Une course à pied au départ du centre ville et qui emprunte une partie du vignoble.
Trois versions:
1.5 km
5 km
11 km
Je voudrais bien y participer non pas pour un chrono mais pour le fun. Mais il faut un certificat médical ou appartenir à une fédération sportive. C’est ce qui me retient.
Faux!
Depuis le 2 mars 2022 le certificat médical n’est plus obligatoire, il peut être remplacé par le Parcours de Prévention Santé
Kezaco?
La loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France comporte plusieurs volets importants. Voici un résumé des risques et des implications associés à cette loi :
Suppression de l’obligation de certificat médical pour les majeurs :
Risque potentiel : En supprimant l’obligation de présenter un certificat médical pour les adultes, il pourrait y avoir une augmentation des blessures ou des problèmes de santé liés à la pratique sportive sans évaluation médicale préalable.
Avantage : Cela facilite l’accès aux clubs sportifs et encourage plus de personnes à s’engager dans des activités physiques.
Le Parcours de Prévention Santé de la FFA est un ensemble de trois vidéo à regarder l’une après l’autre sur internet à l’issue desquelles un certificat valable trois mois vous est délivré par mail.
J’ai donc obtenu mon certificat instantanément après avoir vérifié que je n’étais pas sujet à contre-indication.
8 euros avec inscription en ligne sur Sportkrono (dont 2 euros reversés à l’Institut Saint-André). Sur place c’est plus cher mais c’est plus prudent s’il fait mauvais temps.*voir NB ci-dessous
*NB: attention l’inscription en ligne n’est pas aussi intéressante qu’affiché. En effet si l’inscription en ligne n’est que de 8 euros comparés aux 12 euros sur place, il convient d’ajouter 0.92 euro pour être remboursé de 80% si le temps est mauvais ou en cas d’empêchement plus 1.10 euro pour frais de service soit un total de 10.02€
Il était une fois, dans le pittoresque village d’Orschwihr, un vélo électrique pas comme les autres. Ses roues, au lieu d’être fines et élégantes, étaient massives et robustes, empruntées directement aux tracteurs des champs environnants.
Le Monstre des Vignes, comme on l’appelait affectueusement, avait une batterie énorme logée dans son cadre, capable de propulser ce géant à travers les collines escarpées de l’Alsace. Son moteur électrique grondait comme un vieux tracteur diesel, mais avec une puissance incroyable.
Les habitants d’Orschwihr savaient que le Monstre des Vignes était le moyen de transport idéal pour explorer les vignobles en terrasses. Les touristes venaient de loin pour le voir, prenant des photos avec ce vélo hors normes.
Un jour, lors d’une chaude après-midi d’été, le Monstre des Vignes se lança dans une aventure épique. Il grimpa les pentes abruptes du Bollenberg, ses roues crissant sur les cailloux. Les vignes s’étendaient à perte de vue, leurs feuilles vertes chatouillant les pneus.
Au sommet de la colline, le Monstre des Vignes s’arrêta pour admirer la vue. Les vignobles en contrebas semblaient former un océan de verdure, et les clochers des églises se dressaient fièrement dans le lointain.
Les habitants d’Orschwihr dirent que le Monstre des Vignes avait un cœur de tracteur et une âme de cycliste. Il était le symbole de la fusion entre tradition et modernité, entre la force brute des champs et la technologie silencieuse.
Et ainsi, le Monstre des Vignes continua à rouler, à travers les vignes et les ruelles pavées, laissant derrière lui un sillage de sourires et d’émerveillement.
Après recherche, j’ai découvert un tricycle VTT datant de 1902 capable d’effectuer d’agréables randonnées forestières lors des vendanges tardives
Pour clore ce chapitre pascal, ce matin deux énormes engins sont passés là. Aucun doute, la force des nouveaux VTT rivalise avec les meilleurs débardeurs forestiers.
Une énigme vite résolue par vélomaxou, un des fuyards ayant été rattrapé à Ungersheim
Nul doute que le Club Vosgien va s’emparer du sujet.
Je ne regarde pas trop loin derrière moi. Juste le mois écoulé.
A quoi bon?
Je ne suis plus dans une logique du « toujours plus ». L’essentiel c’est aller de l’avant. Finalement j’ai réalisé 16 activités pendant le mois de mars soit un jour sur deux. De quoi me satisfaire. Oui, c’est sûr que j’use moins de chaines et de pneus sur mes vélos. Je l’assume. De même que mon dressing n’a plus besoin d’être renouvelé aussi vite. C’est vrai les vieux roulent parfois avec de l’élimé. Comme si l’habit ne faisait plus le cycliste.
Aujourd’hui les arrosoirs de Rougemont. Je m’arrête chaque fois. Je trouve une certaine poésie devant cette exposition d’arrosoirs. Voila qui nous rappelle le temps jadis de nos campagnes.
Non ce ne sont pas ces affreux arrosoirs en plastique rotomoulé qui ne durent qu’une ou deux saisons. Ils sont en acier galvanisé et doivent durer au moins une génération, le temps qu’un minuscule trou de rouille perce le fond.
Puis j’ai pris Lauw sans prendre d’arrosoir
Comité d’accueil pascal à Bourbach
Agnus Dei à Rammersmatt
42km/472m
Parcours pas long mais plein de bosses pour ceux qui connaissent les lieux
J’y pense souvent à l’accident ischémique. Et puis j’oublie. L’accident ischémique ou AVC c’est un caillot de sang ou un morceau d’athérome qui va monter au cerveau.
Les cardiologues Tiktok nous mettent la pétoche avec leurs cinq signes, donc je révise avant de partir.
Pendant la course, je n’ai pas:
douleurs thoraciques
essouflement
palpitation
gonflement jambes
vertige, nausée
C’est bon? oui.
Comme je cours tout seul, je me cause parfois à voix haute, je fais une grande phrase qui atteste que je peux me parler du genre « faudrait peut-être penser à bécher le jardin » et dans la foulée suivante, je me réponds, « non, la terre est encore trop froide »; alors les ânes dans le pré me regardent bizarrement.
Et paf! par terre! ad vitam aeternam ou presque
Je ne l’ai pas eu aujourd’hui, l’AVC. Et pourtant je l’aurais mérité car j’avais des boosters aux jambes. Comme si j’étais pressé d’en finir avant d’avoir commencé.
Avant de partir la lente maturation mentale.
Jeudi, c’est sport. Et le temps très médiocre dissuade. J’y vais ou j’y vais pas? S’habiller, mettre en marche la zique dans les oreillettes, enfiler les pompes au chausse-pied, je suis déjà mort.
Enjoy the Silence, j’adore démarrer avec Depeche Mode en Live avec le public qui m’encourage dans la salle.
C’est fabuleux.
6:11 au km, je ne suis jamais descendu aussi bas.
J’ai entamé la piste du Rangen un peu vite.
Plus vite que d’habitude en tentant d’améliorer ma foulée, plus longue (1m aujourd’hui), moins saccadée. Il me faudrait un coatche car je ne vois pas ce que je fais.
Entre deux averses je suis rentré tout de même rincé, au propre et au figuré.
Ne faisons pas de sensationnalisme, je serais encore capable de monter cette côte en Forêt Noire pas plus difficile que celles qu’on trouve en Alsace. Quelques passages à 13-14% qui ne durent pas. Elle monte d’Eimeldingen dans le vignoble en direction d’Efringen-Kirchen et est agréable car très peu empruntée par les voitures.
Il se trouve que je ne vais plus par là depuis que j’ai quitté Mulhouse. J’y suis retourné néanmoins en avril 2022 (voir ci-dessous « Presque vrai ») depuis Thann mais j’avais 125 km au compteur. C’est trop pour moi à présent. Je ne me permets ces distances qu’à cyclo-camping.
Revoir cette vidéo prise en tenant l’appareil photo d’une main tout en pédalant c’est un bon souvenir d’un parcours qu’on affectionnait avec les copains. Je ne me suis jamais réellement investi dans la vidéo avec de la GoPro. Dommage, car les chaînes Youtube rencontrent aujourd’hui un réel succès.
Habituellement on préférait le parcours inverse qui nous ramenait le long du canal du Rhin de Kembs à Niffer.
Ceux qui aiment les raidards à vélo auront le choix ici
On raconte beaucoup de choses sur les VSL (véhicules sanitaires légers) et notamment que ça coûte cher à la sécu. Plusieurs milliards.
C’est parait-il un business juteux pour les entreprises. On a vu des des VSL refuser une prise en charge parce que la course était trop courte et pas assez rémunératrice. Et aussi des malades déplacés dans leur fauteuil au bout de la rue, pourquoi pas, mais avec facturation d’un véhicule.
J’avoue ne rien y connaître. Donc je n’en dis pas plus.
Dans les années 50, pas d’ambulance au village. Mon père a conduit le maçon de l’entreprise tombé de l’échafaudage à l’hôpital avec sa voiture, une 5cv Citroën. Une chose à ne pas faire car l’issue fut funeste.
Lorsque je me suis foulé la cheville à Pont-Saint-Vincent cet été dernier, j’ai rejoint l’hôpital à vélo car je m’en sentais capable bien entendu. Et j’ai eu affaire à un infirmier bon samaritain et cycliste lui-même qui m’a garé mon vélo et mes bagages dans le garage du SAMU. Mon vélo était donc sous bonne garde.
Un parcours pas méchant, sans chien, sans objet, sans interdit, sans finalité, sans dessus-dessous, sans sous-entendu, sans le sou, sans parti-pris, sans façon, sans pitié, sans déconner
Je ne vais pas vous refaire l’histoire. Rien ne me prédisposait à courir à pied. Alors que le vélo, je le pratique depuis bientôt cinquante ans, c’est donc ma première nature…et ma seconde nature c’est de courir un peu lorsque le temps est maussade et que je renonce à sortir à vélo. C’est une alternative commode lorsque j’ai peu de temps. Cependant ne pas oublier que le vélo est plus indiqué pour les gens en surpoids que ne l’est la course à pied, le vélo étant un sport « porté ». A contrario en courant, le surpoids induit des risques musculo-squelettiques et cardio-vasculaires plus élevés.
Comparatif entre course à pied et vélo (dans mes conditions physiques 70 ans et 79 kg)
7 km de course à pied, c’est 600 kilocalories
55 km de vélo de route, c’est 750 kilocalories
Il faut donc avoir conscience que courir est éminemment énergivore.
Je formule tout de suite une réserve: j’emploie le terme de course à pied alors que les puristes diront que c’est du jogging et non pas de la course que je pratique. Voir la différence entre course et jogging plus bas.
Je situe la course à pied, celle que je pratique, entre la marche et le vélo sur le plan de la vitesse tout en soulignant que:
1 certains marcheurs émérites vont plus vite que moi lorsque je cours
2 certains coureurs à pied me doublent dans les grimpées lorsque je suis à VTT
Je précise qu’il ne s’agit pas de compétition mais de sport loisir
Cela dit, ayant posé les choses, je suis venu par pur hasard à courir lorsque la Covid nous a enfermé, nous les oisifs retraités, dans un rond de un kilomètre autour de son domicile. C’est maintenant de l’histoire.
Bon an, mal an, je cours 400 km par an à petites doses cumulées de 8 km en moyenne. J’aime bien dire petite dose car ça m’évoque une drogue dont raffolent certains. On le sait le sport provoque un bien-être après coup, une sorte d’euphorie intérieure.
Je n’ai pas su à soixante dix ans si je pourrai encore courir
Je n’ai jamais couru au-delà de ma scolarité jusqu’en classe de cinquième. Militaire? aucun souvenir! A vélo, on ne court pas, on pédale.
On a coutume de dire que le sport c’est d’abord dans la tête. C’est un choix de vie qui va vous permettre de vous réconcilier avec vous-même si l’âme du sport vous manque. Un non sportif dans l’âme est donc doublement gagnant à la fois sur le plan physique et sur le plan mental s’il se met au sport.
Essayer de courir deux cents mètres la première fois en 2020 a été rédhibitoire.
D’abord une brusque montée de l’essoufflement et l’impression d’une lourdeur incompatible avec le genre humain. Ensuite le lendemain les incontournables douleurs des muscles et des articulations. Je me souviens qu’au collège le prof de gym nous faisait casser ces raideurs en nous remettant à la tâche. De la torture!
Je suis un suiviste mimétique
Incapable d’inventer un mode de vie, je suis à distance de ce qui est fun parmi les nouvelles générations.
Comme courir qui est à la mode aujourd’hui. Le monde moderne fructifie son temps libre. Quelle chance!
On compte cinq millions de coureurs en France, des adeptes de courses à ne pas confondre avec ceux qui comme moi courent sans objectifs de classement. Mais si l’on ajoute le jogging le nombre doit avoisiner le double.
Un peu de sémantique
Je parle de course à pied or je devrais dire jogging car je ne cours après personne d’autre que moi sans esprit de compétiteur. Et pourtant je me fixe des objectifs personnels, ceux à atteindre et ceux à ne pas dépasser. Je vise par exemple de pouvoir atteindre, un jour, 21 km tout en sachant qu’il me faudra du temps au moins deux heures 15 et par ailleurs je m’interdis les fortes déclivités trop éprouvantes ainsi que les terrains où je risque une entorse de la cheville.
Le jogging se situe à mi-chemin entre la marche rapide et la course. Il se caractérise par des intensités comprises entre 7 et 9 km/h.
La course à pied, quant à elle, nécessite des foulées plus longues et une vitesse supérieure à 9 km/h (ou plus rapide qu’un mile en 10 minutes) .
Mon allure se situe parfaitement dans celle du jogging.
Lors du jogging, les foulées sont plus petites qu’en marche rapide, ce qui réduit l’impact au niveau du talon.
En course à pied, les foulées sont plus amples et plus dynamiques.
Méthode pour commencer
Méthode marche-course :
La méthode marche-course est idéale pour les débutants. Elle consiste à alterner la course et la marche.
Voici comment la mettre en pratique :
Commencez par 5 minutes d’échauffement en marchant rapidement.
Ensuite, alternez entre la course et la marche. Par exemple, courez pendant un court laps de temps (10, 20 ou 30 minutes), puis récupérez en marchant pendant un autre laps de temps prédéfini.
Terminez votre séance par 5 à 10 minutes de marche lente et quelques étirements.
La fréquence recommandée est de faire 3 sessions par semaine, en alternant les jours de course et les jours de repos.
Les professionnels de la course sont partagés sur cette méthode appelée course fractionnée. Essayez et vous verrez…
Au tiers de semi-marathon, soit 7 kilomètres. De quoi faire un exercice de CE2 sur les fractions.
C’est pour moi une satisfaction de pouvoir le faire les jours de sans.
De sans tout, sans motivation, sans beau temps, sans ressort dans mes pompes.
Mazarine Mitterrand Pingeot publie « Vivre sans », une philosophie du manque. (Climats)
Tu me manques
Sans sucre, sans gluten, sans lactose, sans calorie, sans nicotine, sans adjuvant, sans huile de palme, sans colorant, sans contact. Je vais rechercher si on peut vivre sans courir, sans sa montre Garmin et échapper à cette forme de dictature des codes de vie moderne qui veut qu’on obéisse au marketing de la peur de manquer. La crainte de manquer au siècle passé, c’était d’abord de ne pas pouvoir bouffer. Et ensuite venait le reste. Aujourd’hui la crainte de manquer va bien au-delà de l’autosuffisance.
C’est tout le problème de celui ou de celle qui n’a pas l’âme de la compétition: il faut trouver les raisons de se mettre sur un vélo ou de courir à pied. Alors on convoque un sursaut d’estime de soi pour y aller tout de même.
Je suis dans un groupe Facebook qui s’appelle « courir à plus de 50 ans » et je suis en contact avec des « professionnels amateurs » qui peuvent avaler 40km à 70 ans. Chose dont je serai bien incapable.
En courant, j’ai l’œil rivé sur la Garmin. C’est presque un directeur de conscience (de confiance?). J’ai un cardio de malade pour commencer, des 185 puls physiologiquement impossible. C’est la montre poignet qui s’affole et ça me trouble. Même en réduisant l’allure, ça ne baisse pas. C’est après 1.7 km que la ceinture thoracique prend le relais quand je suis chaud, elle capte la pulsation, (oui je sais il faut mouiller la ceinture avant de partir) et tout redevient normal. Je peux reprendre mon allure de croisière.
Pas facile cet Amic, j’ai un peu puisé dans mes réserves. Peut-être à cause de ma course à pied d’hier…
A vrai dire je dors mal et je pars avec un handicap de fatigue. C’est mon interprétation
Oui c’est vrai, pourquoi le printemps tombe le 20 cette année?
La faute à l’équinoxe qui est en avance et où la nuit est égale au jour à 4h06 cette année. Les jours vont continuer à croître jusqu’au solstice d’été.
Je kiffe la meuf. Elle a une parenté avec Meloni, la première sinistre rital. Je ne sais pas. Bref en 1393, elle rafle la mise. Elle devient burgonde en chef de la Haute-Alsace. Quand je passe devant sa trombine le long du Rangen, je file droit la tête basse.
J’ai fait le tour de ville habituel plus quelques écarts pour allonger un peu la distance.
Je croise peu de monde. Juste une runneuse. Les femmes semblent préférer la course à pied au vélo. La course à pied ne mobilise que ses pompes, c’est donc pratique à mettre en œuvre. Tandis que le vélo, c’est plus technique et rebutant si on tombe en panne.
J’ai poursuivi ma route avec Aya. Le déferlement de haine des racistes est à son apogée. Du moins je l’espère. Sur TikTok comme sur FB.
Hello papi, mais qué pasa (mais qué pasa) J’entends des bails atroces sur moi À c’qu’il paraît, j’te cours après (oh yeah yeah yeah) Mais ça va pas, mais t’es taré, oh ouais Mais comment ça, le monde est tit-pe (eh) Tu croyais quoi (eh), qu’on s’verrait plus jamais J’pourrais t’afficher mais c’est pas mon délire D’après les rumeurs, tu m’as eu dans ton lit
« La rythmique qu’elle arrive à créer avec la langue et avec des mots« , je l’exploite pour courir
Jean Perdoux, fondateur du Club des Cent Cols, vient de nous quitter à l’âge de 87 ans.
Le Club des Cent Cols est en deuil, c’est tout le monde du vélo qui est en deuil. Chacun d’entre nous a beaucoup de souvenirs de Jean, de rencontres, de bons momments passés avec lui: Il nous lègue une idèe grandiose, dont nous lui sommes tous reconnaissants. Le club adresse ses plus sincères condoléances à son épouse Tanou et toute sa famille.
Les obsèques auront lieu à Annecy mardi après-midi, nous vous donnerons les précisions dès que nous les aurons. Une gerbe de fleurs témoignera de notre émotion.
Un vieux qui court, c’est déjà incongru. Si en plus il écoute Nakamura, c’est du délire. Vite, il faut consulter.
Depuis que la fachosphère s’est emparée d’Aya Nakamura comme d’un épouvantail raciste, j’exulte.
Ces gaillards là vont me donner l’occasion de les combattre jusqu’à la moelle.
Pourtant j’arrive à tout comprendre ou presque. Je m’en fous si Jean Messiha considère qu’Aya prononce dans ses chansons une « espèce de sabir afro-racaille ».
Quand il me prend dans ses bras Qu’il me parle tout bas Je vois la vie en rose Il me dit des mots d’amour Des mots de tous les jours Et ça me fait quelque chose Il est entré dans mon coeur Une part de bonheur Dont je connais la cause C’est lui pour moi, moi pour lui dans la vie
J’ai le souvenir de Jean-Paul Sartre intervenant à la télévision au coté de sa compagne Simone de Beauvoir. Je me souviens d’un homme intègre et sentencieux qui défendait avec conviction ses engagements politiques contre la guerre, pour la défense des minorités et son rapprochement du PCF.
Aligner sur la droite me dit la base d’administration du blog. Alors j’ai mis le bouquin de coté comme pour me servir d’inspiration. Je suis comme les potaches intimidés devant leur feuille blanche. Je ne vais pas paraître prétentieux car rien n’est difficile à lire dans ce roman fictionnel de Sartre qui a fait sa célébrité.
Faire son résumé à la fin d’une lecture, c’est pour moi un travail de synthèse personnelle. Je me sens redevable vis à vis de l’auteur. L’ai-je compris? qui était-il? qu’en a pensé la critique? ai-je passé un bon ou un mauvais moment?
C’est à soixante-dix ans passé que je lis ce bouquin. J’ai un retard culturel phénoménal d’au moins cinquante ans. Au lycée ces lectures étaient réservées à une intelligentsia, celle des élèves appelés à évoluer. Des lectures frappées peut-être aussi d’une censure morale?
On pourrait s’arrêter à la lecture et au climat des années trente qui sent la montée des états identitaires comme aujourd’hui.
Donc Sartre a fait naître sa pensée philosophique dans ce bouquin. L’existentialisme. La rencontre inopinée des choses comme une racine d’arbre qui émerge sous un banc dans le parc de Bouville. C’est un peu comme « je suis donc j’existe » de Descartes. Le hasard de choses sans importance l’interroge.
Notre Président quadra techno tente de rentrer au Panthéon des Hommes d’Etat pour sa deuxième mandature
Successivement il s’intéresse non seulement aux vivants en devenir mais aussi aux morts. Enfin je veux dire à ceux qui ne sont pas encore morts mais en passe de l’être.
D’abord avec l’IVG devenue constitutionnelle qui décrète que les petits fœtus seront possiblement des mort-nés avant l’heure et maintenant à ceux qui jugent qu’ils en ont assez de cette vie de merde en Ehpad emballés dans des cuissards étanches.
C’est curieux cette insistance du monde moderne à vouloir s’autodétruire alors même que la natalité de l’Occident est en berne tandis que Darmanin signe des tonnes d’OQTF pour nous faire de la place. La pompe à vide est en marche.
J’ai déjà réfléchi et pris mes dispositions, je revendique le droit de mourir à vélo.
Mourir à vélo c’est quand même plus fun que de se jeter du haut d’un pont sur l’autoroute et de finir écrabouillé par un quarante tonnes qui remonte des tomates d’Espagne. Ou pire sous un tram-train coupé en rondelles de saucisson.
Non, mourir à vélo avec la bénédiction des corps autorisés, cardiologue, gérontologue, médecin du sport, syndicat des cyclistes associés de la pédale légère, cinglés du Ventoux, association des cyclistes pour le droit de mourir en sécurité (ACDMS), c’est de cette façon là que je souhaite mourir. Dignement et dans le joie.
Ce qui va être fun c’est de pouvoir choisir le jour F de fin sur sa bécane assistée. Les cyclistes de tous les jours seront là pour fêter dignement ma dernière balade. Il y aura même un médecin détaché de l’équipe Lampre pour veiller à l’injection létale. J’attendrai donc de franchir sous les hourras des Autodidactes de l’existence et de la pédale un dernier col vosgien.
Je vous rassure, je n’ai pas encore choisi la date.
Il est quatre heures, je crois que je vais retourner me coucher. Je félicite les noctambules qui me liront jusqu’au bout.
Ce matin je pars à neuf heures. Le tour de route du dimanche matin. C’est là où les itinéraires sont les moins encombrés par la circulation. J’obéis donc à une sorte de vélogestion de l’usage routier. Cependant il fait gris alors j’ai allumé la lampe rouge clignotante à l’arrière, celle qui attirera les endormis de la nuit et les adeptes du multitâche au volant.
La petite grimpée de Morschwiller jusqu’au sémaphore hertzien me rappelle le poids des ans qui s’accumulent.
Me voici sur la piste EVR6 du canal de Dannemarie.
Comme à l’accoutumée, il faut se frayer un chemin. Le monde des loisirs est un fait de société. A force de s’y sentir bien, cette Voie Verte devient aussi accidentogène. Chacun s’efforce d’y respecter ses codes. Les cyclistes ignorent depuis toujours que la VV est limitée à 20 km/h. Soit! Aujourd’hui je suis témoin d’un changement: ce sont les coureurs à pied, les runners comme on dit, qui sont majoritaires. J’en arrive à trouver ce phénomène presque inhabituel car je viens peu souvent par ici. Il y a ceux qui vont et ceux qui viennent, seuls ou accompagnés. Ils courent la plupart face au cycliste qui arrive, pour mieux voir le danger, j’imagine. C’est ce que je ferais moi aussi. Mais subitement ils traversent comme pour nous éviter de quitter notre trajectoire. A la fin je ne sais plus comment me comporter lorsqu’un vélo arrive en face.
Je manque de préparation
Encore une coureuse de fond face à moi. Elle porte un dossard. Donc c’est une course. Elle se met à marcher. Je suis mal préparée me dit-elle…
Il vous reste combien? deux kilomètres sur le semi-marathon! Elle était presque arrivée. Bravo!
Compostelle
J’ai tenté de savoir combien il transportait de bagage sur sa remorque
Eighty me dit-il en serrant le couvercle de sa cafetière Melitta. Puis dans un sabir hermétique, j’ai compris, Compostelle, Clermont-Ferrand, Calais et Ferry.
Salut Papy
Je tente de m’insinuer dans la masse sportive, mais on me reconnait à vue d’œil. Un des deux compères qui me croisent me lance un Salut Papy qui me va droit au cœur. C’est ainsi, les plus jeunes générations n’ont cure des usages et des civilités. A force de stigmatisation, il m’arrive de faire le dos rond, j’évite d’être le malvenu dans certains microcosmes, celui du supermarché en fin de semaine, celui de la route en semaine sur mon vélo, celui du lavage auto le samedi, les exemples fourmillent. Notre génération subit une sorte de désaveu permanent qui lasse, celui du droit d’être, voire de durer. Il semble que le pays en déclin sous plusieurs plans nous soit attribué. On leur attribue notamment la régression sociale et économique au fait que les anciens sont sur-représentés dans les élections et amplifieraient le conservatisme. Au point même que certains courants d’idées proposent de diviser les voies des plus âgés par deux.
Certains se demandent si le poids des voix des seniors devrait être limité en fonction de l’âge. Lors du dernier scrutin, 42 % des 18-24 ans et 46 % des 25-34 ans ne se sont pas rendus aux urnes. Cependant, la formulation d’un titre récent de Franceinfo, qui évoquait la possibilité de limiter le vote des personnes âgées, a suscité des réactions passionnées.
C’est la question qu’on se pose lorsque la peinture vous tente, comment peindre?
Vaste sujet!
Moi qui ne suis qu’amateur, j’ai toujours des questions sans réponses.
J’ai d’abord commencé par l’aquarelle. Puis depuis trois ou quatre ans j’ai viré vers la peinture à l’huile.
Chaque medium (liant) utilisé possède ses secrets et aussi ses règles d’usage.
L’aquarelle qui est une peinture à l’eau nécessite de comprendre comment les pigments de la couleur vont réagir au contact de l’eau.
La peinture à l’huile a aussi ses codes.
Mais peu importe, l’essentiel c’est d’essayer. Petit à petit. Commencer par des choses faciles et de format pas trop grand.
Qu’appelle t-on une chose facile à peindre?
Ne pas mettre la barre trop haut car on risque de ne jamais l’atteindre. Les natures mortes de fruits, les fleurs pour commencer. Eviter la barbouille au rouleau!
Bien sûr il faut d’abord dessiner, voire apprendre à dessiner. Certains tracent des quadrillages sur le modèle…pourquoi pas!
Avec la peinture à l’huile, j’acquiers beaucoup en regardant des tutos sur YouTube. Merci aux peintres que sont Christian Arnoult (région nancéenne) et José Salvaggio (Haute-Marne) qui pour moi sont des maîtres.
Il faut s’installer confortablement à coté de son sujet
Mais avant, j’ai suivi plusieurs démonstrations de techniques: tous sur YouTube de façon à s’inspirer de leurs modèles et de leurs techniques
René Milone à qui j’ai acheté un cours
Boris Huguenel
Nelly Lestrade pour la technique au couteau
Marc Laisne (Montpellier)
Sylvain Loisant (Vittel)
Antony Chambaud
Julia Kotenko pour ses fleurs
Elsa Weiss
Imagin’Amandine
The Arful Souls
Pascal Clus (couteau Vosges)
Bob Ross ( Américain défunt)
Le Magicien des Couleurs sur NousTV (canadien)
Clare Bowen (Anglaise, très sympa en plein air)
Avoir des sujets sous la main
J’ai classé des images dans un fichier informatique issues de mes balades à vélo pour la plupart.
Travailler en plein air
Ne pas avoir la grosse tête et se dire qu’on est amateur avant d’être peut-être un jour un maître. J’ai encore beaucoup à apprendre dans l’art de peindre.
J’ai découvert que ma Garmin sait reconnaître un signal Ant+ d’une ceinture cardio. C’est à mon avis bien plus précis que le cardio au poignet de la montre.
Je n’ai que cent mètres de grimpée mais c’est bien assez pour moi. La difficulté en course à pied c’est qu’on n’a pas de dérailleur et pas de pédales non plus. Alors j’arrive presque à marcher.
Le cardio fait le yoyo lors de la grimpée
Mais la récompense est en haut avec ce formidable point de vue sur Thann et sa vallée
L’agence de voyages à vélo Bike Tours Vosges est installée 2 Place de l’Église à 88400 Xonrupt-Longemer.
Sa directrice Sofie De Clerc vous propose des voyages seul ou en groupe à VTT, en Gravel ou en routier.
La plupart sont des raids sont en forme de boucles 2 jours à 10-12 jours et votre bagage est transporté à chaque hébergement (demi-pension) , hôtel ou camping.
Traversée des Vosges, grimpez les cols de 1ère et 2ième catégorie, itinéraires faciles pour les jeunes talents, terrains de camping familiaux au bord d’un lac ou dotés d’une piscine naturelle,…
A pied aussi
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