la passerelle sera située non loin de la traversée aérienne de la conduite de gaz
Une passerelle devrait voir le jour à Thann pour traverser la Thur à hauteur de Super U Bitschwiller.
La cote de la crue centennale nécessite surélévation de l’aboutissement rive gauche sur une hauteur estimée à un mètre.
Coût estimé 300 k€ dont 80% de subventions. (source Ville de Thann)
La passerelle prévue sera en amont de Thann à 1.5km. Destinée à permettre aux usagers de rejoindre la zone commerciale à vélo ou à pied par la voie verte sans emprunter la D1066
Pas d’amélioration du temps cet après-midi, même si un rayon de soleil m’a encouragé à quitter la maison. Dix minutes plus tard, la pluie est revenue du fond de la vallée.
J’ai remonté le cours d’eau pour regarder les flots charriant boues et bois. A Bitschwiller, j’ai pris le Plan Diebold. J’ai regardé les bûcherons venus de Bussang mécanisés lourdement. La grande trouée dans les sapins va offrir une vue plongeante sur le village pendant quelques années, le temps que la forêt reprenne sa place.
Au Plan Diebold (68/600), j’ai pris la descente par le Steinby. Tous les cent mètres, des arbres couchés en travers de la route. J’ai joué à saute-mouton.
Route de Cernay à Vieux-Thann, j’ai sauté au moins une dizaine de brindilles à chaque platane. Puis ma roue a fait bzing-bzing-bzing…avec deux coups de frein, j’ai purgé les scories sans descendre.
A la faveur d’un vent puissant j’ai rejoint Berrwiller sans pédaler. J’ai regardé au retour ma vitesse max: 42 km/h sans pédaler! Ce dont je suis bien incapable en pédalant.
Mais au bout de la piste, je me suis trouvé prisonnier des nuages annonciateurs de pluie. A l’entrée du village, j’ai fait demi-tour vers Staffelfelden et je suis rentré dans les rafales. Tout penaud. Sur la passerelle, je me suis résolu à enfiler mon imper en plastique.
Au lever du jour, les nuages annonciateurs de pluie ne m’ont pas laissé le choix. J’ai du faire demi-tour
Retirer les gants mouillés, puis les remettre, une épreuve que tout le monde connait. A Cernay, seul le bas de la jambe droite du pantalon faisait « glou-glou ». L’effet de vent puissant sur ma droite.
J’ai quand même eu le courage de prendre une image de la Thur en colère. Parfois j’appuie sur le bouton de l’iphone avec ma langue, ça m’évite le tirage de gants. Mais il faut bien viser.
Donc Noël se prépare.
Il faut bien se raccrocher à quelques conventions citoyennes. Je ne sais pas comment les Musulmans, à présent nombreux dans le pays, considèrent la fête des Chrétiens. Avec patience et tolérance, je présume. Moi qui suis un laïc, tout cela m’indiffère. D’ailleurs le consumérisme forcené du modernisme libéral s’est chargé de purger fissa toutes valeurs religieuses en lien avec l’enfant Jésus.
Bon je vais m’atteler à l’ouverture des huitres. J’ai déjà regardé une bonne demi-douzaine de tutos sur YouTube et j’ai le numéro des urgences tout près ou tout prêt, si l’on préfère.
Cette année j’ai fait un saut technologique dans l’ouverture de l’huitre: hocher l’huitre avec la main qui tient, pas avec le couteau et verser l’eau de mer pour retirer les débris. J’ai même vu un chef qui rince l’huitre dans de l’eau de mer refabriquée, un litre d’eau et 35 gr de sel!
On part par le sentier de découverte du cône alluvionnaire de la Thur
C’est un parcours facile de 30 km. Quasiment pas de route.
La première moitié nous mène à Berrwiller, la seconde partie est consacrée au retour avec montée depuis le rond-point d’Ollwiller jusqu’à la fontaine Kauffmann August en direction de la Cantine Zeller. Puis on rentre par le chemin de Compostelle jusqu’à Steinbach.
La seule difficulté est la montée vers la cantine. Mais c’est roulant, alors…
En chemin des blockhaus aux abords nettoyés.
On commence par longer la Thur, ou ce qu’il en reste
La Thur à Cernay. Est-ce le plus bas niveau?C’est pitoyable de voir une rivière dans cet état
Ensuite après Cernay on rejoint Berrwiller par les champs…et on commence le retour
On monte le chemin de la cantine Zeller en passant devant les beau château d’eau
Je fais une pause pour laisser boire mon cheval. Une nuée de guêpes à la surface Visite des blockhaus, à la rigueurPeu avant Wattwiller, un point de vue sur MulhouseMarie est attendrissante. Ses yeux sont finement soulignés avec du Rimmel qui lui donne un petit coup de jeune. Je la laisse prier pour notre salut
Kruth et la vallée de la Thur lors d’une accalmie de pluie et de vent en ce 24 décembre
Des Schlossberg (montagne au château), il doit en exister des centaines.
On ne peut pas tous les connaître.
Mais celui-ci, si près de chez moi, je ne le connaissais pas.
Mon cheminement du jour à pied abordera ce piton granitique de l’époque glaciaire qui domine le lac de Kruth
La preuve qu’on peut passer pendant vingt ans sur la route en contrebas au bord du lac réservoir de Kruth avec son vélo et tout ignorer de l’existence de ce château perché là-haut dans la forêt.
C’est un peu le problème avec nos engins modernes, on va trop vite.
Avec le VTT, j’ai déjà ralenti le rythme pour m’engouffrer dans des sentiers improbables.
Aujourd’hui, je serai à pied.
C’est bien aussi la balade à pied.
Mon confrère et ami Pierre Brunner est un esthète de la marche à pied et les vallées de la Thur et de la Doller n’ont plus de secrets pour lui. Sans aucun doute.
Sa notoriété est telle qu’il est en tête du moteur « gougueleu » avec son Circuit des Roches du coté de la Schlucht.
Même le Club Vosgien en rougit. C’est dire!
Ce matin donc, promenade dominicale au barrage-réservoir de Kruth en amont de notre vallée de la Thur.
Je voulais voir son remplissage, après tant de mois de sécheresse.
Je l’ai vu!
Tous les mini-torrents qui l’entourent sont en furie.
A pied, j’avise un panneau derrière l’auberge marqué « escalade ».
Grimpeur invétéré, j’escalade ce piton rocheux qui domine le lac.
C’est pas trop difficile, puisque je ne grimpe pas à quatre pattes.
J’apprends la langue sanglier vite fait, ouik-ouik, heu-heu-heu, Ffft, Rouf-vrouff, Wouk…un vacabulaire que beaucoup de nos contemporains peineraient à maîtriser
J’aborde un grand plan forestier.
Toute la surface est couverte d’accrobranches, ce nouveau jeu à la mode pour attrapper le touriste de passage.
Je suis dans un parc d’attractions, vide d’occupants en cette saison.
Puis j’avise un fléchage sentier de découverte…et me voila à nouveau grimpant vers le sommet de ce piton rocheux.
Un parcours confortable
Très vite je comprends que je suis sur le chemin d’un château fort moyenâgeux, le château du Schlossberg, dénommé aussi château de Wildenstein, dont le village en amont du lac porte le nom.
Facile: tous les cent mètres des planches explicatives de belle qualité.
Je commence à l’épisode trois, j’ai raté les deux précédents.
J’ai raté le départ de l’excursion mais pas le plus intéressant, semble t-il.
Je remonte donc le chemin taillé dans la roche avec ses « pas d’ânes » pour aider les animaux de trait à porter les charges jusque là-haut. Sur les cotés de petites rigoles pour évacuer l’eau des pluies.
le sentier taillé dans la roche et ce qui ressemble à une saignée destinée à un barrage de bois
Le château du Schlossberg est mentionné pour la première fois en 1253. Lors de sa vente par les sires de Horbourg à l’abbaye de Murbach. Ruiné dès le XIVe siècle, il n’est rebâti qu’en 1575, puis aménagé pour une défense plus efficace pendant la guerre de Trente Ans…détruit à nouveau par les Suédois en 1644.(in Les Vosges du Sud par le Club Vosgien volume 6-éd 2eme trim 1981)
le château tel qu’il devait être avant sa ruine
Un reste de muraille apparaît
la barbacane et son accès
l’entrée du château est creusée dans la roche. elle est courbe pour déjouer les tirs de l’attaquant. à gauche, une trouée apportant de la lumière et donnant sur un précipice
on identifie quatre niveaux sur les vestiges
A l’étage supérieur de la ruine, on domine la vallée de la Thur
Le Club Vosgien (?) a installé un abri dans l’enceinte de la ruine. Je n’aurais pas osé. J’aurais préféré conservé l’authenticité des lieux sans y ajouter une marque contemporaine aussi discrète soit-elle
on redescend par là.
le sentier est transformé en rû tellement il a plu
Des moraines glaciaires. Débris de roches arrachées lors de la glaciation qui recouvrait la contrée sur 400m de hauteur
on aperçoit la barrage du réservoir de Kruth en contrebas lors de la descente.
Voici le point de départ que j’ai raté au bord de la route qui longe le lac derrière l’auberge
Vous pouvez éviter ma grimpée hasardeuse en prenant tout simplement le chemin balisé qui mène au château (triangle rouge sur ma carte IGN ancienne) mais qui est signalé anneau bleu sur place.
3km-100m de dénivelée. Pour la digestion le jour de Noël, c’est très bien.
La rue Humberger parallèle à la RN66 permet à de nombreux automobilistes d’échapper aux embouteillages. Alors on a fait d’horribles dos d’ânes au lieu d’en faire une voie partagée (zone 20) pour piétons, cyclistes et riverains
C’est à la suite de l’accident mortel d’un cycliste survenu dans la traversée de Thann sur la RN66 (à l’endroit ci-dessus) que le CADRes* réagit ce jour dans le journal local. (CADRes, cyclistes associés pour le droit de rouler en sécurité dont je suis membre)Continuer à lire … « Cycliste à Thann »
En décembre 1914, Maurice Ravel du 213 eme RI écrit: » la tranchée de la cote 425 tient encore…je crois qu’il faut renoncer à enlever la tranchée aussi longtemps que le village ne sera pas à nous ».