Pour l’alimentaire. Pour le reste on dépend largement de la Chine pour plusieurs décennies encore.
Et encore! Le poulet ukrainien est en pôle-position malgré la guerre. En Alsace heureusement nous avons le vin, la choucroute et le baeckeofe. Les Ardennais le sanglier et aussi depuis peu un peu de vigne. Pour le reste on dépend de beaucoup de pays d’Europe et du Maghreb.
Tout ça pour dire que les circuits courts sont loin de convaincre.
Sans réserve, mon circuit court du jour m’épargne un vent frais (4°C), des nuages chargés. J’ai donc choisi un sport à pied.
Promeneurs de chiens
Le dimanche matin, les premières voitures apparaissent vers la mi-matinée, mais avant j’ai la route rien que pour moi. Je ne rencontre que les promeneurs de chiens. Promener son chien est devenu un art de vivre depuis que la covid a permis aux retraités à chiens de sortir toutou toute la journée. Le mieux étant d’avoir plusieurs chiens pour ne pas trop les fatiguer à la fois.
Curieusement, face au vent, ma surface peu aérodynamique semble un handicap dans les longues lignes droites. Je renâcle, je souffle contre le vent et je prie pour atteindre un changement de direction dans le plus court temps. C’est un mauvais calcul, mieux vaut ralentir l’allure face au vent car la dépense énergétique est contenue.
Manque de chance, toutes les places étaient réservées. Je me suis rabattu sur un exercice solitaire que j’estime facile dans les champs derrière chez moi.
J’ai du vite déchanter.
Avec les 28°C du thermomètre, j’ai fait du stop and go 22 fois sur le parcours tellement la chaleur était exténuante.
Lors de mon dernier jogging du 3 avril la température était de 13°C. On a pris 15°C en deux jours. Mes deux mini-bidons ont tout juste tenu.
Malgré tout je fais du 6:36 au km. Mais c’est un peu triché vu mon nombre d’arrêts.
Si j’ai effectué les 5 kilomètres en 32:38, au total avec les arrêts aux feux, aux passages piétons et à la reprise de souffle, j’ai mis 39:34.
Tour de ville habituel ce soir pour me rattraper de cette sortie VTT ratée du matin. Le voisin s’étonne de me voir passer puis retourner pour effectuer les quatre vingt mètres manquants.
Complètement à la masse!
Une fois à la maison, je passe à la phase de refroidissement devant l’ordi.
Oserais je le dire, j’ai mes musiques favorites qui m’accompagnent en courant. Aya, Depeche Mode, Max Raabe,…
Mince alors, toi et moi, c’est le nirvana Masha ‘Allah, mon prince charmant c’est le nirvana Mince alors, toi et moi, c’est le nirvana
Une course à pied au départ du centre ville et qui emprunte une partie du vignoble.
Trois versions:
1.5 km
5 km
11 km
Je voudrais bien y participer non pas pour un chrono mais pour le fun. Mais il faut un certificat médical ou appartenir à une fédération sportive. C’est ce qui me retient.
Faux!
Depuis le 2 mars 2022 le certificat médical n’est plus obligatoire, il peut être remplacé par le Parcours de Prévention Santé
Kezaco?
La loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France comporte plusieurs volets importants. Voici un résumé des risques et des implications associés à cette loi :
Suppression de l’obligation de certificat médical pour les majeurs :
Risque potentiel : En supprimant l’obligation de présenter un certificat médical pour les adultes, il pourrait y avoir une augmentation des blessures ou des problèmes de santé liés à la pratique sportive sans évaluation médicale préalable.
Avantage : Cela facilite l’accès aux clubs sportifs et encourage plus de personnes à s’engager dans des activités physiques.
Le Parcours de Prévention Santé de la FFA est un ensemble de trois vidéo à regarder l’une après l’autre sur internet à l’issue desquelles un certificat valable trois mois vous est délivré par mail.
J’ai donc obtenu mon certificat instantanément après avoir vérifié que je n’étais pas sujet à contre-indication.
8 euros avec inscription en ligne sur Sportkrono (dont 2 euros reversés à l’Institut Saint-André). Sur place c’est plus cher mais c’est plus prudent s’il fait mauvais temps.*voir NB ci-dessous
*NB: attention l’inscription en ligne n’est pas aussi intéressante qu’affiché. En effet si l’inscription en ligne n’est que de 8 euros comparés aux 12 euros sur place, il convient d’ajouter 0.92 euro pour être remboursé de 80% si le temps est mauvais ou en cas d’empêchement plus 1.10 euro pour frais de service soit un total de 10.02€
J’y pense souvent à l’accident ischémique. Et puis j’oublie. L’accident ischémique ou AVC c’est un caillot de sang ou un morceau d’athérome qui va monter au cerveau.
Les cardiologues Tiktok nous mettent la pétoche avec leurs cinq signes, donc je révise avant de partir.
Pendant la course, je n’ai pas:
douleurs thoraciques
essouflement
palpitation
gonflement jambes
vertige, nausée
C’est bon? oui.
Comme je cours tout seul, je me cause parfois à voix haute, je fais une grande phrase qui atteste que je peux me parler du genre « faudrait peut-être penser à bécher le jardin » et dans la foulée suivante, je me réponds, « non, la terre est encore trop froide »; alors les ânes dans le pré me regardent bizarrement.
Et paf! par terre! ad vitam aeternam ou presque
Je ne l’ai pas eu aujourd’hui, l’AVC. Et pourtant je l’aurais mérité car j’avais des boosters aux jambes. Comme si j’étais pressé d’en finir avant d’avoir commencé.
Avant de partir la lente maturation mentale.
Jeudi, c’est sport. Et le temps très médiocre dissuade. J’y vais ou j’y vais pas? S’habiller, mettre en marche la zique dans les oreillettes, enfiler les pompes au chausse-pied, je suis déjà mort.
Enjoy the Silence, j’adore démarrer avec Depeche Mode en Live avec le public qui m’encourage dans la salle.
C’est fabuleux.
6:11 au km, je ne suis jamais descendu aussi bas.
J’ai entamé la piste du Rangen un peu vite.
Plus vite que d’habitude en tentant d’améliorer ma foulée, plus longue (1m aujourd’hui), moins saccadée. Il me faudrait un coatche car je ne vois pas ce que je fais.
Entre deux averses je suis rentré tout de même rincé, au propre et au figuré.
Je ne vais pas vous refaire l’histoire. Rien ne me prédisposait à courir à pied. Alors que le vélo, je le pratique depuis bientôt cinquante ans, c’est donc ma première nature…et ma seconde nature c’est de courir un peu lorsque le temps est maussade et que je renonce à sortir à vélo. C’est une alternative commode lorsque j’ai peu de temps. Cependant ne pas oublier que le vélo est plus indiqué pour les gens en surpoids que ne l’est la course à pied, le vélo étant un sport « porté ». A contrario en courant, le surpoids induit des risques musculo-squelettiques et cardio-vasculaires plus élevés.
Comparatif entre course à pied et vélo (dans mes conditions physiques 70 ans et 79 kg)
7 km de course à pied, c’est 600 kilocalories
55 km de vélo de route, c’est 750 kilocalories
Il faut donc avoir conscience que courir est éminemment énergivore.
Je formule tout de suite une réserve: j’emploie le terme de course à pied alors que les puristes diront que c’est du jogging et non pas de la course que je pratique. Voir la différence entre course et jogging plus bas.
Je situe la course à pied, celle que je pratique, entre la marche et le vélo sur le plan de la vitesse tout en soulignant que:
1 certains marcheurs émérites vont plus vite que moi lorsque je cours
2 certains coureurs à pied me doublent dans les grimpées lorsque je suis à VTT
Je précise qu’il ne s’agit pas de compétition mais de sport loisir
Cela dit, ayant posé les choses, je suis venu par pur hasard à courir lorsque la Covid nous a enfermé, nous les oisifs retraités, dans un rond de un kilomètre autour de son domicile. C’est maintenant de l’histoire.
Bon an, mal an, je cours 400 km par an à petites doses cumulées de 8 km en moyenne. J’aime bien dire petite dose car ça m’évoque une drogue dont raffolent certains. On le sait le sport provoque un bien-être après coup, une sorte d’euphorie intérieure.
Je n’ai pas su à soixante dix ans si je pourrai encore courir
Je n’ai jamais couru au-delà de ma scolarité jusqu’en classe de cinquième. Militaire? aucun souvenir! A vélo, on ne court pas, on pédale.
On a coutume de dire que le sport c’est d’abord dans la tête. C’est un choix de vie qui va vous permettre de vous réconcilier avec vous-même si l’âme du sport vous manque. Un non sportif dans l’âme est donc doublement gagnant à la fois sur le plan physique et sur le plan mental s’il se met au sport.
Essayer de courir deux cents mètres la première fois en 2020 a été rédhibitoire.
D’abord une brusque montée de l’essoufflement et l’impression d’une lourdeur incompatible avec le genre humain. Ensuite le lendemain les incontournables douleurs des muscles et des articulations. Je me souviens qu’au collège le prof de gym nous faisait casser ces raideurs en nous remettant à la tâche. De la torture!
Je suis un suiviste mimétique
Incapable d’inventer un mode de vie, je suis à distance de ce qui est fun parmi les nouvelles générations.
Comme courir qui est à la mode aujourd’hui. Le monde moderne fructifie son temps libre. Quelle chance!
On compte cinq millions de coureurs en France, des adeptes de courses à ne pas confondre avec ceux qui comme moi courent sans objectifs de classement. Mais si l’on ajoute le jogging le nombre doit avoisiner le double.
Un peu de sémantique
Je parle de course à pied or je devrais dire jogging car je ne cours après personne d’autre que moi sans esprit de compétiteur. Et pourtant je me fixe des objectifs personnels, ceux à atteindre et ceux à ne pas dépasser. Je vise par exemple de pouvoir atteindre, un jour, 21 km tout en sachant qu’il me faudra du temps au moins deux heures 15 et par ailleurs je m’interdis les fortes déclivités trop éprouvantes ainsi que les terrains où je risque une entorse de la cheville.
Le jogging se situe à mi-chemin entre la marche rapide et la course. Il se caractérise par des intensités comprises entre 7 et 9 km/h.
La course à pied, quant à elle, nécessite des foulées plus longues et une vitesse supérieure à 9 km/h (ou plus rapide qu’un mile en 10 minutes) .
Mon allure se situe parfaitement dans celle du jogging.
Lors du jogging, les foulées sont plus petites qu’en marche rapide, ce qui réduit l’impact au niveau du talon.
En course à pied, les foulées sont plus amples et plus dynamiques.
Méthode pour commencer
Méthode marche-course :
La méthode marche-course est idéale pour les débutants. Elle consiste à alterner la course et la marche.
Voici comment la mettre en pratique :
Commencez par 5 minutes d’échauffement en marchant rapidement.
Ensuite, alternez entre la course et la marche. Par exemple, courez pendant un court laps de temps (10, 20 ou 30 minutes), puis récupérez en marchant pendant un autre laps de temps prédéfini.
Terminez votre séance par 5 à 10 minutes de marche lente et quelques étirements.
La fréquence recommandée est de faire 3 sessions par semaine, en alternant les jours de course et les jours de repos.
Les professionnels de la course sont partagés sur cette méthode appelée course fractionnée. Essayez et vous verrez…
Au tiers de semi-marathon, soit 7 kilomètres. De quoi faire un exercice de CE2 sur les fractions.
C’est pour moi une satisfaction de pouvoir le faire les jours de sans.
De sans tout, sans motivation, sans beau temps, sans ressort dans mes pompes.
Mazarine Mitterrand Pingeot publie « Vivre sans », une philosophie du manque. (Climats)
Tu me manques
Sans sucre, sans gluten, sans lactose, sans calorie, sans nicotine, sans adjuvant, sans huile de palme, sans colorant, sans contact. Je vais rechercher si on peut vivre sans courir, sans sa montre Garmin et échapper à cette forme de dictature des codes de vie moderne qui veut qu’on obéisse au marketing de la peur de manquer. La crainte de manquer au siècle passé, c’était d’abord de ne pas pouvoir bouffer. Et ensuite venait le reste. Aujourd’hui la crainte de manquer va bien au-delà de l’autosuffisance.
C’est tout le problème de celui ou de celle qui n’a pas l’âme de la compétition: il faut trouver les raisons de se mettre sur un vélo ou de courir à pied. Alors on convoque un sursaut d’estime de soi pour y aller tout de même.
Je suis dans un groupe Facebook qui s’appelle « courir à plus de 50 ans » et je suis en contact avec des « professionnels amateurs » qui peuvent avaler 40km à 70 ans. Chose dont je serai bien incapable.
En courant, j’ai l’œil rivé sur la Garmin. C’est presque un directeur de conscience (de confiance?). J’ai un cardio de malade pour commencer, des 185 puls physiologiquement impossible. C’est la montre poignet qui s’affole et ça me trouble. Même en réduisant l’allure, ça ne baisse pas. C’est après 1.7 km que la ceinture thoracique prend le relais quand je suis chaud, elle capte la pulsation, (oui je sais il faut mouiller la ceinture avant de partir) et tout redevient normal. Je peux reprendre mon allure de croisière.
Je kiffe la meuf. Elle a une parenté avec Meloni, la première sinistre rital. Je ne sais pas. Bref en 1393, elle rafle la mise. Elle devient burgonde en chef de la Haute-Alsace. Quand je passe devant sa trombine le long du Rangen, je file droit la tête basse.
J’ai fait le tour de ville habituel plus quelques écarts pour allonger un peu la distance.
Je croise peu de monde. Juste une runneuse. Les femmes semblent préférer la course à pied au vélo. La course à pied ne mobilise que ses pompes, c’est donc pratique à mettre en œuvre. Tandis que le vélo, c’est plus technique et rebutant si on tombe en panne.
J’ai poursuivi ma route avec Aya. Le déferlement de haine des racistes est à son apogée. Du moins je l’espère. Sur TikTok comme sur FB.
Hello papi, mais qué pasa (mais qué pasa) J’entends des bails atroces sur moi À c’qu’il paraît, j’te cours après (oh yeah yeah yeah) Mais ça va pas, mais t’es taré, oh ouais Mais comment ça, le monde est tit-pe (eh) Tu croyais quoi (eh), qu’on s’verrait plus jamais J’pourrais t’afficher mais c’est pas mon délire D’après les rumeurs, tu m’as eu dans ton lit
« La rythmique qu’elle arrive à créer avec la langue et avec des mots« , je l’exploite pour courir
J’ai découvert que ma Garmin sait reconnaître un signal Ant+ d’une ceinture cardio. C’est à mon avis bien plus précis que le cardio au poignet de la montre.
Je n’ai que cent mètres de grimpée mais c’est bien assez pour moi. La difficulté en course à pied c’est qu’on n’a pas de dérailleur et pas de pédales non plus. Alors j’arrive presque à marcher.
Le cardio fait le yoyo lors de la grimpée
Mais la récompense est en haut avec ce formidable point de vue sur Thann et sa vallée
Le groupe Facebook « plus de 50 ans » m’a dit « courir en endurance fondamentale, c’est le secret pour aller loin ».
Comme je n’ai pas fait math sup, j’ai tenté de comprendre. Et je suis arrivé à la conclusion que plus tu vas lentement, moins tu va loin.
Bon, ne rions pas, je sais que j’ai trop de fréquence cardio lorsque je cours. Et courir en endurance fondamentale, ça veut dire à 65% de sa fréquence cardiale max.
Pour moi 97 pulsations. Autant dire marcher! Je n’arriverai jamais à une fréquence aussi basse.
J’ai donc tenté cependant ce matin de « lever le pied » et j’ai mis la ceinture cardio plus précise que la mesure au poignet.
Conclusion: en baissant la FC moyenne à 135, mon allure est de 7.21 mn/km soit 8.2 km/h
Il est vrai que j’arrive moins fatigué.
Evidemment je perds une minute au kilomètre , mais c’est plus relax.
C’est un reste lointain de déformation professionnelle, j’aime parcourir les chantiers urbains ou de voirie.
Voici donc la nouvelle voirie dénommée « barreau de Leimbach » et qui est majestueuse, pour ne pas dire pharaonique en temps de disette, avec de nombreux ouvrages de collecte des eaux de ruissellement.
Pour le reste, je ne dirai rien. Non pas que je n’ai pas d’avis, mais je préfère attendre de voir…
C’est un combat de tous les jours. Rester en forme et ne pas s’abandonner à l’oisiveté.
Ce matin j’ai peint et cette après-midi j’ai couru.
L’une et l’autre des activités du retraité demande une introspection, construire son emploi du temps du jour. Et ne pas reporter au lendemain l’exercice physique qui, dit-on, est une clé de la forme. Ne pas céder à la contingence et préférer la nécessité.
Pour l’heure, je me bats contre les formes. Je cours aussi contre mes excès.
Si je montre ma peinture, c’est aussi pour m’encourager à mieux faire. Ma critique est féroce, je ne la ferais pas à d’autres, je resterais positif en disant ce qui est réussi et en taisant ce qui est moins bien.
C’est clair, j’estime le sujet raté. Cette immense masse verte de l’avant-plan dévore le reste. J’aurais du m’en douter avant. Si je veux sauver cette épreuve, il me reste à inventer un autre avant-plan qui mettra en valeur la perspective.
Je cours à travers les rues selon mon parcours habituel. D’abord la montée de l’avenue Pasteur puis le soulagement de la rue Kleber. Pourvu que le feu piéton soit rouge! La rue du vignoble est « en roue libre », je regagne mon altitude de départ.
J’en profite pour barbouiller sur un carton Ikéa. Oui je suis radin. Si ma peinture est ratée, je n’aurai pas gâché de toile. Tout dépend de la taille du carton. Sur celui-ci je récupère cinq faces de 30 par 30.
Il ne reste plus qu’à trouver un sujet à peindre. Ce sera Eglingen, ce village que les cyclos ignorent le long de la piste cyclable du canal et que j’ai parcouru mardi dernier.
Puis cet après-midi, je me lance sous la pluie. Faire une course en ville tout en courant.
J’ai réfléchi avant de partir. Mieux vaut-il courir 30 minutes sous la pluie ou 2 heures à vélo? la réponse est évidente.
Courir à pied mouille moins les jambes qu’à vélo. Ce sera donc course à pied car je vais chercher un bouquin à Carrefour Market, lequel teindra dans la main pour le retour à condition de le protéger.
Toujours dans le répertoire radin, je vous parle de Recyclivre.
Avant de penser au bouquin neuf, toujours penser occasion ou liseuse ou encore boite à livres.
Recyclivre ne recycle pas des vélos mais des livres. Je ne sais pas comment ils font mais ils vendent des livres d’occasion transport gratuit par Mondial Relay.
Gratuit, gratuit…il doit bien y avoir quelqu’un qui paie. C’est certainement le vendeur.
7.26€ le livre d’occasion en bon état vendu neuf 22.90€
J’avais beaucoup aimé « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre en 2015.
J’espère ne pas être déçu avec Le Grand Monde, fresque des Trente Glorieuses. Y trouverais-je au moins y trouver un peu de réconfort après tant d’accusations portées à ma génération sur les origines de notre déclin actuel moral, économique et civilisationnel. Il est vrai qu’aujourd’hui le nihilisme fait rage.
Jusqu’alors j’achetais mes bouquins d’occase à Momox un revendeur apparenté à Amazon. Mais au bouquin acheté 3€, il fallait ajouter 6€ de port.
Certes les libraires ont obtenu qu’Amazonfasse payer ses livraisons jusqu’alors gratuites aux abonnés Amazon Prime. Vais-je pour autant chez le libraire local? non. La plupart du temps il n’a pas le bouquin recherché et je dois attendre plusieurs jours sa livraison. Il serait temps que les libraires se mettent eux aussi aux livres d’occasion s’ils ne veulent pas continuer de péricliter. Surtout avec l’illettrisme qui prospère. Il suffit de parcourir les réseaux a-sociaux pour s’en convaincre.
J’avais cette ambition, aller faire le tour du lac en courant de puis chez moi. Rien que pour voir si j’en étais capable.
Je l’ai fait ce matin sans autre préparatif que ma motivation. Avec le risque de devoir faire demi-tour avant d’aller au bout. Au retour un grand runner m’a dépassé, un pro avec une belle foulée pleine de douceur et d’élégance. Un amical salut de sa part. Puis je l’ai vu disparaitre au bout de la rue du Traîneau. J’ai compris que je devais faire preuve de modestie.
J’ai compté. Je me suis arrêté 30 fois soit environ tous les 450 mètres. Pas de quoi pavoiser!
Lorsque je m’arrête, c’est par fatigue, alors je marche 15 à 20 mètres et je repars. C’est ce qu’on appelle du fractionné. C’est contesté par certains spécialistes. Je m’en accommode. Pendant une heure trente, j’ai un cardio moyen de 153 càd au max de mes capacités.
Pour parvenir à courir 13 km alors que je suis habitué seulement à courir 5 km, je découpe mentalement mon itinéraire en tronçons.
Parcours rouge: l’aller-retour: 2 x 3.500 km
Parcours jaune, j’atteins le mi-parcours 6.700 km
Parcours bleu, j’atteins 10 km et je profite de la descente de Michelbach
Bien évidemment, tous ces artifices ne servent qu’à suppléer ma relative faiblesse athlétique compte-tenu de mon âge et de mon poids.
Garmin ne triche pas
A 1h 33 de course à pied, il convient d’ajouter 20 minutes de marche.
C’est dire que je ne suis pas encore prêt du semi-marathon de 21 km.
Après dix jours d’arrêt, je reprends mon sport. Et je tousse beaucoup à l’arrivée. C’est une angoisse sourde de devoir arrêter en se demandant quand on va pouvoir reprendre. Le propre des type stressés qui s’inventent des emplois du temps sportifs comme pour défier leur déclin inéluctable.
Le déclin? Ben oui, il est dans tout l’édifice minéral, dans le capital humain qui s’érode. La moitié du mental et l’autre moitié musculaire, l’un fait jouer l’autre et l’autre travaille.
Le froid est intimidant. J’ai peur de prendre froid comme on dit dans le langage populaire.
A vélo, on affronte en plus du froid le vent relatif qui fait encore baisser la température ressentie.
En courant en ville, le froid relatif est moins mordant car je vais moins vite. Tout au plus à huit km/h.
Je m’habille assez mais pas trop. Tout est affaire de dosage. Par exemple aujourd’hui trois couches de vêtements, une cagoule et un bonnet. J’ai besoin de mon nez dehors sinon la buée envahit mes lunettes. Comme je respire massivement par la bouche, j’ai de l’air réchauffé.
Les petites plaques de verglas à éviter. Je prends un parcours réduit pour le cas où je veux revenir plus vite. Finalement je cours mes cinq kilomètres habituels.
Au retour, la transpiration se poursuit encore au repos pendant au moins vingt minutes. J’ai conscience que l’exercice cardiovasculaire est important.
J’aime voyager confortablement. A pied ou à vélo. Ce matin encore des torrents de pluie sur l’Alsace depuis la nouvelle année. C’est pourtant presque un SPORTmétier dès lors qu’on cherche à maximiser le profit comme on dit chez Accor ou chez LVMH.
Les sacs jaunes se dispersent dans la rue sous l’effet des rafales.
Je commence à tourner autour du quartier. Huit degrés. Jambes nues, chaussettes longues Aldi, maillot plus imperméable.
Je grimpe vite en température. Mes HOKA ramassent vite l’eau des flaques sur le parking du Match.
Au total je fractionne dix fois (!), je suis épuisé de devoir puiser dans mes réserves graisseuses. Je sais pourquoi, j’ambitionne de sortir de ce surpoids endémiques aggravés par les fêtes, mais pas seulement. Objectif moins neuf kilos! Tu rêves Maxou. Je pars ce matin sans aucun glucide (seulement 40kcal de café et de lait écrémé) auquel s’accrocher, à la diète depuis hier soir. Conclusion je rame et je n’ai même pas pris un sucre en cas d’hypo.
Il est vrai que j’essaie de suivre un coach sur le net qui a dit « évitez de faire du bruit ». Donc je travaille mes foulées pour éviter de faire le gros patapouf, je cherche à planter la pointe du pied en premier ce qui est très pénible pour mes chevilles et mes genoux. Je dois en passer par là.
Non, non je ne suis pas rémunéré par mes sponsors Lidl et consorts. Je suis heureux de de louer les bienfaits de ce consumérisme dans lequel chacun se vautre.
J’ai vraiment du mal à regarder cette vidéo car elle me renvoie une image négative difficile à accepter.
Dans ce décor, vous avez l’impression que le personnage central n’est pas en harmonie avec le reste.
Le reste?
oui, le but recherché, c’est à dire faire du sport pour se maintenir en forme, recueillir de bonnes ondes positives pour la journée, évacuer le stress des mauvaises nouvelles, des difficultés à venir, les incertitudes de votre état de santé, la peur du lendemain, ne pas savoir quoi faire pour maigrir ou quoi manger à midi, se demander si vous allez plaire à votre ami(e) autant qu’il (elle) vous plaît,…
Si vous courez comme moi, comme un dératé lourdaud (moins tout de même que Depardieu), soyez gentil avec vous-même!
Personne parmi ceux croisés en chemin ne viendra vous dire des méchancetés sur votre allure ou votre physique car votre initiative est louable et dites-vous que très peu savent le faire. Au contraire vous y verrez une pointe d’admiration.
Bref, positivez!
Si vous avez du mal avec l’acceptation de votre corps, voici quelques trucs que j’ai glanés ça et là.
Exprimez délibérément vos croyances et pensées. Faites l’effort de vous focaliser sur les pensées positives, encourageantes et constructives. N’oubliez pas que vous êtes quelqu’un de spécial, unique en son genre qui mérite l’amour et le respect des autres et de lui-même.
Fixez-vous des objectifs et des attentes. Élaborez une liste des choses que vous souhaitez accomplir et faites un planning de la façon dont vous comptez y parvenir.
Prenez soin de vous. Faites de l’exercice régulièrement, mangez sainement, dormez suffisamment, et prenez soin de votre apparence physique.
Entourez-vous de personnes positives et encourageantes. Évitez les personnes qui vous critiquent ou vous rabaissent.
Apprenez de nouvelles compétences et de nouvelles choses. Cela peut vous aider à vous sentir plus confiant et plus compétent.
Soyez gentil avec vous-même. Ne soyez pas trop dur avec vous-même. Apprenez à vous pardonner et à vous accepter tel que vous êtes.
Je n’avais guère le choix de mon heure se sortie car la pluie sera durable. Je suis content malgré tout car j’ai fait un score de 6’37 » au kilomètre. Un des meilleurs.
Certes il y a des flaques en ville pas facile à éviter, mais c’est acceptable. Je rentre trempé par la transpiration sous mon imperméable.
J’en rencontre parfois des runners de nuit. Certains courent sur les hauteurs du vignoble. On a bien des veilleurs de nuit, pourquoi pas des coureurs.
Ado, j’ai fait l’expérience de pompiste de nuit. Je remplaçais un type à qui on avait dévalisé sa caisse et qui était à l’hôpital. Pour me donner des forces, je portais un poignard à la ceinture. Dès deux heures du matin, je tombais de sommeil et je m’assoupissais sur le bureau, attendant un hypothétique client. Aujourd’hui les pompes sont automatiques.
Ce soir j’ai attendu la nuit pour courir, alors que la journée a pourtant été belle. Se décider tard vient combler un regret, celui d’avoir fait autre chose que le sport et ensuite le regretter. Je voulais essayer les glacis sur mes peintures, un truc qui permet d’ajouter une couche de couleur transparente avec un médium spécialisé.
Ensuite je pense à courir alors qu’il est déjà 18 heures. C’est un prétexte pour essayer ma lampe frontale. Je vais longer le nouveau barreau de Vieux-Thann puis la rivière avant de revenir dans les rues du village qui sont éclairées.
La course de nuit, comme le vélo, demande un bon éclairage pour voir les obstacles et aussi un bon dispositif rétro fléchissant pour être vu. Je suis au top au point que les voitures ralentissent. Je dois être confondu avec la police.
Les puristes de course à pied se demandent quelle est la meilleure façon de relever sa courbe cardiovasculaire.
La montre poignet suffit-elle ou bien une ceinture thoracique est-elle plus précise?
On lit sur les forums d’échanges que la ceinture est plus précise.
D’autres ne s’embarrassent pas: ils courent sans aucune mesure. En ce qui me concerne, je fais gaffe, car j’ai une faible marge de manœuvre due à l’âge.
Ce matin j’ai donc porté les deux systèmes pour comparer sur mon tour de dimanche qui fait 5 kilomètres
La ceinture thoracique associée à Garmin Edge
La montre poignet Garmin Forerunner 235
Les deux graphes sont comparables mais la montre-poignet monte plus vite dans les tours au départ pendant les 4 premières minutes.
Quelle est la bonne mesure ?
Je ne sais pas le dire. La différence est tout de même de 6 pulsations à la minute. La montre poignet donnerait un résultat minoré de 5 % (par rapport à la ceinture thoracique)
Ce qui peut induire la différence c’est que je coupe l’enregistrement du poignet aux attentes de traversées de route.
Et avec un zoom?
rien de bien probant, les deux enregistrements se ressemblent.
Conclusion
Je ne conclus rien car la différence n’est pas marquée entre les deux systèmes de mesures. Seul un spécialiste de la chose pourrait peut-être conclure autrement.
L’appui talon est décrié. Je m’en fous, je cours quand même.
Je ne suis as un esthète de la course à pied et je me doute que je cours en appui talon, c’est à dire en frappant le sol avec les talons en premier.
C’est déconseillé car ça secoue le squelette et déglingue les articulations.
Après, le marché de la godasse s’est adapté et vend des pompes super souples pour mieux taper par terre.
Ce qui est préconisé c’est l’appui dit en plante des pieds.
il faut simplement avoir l’intention d’amortir en premier lieu avec l’avant du pied (et non pas avec le talon).
Oui bien sûr. Mais moi je vois tout de suite la complication car pour arriver pointe du pied fléchie vers le sol, je dois sauter plus haut. Ne riez pas, contrairement au marcheur, le coureur a une phase « en l’air », c’est à dire qu’il saute. Si je ne saute pas assez haut mon pied incliné vers le sol va raccrocher et je vais m’étaler. Alors qu’en arrivant au sol pointe du pied levé je ne raccroche pas.
Pas d’histoire. J’ai pris mes pompes à mon cou et je suis parti gambader. A la cathédrale je ne trouve pas la sortie. Le portail est fermé. Un petit contretemps non prévu.