Manif à vélo

Je suis arrivé à l’heure pour le départ de la manif face à la sous-préfecture . Ambiance bon enfant.

Les Alsaciens sont des gens respectueux de l’ordre. On sent bien sans le dire que l’affaire est pliée. La France est ainsi faite qu’elle a perdu ses réflexes révolutionnaires. Rien à voir avec le climat pré-insurrectionnel des grèves de 79 dans la sidérurgie quand j’habitais Longwy.

Il faut quand même se dire qu’un certain nombre de professions a reçu des assurances d’échapper à la punition des 64 ans. Par exemple les pilotes de ligne, les policiers, les sénateurs, les militaires, …

Le gouvernement s’est engagé à maintenir le régime de retraite complémentaire obligatoire des pilotes de ligne dans la future réforme, une réserve de 5 milliards d’euros autogérée, sans contribution de l’État.

C’est donc un régime spécial qui échappe à la punition. Pourquoi?

Je rentre par la lande du Rothmoos à Wittelsheim. Ancienne friche potassique qui redevient milieu naturel après un siècle d’exploitation minière.

Le Rothmoos, au centre le terril.

Voir le parcours de 55km

A l’aller j’ai pris le plus rapide.

Au retour j’ai musardé. J’ai même tenté du coté de la Cité du Train de rejoindre Lutterbach. En vain.

Mais cet itinéraire à VTT semble le plus court pour faire le trajet Lutterbach-Thann car il est parallèle à la route D1066.

Ne plus prendre le single le long du ball-trap à Graffenwald, je me suis déchiré les jambes dans les broussailles.

https://www.openrunner.com/route-details/16413120

Le tour du jour

Aspach-Michelbach

Déhanché

oùksait? (écriture inclusive)

Pédaler déhanché, c’est un peu le pédalage en canard. C’est celui que j’adopte depuis un certain temps.

Je regarde si le gros chien ne me poursuit pas (Bellemagny) (huile 55×46)

J’ai regardé dans le dico. Pas de doute, je pédale déhanché, c’est à dire en me dandinant sur le vélo.

C’est caractéristique des types qui n’ont « plus de jambes » pour rentrer et aussi de ceux qui souffrent d’arthroses dans les genoux ou les hanches. Sinon en compét, il y a ceux aussi qui sprintent sur la ligne d’arrivée.

Le seul moyen pour nous de garder de la motricité quand on a mal à chaque tour de pédalier, c’est d’ajouter du poids dans le pédalage pour moins éprouver la musculature jambière des cuisses et des mollets.

C’est pas beau un mec qui se dandine sur la route, mais c’est le moyen de prolonger le vélo et d’épargner le cycliste tant qu’on pourra.

C’est pour sortir

Oui c’est pour dire que je suis sorti car le temps n’invitait guère au voyage. De la bruine avec 5°C pour commencer le long des collines.

Mais le temps s’est maintenu avec quelques éclaircies.

Et j’ai donc pu faire mon vélo.

Brume sur le massif

A Ungersheim, demi-tour.

52km

Bziiiiii-bziiiiii

L’inévitable port de plaisance

J’ai franchi l’autoroute par la passerelle et j’ai longé ces friches en attente de la voracité foncière.

La ville surdouée n’a pas dit son dernier mot

Montpellier fait partie de cette mégalopole que seule la mer pourra arrêter.

Un cycliste des lieux me conduit jusqu’à Villeneuve suivant son itinéraire habituel. Son bon vieux Gitane est aguerri, il a des pneus increvables. C’est mieux pour aborder les scories de la périphérie.

A la cathédrale on se quittera.

Aux abords de la cathédrale

J’ai été intrigué par le bziiiiii-bziiiiii que je n’attendais pas si tôt. Je savais que depuis plusieurs jours ce bruit caractéristique était celui de la mort des plaquettes de freins.

Un bziiiiii-bziiiiii caractéristique venant du frein arrière
Mer calme

J’ai opéré sur le champ grâce à des plaquettes encore bonnes dans mon sac

Hélas j’ai trop attendu, j’ai commencé à mordre la ferraille avec le disque
Palavas
Retour à la capitale

Un parcours arôme café

Guidé par un fort vent de nord-ouest je suis alléché par une belle odeur de café. Je tombe sur l’usine Jacques Vabre.

Je pars à l’aventure urbaine. Rien qu’un itinéraire improbable comme ceux où je me plais à rencontrer l’inconnu.

La tour TDF est perchée sur les hauteurs de Montpellier. Je la contournerai.

Quitter la ville par l’ouest, un parcours du combattant de 8 kilomètres. Parfois j’hésite et je me réfugie dans des itinéraires incertains de quartiers puis je reprends de longues avenues et je prends les immenses giratoires à l’envers pour mieux voir l’ennemi en face.

Extraordinaire bombe hilarante en taille Maxxi qui jonche le sol.

Finalement j’arrive à Lavérune. Une victoire. La vieille route est attribuée aux cyclistes. Merci.

Derrière l’usine Jacques Vabre, me voici dans les vignes et face au vent violent.

Au bout du vignoble, Saint-Georges-d’Orques
St-Georges, au cœur du village

Puis je trouve une piste roulante toute neuve qui me conduit à Juvignac. A Juvignac, je longe la Mosson sans trop savoir si je pourrais sortir à l’autre bout du chemin.

Vestige du pont roman sur la Mosson

Les platanes le long de la Mosson exposent leurs généreuses racines

Miracle un tunnel pour traverser une voie rapide

Retour à Lavérune. But du jeu rentrer à Montpellier sans trop me tromper dans ce magma urbain. La ville a fait des efforts. Je trouve des axes cyclables qui font penser à des itinéraires post-Covid restés en place.

Étonnant temple Lao tout neuf
Le stade municipal.

Très peu d’erreurs pour le retour. Mon gps m’a beaucoup aidé car aucune signalétique cyclable n’est en place sur les pistes. Tout reste à faire.

37km

https://www.openrunner.com/route-details/16336947

Mal de mer

Pour rouler sur le sable il faut aller dans le dur, c’est à dire au bord de la vague.

Envie de mer?

Rien de compliqué, je prends le VTT et je vais à la mer.

J’ai renoncé à rouler sur la plage car le sable et l’eau de mer sont hautement corrosifs pour le vélo. Un gros Fatbike électrique et chargé de sacoches s’est engagé en direction de Mireval. Même pas peur pour son vélo.

Le symbole du poisson glouton n’est pas à mon goût
Miam

A l’abbaye demi-tour. Je rentre par le chemin de halage le long du canal de Sète puis je longe le Lez

Dannemarie

Saint-Cosmes

Après Soppe-le-Haut et sa grimpée, j’ai mis l’imper. Mais la pluie fine s’est arrêtée après Eteimbes. A Saint-Cosmes, seule la route était encore mouillée.

A Dannemarie retour par la piste cyclable, puis Saint-Bernard, Spechbach.

Osenbach-Bannstein

Voila un bleu qui révèle une âme supérieure mais aussi la mélancolie. Toute une histoire! (Ungersheim)

Aujourd’hui retour du vent de sud-ouest habituel. Nos cochonneries de particules fines ont été poussées chez nos voisins d’outre-Rhin.

En plus il fait chaud pour la saison avec 13 à 14°C.

Nouvelles infrastructures rencontrées sur le trajet

  • Ungersheim a enfin aménagé son carrefour central avec un haricot bombé pour les vélos
  • Soultzmatt a construit « une écluse » (autrement dit une chicane comme à Michelbach) dans la descente d’Osenbach avec un sas vélo montée et descente.
  • A Guebwiller l’affreuse rue Théodore Deck (rue des pompiers) a été rénovée et une partie est en sens unique. J’ai vu aussi une voie unique banalisée, mais je ne sais plus où…si, ça me revient, j’ai trouvé c’est à Wintzfelden. Etonnant non qu’un petite commune comme ça pense à privilégier le vélo? (qu’est-ce qu’une chaussée à voie unique banalisée me demandez-vous?: voir ici on en a un exemple dans la traversée de Vieux-Thann direction Roderen
  • La piste de Staff à Wittelsheim est goudronnée.
Staff- Wittelsheim va bientôt ouvrir, il va y avoir du sport au giratoire du Super U . Des accidents assurés à venir. Perso je préfère pendre le giratoire avec les voitures car avec cette piste on va devoir s’arrêter puis repartir.
  • Une piste en constructiondepuis le souterrain de Saint-André à Cernay va rejoindre Aspach-le-Haut et une voie verte en direction de Michelbach est déjà ouverte. Il manquera la montée de Michelbach. Les choses bougent. Il est vrai que le schéma vélo Thur-Doller peine à décoller depuis 5 ans.

J’aborde la vallée noble et je grimpe à Osenbach. Puis l’itinéraire qui va bien ensuite avec Osenbach, Wintzfelden et col du Bannstein.

75km/500m/22.2/FCM 119

Ce matin manif

Un tour de Mulhouse au pas.

Glissé au milieu du cortège, j’ai arpenté lentement les rues du centre-ville. J’étais entouré de drapeaux de la CFDT et d’employées de la petite enfance. Au centre une fanfare de grosses caisses, de sifflets et de cornes de brume. J’ai craqué, je n’avais pas emporté mes boules Quies et je me suis rangé sur le coté.

Puis j’ai poursuivi à un endroit plus calme.

Arrivé à l’avenue Robert Schuman, je suis monté sur les terrasses pour voir ce beau défilé. J’ai renoncé à attendre la fin du cortège qui s’éternisait. J’ai traversé le centre commercial Porte Jeune pour rejoindre mon vélo attaché au bout de la rue du Sauvage.

On ne m’avait pas volé la selle. J’ai donc pu reprendre la route du retour sans encombre.

C’était vraiment une belle manif comme je les aime. C’est la troisième manif à laquelle je participe pour sauver le système de retraite auquel le gouvernement s’attaque,

VTT

Chemins gras. Le soleil a fait fondre la glace. Temps agréable pour reprendre son vélo.

Oderen, le col

Je monte au col d’Oderen.

Le temps est humide mais pas vraiment froid avec 5°C. Et 2°C au sommet. La montée est relativement facile, c’est à dire roulante, peu de voitures, 5 à 6% de pente et 11/12% dans la dernière ligne droite.

Kruth

Je ne m’attarde pas, je redescends et je vais jusqu’au lac. Travaux abandonnés provisoirement. Je rentre à Thann au plus vite.

En montant au col

Voir la fiche parcours

Tiens! un radar à Kruth. J’ai manqué de me faire prendre

L’utile et l’agréable

Aujourd’hui coup double.

Je participe à la manif contre la réforme des retraites et je fais mon vélo Thann-Mulhouse aller et retour.

Evidemment un gugusse comme moi dans une manif avec un casque, un gilet jaune et un biclou, ça ne cadre pas bien. C’est pourquoi je reste en marge de la manif.

Cette ferveur populaire est enthousiasmante même si mon vélo et moi sommes un peu circonspects de voir autant de marcheurs occuper la chaussée.

Il semble y avoir plus de monde que le 19 janvier dernier. La puissance syndicale me surprend par son organisation. Il est manifeste que le désaveu vis à vis de cette réforme emporte l’adhésion…sans préjuger de la suite qui sera donnée.

J’entends les arguments. Je m’interroge sur le rapport au travail des jeunes générations, la qualité des emplois, les perspectives de carrière, le morcellement des tâches, la dégradation des relations sociales, la mise en pièces des acquis,…La réponse est là, dans la rue.

Traduction approximative: La réforme des rétraites vient de l’UE L’oligarchie néolibérale Block kah) a fouthchi He touchera b caputteremite. Sve exige par les Jopes & la France neles, usplique pas eith se pore Dune amende deg2%, du PiBraram < 44 Millards LUE metrummande pas mais flige à respecter & Gore’s REFERENDUM initiative partagé le RIPO
C’est quand même curieux pour le COVID à 64 ans, t’es vieux et fragile…
Mais pour la réforme des retraites, à 64 ans t’es jeune et en pleine forme!

J’en profite pour aller voir le canal découvert devant la gare de Mulhouse. C’est vraiment beau Puis je filerai jusqu’à la place de la Réunion complètement déserte.

Face à la gare le canal est à présent à découvert

Place de la Réunion, vide

Je prends froid, je décide de partir en direction de Didenheim. Mais il me faut franchir le cortège qui s’étend sur plusieurs kilomètres.

Je trouve un espace pour me glisser de l’autre coté de la rue Jacques Preiss.

Je rame un peu avec un vent de face désagréable pour le retour

Froidure

J’aime bien ce lieu et la ruine du moulin qui jouxte (Burnhaupt)

Avec ce froid, j’avais choisi la route car je sais que les chemins sont garnis d’ornières gelées peu propices au VTT.

Un vent léger supportable mais avec moins un degrés j’ai vite compris mes limites. Pieds et mains ont du mal à résister. J’avais tout de même deux bosses sur le parcours, celle de Soppe et celle de Guewenheim soit 200m au total.

Je ne cherche pas à présumer de mes forces, les cyclos croisés ne sont pas de ma génération; plus jeunes, ils supportent mieux le froid en principe.

la ferveur chrétienne (Burnhaupt-le-Haut)

La belle histoire de la «S’ Muattergotteshisala >>>
(La petite maison de la mère de dieu)
En l’an 1873 en face de cette chapelle Georges Geisser et son associé Auguste Fassnacht construisirent une tuilerie briquèterie.
Entre 1880 et 1890 lors d’un violent orage la foudre tomba à côté de Georges Geisser l’épargnant de toute blessure, il construisit cette chapelle en reconnaissance à la vierge Marie.
Lors de la 1ère guerre mondiale la tuilerie briquèterie fut détruite et la chapelle endommagée elle fut restaurée après le conflit mais pas la briquèterie, 4 sapins furent planté autour.
Lors du 2ème conflit la chapelle n’a pas été endommagée et depuis se transmet de génération en génération en restant toujours dans la même famille.
En 2021 les années ayant fait des dégâts, la décision fut prise d’entreprendre une profonde restauration : fondation, crépi, charpente, tuiles.
Pour l’anecdote, le bois de la charpente que vous voyez provient des 4 sapins plantés après le 1er conflit et coupés en 2001
Lors de cette restauration nous avons été agréablement surpris de l’intérêt que portaient les Burnhauptois pour cette petite chapelle, et nous remercions toutes les personnes de près ou de loin qui nous ont soutenus pendant les travaux.
La statue restaurée de la vierge a retrouvé sa maison le 09/08/2022
La famille propriétaire

calvaire à Soppe-le-Bas
J’ai inauguré la nouvelle route en bas de Michelbach
J’ai tourné court.

Un cycliste? où ça?…

Face au vent, j’ai mouliné jusqu’à Staff

Face au vent de 25 km/h, j’ai vite compris que je devais aller dans l’autre sens au plus tôt. D’autant que mon thermomètre affichait -1°C.

A Staff, chose faite, je suis rentré.

Les automobilistes ne sont plus habitués à voir des vélos.

Je quitte chez moi habillé en jaune citron:

  • un refus de priorité au giratoire ZI Vieux-Thann, le type lève les bras au ciel comme surpris de me voir trop tard
  • un refus de priorité rue des Jardins à Uffholtz, le type arrivant à ma gauche passe, me serre, puis s’arrête
  • face à Saint-André à Cernay, le type avec sa remorque qui va à la déchetterie me fait une queue de poissons puis s’arrête brusquement au feu rouge de chantier

Je suis dégoutté. Il est temps de rentrer.

En attendant la neige

Roderen

https://www.openrunner.com/route-details/16070989

Un tour de 21km/270m. La neige est annoncée alors mieux vaut sortir avant.

M’est avis que le confrère Brunner est en vadrouille par là
En prenant son temps, on y arrive
C’est à la fin le plus pentu

Une invention, monter à Rammersmatt par le raidillon et redescendre par le sentier botanique. Une invention peu inédite que beaucoup connaissent.

Le Sundgau au loin est parsemé de taches blanches

Je m’en contenterai pour aujourd’hui, les chemins sont parcourus de rigoles et on est « repeint » à l’arrivée.

Bourbach-le-Bas, en attendant la neige
encore un relais de téléphonie en construction (château d’eau Guewenheim)
Des pompiers en hommes-grenouilles, y’a le feu au lac?
un coup de Karcher et ça repart

Le froid arrive t-il?

Il a neigé sur le Thanner

J’ai profité d’une accalmie pluvieuse pour sortir le long de la plaine d’Alsace.

L’ami Jacques (de Morschwiller) rencontré à Reiningue m’a accompagné jusqu’à Schweighouse. Comme Jacques parcourt 22.000 km sur son vélo chaque année, je suis arrivé plus tôt que prévu chez moi car son rythme est évidemment plus soutenu que le mien.

Je n’aime pas décevoir.

Il a neigé aussi sur les cimes de Forêt-Noire

On a retrouvé Zuber

En compagnie de Lionel, JB, Sébastien

On a enfin trouvé la Vue Zuber. J’en ris presque parce que la fois dernière je l’ai ratée.

La Vue Zuber, c’est à la marguerite sur Openrunner, après le km 12 à la cote 637

Une fois au col de Teufelsgrund, ne pas se tromper, prendre soit en face soit le chemin qui monte légèrement à droite.

C’est d’une simplicité biblique diraient les autochtones.

la première grimpée sur les hauteurs de Thann est gratinée

Aujourd’hui on commence fort la nouvelle année par la grimpée à la Croix Républicaine (ou la Croix de Lorraine si vous préférez) qui domine Thann. Quinze pour cent derrière le cimetière juif au bout de la rue Humberger. Ce qui me vaut de pousser dès le départ.

Ensuite on prend le col du Staufen. Les chasseurs veillent à ce qu’on ne rentre pas dans leur zone de combat. Tout se passe bien.

Puis au col du Plan Diebold on profite un peu du feu de bois.

Plan Diebold

Au chalet Baumann du Weïerlé, on s’abandonne dans la douceur du feu à l’âtre.

chalet Baumann

Au col de Teufelsgrund, je prends une ornière cachée sous les feuilles …et boum! Je m’arrête brutalement. J’ai la visière du casque qui tape et les neurones qui s’agitent. Bizarrement en me relevant, j’ai le guidon à l’envers…comment est-ce possible? un compagnon me fait observer qu’un 180° règlera l’affaire.

Le choc à fait crac dans le poignet gauche et la jambe me picote.

Rien de grave cependant puisque je n’ai pas demandé quel jour on était. J’ai rebooté le disque et run. Mais le GPS s’est quand même éteint…peut-être un airbag interne!…

Vue Zuber, Geishouse en face

La descente après Zuber est agréable. Au-dessus du parcours Vita, on musarde le long de Saint-Theobaldwald.

descente à Vita, vue sur le réservoir de Michelbach

Je ne sais pas dire si on peut parler de la reprise du Club Etoile 78 puisque la météo d’hiver ressemble encore ici à l’automne avec 10 degrès.

https://www.openrunner.com/route-details/16025708

17km/444m

Tour de patelins

En l’absence de neige, le bonhomme de neige est resté de glace (Berrwiller)
Un tour de patelins

Je n’ai pas cherché longtemps pour trouver mon titre. Qu’on m’en excuse.

J’aime beaucoup cette vue (Hartmannswiller)

Cette fois en traversant Issenheim, j’ai surveillé mon GPS…et il s’est éteint comme les fois précédentes pour la troisième fois et c’était en face du numéro 59 de la rue de Guebwiller. Le mystère demeure. (voir mon billet du 25 novembre 22)

Ce tunnel est intéressant, il traverse la D83 à Issenheim. Anciennement on longeait le ruisseau qui a été busé
J’aime bien aussi le charme de ces constructions (sans les voitures) Raedersheim
Maisons de mine à Ungersheim
600 logements en construction me dit la dame avec son chien. Le chien acquiesce. Ensisheim au bord de la gravière derrière Super U
Les abords sont déjà viabilisés
1.5km de piste en construction Staff-Wittelsheim
Le fond de forme est prêt

Roll up for the mystery tour

En route pour un tour de Montpellier

Aujourd’hui Montpellier à trottinette musculaire. Je détonne un peu parmi les trottineurs à batterie. À Montpellier ils sont plus nombreux que les cyclistes.

Je pousse pied gauche. Le droit est subsidiaire, moins efficace. Je sais permuter aisément. Je sais sautiller sur les raccords. Étant musculaire je prends les trottoirs généreux et je sors sur la chaussée lorsque c’est plus simple. Sac à dos indispensable. Au centre commercial du Polygone, je plie l’engin et j’ai la bandoulière. Avantage indéniable sur l’électrique.

Au programme Comédie, préfecture, Peyrou, Polygone, Antigone, le Lez

Dix kilomètres. Plus pratique que le tram car je me faufile dans le centre historique . Attention quand même à regarder où l’on met ses roues car de nombreux pavés glissants.

Gildwiller

Gildwiller

Auparavant, j’ai pris Rammersmatt, je suis redescendu à Roderen avant de prendre Bourbach-le-Bas. Descente de la vallée du Soultzbach.

Un bon entraînement pour bien passer les fêtes!

Vous pouvez l’essayer, il est sympa. Le lien est en bas. (55km/500m)

Rammersmatt
En descente c’est facile mais un peu de branches cassées
Diefmatten, un entrepôt de logistique qui ressemble à Amazon
https://www.openrunner.com/route-details/15975590

Basic Instinct

zéro, une température de saison

Je navigue à l’instinct. L’instinct basique.

C’est à dire que la route me guide, mes jambes pédalent. Et j’abandonne tout le reste. Quand la cagoule a terminé de couvrir mes lunettes de buée, je ne vois plus rien. Je peux donc fermer les yeux. Et dormir.

malgré quelques approximations la navigation aux instruments par temps de brouillard est suffisante pour faire son tour

J’ai bien dormi.

Au km 25, le GPS m’a informé que j’étais at home.

Rouffach

Juste un tour de roue

Montée à Goldbach, avant d’arriver au moulin point de vue magnifique avec les couleurs d’automne

Il n’y avait plus que trois degrés au Vieil Armand. Je suis redescendu avec prudence vu les feuilles sur la route.

Sur cet itinéraire, il y a deux passages à 9%. L’un avant le moulin et l’autre après Goldbach. Je roule à 7/8 km/h avec ces pentes. C’est lent mais je fatigue moins.

je ne roule pas vite, mais j’ai encore la satisfaction d’arriver

Arrivée à Freundstein
A Freundstein
42km/750m

A VTT dans le brouillard

Tronox fête ses cent ans et le fait savoir

En attendant 9 heures, j’ai arpenté l’expo de Tronox le long du Rangen.

Mes confrères sont restés au lit. Il est vrai que le temps ce matin n’était pas engageant avec brouillard et 4°C.

la calcination étape importante du process de fabrication
curieux équipement derrière le tennis de Vieux-Thann. Peut-être une répétition pour le prochain Dakar?

Une usine centenaire, c’est devenu rare en France vu qu’on a tout bazardé en Chine. Et il s’en trouve encore pour dire du mal de cette dernière usine qui mettrait à mal la réputation de notre vignoble.

Cela dit, je ne suis pas dupe, les applications du dioxyde de titane sur nos comprimés pharmaceutiques, sur nos dragées, ça fait mauvais genre. J’en ai aussi dans mes peintures pour faire un beau blanc. En outre cette usine est classée Seveso « niveau haut », il est donc normal qu’on se préoccupe de ces fumées et du risque potentiel.

Neuf heures sonnant à l’horloge de l’église, je pars.

Non sans avoir salué le nouveau membre du club qui est parti seul de son coté, un peu déçu de cette déconvenue.

Au bout de 2km, j’étais réchauffé. Mon casque jaune est moche mais c’est atout pour être vu. En plus la sangle est détendue…et ce n’est pas bien.
Autour du lac, les promeneurs sont là
ma petite luciole de chez Décat fait un peu gadget mais c’est mieux que rien. Et j’en ai une autre sur le casque…plus ma bande jaune rétro sur le sac à dos. Autour du lac aucun risque mais dès qu’on reprend la route c’est utile d’être vu

11 novembre 2022: Snoopy au rendez-vous

C’est en rentrant chez moi que je découvre la trace de mon parcours. Elle ressemble à Snoopy qui renifle une pisse de chien.
Snoopy contemplant sa trace devant l’ordi

Quoi dire d’autre?…

Que j’ai raté mon parcours. Je suis monté par le Steinby jusqu’au Plan Diebold…

Je prends la photo, un joggeuse passe. Elle ira plus vite que moi sur mon vélo. Sauf que dans la descente, je la rattrape. Méfiance avec les joggeuses esseulées, j’ai toujours des craintes infondées…

et après?… après, le chalet Baumann…et après?…c’est parti en vrille.

Au chalet Baumann, je m’y suis repris à trois fois pour ce mauvais selfie

Du n’importe quoi. J’ai flâné du côté du parcours sportif à Leimbach.

Puis botte secrète pour rallonger, je suis allé dans une forêt en friche et dont le chemin de Kurrenweg nécessite de jouer à saute-mouton pour traverser les sapins effondrés.

J’ai le chic d’inaugurer des parcours merdiques.

Pour finir je vais aux cérémonies du 11 novembre. Les petits pompiers casques rouges sont au garde-à-vous à l’entrée du cimetière. La Marseillaise est de bonne qualité, la chorale est parfaite et ne détonne pas.

Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans nos bras
Égorger nos fils, nos compagnes

J’en ai le frisson, ça fout la pétoche.

Du coup, je file chez moi voir si un féroce soldat n’est pas passé par là en mon absence.

20 bornes 500m

Kruth-sur-Mer

Le lac de Kruth est à marée basse

Alors que les travaux de consolidation du barrage de Kruth se poursuivent, une barque sombre.

Aujourd’hui une entreprise italienne venue des Apennins s’affaire au chevet du malade. Allons-nous assister à un naufrage?

Quelques hommes dans la pente, un engin à chenilles pendu au bout d’un treuil.

travail en pente

Un cyclo s’approche. Il suit les travaux comme moi, mais on n’a pas le droit d’approcher. Il me dit  » la précédente entreprise avait vingt-quatre employés et seulement cinq qui travaillaient, les autres regardaient, comme nous ».

Ne jetons pas l’anathème sans savoir ce qui se passe.

Je ne sais pas ce qu’il faut en penser, il me semble que l’entreprise n’est plus la même peut-être à cause des malfaçons constatées au début de l’année.

A l’aller, je me suis offert la montée de Geishouse. J’avais oublié de mettre de l’eau dans le bidon. Heureusement, une brave dame de Geishouse m’a ravitaillé. Il est vrai que je ne m’attendais pas à un tel temps ensoleillé. Au fur et à mesure de la montée, je regrettais d’être tant couvert, le sous-casque: en trop! les gants longs: en trop! la veste: en trop! le cuissard long:….! Bref j’aurais pu monter en maillot de bain. Mais une fois à Kruth et pour le retour, tous ces vêtements ont trouvé leur utilité.

Geishouse toujours aussi beau dans son écrin de verdure

Matin frais

A Sentheim, seulement 4°C ce matin

Au bout de trente bornes de creux et de bosses du coté de la Seigneurie, je suis revenu à la plaine.

  • Roderen-Guewenheim
  • Sentheim-Mortzwiller
  • Mortzwiller- Seigneurie
  • Petitefontaine-Eteimbes
  • la grimpée de la Rue Neuve (toute rapiécée) à Bretten n’est pas mal non plus!
Toutes ces petites bosses mises bout à bout arrivent à faire 500m de déniv.

Attention à bien se couvrir! Ce matin arrivé à Sentheim, mon thermomètre n’indiquait plus que…4°C

Aux rois de la pissotière!

Aucune performance. Mal aux genoux, je m’épargne dans les côtes. Je vais finir par pédaler carré avec les genoux cagneux. Et pas question de vitesse moyenne haute, tout juste du 20/21, je m’en contente. J’ai mis les gants d’hiver et les surchaussures pour garder de la chaleur et aussi la veste. Reste les incontournables et irrépressibles envies qui me font mettre deux fois pied à terre. J’imagine qu’on pourrait faire un club ou une association qu’on appellerait « Aux rois de la pissotière » avec un gueuleton annuel. Je veux bien faire le trésorier ou le secrétaire.

A Bretten les premiers rayons de soleil, bienvenus

Je reviens au vélo

C’est très mauvais comme titre « je reviens au vélo ». Qu’est-ce que ça signifie? je n’ai jamais quitté mon vélo. Mais il se trouve qu’en cette fin de mois d’octobre, je découvre que je me suis laissé aller à la facilité. C’est à dire à courir 45 minutes et c’est tout. La course à pied que l’on nomme CAP est attractive. La preuve, on ne peut plus faire une balade vélo sans rencontrer trois ou quatre coureurs à pied. C’est dire la popularité de ce sport qui est loin d’avoir dit son dernier mot en ces temps où la société est à la recherche d’un antidote à la sédentarité. Je croise parfois des personnes qui affichent plus qu’un surpoids s’essayer à la course. Une course lente qui doit les épuiser.

Comme vous le savez je m’y suis mis lors des restrictions à la circulation cycliste dûe à la Covid. Je peux donc témoigner que la CAP n’est pas facile du tout sur le plan des efforts à fournir, cardiaques, musculaires, respiratoires, articulaires.

Des HOKA à ma main. Pourquoi en changerais-je!

J’arrive à accentuer mes douleurs dans les genoux car la CAP secoue le squelette, mais étrangement je n’ai pas de problèmes au niveau des pieds. Mes chaussures HOKA commencent à être usées et forcément elles sont moins confortables; je vais atteindre 1000 km et j’envisage de les remplacer. Je pense reprendre les mêmes puisque je m’y sens parfaitement à l’aise sur mon terrain habituel, la route goudronnée et les trottoirs.

Donc ce matin, fin de mois, j’ai repris le vélo de route et 50km m’ont suffi.

J’ai toujours cette crainte diffuse en moi d’avoir perdu mon savoir-faire à vélo, d’avoir perdu mes ressources et de devoir mettre pied à terre.

Non, tout va bien.

Plougerneau

Phare de l’île Vierge

Une tentative de marche interrompue par une pluie violente.

Se mettre à l’abri et regarder la mer.

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