Comment font-ils de si belles passerelles?

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On a coutume de dire que l’herbe est toujours plus belle dans le
pré du voisin.

Mais la coutume se révèle être vraie concernant les équipements
cyclables outre-Rhin.

Témoin, cette passerelle (pour ne pas dire un pont) flambant
neuve à Neuenburg en direction de Zinken.

L’ouvrage est beau mais il est surtout fonctionnel, c’est à dire
agréable au roulage, avec des raccords impeccables en sortie et en
entrée de piste.

Il faut dire que les allemands ont une réelle culture vélo
jusque dans les rangs des concepteurs d’ouvrages et qu’on en voit
immédiatement le résultat: des ouvrages bien tenus et des cyclistes
de tous âges heureux de pratiquer la bicyclette.

Evidemment, des passerelles de cette qualité là, on en trouve
peu de notre coté. Il y a celle de Niffer avec son revêtement de
planches glissantes, celle de Chalampé toute récente qui fait
« pan-pan » à chaque passage, celle de l’Ecomusée sur la piste
Staffel-Ensisheim, celle de Wittelsheim est à l’abandon de part et
d’autre…Attendons de voir ce que donnera celle de Staffelfelden
en construction…J’entends déjà les récriminations venir avant
même sa mise en service: « accès difficile obligeant à traverser la
route en venant de l’Ecomusée et donc risque de collision ».

Autre exemple parlant: à Hartheim, le pont du Rhin est doté
d’une piste en site propre coté allemand et d’une bande ridicule
coté français avec obligation de traverser la chaussée en diagonale
dans le sens France-Allemagne.

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais la passerelle au
dessus de la ligne de chemin de fer de Lutterbach n’est quasiment
plus utilisée depuis que le panneau « cycle obligatoire » a disparu.
Pourtant elle est plus pratique que dans le passé depuis que le
revêtement a été réparé et qu’on débouche sur une mini bande de
roulage pour les vélos, bien trop étroite pour nous protéger des
voitures.

Cela dit, il semble que si de véritables intentions louables
animent nos décideurs en terme d’infrastructures cyclables, il
reste encore du chemin à parcourir pour rejoindre les « standarts »
allemands, c’est à dire de vraies pistes cyclables confortables,
sans discontinuité et un entretien comparable à celui de la
route.

Bref, la « culture vélo », ce n’est pas encore pour demain chez
nos décideurs!

Si le Tour de France a la magie de faire disparaître nids de
poules et gravillons sur son passage, cela ne dure qu’un jour!

 

After Tour

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Le Bannstein a repris ses droits.

Ce matin, il n’y avait pas traces de tireurs ni de carabines à
plomb; seuls des vététistes, des chiens et leurs maîtres en
promenade et quelques cyclos de route marquant le pas en haut du
petit col si cher aux promeneurs locaux.

Heureusement, après le passage du Tour, les routes n’ont pas été
couvertes d’inscriptions indélébiles pouvant perdurer pendant
plusieurs années.

Il faut dire que ce Tour là ne fera pas date dans les annales
après tant de déconvenues entre le public alsacien et la caravane.
Sans parler de ce dramatique accident qui a coûté la vie à une
femme de 60 ans hier à Wittelsheim…

Le Tour est parti. Vive le vélo!

 

Tour de France 2009 – col du Firstplan

Le cyclisme professionnel faisait étape dans notre région
aujourd’hui.

Montés tôt au col du Firstplan rebaptisé pour la circonstance
« Carrefour-Market », nous allions prendre place le long des
barrières « Carrefour-Market » et y séjourner plusieurs heures dans
le froid et la pluie dense qui s’y installa dès 12 heures.

Nous assisterons donc aux derniers préparatifs, la mise en place
du portique de « meilleur grimpeur », le déploiement d’un vaste
dispositif de gendarmerie et l’arrivée des spectateurs dont
certains installés la veille à bord de confortables camping-cars,
d’autres dans des tentes campées au bord de la forêt et parfois
déjà attablés autour d’une bière dès 9h30 du matin.

Je compris évidemment toute la ferveur, pour ne pas dire la
dévotion, qui entoure le Tour de France et le cyclisme
professionnel.

Le « diable » légendaire était déjà là au sortir d’une courbe.
Babouches aux pieds, fourche à la main, queue entre les pattes, il
conversait avec un vacancier dans son costume pourpre et noir, les
cornes fièrement ajustées sur son bonnet.

Maxou trempé jusqu’aux os avait sorti son costume de survie en
aluminium doré et ressemblait à un poisson en papillotte prêt à
être enfourné.

Des cohortes de véhicules anonymes grand tourisme et de motos
défilaient devant nous…Les derniers cyclos-spectateurs
franchissaient la banderole de « meilleur grimpeur » avant même la
course et sous l’oeil attendri des familles, heureuses
d’immortaliser un pareil défi.

C’est alors que la caravane publicitaire s’annonça à grands
renforts de klaxons et de sirènes, vitres entrebaillées et lanceurs
de gadgets à l’affût…

Pêle mêle, les véhicules les plus extravagants s’avançaient vers
nous… »Vittel », « Cochonou » et sa 2CV rallongée , « Bouygues »,
« L’équipe » et ses parapluies et même la « CFTC » qui nous informait
que « l’ascenseur social était en panne!« …Avec Gaston, on
s’est dit « pas de chance! comment vont monter les coureurs si
l’ascenseur est en panne?
« …Il fallait bien se
distraire…

Mais après nous être roulés dans la boue pour attrapper les
casquettes et les bobs lancés par les amazones de la caravane
publicitaire, les voitures du Ministère de l’Intérieur
apparurent…allions nous cette fois recevoir des coups de
matraques ou des tirs de flash-balls ou des tenues camouflées pour
jouer aux gendarmes et aux voleurs?

Rien!

Cette caravane là ne distribuait rien.

C’est ensuite que la pluie se mit à redoubler faisant perdre
patience à nombre de spectateurs qui n’en pouvaient plus d’attendre
les coureurs cyclistes.

Auraient-ils eu, comme la veille, un mouvement spontané de
mauvaise humeur en raison du temps ou d’oreillettes parasitées et
pris une autre direction plus directe vers Colmar sans passer
devant nous?…

C’est alors qu’un premier coureur échappé se présenta…un
allemand, parait-il dénommé Haussler porteur de la marque de vélo
suisse « Cervélo », au grand dam des hollandais tout près de nous,
dépités, qui nous avaient pourtant offert le café et pour qui nous
avions du regret…Gaston tentait d’apprécier la vitesse du
compétiteur en fonction de sa propre prestation du
matin… »allait-il plus vite que moi, ce matin? »…La question ne
fut pas encore résolue, bien que pertinente, que déjà un groupe
compact de coureurs approchait…Il semble que le célèbre Armstrong
était là, protégé par ses lieutenants…Mais l’hélicoptère lassé
d’attendre Armstrong en vol stationnaire au-dessus du Firstplan
était déjà parti dans la vallée de Munster rejoindre le fuyard
allemand…

Enfin, le gros du peloton s’avança, compact, depuis le fond
brumeux de la vallée, silencieux et harassé tandis que les
spectateurs tambourinaient comme à une feria sur les barrières
« Carrefour-Market ».

Comme je n’étais pas très au courant, je crus reconnaître
Jalabert dans ce peloton…alors tous les regards se tournèrent
vers moi, même ceux des hollandais, et je compris combien je
m’étais trompé d’époque en émettant une telle sottise qui me
disqualifiait instantanément de la fête, même en arborant ma tenue
de cycliste amateur.

Bref, il fallut attendre un bon quart d’heure la voiture balai
qui accompagnait le dernier participant avant d’entamer la descente
glaciale du Firstplan dans un monumental défilé, ma casquette à
pois rouges, ramassée dans la boue, sur la tête.

Dérision, quand tu me tiens!…

Tradileri en Asie

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Tradileri en Asie

Vélomaxou les a surpris chez Serge Mannheim alors qu’ils mettent
une dernière main à leur tandem.

Elle s’appelle Caroline, il s’appelle Benjamin.

Elle n’aime pas les carottes, il n’a pas le sens de
l’orientation…Mais ils ont en commun d’avoir déjà un beau
palmarés de voyages sur leur tandem.

Ils se sont même entraînés à monter le Haag, sacoches
pleines!… C’est dire!

Vous saurez tout de leur projet fabuleux qui commence début
août: rejoindre Katmandou à vélo en suivant leurs périgrinations
sur leur blog Tradileri en Asie.

Tous nos voeux de réussite!

Vélomaxou et ses lecteurs

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On ne peut pas dire que Vélomaxou laisse insensibles ses
lecteurs, des plus attentionnés aux plus irascibles.

Avec plus de 200 commentaires, parfois enflammés, jusqu’à celui
indélébile qui trône sur le parapet du pont de Wittelsheim comme
une preuve d’amour et proclamant ma mort , en passant par les commentaires
amicaux de Rouletabille: » …de petits commentaires juste comme
il faut pour nous présenter le secteur, son patrimoine, les
anecdotes, mais aussi tout simplement raconter le plaisir de
pratiquer la randonnée. Bravo Maxou.-
mes lecteurs démontrent
que mes chroniques ne les laissent pas de
marbre.

Le dernier en date est plus hermétique et définitif comme
« pauvre con avec ton blog de merde » à propos de l’article
consacré à Lance Armstrong.

Nous n’en saurons hélas pas davantage, mais ce lecteur semble
être un inconditionnel de Lance Armstrong. N’en doutons-pas!

Qu’il sache que son commentaire me va droit au
coeur!

Un ruisseau discret: le Muhlbach

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On l’enjambe dans un grand fracas en franchissant le pont de fer
de Chalampé.

Le Muhlbach se fait tellement discret qu’on doute qu’un ruisseau
existe là.

Et pourtant, il joue son rôle écologique, fait 40 km de long
d’Ottmarsheim à Volgelsheim.

Sinueux, arbustif, doté d’une roselière, il abrite des mésanges,
des loriots, des pinsons, rousserolles,….

Dans les siècles passés, il desservait des moulins à grains,
souvent ensablés par les crues du Rhin et privant les habitants de
farine.

Bienvenue en France!

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Bienvenue en France!

Les cyclos qui arrivent d’Allemagne ne manqueront pas de
remarquer notre attention à leur égard: une jolie flêche les invite
à emprunter le parking de la douane pour rejoindre Chalampé.

Pour l’instant, le passage du Rhin à Chalampé reste optionnel
pour les vélos, c’est à dire qu’on fait comme on peut avec du
bricolage le long du pont de fer.

Ce n’est pas mieux entre les deux ponts, ni coté allemand où les
cyclos sont déviés vers les jardins.

Malfaçon à Bantzenheim

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Malfaçon à Bantzenheim

La liste serait si longue qu’il faudrait embaucher des cohortes
de contrôleurs.

Mais, nous qui sommes des usagers « confirmés »du vélo, on se
demande encore pourquoi nos maîtres d’ouvrages publics ratent-ils
tant de réalisations cyclables?

Témoin, cette piste neuve qui mène de Bantzenheim à Chalampé:
pourquoi le fil d’eau n’est-il pas au niveau zéro?

Pourquoi? alors que toutes les recommandations de la FFCT à la
Fubicy le préconisent?

Idem pour la sortie de piste dans le sens Chalampé-Bantzenheim:
on nous fait prendre un rond-point sans visibilité par la droite
….alors qu’il fallait nous faire traverser avant le rond-point
avec une bande protégée et visible.

Contentons-nous!…

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Contentons-nous!...

Les Vosges étaient encore embrumées ce matin.

On filera donc vers la Forêt Noire et ses vignobles.

Sur les hauteurs d’Auggen, on déambulera de droite à gauche pour
regarder la plaine du Rhin.

Ce sont des bonheurs simples.

On poussera jusqu’au hameau de Gennenbach.

Retour par Liel et Schliengen en évitant les grains qui se
succèdent inlassablement.

On les a croisés…le périple d’Altertour

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, On les a croisés...le périple d'Altertour

« Tour cycliste familial pour une planète sans dopage ».

Tout un programme qui mérite d’être salué!

C’est le défi d’Altertour qui fait un mini tour de France à vélos de
Besançon à Nantes.

On les a croisés du coté de Seppois le 10 juillet…et puis ils
étaient aussi au bivouac de Roderen.

Bon vent à eux!

Nos amis havrais

Nos amis havrais et particulièrement ceux de « Renault
Sandouville » sont venus en force nous rendre visite en Alsace.

Patrick Armand nous rend compte des ses randonnées FSGT
havraises ici.

Rassemblement FSGT en Alsace, le Sundgau par la route de la carpe frite

Tout d’abord une précision: la carpe frite, c’est une spécialité
du Sundgau (le pays du sud de l’Alsace). Pour les gastronomes,
c’est de la carpe frite avec des frites et en voici la recette.

Une autre précision: Maxou est un cyclo mulhousien qui vous a
accompagné avec ses amis: Marie-Paule, Gaston, Christian, Daniel,
Jacques et tous les autres copains d’Alsace.

Maxou édite le blog Vélomaxou (c).

Son blog ne vise qu’un but: participer à la promotion du vélo
sous toutes ses formes pourvu qu’elles soient nobles et
désintéressées. C’est simple et facile à retenir.

Si vous souhaitez ne pas figurer sur les images, m’indiquer
les numéros de clichés concernés en m’écrivant à
max.tissot@wanadoo.fr

Maintenant à vous!

Vous, qui nous avez rendu visite en Alsace en venant parfois de
loin, vous avez été formidables!

Il faut le dire!

Et vous avez surtout su faire preuve d’une grande qualité
cycliste outre votre sportivité: la tolérance. La tolérance
lorsqu’on ne savait plus quelle route prendre ou pire, lorsqu’on
s’était trompés comme aujourd’hui et où certains ont du faire 10 à
15 bornes de plus par rapport à l’itinéraire prévu!…

Merci à tous et donnez-nous de vos nouvelles lorsque vous aurez
rejoint votre région.

Aujourd’hui donc, dernier jour de notre périple à travers le sud
alsacien.

Un temps médiocre avec un fort vent de sud-ouest qui mettra les
capitaines à contribution jusqu’à Dannemarie et le joli petit port
fluvial de plaisance de Wolfersdorf.

Le groupe 5 a cru pouvoir raccourcir le parcours en « shuntant »
le passage à Pfetterhouse; mal lui en prit, puisque c’est justement
là que nous attendait le ravitaillement…

Ce n’est donc qu’à 13 heures que nous arriverons à Roderen, non
sans avoir tenté de rattraper le temps perdu.

C’était sans compter avec la succession des bosses à partir de
Traubach, la montée après Guewenheim et la dernière avant Roderen
qui n’était pas mal non plus…mais que tout le monde a franchi
haut la main.

Heureusement, Roderen et son cadre champêtre nous accueillait
pour le déjeuner mitonné de mains de maîtres par le club
Azzuri.

Admettons-le: on s’est un peu attardés à table après cette rude
matinée…et le retour vent dans le dos à Mulhouse s’est effectué
dans la bonne humeur et à bon train. Pour ne pas dire plus!

Que les marcheurs et le groupe balade me pardonnent: je n’ai pas
pu rendre compte de leur semaine.

Si vous souhaitez être tenu des nouvelles de mon blog, vous
pouvez vous abonner…c’est gratuit et anonyme.

Maxou.

Maintenant, les images…

et la suite…

Rassemblement FSGT en Alsace, la trouée de Belfort

« Journée de transition » comme disent les coureurs avant la fin
de notre périple alsacien.

Aujourd’hui, on voyagera dans « la trouée de Belfort » avec son
paysage bucolique où alternent prairies, étangs et forêts.

Les quelques bosses ne sont pas « méchantes », elles permettent
tout juste de varier notre horizon.

On en profitera donc pour « se ressourcer » après deux journées de
dénivellées soutenues tout en admirant le paysage et les maisons à
pans de bois traditionnelles.

Si vous revenez dans la région, Vélomaxou vous recommande:

Saint-Cosme…où nous sommes passés trop vite,
hélas.

– Les écluses de notre canal du Rhin à la Saône
méritent aussi le détour

Merci à ceux qui apprécient mon travail de s’abonner à mon
blog…vous serez averti de mes parutions automatiquement.


La trouée de Belfort

envoyé par velomaxou. – Foot, rugby, surf et
encore plus de sports en vidéo.

Après un long cheminement le long du canal du Rhin à la Saône,
on obliquera vers Sternenberg avant de rentrer à Mulhouse vent
portant.

Aprés-midi: quartier libre pour tout le monde.



Rassemblement FSGT en Alsace, la route des vins

La météo s’annonçait mauvaise et pourtant le temps est resté
serein.

Juste une petite averse en descendant à Osenbach.

Après les traditionnels encombrements pour quitter Mulhouse,
direction le vignoble d’Alsace.

On abordera Rouffach sans peine avec un vent porteur.

Vidéo du groupe 5 en action:

Puis, on longera le vignoble jusqu’à Eguisheim,
cité médiévale attachante au coeur des vignes.

On rejoindra ensuite Husseren et sa route pentue d’où l’on
surplombera la plaine d’Alsace et Colmar au loin.

C’est après Gueberschwihr que nous dirigerons vers Notre Dame de
Schauenberg perchée haut dans la forêt et haut-lieu de
pélerinage. Le chemin qui mène à Schauenberg laissera sans aucun
doute beaucoup de souvenirs tellement la pente est sévère…

Mais on est récompensés de nos efforts: le point de vue sur la
plaine d’Alsace est remarquable et les cyclos attablés à la
terrasse tardent à rejoindre la salle de restaurant tellement le
temps est agréable.

Dans une joyeuse ambiance, les convives dissertent bruyamment
après cette journée maussade sur la route des Crêtes.

Il restera ensuite à emprunter le chemin du Couvent Saint-Marc
au dessus de Gueberschwihr (et ses sarcophages mérovingiens) pour
rentrer à Mulhouse.

C’est la dernière côte de la journée, mais elle sera copieuse
comme le repas!..

Retour par Osenbach, Soultzmatt  où une déviation nous
conduit à gravir encore un raidillon imprévu avant de rejoindre
Orschwihr…

La suite en images…

Rassemblement FSGT en Alsace, les Vosges pluvieuses

Hélas, le beau temps n’était pas au rendez-vous de cette
deuxième journée FSGT en Alsace.

Partis dès 7h30, les cyclos rejoignent la vallée de la Thur,
Thann, puis Kruth et son barrage. Tout se passe dans la bonne
humeur. Surtout que l’itinéraire cyclable laisse le temps
d’échanger et d’admirer le paysage avec quelques timides rayons de
soleil et seulement 18°C au thermomètre.

Le vignoble pentu de Thann est remarquable et remarqué.

A Kruth, après la photo de groupe (groupe5) on se dirigera vers
la ravitaillement avant d’affronter la montée vers le
Markstein.

Dès les premiers contreforts, on aperçoit la pluie sur l’autre
versant de la vallée.

Elle nous rejoint rapidement…

Les pelotons se désorganisent et chacun monte « à sa main » en
tentant de braver la pluie et le froid.

Beaucoup arrivent transis dans la bruine au Markstein avec
seulement 7°C.

Jusqu’au Grand Ballon, perdu dans la brume, on affrontera les
rafales et la pluie sans rien voir du paysage si joli par beau
temps.

On est pressés de redescendre jusqu’à Goldbach-Altenbach où une
chaude ambiance nous attend au refuge Aurora.

Altenbach, charmant village d’altitude, est aussi le lieu de
naissance en 1753 de Catherine Hubscher, plus connue sous le nom de
« Madame Sans Gène »…la petite repasseuse devenue Duchesse de
Dantzig. Tout un programme!

Au refuge, les places sont rares, il faut donc attendre son tour
pour reprendre des forces…avec un repas consistant et
réparateur…

Les plus téméraires ne seront pas déçus: ils reprennent la route
des Crêtes jusqu’au Vieil Armand où le temps s’est provisoirement
arrangé…Le Vieil Armand aussi nommé Hartmannswillerkopf,
haut-lieu de batailles lors de la première guerre mondiale.

On rejoindra Mulhouse en passant par Wattwiller, la cité de la
célèbre eau minérale.

Au loin, le massif vosgien est prisonnier des pluies.

La suite en images…

Rassemblement FSGT en Alsace, premier jour de mise en forme

C’est dans la fébrilité après les violents orages du dimanche
que la première journée FSGT s’est déroulée à partir du Centre
Sportif à MUlhouse.

Matin gris et cyclos parfois encore éprouvés par leur voyage
pour rejoindre la terre d’Alsace.

Certains étaient même venus à bicyclette depuis le Havre!..

Mais l’atmosphère s’est très vite détendue, après la traversée
de la forêt de la Hardt et la visite de la centrale hydroélectrique
de Fessenheim.

Le pont du Rhin « historique » a été franchi à Hartheim et
beaucoup ne voulaient pas manquer la photo souvenir sur la
frontière franco allemande.

Après une courte averse, retour sur Mulhouse pour déjeuner au
Cyclo club de Kingersheim.

Récit en photos…

Activez le mode plein écran pour des images plus grandes
svp!…

L’aprés-midi sera ensoleillée et la balade prévue nous conduira
dans le vignoble du coté de Wuenheim où le « groupe 5 » fera une
photo souvenir devant la coopérative viticole.

On en profitera pour « tutoyer » les collines sous-vosgiennes en
montant jusqu’à l’Abbaye de Thierenbach de facture baroque et très
bien entretenue.

Avant le retour, on fera une halte à l’enclos à cigognes de
Wuenheim.

Retour au Centre Sportif non sans avoir emprunté des itinéraires
tortueux pour contourner le centre ville.

Demain, la montagne attend les participants avec la vallée de la
Thur, puis la montée au Markstein et au Grand-Ballon.

Les pneus, c’est pas le pied!(2)

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Les pneus, c'est pas le pied!(2)

En janvier 2008, je montrais déjà quelques
signes de mauvaise humeur à propos des pneus.

Mais, cela ne s’est pas arrangé si j’en juge par le nombre de
crevaisons dont nous avons été victimes au cours de cette semaine
FSGT en Alsace: on crève toujours autant et les pneus ne sont pas
donnés non plus.

Dédé me disait que c’est presque plus cher que pour nos
bagnoles!

Après les Vittoria, les Hutchinson, les Michelin, j’essaie les
Continental Grand Prix à 60 euros. La paire. Quand même!

Continental, la marque qui met ses employés de Clairoix à la
porte
.

Nous verrons bien si cette marque là est capable de résister aux
débris divers qui jonchent les bords de routes d’Alsace

Autre chose:

TPI, vous connaissez?

Non, ce n’est pas le Tribunal Pénal International de la
Haye.

C’est l’indice de souplesse de votre pneu.

Plus il y a de fils de nylon et de coton par pouce dans votre
pneu, plus il est censé être souple et aussi plus résistant aux
crevaisons. Il faut le croire!…

Bref, au-dessus de 100 TPI, vous avez un bon pneu
souple…Problème, la plupart des fabricants ne mentionnent pas
leur TPI.

Bon ne chipotons-pas, Vélomaxou s’est offert des Continental
Grand Prix (!) avec 3 plis de 110 TPI soit au total 330 TPI…

Attendons de voir comment se comportent ces merveilles…

Dans le même esprit, citons aussi

– les Vredestein Fortezza Tri Comp

– les Vittoria Open Corsa Evo (pas Opel Corsa)

-…

L’expérience de notre ami Jean-Marie mérite d’être soulignée;
écoutons-le!

« Concernant les pneus j’ai quelques observations à formuler
au vu de mon expérience cyclo; d’une manière générale il faut
éviter les pneus trop bon marché , c’est souvent du bas de gamme ou
présentant des défauts cachés de fabrication; mais d’autre part il
faut aussi savoir que les pneus haut de gamme légers et à très bon
rendement sont souvent les plus fragiles et les moins résistants
dans la durée; personnellement j’utilise depuis plusieurs années
les Continental grand prix 4 saisons qui à mes yeux sont les
meilleurs niveau durée de vie ( 5 à 6000 km sans problème pour la
roue arrière et 8000 voir 10000km pour la roue avant ;
personellement je ne recherche pas spécialement le rendement mais
plutot la durée de vie , le confort et une bonne accroche sur route
mouillée ou légèrement givrée; le GP Conti 4 saisons a tout ça à
mes yeux; néanmoins à signaler des flancs un peu fragile et au
niveau esthétique formation d’un léger plat ( non arrondi) sur la
bande de roulement ( comme tous les conti d’ailleurs , conti gp
3000 et 4000);
Sur une cyclo ou on recherche surtout la performance au niveau
rendement , il m’arrive de monter des michelins pro race mais
uniquement en étant assuré que la route soit sèche , car sur route
mouillée leur adhérence est limite. »

Boite de vitesse Speedhub Rohloff

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Boite de vitesse Speedhub Rohloff

Mon attention était attirée récemment sur une randonneuse
(une bicyclette, cela va de soi!) qui possédait une boite
de vitesse intégrée dans le moyeu.

Je suis très circonspect:

– » Bon, avec trois vitesses là-dedans, on ne doit pas monter
le Haag! »

–  » détrompe-toi! », me dit Serge (Mannheim)

« il y a 14 vitesses dont le moyeu!« 

« bigre, 14 vitesses là-dedans? »

La firme allemande Rohloff a fait beaucoup de progrès
au point qu’on peut envisager d’étudier la question pour nos
vélos.

Bon, restons calmes!

Avec des rapports étagés de 13%, on couvre une étendue de
transformation qui va  0.279 à 1.467; c’est à dire qu’avec un
seul plateau de 48 et un pignon de 15 dents à l’arrière, vous
disposez d’un développement sur roue de 700 mm qui s’étage de 1.91m
à 10.01m. C’est pas mal!…

C’est encore mieux si vous conservez le double ou le triple
plateau…

Inconvénients:

– les pas de 13% ne sont pas toujours adaptés à nos variations
de couple optimales là où on a besoin seulement d’une ou deux dents
de plus ou de moins…

– le poids:1850gr comparé à 1350gr de dérailleurs avec un double
plateau

– le prix: 800 euros!

– la boite à vidanger tous les 5000!

avantages:

– usure de chaîne réduite, plus de biais de chaîne, meilleur
rendement de chaîne, pas de frottement supérieur à un système
classique (galets et maillons désaxés), tous les pignons internes
sur roulement à billes.

– changement de vitesse possible à l’arrêt et avec 75% de
charge

– rayonnage large et symétrique

– absence de salissures

On trouvera une très bonne analyse sur Wikipédia

Affaire à suivre…

Rassemblement FSGT semaine prochaine

La FSGT (Fédération Sportive et Gymnique du Travail) rassemble
la semaine prochaine un groupe de cyclos venus visiter
l’Alsace.

De beaux parcours en perspective si le temps est de la
partie!…

On en reparlera…

Rien que pour le fun!…

Descendre le Firstplan à l’ombre quand on vient de
l’ascensionner, quoi de plus agréable?

Col du Platzerwasel

sc08957_gdc

Le col du Platzerwasel ne figurait pas à mon palmarès des cols
vosgiens.

C’est chose faite grâce à mes amis.

Partis tôt de Mulhouse, après Ensisheim et son affreux cheval en
plastique, on s’arrêtera dire bonjour à « Richelieu » le cheval
d’Ungersheim, un vrai celui-là, qui tracte la tonne à eau du
village pour arroser les bacs à fleurs en compagnie de son
maître.

« Richelieu » avait chaussé ses beaux sabots vernis et il en était
fier.

On rejoindra ensuite Soultzmatt avant de gravir le
Firstplan.

Au Firstplan, nous croiserons un groupe de cyclos de Wissembourg
qui se rendaient à Annecy. Échanges d’amabilités et vœux de
réussites.

Dans la vallée de Munster, il fait déjà chaud et même lourd.

On aura jusqu’à 35°C au compteur.

Les premiers cumulus se développent rapidement sur le
massif.

Après Metzeral, on commencera l’ascension du Platzerwasel 1155m
d’altitude,16 km de Munster à 4.8% de pente moyenne, puis 8.6km à
7.6%.

J’aurai besoin de « mettre tout à gauche » comme on dit dans notre
jargon et je me contenterai de 6/8 km/h pour arriver en haut encore
« valide » après les derniers kilomètres qui affichaient jusqu’à 10%
de pente!..

On s’aventurera ensuite dans une ferme-auberge bien sympathique
« Uff Rain » où seul mène un chemin caillouteux.

« Uff Rain » est si agréable au milieu de ce parc de ballons
vosgiens qu’on s’attarde jusqu’à la survenue de l’orage qui
grondait déjà au loin.

On sympathisera avec « Vassili », le superbe lévrier russe, et ses
maîtres de passage ici, comme nous, dans ce cadre enchanteur et
calme, loin des vrombissements de la route des Crêtes.

Après le Breitfirst, la route des Crêtes est avalée au galop,
puis le Grand Ballon se dessine au loin; encore une bosse à
franchir avec des jambes fébriles, puis c’est la plongée vers le
col Amic et la remontée vers le Vieil Armand d’où le retour vers
Mulhouse n’est plus qu’une formalité.

128 km -1850m de dénivelée – moy 19.7km/h sans trop se
fatiguer!

Le Tour de France escaladera le Platzerwasel lors de sa
13eme étape 2009.