« Pfizer ou Moderna?… » me demande la pharmacienne
« Pfizer »
J’ai demain, à 16 heures…
Oui, d’accord demain 16 heures
Ah non, ça va pas être possible, la rue sera barrée pour la Crémation des Trois Sapins (Thanneverbrenung) et vous ne pourrez pas vous garer devant la pharmacie ni sur les parkings voisins (voir ci-dessous)
Non, moi ça ne me dérange pas, je ne me déplace en ville qu’à vélo et je gare mon vélo devant l’officine
Donc demain 16 heures, je serai protégé contre les complications éventuelles d’une maladie qui reprend à grande vitesse juste avant la grande transhumance estivale.
J’entends déjà les commentaires des uns et des autres. Après les élections, il faut bien trouver quelque chose pour emmerder les Français.
En France tout se passe comme si la marche du monde était réglée par un obscur mécanisme de maléfices, ordonnés, programmés. Bref, le complotisme va à nouveau parler et faire les beaux jours des réseaux sociaux.
Cet antagonisme à la vaccination va nécessairement entraver la réussite de l’opération et on va encore se retrouver avec des services hospitaliers en tension.
Comme disait l’autre, c’est vous qui voyez.
La Crémation des Trois Sapins à Thann
Branle-bas de combat à Thann. Préparatifs de la crémation des trois sapins demain soir. Un surplus de chaleur. (image d’illustration)
Comme chaque année, la légende de la Ville sera célébrée lors de la Crémation des 3 Sapins jeudi 30 juin. La Place Joffre sera riche en animations avec une Wurst Party, le groupe HolaTrio, un spectacle de fauconnerie équestre, les traditionnels vêpres et cortège, un feu d’artifice et bien d’autres.(source)
C’est épidémique ce machin là. Pour un peu on feindrait presque de le découvrir. Surtout avec ceux qui poussent à la roue, les anti-tout, « le convoi de la liberté« ,… pour qu’on abandonne encore plus vite toute protection contre la contamination.
Bientôt on n’en parlera plus du tout car la campagne présidentielle prend peu à peu le dessus de l’actualité et forcément une campagne avec restrictions sanitaires ça ferait désordre dans le champ des libertés.
La Covid serait devenue banale pour la plupart. Sauf pour ceux qui n’ont pas de chances, les non vaccinés et les gens fragiles sur le plan immunitaire qui peuvent être terrassés en quelques heures.
Pourtant du coté des hôpitaux, seulement 3300 malades en soins critiques! Soit un niveau haut qui décroît peu.
Mais le pouvoir politique en a décidé autrement, il compte prochainement ouvrir les vannes en grand. On peut donc rouler. Tout va bien comme dirait l’autre.
C’est fou le nombre d’écrivains qui se sont consacrés au temps qui passe.
Depuis Hubert Reeves « le banc du temps qui passe« , Jacques Laurent « l’inconnu du temps qui passe », jusqu’à Proust « à la recherche du temps perdu »…
Je pourrais moi aussi écrire longtemps sur le temps mais pas avec talent comme le font les auteurs patentés.
En attendant, le temps passe
Cette année a filé à la vitesse d’une étoile. « Grand V » comme disent les mathématiciens en herbe. Mais un an plus tard, on en est toujours là, à résoudre des inconnues avec des équations de second degré avec des courbes exponentielles et des asymptotes.
Hier soir, en guise de passe-temps, j’ai filmé des anti-pass au rond-point. J’ai déclenché des torrents de bile sur Facebook. La preuve que le virus rend fou.
Je ne vais pas refaire le film palpitant de 2020. Tout le monde l’a encore en tête, même si c’est diffus et compliqué. Le retraité a cette sagesse de profiter du temps libre pour dresser des états de situation. Sa situation. Fatalement le temps compte plus vu qu’il se contracte. Il est même compté.
En attendant, le temps passe…
…et j’attends mon charpentier comme on attend Godot.
Mon charpentier ne viendra pas. Il est cas contact.
C’est un sujet auquel je serais incapable de m’atteler autrement que par des exemples de la vie courante, n’étant ni scientifique ni philosophe, je suis obligé de me rattacher au bon sens paysan, celui de nos anciens qui, faute de savoir, se protégeaient de leur mieux.
Faire des provisions pour se prémunir d’une disette, éviter les visiteurs supposés porteurs de peste ou de choléra, s’abriter en cas de cataclysme,…on ne savait faire que ça.
Il est sûr que la période pandémique est pour moi une révélation, celle que nous ne sommes pas à l’abri des virus malgré nos connaissances scientifiques et les bienfaits de la médecine. Nombre de mes contemporains ne pensent pas forcément comme moi.
La science, j’y crois avec raison, c’est à dire sans confiance aveugle. Les scientifiques eux-mêmes affichent des vérités basées sur le savoir et l’expérience sans pour autant être tous d’accord entre-eux. Les controverses sont nombreuses car le temps long est parfois nécessaire pour valider une découverte souvent suivie d’études cliniques approfondies
Chaque jour de nouvelles inconnues naissent dans la Presse. Les tests covid sont-ils fiables? n’engendrent-ils pas de faux résultats? les vaccins ne rendent-ils pas les tests positifs?…Autant de doutes qui alimentent les craintes.
Les dernières interrogations portent sur la durée pandémique, la multiplication des variants, la vaccination des enfants, la quatrième dose,…et les suivantes.
Devant cet imbroglio qui interroge toute la planète sur les conduites à tenir, vient se greffer la crédulité. C’est à dire les croyances de café du commerce qui ne reposent sur aucun concept philosophique avéré. Entretenues par toutes sortes de lobbys parfois inavoués ou cachés, les croyances sont entrées en combat contre l’évidence scientifique. Je ne vais pas détailler ici tout ce magma qu’on dit complotiste, ce serait trop long.
Les fractures sociétales ont de beaux jours devant elles..
Il est vrai que l’usure est là. Autant de controverses, de prises de position, de remises en cause finissent par vaincre nos assurances et instiller le doute.
Mes lecteurs penseront que je suis atteint de morbidité. Pendant cette période hivernale, je poursuis ma quête de lectures virales.
Comprendre notre épidémie de Covid qui se propage autour de la planète et qui s’adapte à nos pare-feux, comprendre les réflexes de protection des populations et aussi de défiance d’une part importante de ceux qui refusent une rationalité scientifique, c’est mon cheminement, ma recherche de témoignages du passé.
Voici mes deux bouquins pour les semaines à venir…
Le théâtre et la peste Antonin Artaud
L’amour aux temps du choléra Gabriel Garcia Marquez
le certificat est disponible sur l’application Ameli de la Caisse Maladie
On y est presque. Pour voyager en dehors de l’hexagone, il faudra présenter un certificat de vaccination si on nous le demande.
Avoir cette attestation papier ou la télécharger sur son téléphone va donc devenir un sésame instaurant, qu’on le veuille ou non, deux catégories de personnes, celles qui sont vaccinées et celles qui ne le sont pas.
Pour nous les frontaliers de la Suisse et de l’Allemagne, c’est presque une nécessité.
Ceux qui défendent la liberté d’être opposé au vaccin risquent de voir peu à peu le périmètre d’aller et venir se restreindre.
Je ne vais pas polémiquer. A quoi bon!
Personnellement, j’aurais rendu ce vaccin exigible en mai avant les vacances d’été et le débat n’existerait plus puisqu’il s’agit d’une mesure de santé publique. Mais la France tergiverse comme à son habitude avec toutes sortes de questions.
Pour ma part, j’attends encore que les organisations sportives et de tourisme exigent ce certificat pour réunir leurs membres lors des séjours.
C’est à dire à tourner en rond avec nos vélos comme des hamsters dans une cage. C’est la quatrième fois que le gouvernement de Paris nous joue un tour de cochon. Une fois c’était un mini-rond de un kilomètre de rayon, puis un autre de cent kilomètres, puis un de vingt.
Openrunner, le site de partage de circuits sportifs, a cette fois amélioré son dispositif: il nous livre des ronds à la demande sur son application mobile. Je soupçonne fortement Openrunner d’être à la solde du pouvoir d’en-haut.
L’application mobile d’Openrunner permet de choisir votre rond de confinement.
Encore une fois, nous voila plongés dans l’abime de perplexité alors que le beau temps s’installe et que nous avons la tête remplie de projets ici et là. Pour un mois nous dit-on…mais rien ne dit que la situation sera pour autant meilleure en mai au rythme lent des vaccinations.
La punition est moindre puisque nos sorties ne sont plus limitées dans le temps et assorties d’une attestation.
Essai pour voir
Je me suis mis à échafauder un parcours cycliste dans le rond de 10 km autour de chez moi. J’obtiens un itinéraire de 100 km et 1500 m de dénivelé (avec quelques écarts hors cercle)
Je ne peux pas m’empêcher de revenir sur cette bizarrerie qui consiste à édicter des règles de confinement différenciées suivant que la région ou la métropole ou le département subit des attaques épidémiques en forme de pic avec pour résultat de faire fuir encore plus vite les populations le prochain week-end.
Hier soir le gouvernement a choisi d’enfermer 20 millions de Français dans un rond de 10 km. En Île-de-France, dans les Hauts-de-France, mais aussi dans les Alpes-Maritimes, la Seine-Maritime et l’Eure
Les cyclistes parisiens confinés (ici le rond de 20km d’Openrunner). Autant dire qu’avec 10 km, il ne restera pas grand chose
On a déjà connu le rond de 1km, celui de 20km et aussi celui de 100km. Il manquait donc le rond de 10km pour achever d’expérimenter une recette anti-épidémie qui peinera à convaincre comme toutes les autres.
Certains de mes confrères cyclistes endurcis et grands voyageurs découvrent éberlués qu’ils sont devenus des pestiférés et qu’on les enferme à nouveau dans un cadre très étroit. Faire du vélo dans un rond de 10 km en région parisienne ne va pas être facile.
Je pense notamment aux cyclistes d’Ile de France retraités qui se préparaient à profiter du printemps pour partir grimper quelques cols pyrénéens ou alpins et pourquoi pas vosgiens. Ceux-là devront attendre.
Il semblerait que le pouvoir peine à sortir de cette imbroglio qui consiste à chercher la martingale de ce jeu de hasard qui consiste à contourner l’épidémie autrement que selon des règles pourtant connues et éprouvées par les Chinois:
interdire aux gens de sortir de leur domicile pendant un mois
vacciner massivement
Malheureusement aucune de ces deux actions n’a été tentée et maintenant il est trop tard, nous sommes submergés par le virus.
A la campagne s’enfermer chez soi est facile. A la ville il en va tout autrement. L’épidémie est bien la conséquence du « trop de populations concentrées » et de « la bougeotte » planétaire.
Je sais, mes convictions sont très primaires, voire moyenâgeuses.
Le Covid est venu siffler la fin de la partie: nous ne sommes pas immortels comme on aurait pu le croire et du jour au lendemain un virus peut nous faire passer de vie à trépas. Au même titre qu’un accident de vélo dans une mauvaise rencontre avec un véhicule ou un virage mal négocié en montagne qui vous propulse dans l’abîme.
C’est une belle réflexion philosophique que nous livre Jean-Pierre Le Goff dans son livre « La Société Malade » qui vient de paraître (les Essais Stock).
Avant 1914, une catastrophe mondiale ne troublait le quotidien qu’avec retard
Jean-Pierre Le Goff profite qu’il a été malade au tout début du Covid pour nous livrer sa vision de la société moderne et de la façon dont elle appréhende la pandémie.
Mourir en bonne santé, c’est tout ce dont nos contemporains souhaitent. Sans parler de ceux pour qui la mort est une chose surnaturelle!
Tourner en rond pendant le confinement:un enfermement moral que l’on paie encore
Le Goff en profite au passage pour tailler des croupières aux médias et sur la façon dont ils traitent en direct l’épidémie avec des flux de paroles et d’images anxiogènes …
« La circulation du virus a continué de progresser [ces derniers jours] mais à une vitesse moindre que ce que nous pouvions craindre » (Jean Castex premier ministre). Tragi-comédie du pouvoir affolé par son incapacité à réduire la crise épidémique
Tout va bien, on est sous contrôle!
Cette duplicité des langages, tout le monde la ressent. Tout est sous contrôle, donc rien n’est sous contrôle. Le gouvernement continue sa valse d’interdits pour boucher les trous de l’hémorragie de Covid qui s’abat ça et là. Un couvre-feu ici, un supermarché fermé, un confinement le week-end, des berges fermées,…
C’est un peu la tonalité empruntée par les médias et les politiques. Avec le printemps qui vient, un grand vent euphorique s’est emparé de l’opinion. Oui, le variant anglais est moins méchant que prévu, oui on a bien passé les vacances sans trop de clusters. Il y a un hic du coté de Cherbourg, de la Moselle et de Nice, mais sinon on va bientôt pouvoir retourner picoler après 18 heures.
Le taux d’incidence Covid le 4 mars 2021
Assoiffer le marché du vaccin pour susciter le besoin, c’est une vieille ficelle du marketing. De quoi froisser les opposants!
Du coté des vaccins, ça marche fort vu qu’on récupère tous les invendus dont ne veulent pas les soignants (entre-nous, la défiance des soignants vis à vis des vaccins en dit long sur l’inculture crasse des gens qui sont appelés à nous guérir, il est vrai qu’à force de déqualifier le personnel médical, on se retrouve fatalement avec des gens moins formés, il suffit de constater le nombre de fumeurs dans ces professions pour comprendre que le tabac est un exutoire à un mal-être). Les centres d’appels sont débordés. La dame qui bavardait hier devant chez mon boulanger disait « on appelle, on appelle, on appelle…mais personne ne décroche… » faut essayer avec internet » lui dit l’autre, « oui mais l’internet, mon mari est fâché avec ».
Toutes nos activités sportives de l’été sont suspendues aux décisions sanitaires
La situation sanitaire m’amène à une comparaison littéraire. L’attente de Godot (En attendant Godot de Samuel Beckett) et l’attente de Drogo (le Désert des Tartares de Dino Buzzati)
Nous attendons tous une figure transcendante et tutélaire qui n’en finit pas d’arriver et qui pourrait nous sauver de nos échecs et de nos rendez-vous ratés. A présent, on le sait: on a eu faux sur toute la ligne dans le traitement de la crise sanitaire. De notre crise sanitaire!
Blâmer nos politiques? Pas facile car les prétendants fiables ne se bousculent pas pour remplacer ce curieux équipage brinquebalant qui cherche à hue et à dia la martingale du succès.
Le dernier exemple en date est celui de la vaccination faite d’errements et d’atermoiements. Là où nos voisins pragmatiques ont développé des centres de vaccination, nous préférons un clientélisme servile auprès des officines de médecins.
Désormais, des voix s’élèvent partout dans l’hexagone pour dénoncer les incohérences de ceux qui sont censés conduire les affaires de l’Etat et de nous dire la vérité: nous sommes incapables de juguler l’épidémie et au bout d’une année, la Covid enregistre toujours trois cents morts quotidiennement sans que rien des privations diverses n’inverse la tendance.
Vingt mille nouveaux cas de Covid chaque jour! Nous en sommes là, un an plus tard.
Le plus grave dans l’histoire c’est que notre gouvernement ne cesse de brûler chaque jour ses dernières cartouches: inonder de subsides l’économie à l’arrêt et décréter ça et là des confinements là où l’épidémie prend des tours plus aigus.
Dès lors, les épidémiologistes ne parlent plus de recul avant septembre prochain, mettant ainsi un terme aux projets estivaux des uns et des autres.Dans ces conditions, on voit mal comment la vie normale pourrait reprendre.
Cruelle désillusion pour nous tous.
Notre pouvoir semble devenu fantoche tellement il incarne le désespoir dans le Pays. Il ne reste donc plus qu’à attendre. Attendre les jours meilleurs avec le concours de cette Europe si peu engageante qu’elle peine à obtenir les vaccins.
Je ne suis pas encore mort et pourtant je le suis.
C’est un paradoxe. A force de nous désocialiser, la pandémie nous tue à petit feu. Ce qui n’est pas mieux qu’une mort brutale puisqu’en plus on a droit à la torture.
Je ne vais pas faire la liste morbide des enterrements. Ceux qu’on fait à la sauvette chaque jour, masques sur le nez avec une famille réduite.
On sait que le compteur grimpe chaque jour en France de trois cents morts supplémentaires en moyenne. Mais ce qu’on ne sait pas encore mesurer pleinement c’est le coût économique de l’effondrement du modèle de développement de nos sociétés. Il sera terrible. On le subodore en voyant des pans entiers de nos activités à l’arrêt depuis des mois et sans perspective de reprise.
L’autre effondrement, il est moral. L’explosion des relations de l’être humain, du vivre ensemble est là. Concrètement on sait d’ores et déjà que le calendrier des rendez-vous 2021 des colloques, des spectacles, des associations est caduc. Rien n’est affiché, rien ne s’affichera. Et la prochaine étape à laquelle on nous prépare sera un nouveau confinement.
Le rond de l’internement sera t-il du kilomètre ou sera t-il circonscrit au domicile?
Peu importe, je suis déjà mort. On peut pester, se dire que c’est pas de notre faute ou se culpabiliser d’aller trop dans les magasins de bricolage pour meubler ses journées d’hiver, mais rien n’y fait. La pandémie avance et nous ronge petit à petit jusque dans nos retranchements. La perspective d’un retour à la normale s’éloigne jour après jour avec la survenue de nouveaux variants du virus tous aussi menaçants les uns que les autres. Si la maladie frappe le genre humain, j’ai compris qu’elle était directement liée à nos sociétés, ses métropoles, ses échanges mondiaux. Remettre en cause un tel modèle prendra plusieurs décennies, à n’en pas douter.
Thann, rue de la 1ere Armée, les illuminations sont là, les commerces font le forcing mais la clientèle est timide
Notre jeunesse disserte avec le Président; oui ou non notre police est-elle violente? Nos pêcheurs se demandent s’ils pourront pêcher de la Saint-Jacques dans les eaux anglaises. Les Anglais qui ne manquent pas d’audace ont de grandes chances de gagner sur tous les tableaux face à une Europe molle, sans âme et divisée. Nos épidémiologistes se demandent si le vaccin protègera plus de trois mois et attendent les notices d’utilisation (voir la notice du vaccin anti-grippe VAXIGRIP à titre d’exemple des effets indésirables attendus). Pas facile de nous encourager à se faire vacciner!
Le plus grave dans les Vosges (et pas que!), c’est la saison de ski; pourra t-on skier à Noël et le Conseil d’État pourra t-il dénouer l’interdit qui pèse?
En Alsace, nos vieux sont encore sous le charme. La moitié des DNA consacrée à Giscard, c’était lui rendre un grand hommage.
Mais le plus embêtant, c’est Noël à six. Va t-on devoir mettre Mamie et Papy dans la cuisine?
Black Friday et vaccin en prime
Thann, des illuminations réussies
Black Friday sera un galop d’essai pour une relance de l’épidémie vers le Nouvel An. Une bonne occasion de faire pencher la balance des 60% d’indécis vers le vaccin. Mon cynisme est insupportable, je sais. Mais je n’ai aucune confiance dans le genre humain et son hypocrisie qui veut mettre en avant le superflu pour masquer l’essentiel. Le superflu, c’est cette fuite en avant mercantile à laquelle on ne veut déroger et l’essentiel, c’est de sauver nos vies.
BoJo est content
Il a réussi à avoir le vaccin avant les autres grâce à son Brexit (qui ne prendra effet qu’au 31 janvier 2021) et les pubs peuvent rouvrir. Qu’est-ce qu’on rit de la bonne farce faite à l’Europe! Les Britanniques sont moins regardants que nous au moment de se faire vacciner; ils vont comme en Russie servir de cobayes. Chez nous défiants, plus méfiants, s’additionnent dès lors que le politique est acteur de notre destin. On sait pourquoi: les deux blocs de Français qui s’opposent depuis toujours n’ont aucune raison de faire confiance à ceux qui ont confisqué le pouvoir et qui alimentent les controverses.
Les US pataugent
Pas facile d’accepter de rendre le pouvoir
La page peine à se tourner aux States. Deux présidents à la fois, ce n’est pas facile, c’est encore plus compliqué qu’en France. La première vague épidémique n’est pas encore terminée. Ils sont lents les amerloques à tirer un trait sur la première étape de l’élection et de l’épidémie. Déjà 250.000 morts qu’on ne sait plus où mettre. Les infirmières? 10.000 dollars par semaine(!) à celles qui viendront travailler dans les hôpitaux huppés et débordés par les comorbidités du monde moderne.
La Chine en pole position
La Chine prétend s’attaquer au « virus djihadiste » avec des camps de rééducation
Chez les Chinois, les rues de Pékin sont désertes. L’administration a coupé le courant. Plus de transport, plus d’ascenseurs, plus de télés. On est sûr que personne ne va se barrer.
L’épidémie a repris depuis longtemps. Sans qu’on le sache. Les usines sont désertées et les travailleurs repartis dans leurs contrées éloignées.
Les dignitaires ont déjà quitté le continent pour des cieux plus cléments. Des régiments entiers ont pris d’assaut les navires de guerre et voguent déjà vers l’ouest. L’Europe se barricade. Nos destroyers barrent les ports, des norias de camions barrent les pistes d’atterrissages.
Ce billet sur la Chine est une fable. Assurément. Aucun commentateur ne sait ce qui se passe en Chine.
Ce serait plus prosaïque mais aussi une faute de goût de s’interroger sur notre saison 2021 de vélo.
Manifestement nous sommes partis pour traîner en longueur avec ce virus et les gestes barrières, et les interdits qui vont avec. On ne pourra pas se réfugier derrière le vaccin et dire c’est comme avant. Je ne le crois pas. Je sais, beaucoup échafaudent déjà des plans pour des raids à vélo, des stages, des concentrations diverses,…J’ai comme un pressentiment, c’est que rien de tout cela ne va pouvoir se faire aussi facilement. D’ailleurs pour les types de mon âge, l’affaire est entendue: il faudra sursoir à beaucoup de projets. Comme aller à une rencontre des « Cent Cols » ou encore à une semaine des « Randonneurs ». Avec la moyenne d’âge des pratiquants, avec un vaccin dont on sait peu, de l’hôtellerie potentiellement à risques, je vais faire mon vélo tout seul encore en 2021.
Nous sommes toujours confinés. L’étau est juste desserré d’un cran ou deux.
Pour les cyclistes, ce sera donc à partir d’aujourd’hui un rayon de 20 km et 3 heures (K6). Pas plus. Assez pour certains et trop peu pour d’autres vu les conditions climatiques sereines.
Notons la formule « déplacement en plein air ou vers un lieu de plein air sans changement de lieu de résidence » qui laisse supposer que le mouvement « en » ou « vers » n’est pas effectué avec le même moyen de transport. Mais ce n’est pas dit. Encore de belles interprétations en vue!…
Vous remarquerez aussi qu’il n’y est nullement question de visiter sa famille.
C’est une formule qu’on apprenait pas à l’école, je n’en ai pas le souvenir.
Mes confrères alsaciens vont sûrement se marrer, eux qui disposent d’un Niederdeutsch maternel et qui ne se posent pas de questions pour commander une glace au glacier catalan de Neuenburg.
Savoir que pardon est accepté si je fais un croche-patte sans le faire exprès à un quidam, c’est bon à savoir aussi.
Le Covid n’a pas que des effets indésirables. Je pioche dans un cours d’allemand en ligne. Le Bodevin Isler est loin de moi. Ces bouquins ont fait des générations de potaches aux bourses de livres. En fin de vie, les pages devenaient farineuses et se détachaient par lambeaux.
Oui je suis désolé de ne pas avoir su apprendre une langue étrangère.
Ce n’est pas une confidence, je suis nul en langues étrangères. Je l’ai toujours été. Je m’accroche comme je peux lorsqu’il faut survoler un site anglais ou un mode d’emploi.
Je me remets à bûcher. Je tâtonne, j’hésite entre einverstanden et in ordnung, le s- tset que je croyais disparu est toujours là voisinant avec le ss et ses subtilités. J’ai découvert fressen pour les animaux, die Ente, …Der Käfer fait causer la communauté, je trouve que cafard est facile pour le traduire, non on me dit c’est coléoptère. Les entomologistes ne sont pas d’accord, les Suisses non plus. Au secours! Le Reis pour le riz, ça me va bien, j’aime bien le riz
Mais mon allemand « première langue » a été une catastrophe puisque comme beaucoup d’autres, au bout de huit années, je suis resté incapable de converser et de lire dans la langue de Goethe. A qui la faute?
L’allemand n’est pas facile avec ses déclinaisons et ses articles der, die, das
Aujourd’hui, je suis un peu plus ordonné, mais n’est-il pas trop tard pour s’y intéresser à nouveau?
Duolingo est ludique
Le site Duolingo est un peu enfantin mais il est réactif et évolutif. Gratuit ou payant.On peut reprendre ses bases (ou ce qu’il en reste) depuis le début….mais on ne parle pas. C’est dommage.
Je découvre des formules « passe-partout » et inconnues de moi jusqu’alors. Vais-je arriver enfin à disposer d’un allemand pratique à raison de 30 minutes par jour?
C’est donc samedi que certaines catégories de Français vont bénéficier d’une remise de peine.
L’Etat nous protège comme il peut avec des mesures pifométrèes au doigt mouillé puisqu’il est avéré que personne n’a trouvé le moyen d’endiguer l’épidémie autrement qu’en enfermant les vieux chez eux.
Moi je vous le dis, je suis déglingué par ce régime. Même si ça ne se voit pas.
Aux grands maux les grands remèdes, dit l’expression. Le Gouvernement a donc frappé fort pour contenir la deuxième vague de l’épidémie…en attendant la suivante après le rush dans les commerces de jouets.
Samedi l’étreinte doit se desserrer pour quelques métiers et commerces et pour une partie de la population sans raison sociale autre que celle d’inactif. Je parle des retraités qu’on oblige à tourner depuis un mois dans un rond d’un kilomètre les privant de facto de leurs occupations bénévoles, sportives ou associatives.
Qu’ils se taisent, ces emmerdeurs qu’on paie à ne rien faire!
C’est un peu comme ça que j’ai ressenti ce mépris de classe à l’égard de nous.
Donc samedi vélo dans un rayon de 20 km. Évidemment ceux d’en haut ne connaissent rien à la chose cycliste; ils ne savent pas par exemple que le samedi certains parmi nous bouclent jusqu’à 100, voire 200 km dans la journée. Pas tous, c’est vrai!
Disons qu’à 20 bornes de chez soi, on va faire les bordures pour emprunter un jargon cycliste.
Heureusement qu’on a fait des pétitions, sinon nous n’aurions rien obtenu du tout.
Les rurbains sauront trouver chaussures à leur pied, les urbains des grandes métropoles devront davantage finasser.
Aujourd’hui, j’ai couru sans m’éloigner du quartier. Tant et si bien que je recroisais souvent les mêmes personnes qui devaient me prendre pour fou
Le Covid rend-il aussi fou?
Des questions comme celle-là, on doit en lire partout sur la blogosphère.
Nous sommes nombreux à marcher, voire à courir dans mon quartier. C’est un phénomène nouveau lié au Covid. Parfois les gens sont accompagnés de leur(s) chien(s) et arpentent les rues, les ruelles, les impasses, plusieurs fois par jour. Certains semblent désœuvrés, ils marchent sans but, …et moi je cours. Forcément, on se reconnait à la longue. L’univers canin est omniprésent. Je n’ai jamais vu autant de gens promener des chiens. A vélo, j’ai renoncé sur les pistes à vociférer: je m’arrête. « Ô excusez-moi, il n’écoute pas ». Le chien divague, c’est naturel. Je tente un « qu’il est beau! », le maître prend son chien dans les bras… « il a deux mois, mon bébé » . Je le caresse sur le museau et le chiot mordille aussitôt mes gants. Puis je reprends ma route.
J’attribue mon besoin de courir et donc de « tourner en rond » provisoirement comme une conséquence de l’interdit de la puissance publique sur l’individu qui perd son libre arbitre d’aller et venir là où bon lui semble. En temps normal, non je ne courais pas, l’idée ne me serait pas venue. Maintenant je cours. C’est le bon coté du Covid puisqu’il nous pousse à entretenir notre santé, dit-on. Voire! Actuellement, je me déglingue surtout les guibolles. On verra à la fin…
Verbaliser nos ressentis, ça soulage aussi
BHL s’est aussi penché sur la question
Songeons que depuis le début de cette épidémie, j’ai atteint ce soir 499 km de course à pied dans mon quartier! Une attitude de fou penserons-nous. D’ailleurs, les braves gens que je croise le long des trottoirs, de ma génération pour la plupart, semblent compatir, je le lis dans leurs regards. Et je découvre en même temps cette population confinée du troisième âge si problématique avec ses comorbidités.
9411 pas dans l’heure! un truc de dingue.
Oui je suis un bougeux qui ne tient pas en place et aussi un scribouilleur à mon heure. Il faut bien équilibrer!
Mais je m’interroge, la pandémie rendrait-elle aussi fou? Les psychiatres alertent.
“Le corps est l’objet favori de notre contemporanéité, il faut en prendre soin à tout prix car on n’en a qu’un, qui est voué à vieillir, et il faut vivre à tout prix, car notre chance d’exister, c’est maintenant”, commence-t-il. Or le coronavirus “vient bouleverser ces représentations, il est la menace d’une maladie qui nous rappelle que notre corps est voué à disparaître et que nous ne sommes pas immortels” psychologue clinicien Samuel Dock, co-auteur de “Le nouveau malaise dans la civilisation” dans le Huffingtonpost
Vivre à tout prix, oui, c’est ça mon problème. Et résister aux incertitudes du moment, aux ordres contradictoires et aux contraintes anxiogènes.
Et j’imagine que je ne suis pas le seul dans ce cas.
On doit dire la Covid. Je suis gêné que cette saloperie soit féminine. Encore un scrupule refoulé en moi! Un psy, vite!
a/ sur GoogleMap obtenez votre adresse longitude/latitude
Ci-dessus par exemple la géolocalisation de Guennani Khalid est obtenue avec clic droit: 47.79719, 7.11622
b/ sur KLM Circle générator entrer la distance souhaitée et les coordonnées fournies par GoogleMap au point a/ et cliquer sur generate circle
entrer 20 km, les coordonnées et cliquer sur generate circle
c/ sur Openrunner, cliquer enregistrer nouveau parcours…une boite de dialogue s’ouvre pour saisir votre fichier KLM qui doit se trouver dans le répertoire « fichiers temporaires » là où vous l’avez enregistré…
Openrunner crée automatiquement votre rond de 20 km et vous l’enregistrez comme un parcours que vous nommez « 20 km »
Votre trace enregistrée nommée « 20 km » est à télécharger ensuite sur votre GPS
B/ ensuite enregistrer votre parcours sur votre GPS et chaque fois que vous partez à vélo, affichez ce parcours de telle sorte que le rond apparaîtra et vous indiquera la limite de 20 km
Dans « find » chercher la trace 20 km Afficher votre trace 20km
Le garrot se desserre. A partir de samedi, on pourra donc en France se déplacer pour ses loisirs jusqu’à 20 km autour de chez soi et pendant 3 heures.
Certains font déjà des calculs. Les marcheurs pensent s’aider de la voiture pour aller « sur site » comme par exemple monter jusqu’à la route des Crêtes vosgiennes et marcher ensuite avant de redescendre.
Les cyclistes aimeraient bien pouvoir s’éclipser en Allemagne, ceux qui sont à moins de 20 km de la frontière…mais il faudra ruser car la butée des trois heures sera là…
En ce qui me concerne, les 20 km vont au-delà de mes espérances puisque je pourrai bâtir des parcours routiers à ma convenance, c’est à dire « faire » un peu de montagne et boucler 60 km sans être astreint à repasser plusieurs fois au même endroit.
Coté montagne le Markstein, le Grand Ballon, le Grand Langenberg, le Hundsruck,…
Coté vallées la Doller, la Thur, la Lauch et coté plaine Ensisheim, Mulhouse, Dannemarie
Autant de possibilités qui en période de froid restent hypothéquées par la météo.
Cela dit, restera la désagréable sensation d’être en liberté surveillée et sous peine d’une redevance de 135 euros si l’on dépasse les limites. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu les Français sous un contrôle de leurs libertés aussi tatillon. Tous nos grands démocrates déclareront que c’est pour notre bien.
Qui pourrait trouver à redire à mon déplacement? je vais retirer une commande. Il n’est pas dit que le retrait de commande s’applique à des achats de première nécessité.
Le contournement de la règle du 1km/1h passe donc par des achats. Des achats préalablement commandés.
Aujourd’hui chaussettes.
K2 « achats »J’évite de prendre le même chemin pour le retour.
Je rejoins le magasin Décathlon de Wittenheim en passant par la forêt du Nonnenbruch. Le magasin est sinistre.
A Décathlon, on attend sa commande entre les barrières
On m’apporte mes chaussettes.
Décathlon a renoncé à réparer les cycles.
Je reprends la route en passant par l’étang du Seeboden.
Puis je fais un détour par les landes du Rothmoos à Wittelsheim. De nombreux promeneurs.
Je contourne la gravière Michel et je rentre par Graffenwald jusqu’au ball-trapp de Cernay.
Travaux et moquette pour les riverains à Cernay
A la piscine de Cernay, je prends le sentier de la Thur.
Merci les chaussettes. La prochaine fois, il faudra que je trouve autre chose…
Un rond d’un kilomètre de rayon, une mesure punitive absurde
Depuis le 29 octobre dernier, nos sorties sont limitées à une heure et dans un rayon de un kilomètre.
Cette disposition visant à confiner la population face à la pandémie virale n’a aucune raison d’être.
Une privation de liberté au pays des Droits de l’Homme qui passe mal
Comment expliquer qu’interdire nos déplacements au-delà d’un périmètre donné et dans un temps imparti puisse éviter les contaminations? alors même que nous sommes libres d’aller et venir pour faire des courses? se déplacer pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables et précaires ou la garde d’enfants?
Cette disposition prive les personnes de leurs activités habituelles telles que la marche, le vélo, le running qui exposent peu au virus.
Le gouvernement aura réussi une performance, au moins une, celle d’avoir appris aux Français à tourner en rond. L’épidémie en a t-elle été mieux contenue? les épidémiologistes vont pouvoir s’aventurer dans la Constante d’Archimède.
Comme les chiens fous qui tentent de se mordre la queue.
Au retour, je prends Reiningue par les champs. Le soleil se couchera bientôt.
Le Click and Collect est une stratégie cross-canal qui permet aux consommateurs de réserver ou de commander des produits en ligne, puis de venir les retirer immédiatement dans une boutique. Il s’agit d’une action qui s’inscrit dans la tendance du web-to-store en préparant au mieux la visite physique du client.
A VTT, le client vient prendre possession de ses produits en utilisant tous les itinéraires permis alternant chemins, sentiers, pistes.
J’ai essayé aujourd’hui.
Le parking du grand Décathlon de Wittenheim est vide. Un désastre!
Premier magasin: Décathlon Wittenheim, parcours fastoche. A Staff, je prends le Sahel Vert et j’arrive au Terril Anna. Le vigile filtre les entrées du magasin désert. Des tas de colis attendent à l’entrée.
Ah non monsieur, nous n’avons qu’une commande à votre nom! peut-être avez-vous commandé à notre autre magasin de Dornach?
Décathlon Dornach. Le vigile fait les livraisons sur le parking
Et me voila parti à Dornach, au pif!…
Puis c’est le retour, je passe à Morschwiller sous la quatre voies et je rejoins Lutterbach. Ensuite Reiningue et la forêt jusqu’aux étangs de Cernay
Ça marche! L’essentiel étant de commander de petits articles pas trop lourds et peu volumineux pour le retour, surtout dans les single!
L’avantage, c’est qu’on n’attend pas la commande qui vous attend. Tout le temps passé peut donc être consacré au vélo. Ce qui n’est pas le but recherché, bien entendu, puisqu’il s’agit de vélo dit utilitaire.
C’est déjà de l’histoire. L’histoire d’une histoire.
Revisiter le vieux temps, c’est tout ce qu’on peut faire. En somme on vit à crédit, sans rien construire, ni produire. Le temps s’est arrêté pour un temps incertain. Je puise au fond de mon fonds photographique en tentant d’exhumer une quintessence improbable de ce qui a fait un peu notre raison d’être, notre condition d’existence.
L’entreprise de commerce automobile Feu Vert a un paquet de vélos électriques sur les bras avec le confinement. Ils ne sont pas seuls à disposer de stocks puisque seules les réparations de cycles sont autorisées.
La solution c’est de commander en ligne et de se faire livrer. Ce à quoi Feu Vert s’engage.
Feu Vert inonde sa clientèle de SMS
Le petit commerce a du souci à se faire face à la force de frappe des grandes surfaces.
Ce n’est pas dans la culture du petit commerçant de se lancer dans le click et collect.
Acheter un VAE en ligne peut aussi réserver de mauvaises surprises si l’on s’est trompé…et ne pas oublier qu’un vélo de loisir est actuellement assigné à tourner dans le quartier!
Il place le lavage de mains et la distanciation parmi les actions préventives les plus efficaces contre la contamination.
L’hygiène des mains.
La distanciation physique.
Le port du masque quand la distanciation physique est impossible.
Mais pourtant le masque semble être privilégié dans les écoles, les collèges et les lycées. On soupçonne à présent les institutions scolaires d’être des vecteurs importants de l’épidémie….jusqu’à envisager de fermer à nouveaux les établissements
Mais nos chères têtes blondes ont-elles compris à quoi sert l’usage du masque?
Je passe quotidiennement là et je ne peux que constater que les masques jonchent le sol à la sortie du collège. Des images filmées ce matin, peu après l’heure de la rentrée en classe
Potentiellement contaminants, j’imagine que la leçon n’a pas été comprise ou plus simplement que la leçon n’a pas encore été dispensée.
Si le masque est là, jeté à terre, alors le virus peut y être aussi…ou alors je ne comprends rien aux mesures prophylactiques.