pour descendre de la machine. Idem en arrivant chez soi.

Ce matin ça pique bien les oreilles.

Cibles

Il est vaillant. Criblé par les projectiles, il semble attendre le prochain compétiteur de tir à l’arc.

Celui-ci itou

Bien crotté, je rentre par le froid qui se fait de plus en plus vif.

François Hennebert

Je ne connaissais pas François. Il était centcoliste (N°5532). Il a laissé une lettre à tous ses amis avant de partir.

Un dernier mail pour vous dire que je ne suis plus de ce monde.

Destination « terre inconnue » mais je ne pense pas aller vers les paradis proposés, en particulier, par les religions monothéistes. 

Je pense plutôt à une visite à des personnes, de ma famille ou d’amis, qui m’ont marqués dans ma vie, parfois par leur absence trop précoce : quel plaisir de revoir Marcelle et Marcel, Jenny et Roger, Michel, Maurice, Bernard, Patrice, …. 

Un départ, c’est aussi l’occasion de regarder derrière et de faire un bilan : attention, il ne s’agit pas d’avoir des regrets. 

Alors, comme tout le monde, j’ai des réussites et des choses à côté desquelles je suis passé. 

Ma première réussite est le résultat d’une coopération : avec Martine, nous avons deux filles formidables et je les embrasse avec un petit regret de pas leur avoir dit assez souvent « je vous aime ». Mes 2 filles ont elles aussi bien travaillé et je suis heureux grand-père  de Julia, Thomas, Héléna et Louis . 

Je pense aussi que je peux être assez fier de ma vie professionnelle. A 15 ans, je rentre à l’école normale de Lille et j’en sors professeur de mathématiques à 20 ans… Un petit tour par Hazebrouck puis direction l’Amérique du Sud à Cumana au Vénézuela pendant 4 ans pour honorer mes obligations de service militaire… Au retour de cette parenthèse, c’est le Sud qui m’accueille : une petite année au lycée Quinet à Marseille puis 3 décennies au lycée Vauvenargues d’Aix : j’y ai fait des mathématiques mais aussi du syndicalisme , du théâtre, des cours aux basketteuses de l’internat… et tout ça avec les copains bien sur ! 

En parallèle, aux environs de 40 ans, je tombe éperdument amoureux de ma petite reine : la bicyclette ! J’en resterai amoureux jusqu’au dernier souffle… Avec elle je découvre un club, d’abord CSP puis CSPA, des copains encore, la tâche aride de trésorier (j’ai vu passer quelques présidents… de caractère !), puis organisateur de brevets… Mais surtout j’aime rouler pour découvrir des paysages, des cultures et surtout les hommes et les femmes qui les habitent… En retraite je deviens globe trotter : Amérique du Sud, Nouvelle Zélande, Paris-Pékin, Asie, Amérique du Nord, Italie, Espagne, Autriche, les Paris-Brest, les cent cols, les diagonales, … Seul ou bien accompagné (Jean-Yves, Jean-Pierre, Dominique, Patrick notamment…)… et j’aime partager, alors j’alimente le site de mes voyages… A la louche  42000 kms pour 14 road movies. 

Toute ma vie, j’ai aimé bien boire et bien manger, passer derrière les fourneaux et enfiler mon tablier pour préparer la fameuse daube de Papy, le noyer au chocolat, la  marmite du pécheur ou les poires au vin … 

Et puis avant le grand départ il faut bien parler aussi un peu de mon dernier combat… une saloperie de cancer n’ayons pas peur des mots… j’ai lutté parce que j’aime la vie… dans cet enfer, j’ai encore eu de bons moments avec ma famille, mes amis et encore et toujours j’ai fait des rencontres –petite pensée pour Laureline… 

Une ultime passion : retrouver mes ancêtres par la généalogie. Ma dernière découverte, Jean II de France, un ascendant au sang royal. 

En définitive, je quitte la vie, je casse ma pipe,  l’au-delà m’appelle… qui sait ce qui s’y trouve : une réincarnation en guanaco ? une bicyclette pour poursuivre mes voyages ? des retrouvailles ? Surprise… 

Francois Hennebert

Je trouve son témoignage bouleversant.

Leimbach

Le mec normal dans la neige

La franche rigolade avec le mec normal. C’est le VTT comme ça que j’aime. Bravo les gars!

Gentils coquelicots

acrylique de Max Tissot 40×30 sur toile

C’est pas tout d’y dire, faut l’faire!

Je m’y suis donc mis avec les coquelicots. C’est Nelly Lestrade sur YouTube qui m’encourage avec ses tutos. Je la remercie chaudement de sa gentillesse. Allez voir ses travaux, c’est ici.

Premièrement, je fais une esquisse sur une feuille pour ne pas avoir à courir de l’ordi au pupitre à dessin.

Une esquisse sommaire sur une feuille pour la mise en page.

Deuxio, le fond. J’attrape un 30×40 toilé de chez Action pour ne pas trop gâcher si je loupe car Nelly peint sur du 40X50. Mon fond est un bon galop d’entraînement au couteau après avoir mis le Geso. Puis je travaille les dégradés en tentant d’imiter la maîtresse. Pas facile d’avoir son coup de patte…

Troisio, apporter du rouge sur les feuillages. C’est là que si on gratte trop en déposant le rouge le vert réapparait. Pour le vase faut apprendre à faire des courbes avec le couteau, je galère. Puis je « bordure » à l’extérieur pour corriger avec du noir

Ne pas se rater avec le vase. Le mien est un peu trop centré

Quatrio, voici les gentils coquelicots. A trois coups et à deux coups de couteaux…et les touts petits à seulement un coup…

Cinquio, manque plus que les petit cœurs avec les étamines et un peu de lumière blanche

N’oubliez pas de signer votre œuvre. Elle n’aura que plus de valeur (à titre posthume).

Les potins du lundi

C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule.

Ce sont mes deux cent vingt quatrième potins. Depuis que je m’y suis mis, je n’arrive plus à m’arrêter. Cette excroissance de mes chroniques cyclistes m’est apparue un jour sans prévenir. J’imagine qu’alors le champ de mon domaine s’est senti trop exigu pour devoir en sortir. Comme si le cycliste moyen devait se cantonner à un devoir de réserve naturel excluant par principe tous les sujets qu’il rencontre au gré de ses pérégrinations. Comme si le cycliste était un citoyen de seconde zone où seule subsisterait l’amour de la pédale, une sorte de pédale et tais-toi!

Après tout ce plaidoyer n’est pas nécessaire, il est un juste une façon de m’échauffer dans l’exercice du jour. Je me rappelle qu’à l’école élémentaire, le maître disait « prenez le cahier du jour! », puis commençait le travail difficile pendant que les neurones étaient encore en éveil. Oui, se tenir en éveil, ce devrait être le lot de chacun de nous, surtout dans ces jours troubles où l’exécutif gouvernemental a pris l’habitude de se comporter en régime de dictature, d’urgence sanitaire, quoiqu’il s’en défende, un régime qui consiste à obtenir des sujets un blanc-seing pour maintenir l’épidémie en-dessous du seuil critique de réanimations. Car nous sommes depuis une année sans solutions et au surplus dépendant du bon vouloir de sociétés pharmaceutiques dont la philanthropie n’est pas leur credo.

Il est à présent manifeste que cette pandémie occupera une large page de notre histoire contemporaine. Ceux qui comme moi sont nés après guerre n’auront connu que la pandémie comme marqueur d’un phénomène cataclysmique pour le genre humain. Et encore! ne rien exagérer: les moyens sanitaires et les mesures de protection sont bien supérieurs à ceux de la grippe espagnole de 1919.

Les questions qui se posent à présent sont quand allons-nous en sortir pour le court terme et allons-nous changer de modèle politique, économique et planétaire pour les prochaines décennies?

Pour le court terme, on sait que la recherche va nous permettre avec le vaccin de passer au travers de l’orage épidémique. Même si les turbulences sont fortes au niveau des États, on arrivera à éradiquer le virus. On peut hélas regretter de voir notre Europe économique reléguée pour incompétence crasse et se faire doubler dans la course aux vaccins. C’est un constat qui pourrait peser lourd dans la balance lorsqu’on viendra nous dire qu’à vingt-six nous sommes plus forts que tout seul. Ne parlons pas de la France qui a démontré une fois encore qu’elle était devenue une nation d’arrière plan comme elle l’est déjà pour son école, sa justice, sa police, ses hôpitaux, sa recherche,…son industrie pharmaceutique et même pour sa démocratie jugée « défaillante » par The Economist.

Il est vrai que notre système politique n’est plus vraiment au goût du jour. La défiance du peuple à l’égard de sa classe politique a conduit à confier notre exécutif à une troïka brinquebalante (composante de droite, du centre et de gauche) et à générer une représentation de députés godillots sans expérience. Pour l’heure nous en sommes là. Jusqu’à quand?

Samedi, 14 heures, rond-point de la Croisière à Cernay

Samedi, 14 heures, rond-point de la Croisière à Cernay, des agents de ville font la circulation. En cause la gestion des bouchons du centre commercial tout proche. Ne me contredisez-pas: une grande partie de nos congénères n’ont rien compris à la propagation de l’épidémie. L’épidémie?… où ça ?… Ce qui revient à constater que loin de régler les flux de population, le couvre-feu à 18h a au contraire aggravé la situation. Le consumérisme dans nos sociétés modernes a pris le pouvoir, rien ne peut l’arrêter. Normal, puisqu’on a fermé toutes les autres attractions sportives et culturelles, le bon peuple se rabat vers ce qui reste: les centres Leclerc encore ouverts et ses appendices.

Demain, notre modèle de développement, sauf cataclysme ravageur sur l’humain, va engendrer une successions de déconvenues comme l’apparition des virus et des pandémies, le tout agrémenté des effets extraordinaires du changement climatiques dont on voit déjà les prémisses. Des tempêtes de vent, des inondations catastrophiques, des hivers raccourcis, des canicules à répétition qui mettent à bas l’équilibre forestier de nos régions septentrionales comme celles qui frappent le massif vosgien.

Il est déjà trop tard, mais on ne le dit pas assez car le moteur de la croissance débridée est le seul moteur qui nous parle à nous les terriens d’en bas.