Juin a mal commencé avec une sinusite qui a trainé avant que j’utilise les antibiotiques. Mais j’ai fait de mon mieux pour ne pas tout arrêter brutalement.
Course à pied

Route

VTT

13 sorties au total.
Juin a mal commencé avec une sinusite qui a trainé avant que j’utilise les antibiotiques. Mais j’ai fait de mon mieux pour ne pas tout arrêter brutalement.
Course à pied
Route
VTT
13 sorties au total.
C’est une affaire qui remonte à 2019. Bitschwiller-lès-Thann voulait interdire les VTT sur un chemin au lieu-dit Erzenbach.
Malgré les dialogues et les mails de la part de MBF avec la commune, rien n’y a fait et l’arrêté anti-VTT a été maintenu.
Mountain Bikers Foundation (MBF) a donc décidé d’émettre le 27 mai 2019 par recours gracieux une demande claire d’annulation de l’arrêté devant le tribunal administratif.
Le 16 novembre dernier (2021), le tribunal administratif de Strasbourg a annulé l’arrêté municipal de la mairie de Bitschwiller qui interdisait l’usage du vélo tout terrain sur un sentier de la commune.
Dans un dernier sursaut, je monte l’escalier.
Mes frusques sur le carrelage font de jolis entrelacs.
Mes pompes en chien de faïence dans leur boite n’ont plus qu’à se recoucher.
J’éponge une à une les gouttes de sueur sur le clavier. Je peine à contenir le flot ruisselant. Et je me dis, là, tu exagères.
J’attends que la chaudière finisse de refroidir.
Je me sens bien.
Donc demain 16 heures, je serai protégé contre les complications éventuelles d’une maladie qui reprend à grande vitesse juste avant la grande transhumance estivale.
J’entends déjà les commentaires des uns et des autres. Après les élections, il faut bien trouver quelque chose pour emmerder les Français.
En France tout se passe comme si la marche du monde était réglée par un obscur mécanisme de maléfices, ordonnés, programmés. Bref, le complotisme va à nouveau parler et faire les beaux jours des réseaux sociaux.
Cet antagonisme à la vaccination va nécessairement entraver la réussite de l’opération et on va encore se retrouver avec des services hospitaliers en tension.
Comme disait l’autre, c’est vous qui voyez.
La Crémation des Trois Sapins à Thann
Comme chaque année, la légende de la Ville sera célébrée lors de la Crémation des 3 Sapins jeudi 30 juin. La Place Joffre sera riche en animations avec une Wurst Party, le groupe HolaTrio, un spectacle de fauconnerie équestre, les traditionnels vêpres et cortège, un feu d’artifice et bien d’autres.(source)
Une mesure qui va faire parler …
7 cols qui seront donc exceptionnellement fermés à la circulation motorisée – 1 journée par col – et réservés à ceux qui souhaitent franchir le col à vélo, VTC ou vélo à assistance électrique :
Changement de chaine ce matin et essai cet après-midi. J’ai réussi à éliminer cet affreux crin-crin qui me dissuadait de pédaler. C’était donc la chaine qui au bout de 1650 km rendait l’âme en gémissant. Même un blouson noir n’en voudrait pas!
Avis aux traducteurs… »La forêt nous rappelle aux belles choses et ce vent frais est là pour nous enlacer affectueusement. » (merci à marmotte27)
C’est une opération simple mais il y a quelques règles à respecter. N’oublions-pas que les freins, même sur un vélo, sont un organe de sécurité. Surtout dans les descentes de cols à grande allure!
Alors ce matin, je remplace mes patins de freins compatibles Campagnolo pour jante alu.
1/ aujourd’hui je change mes patins arrières avant d’atteindre la limite marquée « wear limit » soit limite d’usure.
Cette limite correspond avec la fin des rainures du patin. A quoi servent les rainures? à stocker les graviers entraînés au freinage et à éviter d’entamer la jante alu. C’est pourquoi il faut nettoyer ces rainures de temps à autre et le lendemain d’un roulage sous pluie.
Le patin neuf fait 1 cm d’épaisseur, celui que je change fait 8mm et j’ai encore 2mm de capacité avant d’atteindre la limite d’usure, mais je préfère changer avant.
2/ je démonte la roue pour faciliter l’accès à l’étrier de frein. je retire les patins en faisant attention de bien repérer les rondelles:
3/ je sors le patin usagé: un tournevis fin permet de décoller le patin de la gorge, ensuite il se retire à la main.
4/ on en profite pour nettoyer l’étrier de frein et le porte-patin
5/ montage du patin sur le porte-patin, ne pas se tromper:
On ne peut plus donc se tromper, en principe! Il reste à glisser le patin dans la fente du porte-patin. Ne jamais tenter de rentrer le patin de face car la forme trapézoïdale s’y oppose. Essayer de rentrer le patin à la main sans outil et pas dans l’étau. On peut terminer la mise en place avec un maillet en bois.
6/ remontage des patins sur l’étrier:
On se souvient encore de Laurent Fignon. Deux fois vainqueur du Tour et le premier cycliste bachelier, surnommé parfois « l’intello » comme s’il fallait souligner l’origine populaire des coureurs d’alors.
Disparu prématurément à l’âge de cinquante ans en 2010, Laurent Fignon laisse le souvenir d’un type sympa et courageux.
Parler de Tour de France, n’est-ce pas une tromperie?
On voit bien depuis longtemps que le Tour de France est constitué de segments discontinus reliés entre -eux par des voyages en bus ou en avion.
Le Tour de France est devenu un tour de force où s’expriment des objectifs mercantiles de rentabilité avant tout. Les coureurs cyclistes sont là pour épater la galerie et susciter l’engouement des sponsors nombreux à profiter de ce grand barnum ambulant.
Oui, c’est donc bien un tour de force qu’accomplit la société du tour Amaury Sport Organisation (ASO).
Pour le reste, l’image élitiste que l’on donne du vélo, on va continuer encore longtemps à ramer pour déconstruire les mauvais exemples instillés dans l’imaginaire populaire du vélo.
Beau parcours trouvé sur Komoot. Mais au Hundsruck, j’étais cuit.
A la fin, j’en ai eu marre. Je suis descendu par la route à Thann.
Mais il est vrai que la montée au chalet du Hochburg à VTT à partir de Rammersmatt comporte pas mal de poussage dans les cailloux. Qui comme hibou, chou prend un x au pluriel.
Pour tout dire ma sortie route de samedi m’avait déjà un peu entamé.
Belle synergie entre les six participants. Bravo!
Plan de la villa du Schimmeln 1863 85CMHA
Circuit de Hartmannswiller
Le Schimmelrain
L’ancienne villa romaine nommée ! « Schimmelrinuée sur la butte, près de l’ancienne voie romaine Soultz-Cernay. Cette villa fut détruite lors de l’incursion des Alemans (Alamans) au début du Vème siècle. Découverte par M. Reichenecker, ingénieur agronome, lors d’un bornage effectué en 1850, les fouilles furent réalisées en 1860 par la Société pour la Conservation des Monuments Historiques de l’Alsace » sous la direction de M. Maximilien de Ring, ce qui permit de mettre à jour les fondations de cette villa aujourd’hui disparue.
Chaud et juste en eau. Montée au Bannstein « à l’économie »
Le club des Cent Cols n’atteint pas encore l’âge canonique, il atteint cependant ses 50 ans. Ce qui est déjà bien pour des cyclos en pleine forme et adeptes de cols à vélo.
Cette année, le club invite ses membres à fêter l’évènement au col de Luitel le samedi 25 juin au sud-ouest de Grenoble.
En effet, c’est en 1972 que Jean Perdoux, notre Président-Fondateur ayant franchi son centième col au Col Luitel, a imaginé la création du Club des Cent Cols pour rassembler les cyclistes amoureux de la montagne.
écrit Bernard Giraudeau sur le site du club.
et d’ajouter…Ce rassemblement se veut une rencontre de convivialité au cours de laquelle nous aurons le plaisir de retrouver, non seulement les adhérents du club, mais également d’autres cyclos de la région qui, nous l’espérons, auront envie de nous rejoindre.
J’avais noté ce rendez-vous. Réflexion faite, allais-je parcourir deux fois 425 km avec mon véhicule pour ensuite grimper le col de Luitel avec mon vélo?
La réponse est non…à moins d’y inscrire plusieurs jours de randonnées dans le secteur.
Autrement, ce qui n’aurait pas manqué de panache, c’était de m’y rendre et de revenir avec mon vélo.
Quelque part ma fibre écolo l’a emporté. J’aurais volontiers imaginé une cérémonie décentralisée dans chaque région comme on sait le faire chaque année pour les rencontres régionales.
Le club aurait à l’avenir matière à réflexion pour tenir compte de nos nouvelles contraintes environnementales.
Il avait molesté un cycliste. Le camionneur est condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis.
A lire tout de suite dans Vingt Minutes
En général je ne commente pas ce genre d’algarades parce que je sais que les conflits d’usage sont légion et souvent provoqués de part et d’autre.
Ici la FFVélo était présente au procès. Il s’agissait donc bien de faire un exemple.
C’est sûr que les voyous de la route seront intimidés.
Je rentre d’une semaine dans le Morvan. Forcément je suis attiré par le texte extrait du roman de Sylvie Germain « Jours de colère » proposé aux élèves du bac général de français. Il évoque le Morvan.
Je ne connais ni Sylvie Germain ni son roman. J’ai cherché à lire ce texte.
Pourquoi?
Parce que Sylvie Germain est l’objet d’attaques violentes sur les réseaux sociaux de la part d’élèves qui l’accusent d’avoir compromis leur réussite à l’examen
Voici le texte en question.
Bien sûr, je n’ai aucune légitimité à me plonger dans l’univers intellectuel de nos jeunes, ayant largement dépassé l’âge de l’adolescence.
Mais je lis et j’ai cet avantage de savoir situer le Morvan. Et je comprends presque tout de cet univers poétique d’une génération d’hommes jeunes qui vivent au sein d’un terroir qu’ils possèdent en profondeur, ses forêts, sa faune, ses lacs, la relation aux astres et l’indissociable rugosité de leurs comportements assimilés à des chants.
J’en resterai là. J’aurais peut-être réussi à concourir avec ce texte. Et en même temps, je reste stupéfait des réflexes de cette génération décadente et primitive qu’on présente aux examens . Mais j’en ai peut-être déjà trop dit!
Cela dit, je vais me procurer le livre de Sylvie Germain.
Ironie de l’histoire, Sylvie Germain a reçu le prix Goncourt des lycéens avec Magnus en 2005.
Avec sa batterie de 202 Wh et un moteur de 250 watts, le DiskDrive permet de parcourir jusqu’à 60 km en une seule charge à une vitesse maximale de 25 km/h. (source)
Selon Midi-Libre, le cycliste disparu a été retrouvé découpé en morceaux dans des sacs en plastique.
C’est une affaire sordide.
Avec ou sans casque, la piste criminelle ne fait pas de doute.
Fête de la musique: j’y suis allé, j’en suis revenu.
La ville avait bien fait les choses: elle était dans le noir. La plupart des lampes de rue étaient éteintes et c’est à tâtons qu’on a dû contourner la Collégiale de Thann pour atteindre les festivités.
J’ai compris, après coup, que c’était une manière comme une autre de dissuader les vieux de se risquer dans les rues de la ville et de craindre la fracture d’un col du fémur. Surtout qu’autour de la Collégiale, il y a des fossés profonds non signalés.
La fête de la musique est devenue un boulevard de vociférations amplifiées, tellement amplifiées que même dans mon lit à deux kilomètres du centre-ville, je les entendais encore.
Finalement la fête de la musique à force de « ratisser large » n’a conservé qu’un style de musique, celle des bals du samedi soir. Après avoir parcouru au pas de charge l’avenue de la Première Armée, nerf sensitif de la ville, je me suis enfui par la rue des Généraux Ihler.
Devant le resto Caseus, des danseurs habillés en cow-boys remerciaient le public, le gobelet de bière à la main.
Place de Lattre, le comble: un type sous une tente dans le noir hurlant « les portes du pénitencier » derrière une sono et son déferlement de décibels.
La fête de la musique instituée par Jack Lang le jour du solstice d’été n’est plus ce qu’elle était à l’origine: une fête des musiques où le moindre musicien ou chanteur pouvait s’installer devant chez lui et montrer sans savoir-faire.
Nul quatuor, nul jazz, nulle musique sensible. Tout cela a disparu, noyé dans un conformisme de répertoires convenus.
Le cycliste se tue bien
Combien sont-ils les cyclistes à « se tuer » à vélo en 2021? vingt-deux
Aussitôt les statisticiens se ruent sur leurs calculettes et en déduisent que la mortalité du cycliste a quadruplé par rapport à 2019.
Le cycliste a cette particularité: sa mort est remarquable. Les jeunes entassés dans une voiture qu’on peinent à extraire des épaves entourant un arbre ou un poteau au petit matin d’un retour de bal ne font pas l’objet de statistiques ciblées. Les cyclistes, si!
On se demande bien pourquoi il faut à chaque fois dénoncer l’arbre qui cache la forêt. Peut-être existe t-il un renoncement à insister sur l’accidentologie des bals du samedi soir? car très peu en effet rentrent aujourd’hui du bal à vélo. On n’est plus en 36, le Front Populaire n’est plus, itou le Front Républicain.
Certes vingt-deux cyclistes tués, c’est vingt-deux de trop, mais ça ne fait pas une statistique.
Parmi ceux qui se tuent seuls, l’ancien président de la Ligue lorraine de cyclotourisme Bernard Monchot et fondateur du Comité régional (CoReg) de la Fédération française de cyclotourisme (FFCT).
D’après la gendarmerie, le cycliste roulait sur la départementale puis s’est subitement orienté vers la gauche pour tourner en direction de l’ancienne commune de Coutures, intégrée à Château-Salins.
Cela a eu pour effet de couper la route à un automobiliste, qui l’a vu arriver de face et n’a pu l’éviter.
Relativisons la dangerosité du vélo: le nombre de cyclistes est en forte augmentation du fait de l’avènement de nouveaux usagers équipés de vélos électriques et l’accidentologie augmente forcément en conséquence. D’autant que les automobilistes ne sont pas toujours aussi respectueux des distances de sécurité à observer.
La chute est une aventure
En course à pied, je suis aussi capable de tomber, comme à vélo. Je suis donc un chuteur polyvalent, pourrait-on dire. J’imagine ne pas être le seul à prendre une gamelle de temps à autre. La chute s’apprend, c’est même un art en sport martial.
Pour moi qui ne cherche pas la difficulté en terme topographique, ma chute du jour est à plat. Sans aspérités particulières et sur un sol mi-terreux, mi- caillouteux. Bref une chute fastoche comme on peut la rêver…mais une chute martiale tout de même.
Le problème, c’est qu’on n’a pas de détecteur de chute avec nous, donc la chute ne prévient pas. Ah si on avait un gadget sophistiqué qui nous dise « attention tu vas te casser la gueule! » son inventeur ferait fortune, sans doute.
ça secoue les neurones
Mais là, non! Je me suis ramassé brutalement de tout mon long en trébuchant. Le cerveau tombe de haut et ça secoue les neurones qui sur le coup ne sont pas contents. Comme toujours je me relève fissa pour voir si personne ne m’a vu tomber. Dans la fraction de seconde, j’ai vu mes lunettes voler…elles ne sont donc plus sur mon nez. Je cherche…et ça me rappelle une ancienne chute à VTT en 2016 où je suis retourné le lendemain avec un râteau pour les chercher dans la broussaille.
Où sont passées mes lunettes?
Aujourd’hui encore, je ne trouve pas mes lunettes. Mais je sens sous mon pied une résistance. Ce sont mes lunettes en acier chirurgical qui couinent sous la douleur.
Macadam cowboy
Derrière le Centre de Tri Postal, un gros arbre barre le sentier botanique. Demi-tour, je prends la ZI et je retrouve le macadam. Je sais tirer les enseignements de mes chutes, elles ont souvent le signe de la fatigue accumulée. Je suis conscient que courir 10 ou 11km n’est pas facile car je mobilise énormément de mon potentiel physique avec un cardio à 140 permanent pendant 80 minutes. En CAP, j’ai une démarche saccadée et je ne lève pas assez les pieds; en fait je dois courir avec un faible bagage musculaire et un handicap de poids qui m’empêche d’être plus aérien dans ma foulée. Je dois apprendre à courir avec mes tares et sans trop d’ambition.
Sur le macadam, je suis plus à l’aise. Je suis un macadam cowboy.
Au km 11, je suis au coin de ma rue. Raz le bol, je marche.
C’est en repos forcé que je prends mon pinceau. La chaleur me dissuade de prendre mon vélo. Je tente de brasser de l’air chez moi. A force de brasser, il fait aussi chaud à l’intérieur qu’au dehors. Demain je vais profiter d’un redoux.
Les effets de la canicule
Aujourd’hui à 11 heures, le thermomètre affiche 31°C sous abri à Thann…et l’on annonce jusqu’à 38!
Pourtant la canicule n’est pas encore là: pour y parvenir en France, il faut trois jours consécutifs de fortes chaleurs ET que la température ne baisse pas en-dessous d’un certain seuil la nuit. Mais la canicule n’a pas la même définition selon les régions. A Paris, c’est 31°C le jour et 21°C la nuit, alors qu’à Marseille c’est au moins 36 °C le jour et 24 °C la nuit.
Les villes sont les premières concernées par le réchauffement climatique. Normal, elles ont tout bétonné et macadamisé.
Alors chacun y va de sa solution pour se protéger des épisodes caniculaires. Quand je cours en ville, je choisi le coté de la rue abrité par de l’ombre autant que possible.
Il faut revégétaliser en ville, c’est la première méthode trouvée pour se protéger. Planter des arbres au milieu des chaussées trop larges, équiper les toits, ne rien laisser en surface capable de réverbérer.
Tout ça va coûter plusieurs milliards et entraîner une révision de nos modes de vie, fatalement…puisque nous avons pris beaucoup de retard dans les bonnes mesures visant à diminuer drastiquement l’effet de serre de la planète.
Gare à la déshydratation!
Les sportifs se protègent eux-aussi. Ils font du vélo plus tôt le matin…et il n’oublient pas de boire pour compenser la transpiration. Un « bon » sportif sait tout ça. En revanche, je croise parfois des gens peu protégés.
35 mn de course seulement
J’avais fait mon vélo hier, alors ce matin je me suis contenté d’une course à pied de 5 km selon mon parcours habituel. A mi-parcours, j’ai bu 12 cl (soit un verre) d’eau emporté avec moi. Tout juste assez pour ne pas avoir la bouche sèche. Avoir la bouche sèche est le premier signe qu’il faut boire et il est même mieux de boire avant. Tête couverte évidemment.
Huit pulsations de plus
Avec une telle température, mon rythme cardiaque s’élève de huit pulsations supplémentaires à la minute (147 au lieu de 139). Il ne faut donc pas trop abuser de sa forme relative et se croire insensible à la chaleur.
Courir en ville comme je le fais n’est pas forcément la meilleure formule car je respire, outre de l’ozone, beaucoup de polluants, de micro-particules qui se recombinent entre-elles sous l’effet de la chaleur, sans parler des pesticides des vignerons qui ce matin aspergeaient leurs vignes du Rangen.
En 2008, on traitait encore le Rangen avec un hélico…
L’Alsace qui s’honore d’être une terre touristique est bien embarrassée par cette poussière qu’on planque sous le tapis
Ce dossier empoisonne l’Alsace depuis des années. Depuis 2002, après 3 ans de fonctionnement, le stockage de Stocamine a dû être arrêté.
Je résume.
L’Etat s’est mis en tête d’enfouir des centaines de tonnes (42000 t actuellement) de déchets dangereux et hautement toxiques à 500 mètres sous terre.
Rien de tel que de récupérer un puits de mine de potasse d’Alsace abandonné pour y planquer les précieux lingots.
Les écolos sont contre du fait des risques de pollution de la nappe phréatique, la plus grande d’Europe…et organisent des escarmouches périodiquement sur le site.
L’Etat peine à arbitrer. Faut-il remonter les bags enfouis dans les galeries?
Trop tard! des effondrements ainsi qu’un incendie l’interdisent.
C’est le problème des démocraties, on ne sait pas trancher. Avec Poutine, ce serait plus simple, il plongerait tout ça dans la Baltique sans rien demander à personne.
J’ai fait le tour à pied. De quoi s’approprier le paysage.
A deux pas de chez moi, ce paysage magique au réveil.
Avec les antibiotiques, c’est automatique, je reprends mon vélo. Aujourd’hui partir tôt…et rentrer tôt. Car les organismes vieillissants souffrent plus vite de la canicule.
A dix heures, il fait déjà 28°C.
Il ne faut pas croire que tout va bien, la pollution photochimique sera à son maximum aujourd’hui en Alsace. Notamment avec l’ozone (O3).
Voici ce qu’on peut lire à propos de l’ozone (utilisé par ailleurs dans de nombreuses applications industrielles pour la désinfection)…
Normalement, les cils vibratiles de l’appareil respiratoire ont pour rôle d’éliminer les polluants, tels les particules d’ozone. Cependant, lorsque la pollution devient trop importante, les cils ne peuvent plus conserver leur efficacité et les particules d’ozone vont pouvoir pénétrer jusqu’aux alvéoles pulmonaires.
Il en résulte une hyper-réactivité bronchique, qui va entraîner des crises d’asthme et un encombrement bronchique.
L’ozone peut être, par ailleurs, à l’origine d’irritations oculaires et naso-pharyngées.
source: le Figaro
Cruel dilemme pour le deuxième tour des Législatives dans ma circonscription, les deux postulants restant en lice n’appartiennent pas à mon bord politique. Vais-je devoir voter pour le moins pire? ou venir gonfler la grande masse des abstentionnistes?
J’aurais certainement dû, moi aussi, me présenter, à l’instar de ceux qui font de la politique à l’aide d’un CV adressé aux états-majors. Dans ma circonscription, d’illustres inconnus ont concouru, sans qu’on sache toujours comment ils ont finalisé leur engagement dans une voie plutôt qu’une autre. Notre sortant a de quoi être déçu, il n’est pas assuré d’être réélu alors qu’il a fait de la politique sa profession. De quoi être dégouté! Les Alsaciens ont cette singularité, ils ne jurent que dans l’extrémisme de droite aux deux extrémités de la région alors même qu’ils sont d’un conservatisme reconnu.
Je me présente.
C’est pour rire évidemment que je choisis ce titre. Car je ne suis candidat à rien. Sauf peut-être à une certaine popularité, très marginale, sur la blogosphère du vélo. Mais celle-là n’a pas besoin de suffrages pour être ou pour paraître. Il suffit d’y dérouler des avis, des histoires illustrées de quelques images.
Mais par le temps de délabrement avancé de notre société qui court, les élections ne manquent pas de susciter l’ire de ceux qui estiment que le vote est « quelque chose qui est consubstantiel à la condition de citoyen » comme le juge Philippe Bilger, ex magistrat, et réputé pour ses postions très à droite.
Philippe Bilger n’a pas tort de s’interroger lorsqu’il déclare « j’ai voté, vais-je changer la France? ».
Certes il n’a pas tort mais il ne changera rien au cours des choses. Pas davantage que celui qui n’aura pas voté et qui pourra se dire si les choses tournent mal, j’ai bien fait de ne pas voter pour eux.
C’est le cas par exemple avec la guerre russo-ukrainienne où l’on découvre tout d’un coup que notre armée ne dispose que de très peu de moyens si par malheur le dictateur Poutine étend son emprise jusqu’à nos portes. Il en est bien capable. Au moins autant qu’Hitler.
On le voit, le choix démocratique n’est pas simple. Surtout que les postulants sont loin d’aborder ces questions pourtant si vitales pour notre lendemain. En sont-ils seulement capables?
La société est ainsi faite que quoi qu’on fasse, notre représentation ne sera jamais à l’image de ce que nous voulons. Notre démocratie est donc imparfaite et ce constat conforte tous ceux qui déclarent que voter ne sert à rien puisque rien ne change. En rester là ne dit pas grand chose sur ce qu’il conviendrait de changer dans l’esprit de ceux qui se réclament du changement. Baisser le prix de l’essence? polluer davantage? attaquer la Russie? le smic à 3000 euros? la retraite à 70 ans?…
Ceux qui ne votent pas n’ont qu’à se taire!
On l’entend souvent dire de la part des électeurs-citoyens qui condamnent au silence les abstentionnistes, estimant que puisqu’ils ne prennent pas part au jeu démocratique, ils s’excluent eux-mêmes du jeu et deviendraient des sous-citoyens, des plébéiens sans droits de l’époque romaine.
Ne pas voter en Belgique équivaut à une amende forfaitaire et revient à s’absoudre d’un déficit de citoyenneté comme si l’on venait de griller un feu rouge. Un électeur qui ne se rend pas aux urnes peut se voir infliger une amende de 40 à 80 €, et jusqu’à 200 € en cas de récidive.
L’histoire serait trop simple à être résumée ainsi.
« Notre pays est de moins en moins un peuple, de moins en moins une nation, de plus en plus une foule d’individus plongés dans l’anomie. » (Robert Redecker, philosophe)
Comment faire corps avec une société dont on ignore tout? son histoire? ses enjeux? ses règles de vie en commun? Je m’interroge quand j’entends les réponses affligeantes de la vox populi qui ne vote pas estimant ne pas être suffisamment informée, voire pas intéressée, comme si l’offre politique ne correspondait pas aux standards de la consommation courante.
« Faire société », pour beaucoup, est devenu un grand marché d’individus.
C’est un problème désormais récurrent chez moi, on pourrait dire chronique. J’ai encore un problème respiratoire.
Le dernier en date de début mai a été soigné pour une rhinite allergique. Cette fois ci la récidive est bactérienne et ressemble à une sinusite. Donc depuis début juin, je mouche et remouche et je consomme des paquets de mouchoirs.
J’attends avant de consulter ne voulant pas encombrer un généraliste fort peu disponible.
En attendant, je ne roule pas et je ne cours pas car je me sens fatigué.
Je fais donc « de la figuration »
Depuis 2012, je n’étais pas retourné dans le Morvan.
J’y avais alors accompli le Brevet Cyclo Montagnard en deux jours. Cette année là 930 inscrits pour pédaler sous la flotte. voir aussi ici BCMF, un bon cru
Je n’étais pas très fier d’avoir osé intituler un billet Château-Chinon, son vin et sa flotte qui me vaut encore aujourd’hui de nombreux lecteurs interpellés pas ce titre qui prétend qu’on cultive la vigne dans le Morvan et en particulier à Château-Chinon.
Mais je ne me suis trompé qu’à moitié car à Vézelay (qui participe aussi du Morvan), on cultive 100 ha de vignes nouvelles depuis que le phylloxéra a anéanti les 1000 ha d’alors au XIXème siècle.
Je ne serais pas complet si je n’évoquais pas cette escapade en 2001 avec mon club ACRM de Mulhouse où déjà j’avais dû avoir le moral en berne puisque j’avais enfilé des sacs plastique sous mes chaussettes pour me protéger de la pluie.
Je retourne donc dans le Morvan à titre touristique sans but aucun de concourir à je ne sais quelle excellence.
Le lac des Settons
Le lac des Settons (360 ha) date du milieu du XIXème, il est celui que je préfère: il est accueillant pour les touristes car on peut le parcourir à pied sur toute sa périphérie, soit 14 kilomètres.
A l’origine, le lac a été édifié pour faciliter les flottage du bois par la rivière en direction de Paris. Le bois acheté par les marchands parisiens était coupé en tronçons de 1.14m de long, marqué puis jeté à la rivière La Cure. En aval des lacs et étangs, toute la famille morvandelle était employée sur le flottage
Le Morvan ce sont des chênes et des hêtres avant tout. Mais la sylviculture cherche à y implanter le sapin Nordmann (pour Noël), ce qui n’est pas sans susciter la désapprobation des écologistes.
Ouroux-en-Morvan
Avoir son lac pour une commune morvandelle est un plus touristique. C’est le cas d’Ouroux-en-Morvan. Une façon de capter un peu de touristes entre Les Settons et Panessière alors même que le pays souffre de sa désertification. Beaucoup de maisons semblent à l’abandon et les enseignes de commerces fermés sont légion.
Château-Chinon
Je n’ai pas de chance; à chaque fois il pleut à Château-Chinon. Mon parapluie se retournera plusieurs fois en grimpant jusqu’au calvaire d’où l’on ne verra rien de la ville noyée dans la brume.
Un chat errant nous accompagnera jusqu’à la table d’orientation avec bienveillance. Puis lors du retour, il nous quittera en se dissimulant dans un fourré.
On peut louer pour 89 euros la chambre 15 occupée par François Mitterrand entre 1962 et 1981, si l’on est fan et soucieux de communiquer avec l’au-delà et la spiritualité du personnage.
Le lac Pannecière-Chaumard
Ce lac est plus récent que Les Settons. Construit dans le milieu du XXème siècle, il occupe 520 ha et sert à protéger Paris des crues causées par l’Yonne et la Seine. On y produit aussi de l’électricité.
Peu facile d’accès et peu d’équipements touristiques. J’en ai profité pour aller glaner deux petits cols à proximité avec mon VTT. A pied pas de chemin hors la route.
Vézelay
Il ne faut pas manquer Vézelay dans la partie septentrionale du Morvan.
C’est donc en pèlerin que je me rends à Vézelay au départ du village voisin, soit à peine 4 km aller et retour. On n’échappe pas à la rue Saint-Pierre et à ses boutiques avant de rejoindre la basilique.
Autun
J’ai été conquis par Autun (13000 hab.) en Saône et Loire. Son cadre de verdure rappelle les Vosges. Mais Autun dispose aussi d’un potentiel architectural, les remparts gallo-romains le long du cimetière, son théâtre romain, sa cathédrale Saint-Lazare, son lycée militaire.
Le Plan d’Eau du Vallon aux portes de la ville est aussi un atout touristique.
Je monterai voir la Pierre de Couhard, pyramide à l’origine discutée et en mauvais état.
Curieusement, pas de vélos à Autun!
Le vélo à la fête aujourd’hui à Vieux-Thann. Ce dimanche s’annonçait moche avec de l’orage et de la pluie abondante. Mais à neuf heures, la pluie s’est arrêtée et le temps nuageux s’est peu à peu dissipé.
Le club Etoile 78 avait mis sa nouvelle tenue pour accueillir ses invités.
Au programme des réjouissances, deux parcours VTT et un parcours routier.
A 12 heures, on comptait déjà une cinquantaine de participants.
A neuf heures, j’ai pris la route jusqu’au lac de Kruth avec un groupe sympathique.
Fête du vélo aujourd’hui à Mulhouse.
Après deux années d’interruption, la fête du vélo a renoué avec la tradition, sous l’égide du CADReS et grâce à ses militants fidèles. Parcourir les rues du centre-ville à petite allure, c’est un exercice qui n’est pas toujours au goût des usagers habituels et motorisés.
Mais dans l’ensemble, les automobilistes ont été patients et compréhensifs. Il faut dire que la police municipale à vélo a réglé l’avancement de ce convoi avec tact aux carrefours.
Sauf un conducteur qui n’a pas compris qu’un policier à vélo puisse lui imposer d’attendre le passage des vélos pour avancer…peut-être un méprise? Or un policier municipal dispose de toutes les prérogatives pour régler la circulation.
Je ne sais pas combien nous étions. Moins que certaines années sans doute. Mais comme je fermais la marche, je pouvais difficilement me rendre compte.
Plus nombreux, j’ai le souvenir que cela devient vite ingérable.
Les vélos-cargos ont toujours la cote parmi le public.
A l’issue du défilé, la tombola a permis à un heureux gagnant de remporter un vélo.
La fête terminée, j’ai remis mon vélo dans le train. A l’année prochaine!