
Quand la mer se retire, on retrouve tous les vestiges engloutis depuis des siècles.
Des sous-marins calcifiés…des vaisseaux et peut-être aussi des avions.
Quand la mer se retire, on retrouve tous les vestiges engloutis depuis des siècles.
Des sous-marins calcifiés…des vaisseaux et peut-être aussi des avions.
Potiner.
Verbe du premier groupe.
Vient de potin.
L’exercice qui consiste à potiner est parfois tout aussi difficile que celui de pédaler.
Alors je réfléchis. Puis j’écris en m’appliquant, en veillant à mon vocabulaire, à la construction de mes phrases, à mon style.
Respecter son lecteur me guide.
Je tente de résister à cet avilissement de la langue dont on voudrait faire un passe-partout en abolissant par exemple le participe passé. Je suis chaque jour comme cet élève qui tente les pleins et les déliés avec sa plume Sergent Major qui gratte le papier, l’écorche et projette des micro-bulles d’encre là où on ne veut pas.
Un grand rouleur s’honorait cette semaine d’avoir bouclé ses 20.000 kilomètres à vélo.
Au cours des 10 premiers mois de cette année seulement!
Il a donc encore des chances d’en engranger 2 à 3000 de plus d’ici le 31 décembre.
Son truc à lui, c’est de bouffer des kilomètres et d’en tirer des moyennes.
Pourquoi pas!
Un jour, le poids des ans va l’atteindre comme tout le monde et il devra battre en retraite, aborder une relative décroissance.
Sauf Robert Marchand!
A 106 ans, Robert Marchand fait le show en salle sur un vélo grâce à l’insistance de ses fans.
Il est devenu une bête de foire. Malgré lui? je ne sais pas…
Souhaitons-lui qu’un drame ne vienne pas clore le spectacle prématurément.
Tous mes autres confrères, l’âge venant, se retirent un à un sur la pointe des pieds lorsqu’ils sentent ne plus être « dans le coup ».
Car le sport ne fait pas que du bien, il use aussi prématurément les articulations et irrite le système respiratoire gorgé de nombreux polluants.
Il est vrai que pour affronter la route aujourd’hui, il faut être rompu à tous les incivismes, comprendre que le danger est partout et que le plus sournois peut survenir par l’arrière sans qu’on s’y attende.
On a cru pendant un temps que le VTT allait nous mettre à l’abri de la route mais voici que les chasseurs se mettent à leur tour à nous flinguer!
En parlant de flingue, quelle n’est pas notre surprise de voir cet élève qui braque sa prof en direct sur Facebook.
On a longtemps laissé croire que l’école était un sanctuaire, un monde à part à l’abri des violences urbaines, garant de l’apprentissage des savoirs, du respect de l’autre.
Que nenni!
C’est devenu le champ clos de petites frappes et de trafics en tous genres et le défouloir d’une jeunesse en déshérence.
En otages, les profs!
Désacralisée, déqualifiée, déconsidérée, vilipendée, la profession ne recrute plus.
Aller faire l’école la peur au ventre, c’est devenu le lot de nombreux enseignantEs.
Les yaka-faukon ont tous leurs solutions, jusqu’au ministre Castaner qui y verrait bien des policiers.
Y’a le feu au lac, il est temps de se barrer.
C’est dans l’Alsace.fr qu’on peut voir ce cycliste grimper le Grand Ballon.
Un samedi très contrasté avec le temps de jeudi dernier!
A mon avis cette image est prise au niveau de l’auberge du Haag
Le maire de Montpellier, Philippe Saurel, n’est pas convaincu par le vélo pour se déplacer en ville.
Voila qui devrait aller droit au cœur des deux adeptes de la Petite Reine.
Les réseaux sociaux s’enflamment.
La hausse des carburants va t-elle paralyser le pays?
On a connu les barrages de routiers, d’agriculteurs, d’ambulanciers, des cheminots, de l’EDF, …des gonfleurs d’hélices
A présent, ce sont les automobilistes eux-mêmes qui veulent bloquer.
En cause la hausse du gasoil.
Notre génération semble se satisfaire de slogans simplistes comme ceux de Leclerc qui « crie halte à la vie chère ».
En criant à plusieurs, va t-on enrayer le modèle politique qui fait pression sur le pouvoir d’achat en se parant de vertus écologiques?
Est-il cher le gasoil, d’abord?
Difficile de dire que la hausse en France est plus élevée que chez nos voisins.
D’après le site Zagaz, la hausse du gasoil a déjà été élevée dans le passé en 2008, en 2012, sans toutefois jamais atteindre le seuil de 2018.
Délibérément le gouvernement choisi de peser sur le diesel qui est accusé de polluer gravement l’atmosphère…ce qui est vrai.
Pour l’État, se gaver de taxes pétrolières est une bonne affaire.
C’est ce que Ségolène Royal nomme l’écologie punitive.
C’est se donner une image écolo à bon compte.
L’affaire va t-elle tourner au vinaigre?
Attendons de voir…
Les véhicules ne peuvent que se déprécier à la revente.
Difficile donc pour les utilisateurs de se défaire de leur voiture sans être spoliés.
Alors quelles sont les solutions?
Les solutions sont tellement indicibles que personne n’ose en parler.
Il s’agit de mettre en cause notre mode de développement et le pillage des ressources de la planète qui fait courir l’humanité à sa perte.
C’est à dire tout le contraire de ce qu’on a fait au fil du temps.
Je ne vais pas développer, d’autres s’en chargent avec beaucoup de talent.
C’est le cas de Vieux-Thann (Haut-Rhin) et accessoirement de Cernay, sa sœur voisine.
Voila 20 ans que ça dure. Au moins.
Personne ne bouge.
Heureusement, une association CADRes Thur-Doller va voir le jour et compte bien mettre les pieds dans le plat de ces anomalies préjudiciables au mode de déplacement doux.
Pourquoi est-ce que ça devrait changer, direz-vous?
Exemple avec ce trait de peinture sur le trottoir qui s’arrête au changement de commune.
Remarquez que l’absence de peinture, ça arrange les riverains qui peuvent ainsi se garer sur le trottoir.
Que font les cyclistes?
Moralité, on est en danger dans tous les cas.
Pour l’anecdote, cette semaine, un gros pickup 4X4 a ouvert sa fenêtre passager pour hurler « piste cyclable » une fois arrivé à ma hauteur
Remarquez que dans l’autre sens, ce n’est pas mieux, comme quoi Vieux-Thann mérite un bonnet d’âne.
Faut-il prendre le temps de fabriquer soi-même ses aliments nutritifs emportés sur le vélo?
Je ne fais que repiquer un article paru dans MatosVélo de Nicolas Aubineau, diététicien, qui après avoir comparé toutes sortes de barres énergétiques en arrive à proposer une barre fabriquée par lui-même…nettement moins chère et contenant des ingrédients naturels.
50 g d’amandes entières
100 g de noix (Cajou, Pécan, Brésil, Grenoble…)
50 g de pistaches
100 g de dattes séchées dénoyautées
2 cuillerées à soupe de poudre de cacao maigre
2 cuillerées à soupe d’éclats de fèves de cacao
2 cuillerées à soupe d’huile de coco
1 cuillerée à soupe de gingembre en poudre
1 cuillerée à soupe d’écorces de citron en poudre
4 pincées de fleur de sel
Le tout mélangé et broyé dans un mixeur puis mis au frigo pendant 12 heures.
Résultat vous obtenez 12 petites barres de 30 grammes.
Coût 45 centimes pièce!
Vu le prix de vente des barres en magasin, ça vaut le coup d’essayer!
A lire aussi…
Nous sommes mardi 9 octobre; il fait beau, la température est agréable; cette sortie à vélo va me permettre de rouler 120 km. Je suis sur la départementale D15G sur la route de Collex (CH) et Gex (F), à la hauteur de Versonnex. Pas de trafic. Tout est calme. Puis, soudain, un motocycliste, tout de noir vêtu, s’approche de moi. Je me demande bien pourquoi. Et à travers son casque intégral dont je ne peux même pas voir le visage, il me parle de piste cyclable. Je reste impassible; je ne comprends pas. Veut-il faire la police? Cela dure une dizaine de secondes; il est tout près de moi. Je roule à ce moment à 30 km/h environ. Puis je lui dis: «Va, passe ton chemin!» Et là, il m’assène un violent coup de poing qui m’expédie à terre. Je chute lourdement. Puis gros coup de gaz et le voilà parti. Un véritable assassin en puissance. Évidemment, impossible de relever l’immatriculation de son véhicule.
Derrière moi, une voiture avec un couple de Genevois a vu toute la scène. Monsieur se précipite près de moi, m’aide à me relever. Mais leur vue était focalisée sur ma personne et le motard avait depuis longtemps disparu. Donc aucune identification possible.
L’automobiliste m’a proposé de me ramener à la maison. Diagnostic: fracture de la clavicule et côtes cassées plus diverses plaies. J’ai été opéré vendredi 12 et ai pu regagner mon domicile.
Voilà la triste fin de ce mardi 9 octobre. A vélo, un accident peut certes arriver, mais se faire expédier au sol volontairement par un fou de la route, c’est ignoble. Et qui dit qu’il ne répétera pas son geste. Je comprends mieux pourquoi un grand nombre de cyclistes ont opté pour le VTT.
(témoignage rapporté par un confrère Centcoliste)
Aujourd’hui, c’était mon jour de courage.
A Uffholtz, j’ai pris la direction du Vieil Armand.
Tout penaud parce que c’est un exercice difficile pour moi.
J’ai l’œil rivé sur le cardio et je gère comme je peux.
Une fois aux ruines du Herrenfluh, j’ai gagné mon pari et je m’offre une belle image de la plaine.
Quand j’arrive au Vieil Armand, mon attention est attirée par les panneaux.
D’un coté, c’est la commune de Wattwiller, de l’autre c’est celle de Soultz.
Et puis je tente ensuite le Grand Ballon, la tête pleine de calculs.
Je suis un besogneux, je sais qu’il faut grimper encore 7km avec une pente variable de 7 à 8%.
On a coutume de dire qu’à l’auberge du Ballon, c’est gagné!
Voire!
Je trouve encore le temps long après.
C’est dans la dernière ligne droite que je suis rassuré.
Je « psychote » toujours autant vingt ans après.
J’avais quatre couches pour descendre.
Malgré tout je suis arrivé chez moi avec les doigts blancs, incapables d’ôter mes chaussures.
Je le confesse, je ne suis qu’un petit cyclo.
Le sanglier randonne.
C’est dans sa nature.
Mais il ne faut pas confondre sanglier et cycliste.
Cependant le doute subsiste…
J’ai trouvé un club cyclo qui a organisé
ça ne s’invente pas, il s’agit de l’Association Cyclo Montseveroux que je vous invite à visiter.
Du coté des chasseurs, soucieux de redorer leur image, après ces terribles accidents de chasse que l’on vient de déplorer, il est fortement question de renforcer la formation des postulants.
Au programme additionnel du permis de chasser, comment distinguer un sanglier d’un vététiste!
« À terme, cette formation deviendra obligatoire pour pouvoir participer aux battues, il faut réapprendre les bases du métier » est-il précisé
C’est le site SECRETNEWS.fr qui le révèle.
Marcher.
C’est ce verbe du premier groupe qui fait le buzz en France.
Emboitant le pas au célèbre mouvement créé par Emmanuel Macron, la République en Marche (LREM), les Français semblent décidés à user leurs godasses.
Voila qui ne fait pas rire les cyclistes.
C’est un nouveau challenge: savoir qui va marcher le plus…et pour aller ou?
Il ne suffit pas de tourner en rond et l’objectif n’est pas clair.
Certains tirent à droite quand d’autres tirent carrément à gauche.
Au rang des prochains challengers, les automobilistes.
Les conducteurs en colère vont rejoindre les rangs des motards en bloquant nos routes le 17 novembre prochain.
On peut lire sur la page Facebook Info Gard-Hérault
Vers un blocage des routes le 17 Novembre pour protester contre la hausse des prix du carburant ?
Un mouvement citoyen contre la hausse des prix des carburants commence à faire du bruit sur les réseaux sociaux. L’idée est simple, il faut bloquer les grands axes partout en France, avec un maximum de personnes, afin de prendre les autorités de court.
Certaines fédérations départementales comme celle des motards en colère (FFMC) prévoient de se joindre à cette journée de mobilisation citoyenne nationale.
Les syndicats des transports routiers réfléchissent quant à eux, à un blocage des raffineries.
Des inconditionnels de la voiture qui se bloquent entre-eux, voici un mouvement pour le moins cocasse.
Sur ce coup là, le gouvernement va avoir du mal à régler la circulation. Hausser le gasoil, c’est bien mais dire aux utilisateurs qu’il va falloir changer nos modes de vie, c’est plus difficile.
Une marche est prévue à Mulhouse le 8 décembre.
Pour résumer, d’un coté ceux qui veulent pouvoir polluer à leur guise…et de l’autre ceux qui veulent de l’air pur.
Bon, je crois que je vais aller marcher un peu sur les traces de mon camarade LTD RANDO 68
La réponse est oui.
Même pas besoin d’argumenter.
J’en vois partout.
Cet après-midi, j’en avais un qui me suivait le temps de traverser un champ de maïs coupé.
Puis dès le chemin atteint, il a mis la survitesse.
Inutile de dire qu’il a été vite rendu au carrefour suivant.
Après ma tournée des étangs de Cernay, j’ai mis le cap sur le réservoir de Michelbach.
Et je repensais au débat qui s’empare des clubs.
Faut-il accepter les vélos électriques?
Vaste sujet à n’en pas douter.
Ce n’est pas grave, les possesseurs de vélos à assistance n’attendent rien des clubs.
Ils feront donc comme si on ne les attendait pas et se réuniront par affinités.
Je vois le jour venir où le cycliste « musculaire » sera le dernier des Mohicans.
Si le vélo électrique nécessite pourtant un effort musculaire, il rompt avec l’académisme du vélo qui veut à l’origine qu’on se déplace sans apport énergétique extérieur.
Mis à part dans les descentes où l’on profite de la gravité!
Foutaise que tout cela diront les nouveaux cyclistes à assistance.
Après le tour de Michelbach qui est quasiment à sec, je suis passé chez Mannheim, le vélociste.
Il avait un VTTAE à me présenter avec une motorisation Shimano…et à essayer.
Comme quoi les fabricants n’attendent pas que le vent tourne pour affronter le marché!
Thann et sa périphérie sont des zones à risques chimiques, autrement dit des zones « Seveso » du nom de la ville de Seveso où une catastrophe écologique et sanitaire s’est produite en juillet 1976, dans le nord de l’Italie. Un nuage d’herbicide contenant des produits toxiques s’échappe d’une usine chimique, et contamine les alentours, provoquant à la fois des hospitalisations pour les enfants des communes voisines, dont celle de Seveso, et la mort de plusieurs dizaines de milliers de têtes de bétails.(Wiki)
C’est en 1982 que naissent une série de directives afin de prévenir tout risque d’accident majeur sur un site industriel présentant un risque potentiel.
Pourquoi un risque Seveso à Thann?
Parce qu’il y existe des usines chimiques communément appelées par les riverains « les chimiques » à savoir les usines « Cristal » et « PPC » qui en cas d’avaries peuvent recracher dans l’air quelques joyeusetés comme du chlore, du brome,…et d’autres vapeurs toxiques et inflammables.
En novembre 2017, il y a eu à Thann un exercice de confinement très peu suivi par la population qui ne savait manifestement pas la conduite à tenir face à pareil évènement.
Avec ces panneaux, on sait un peu plus à quoi s’en tenir.
Comme par exemple de ne pas faire le badaud!
Toute la question étant de savoir à partir de quand on fait le badaud dans une situation à risque…
Ce nouvel engin à deux roues va devoir emprunter la route dès lors qu’il sera électrique…et sera admis sur les pistes cyclables comme l’est déjà le vélo à assistance électrique.
C’est dans la presse ce matin.
Ce qui a décidé les pouvoirs publics, ce sont les start-up Lime et Bird qui en proposent sur le modèle du « free floating », sans compter tous les conquis, qui ont franchi le cap et acheté leur engin personnel.
Les trottinettes sans moteurs ne doivent toutefois pas dépasser les 6 km/h et continuent de devoir emprunter les trottoirs. Une législation qui ne semble pas être connue, ou du moins suivie (France Inter).
Ce matin dans la Presse, une offensive anti-cycliste de FR3 Nouvelle Aquitaine intitulée
C’est le titre choisi par la rédaction de FR3 pour rappeler que le vélo ce n’est pas l’anarchie joyeuse chère à Pierre Sansot et qu’il y a des règles.
Ah bon?…
Il faut bien appâter le lecteur avec des sujets de société qui clivent.
C’est à la mode.
C’est étrange, j’avais commis aussi un article similaire en 2015 vis à vis des piétons qui prennent toute la largeur de nos bandes.
Cette fois FR3 caresse clairement les automobilistes dans le sens du poil en rappelant que le cycliste est aussi « amendable » s’il franchit les feux rouges ou les stop sans s’arrêter.
Comme quoi, nos conflits d’usage (bel euphémisme!) ne cessent de croître!
135 euros euros par ici, 35 euros par là,… l’arsenal de contraventions pour les cyclistes, rarement appliqué, devrait donner du baume au cœur des conducteurs coincés dans les embouteillages qui pestent contre notre relative impunité.
En ma qualité de « professionnel du vélo en ville », je n’approuve pas tous les comportements comme celui qui consiste à user des trottoirs pour s’épargner une rue étroite ou un feu trop long…ni celui qui consiste la nuit à se déplacer sans lumière.
Reste ceux qui traversent aux feux avec les piétons, ils devraient descendre mais ils ne le font pas par commodité. En Allemagne, c’est prévu. En France pas encore…
Mais j’ai bon cœur: comment ne pas pardonner à une petite grand-mère à vélo d’utiliser le trottoir pour rapporter ses courses de l’Aldi et ainsi lui éviter de se faire renverser à un carrefour par un abruti sans foi ni loi!
Le législateur comprend doucement que conduire un vélo, ce n’est pas comme une auto.
Doucement la loi progresse en notre faveur avec le Tourne à Droite aux feux et de le Double Sens Cyclable dans les sens uniques.
Il reste pourtant quelques féodalités, celles des maires rétifs à tout changement dans leur commune et qui ne comprennent pas que les dos d’âne et les stop(s) à chaque carrefour sont des handicaps pour le vélo.
Je n’avais rien à vous dire ce matin.
Et puis en cherchant un peu, j’ai rassemblé mes pensées de la semaine.
D’abord le volet politique.
Le spectacle de Mélenchon toisant les policiers et filmé en direct, du pain bénit pour tous ceux, ils sont nombreux, qui détestent le personnage.
Seulement, il y a eu un coup de trop dans la campagne anti-Mélenchon; celui de la révélation de qui couche avec lui.
Ça rappelle un peu Giscard qui rentre chez lui à l’heure du laitier ou plus près de nous Hollande sur son scooter.
Ce coup bas de Médiapart, anti merluche de toujours, va lui coûter la perte de quelques milliers d’abonnés dont certains fidèles de la première heure.
Médiapart qui rejoint Closer en se vautrant dans la presse-caniveau, le coup est rude pour le journal fondé par Edwy Plenel, lui qui a été victime des écoutes de Mitterrand en d’autres temps lorsqu’il était au Monde.
Remarquez que la presse française est prête à toutes les compromissions avec les pouvoirs en place…et les oligarchies. Ainsi Marianne, fondé par Jean-François Kahn vient d’être vendu à un jeune magnat tchèque Daniel Kretinsky qui ambitionne déjà de prendre des parts dans le journal Le Monde fondé à la Libération par Hubert Beuve-Méry.
Le journalisme d’opinion est devenu une profession sinistrée prompte à caresser la doxa en place, quitte à oublier ses principes…et ses lecteurs.
Il ne restera bientôt plus que les chiens écrasés à commenter dans nos journaux.
Olivier Schneider a ramé toute la semaine pour dégonfler l’affaire des cartes grises pour vélo.
Olivier Schneider, c’est le Président de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB).
Il a pas eu de chance, Olivier.
Il m’a même écrit pour qu’on en parle ensemble.
Incarnant une forme décomplexée du vélo en ville, il a voulu faire plaisir aux pédalants que nous sommes et qui se font piquer trop souvent leur bécane.
En glissant à l’oreille du Ministère des Transports que le Bicycode est une idée lumineuse pour ne plus se faire piquer nos demoiselles, Olivier Schneider a cru qu’il aurait une écoute au moins aussi efficace que le 80km/h suggéré à Edouard Philippe par Emmanuel Barbe de la Sécurité Routière l’été dernier.
Le problème, c’est que tout le monde (ou presque) s’en fout du Bicycode et ce qu’a retenu le Ministère et la Presse, c’est qu’on allait enfin pouvoir ficher tous les cyclistes dans un méga-base de données.
C’était oublier que parmi nous, il existe une frange de cyclistes libertaires non négligeables qui voient d’un très mauvais œil la perspective d’être fiché par la police.
On connait la chanson « on n’a rien à se reprocher, donc pourquoi pas? »
En 40 aussi on a dit ça à une certaine catégorie de notre population!
Sûr que tous les bagnoleux qui exècrent le vélo en ville se sont réjouis à l’idée qu’on allait enfin faire la peau aux cyclistes qui grillent les feux et les stop.
Sur ce coup là, la FUB s’est un peu prise aussi les pieds dans le tapis roulant.
Marc Jacquemond est un voisin.
Il vient parfois sur mon blog partager ses expériences, discuter vélo.
Il habite Sélestat.
Celle de sa passion pour le vélo, une passion récente qu’il découvrira à l’aube de ses quarante ans.
Tabagisme, malbouffe et absence d’activité sportive ont eu raison de son état de santé. Du jour au lendemain, il décide donc de se ressaisir en se mettant au vélo, faisant preuve d’un impressionnant courage. Après plusieurs années d’entraînement progressif, il peut participer à la fameuse randonnée au long cours du Paris-Brest-Paris, soit plus de 1230 kilomètres en moins de quatre jours.
J’y ai retrouvé tous mes apprentissages du vélo, ceux où l’on ne peut se mentir…et aussi ceux de nos premières fiertés, franchir 50 km, grimper un col,…
Je pars à 9h00 un dimanche matin, le plan de route
imprimé en main. Vers 11h00, j’arrive à Strasbourg, tout
transpirant. C’est possible, seul à vélo, je peux rouler de
Sélestat à Strasbourg. Une découverte pour moi !
Marc franchira une à une toutes les étapes du cyclotourisme et se lance chaque année de nouveaux défis.
Le Ventoux pour lui sera un nouveau cap.
Pendant cette ascension du Ventoux, j’aiguise mon
corps et surtout mon mental. Résister, être persévérant,
opiniâtre et fier de cet accomplissement. Je consolide mon
estime de moi, ma capacité à me faire confiance.
Son analyse est juste et lucide.
Viennent ensuite les gammes d’Audax qu’il exécute l’une après l’autre…100, 200, 300 km,…600!
Étonnement lorsqu’il constate aux pauses méridiennes des habitudes peu recommandables dans le monde du vélo…
Les cyclistes les plus calés en physiologie du sport
prennent une bière en apéritif, parce que bien sûr, ça
hydrate ! Pour ma part, je suis fidèle à la source de
Ribeauvillé : une Carola verte.
Viendra naturellement en 2015 son Paris-Brest-Paris.
Paris-Brest-Paris, c’est comme une entrée en religion.
Je vous laisse découvrir ce beau témoignage de Marc Jacquemond dans 7 ans et 93 heures édité chez Edilivre ici
On pourrait tenter ce jeu de mots pour la route.
Mais la route vous canalise dans un espace contraint.
En sortir réserve des déconvenues pour nos pneus fins.
En revanche, avec le VTT je m’éclate comme dit la jeunesse.
Ou mieux, elle dirait c’est génial!
Une fraction de seconde suffit à changer son itinéraire.
Ce matin encore, alors que j’entamais une montée dans le bois de Michelbach, j’ai obliqué brutalement.
Pourquoi?
Une sente discrète qui se dissimulait derrière le feuillage.
Avec le VTT, tout est prétexte à exploiter les ressources d’un itinéraire improbable.
C’est d’une logique folle à ravir ceux qui se déguisent le matin en aventurier d’un monde si proche et pourtant encore inconnu.
Curieux parcours du jour.
Après traçage sur la carte à mon retour, j’obtiens une silhouette animale.
Étrange!
Changement de temps avec seulement 16°C cet après-midi et vent frais de nord-est.
Peu importe, l’essentiel est de pédaler.
Alors je pédale.
Retour de bâton cruel pour la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB).
Elle a cru bon vendre son Bicycode qui peine à convaincre au Ministère des Transports.
Le Bicycode, c’est un gravage de votre bécane qui doit permettre (en principe) d’endiguer les vols de vélos. Surtout les vélos neufs qui freinent parait-il le développement du vélo en ville. A Strasbourg, on dit qu’un vélo neuf est volé dans les huit jours. Ce qui fait les choux gras d’un second marché lucratif sur les sites de vente internet (lire mon billet du 24 juillet 2014 à ce sujet )
Le problème c’est qu’aucune étude sérieuse ne vient démontrer l’efficacité du dispositif.
Pas de chance pour la FUB, les médias y ont vu une occasion de montrer du doigt une taxe de plus assimilable à une carte grise dont on s’acquitterait en achetant un vélo.
Aussitôt levée de boucliers chez les cyclistes (si,si, j’en connais qui « râlent ») et aussi ceux qui considèrent plus largement que l’overdose de taxes est atteinte à tous les niveaux avec la politique Macron.
Il est vrai que ce dispositif à fait tilt en particulier chez les automobilistes pour qui les prix de l’essence et les péages urbains envisagés ont clairement montré la volonté taxatrice du gouvernement tous azimuts.
En effet qui n’a pas un vélo au fond de son garage!
Imaginons 25 millions de vélos à 10 euros la taxe vélo, ça fait tout de même 250 millions dans la poche de l’État impécunieux.
Du coté des cyclistes, ce qui fait le plus jaser, c’est qu’on puisse se retrouver dans un fichier national dont on ne sait pas à quoi il pourrait servir plus tard…
Dans le passé, il faut s’en souvenir, on a déjà taxé les vélos, mais aussi la possession de chiens et…de pianos au domicile.
Les pianos aussi…
La France tire sur les pianistes. L’impôt sur le piano a été promulgué en 1893 en France. Plusieurs raisons à cela : qui pouvait s’offrir un piano était plus à l’aise que la moyenne, les fraudeurs faciles à détecter… et l’instrument était assez répandu. A 10 francs par piano, l’impôt a rapporté 5 millions en 1893. Cet impôt sur le luxe a disparu au début du XXe siècle. (source)
Aujourd’hui je vais successivement parcourir le Buchberg et le Kohlberg à l’ouest de Thann.
Un parcours de 26km et 750m.
J’ai un peu « ramé » sur la deuxième moitié.
Temps frais au départ par la route jusqu’à Bourbach-le-Bas.
Je monte à Knappehütte mais j’oblique à droite avant.
Les marcheurs connaissent, c’est le rectangle rouge/blanc/rouge. et je me dirige vers le Rocher du Poilu dans le massif du Buchberg.
Le Rocher du Poilu culmine à 700m et permettait aux troupes françaises d’observer la plaine d’Alsace en 14-18.
Aujourd’hui je n’ai rien vu.
Brume et soleil de face.
L’accès au rocher est un peu à droite du chemin, faut pousser.
Puis je descends à Bourbach-le-Haut par le col du Schirm.
Attention à la descente juste après le rocher: c’est vertigineux, ne pas se laisser embarquer, sinon vous allez décoller et passer par dessus le guidon…
Je ne prends pas la route, trop simple, je prends le chemin qui entre dans Bourbach au niveau de l’école maternelle…et j’ai droit au magnifique chalet tout neuf de l’espace pédagogique.
A Bourbach, je prends la direction du piton de Kohlberg.
C’est pentu à partir de l’Hundsbaechle qui est à sec et je pousse.
Veiller à bien fermer le parc des vaches.
Je pousse longtemps sur les 200 m de dénivelé à reprendre pour atteindre le Kohlberg.
Au petit portillon, j’hésite…il faut entrer dans le parc et grimper jusqu’au monument.
Après, on entame la descente par le single du Weierlé.
Au chalet Baumann, c’est déjà l’heure du pique-nique.
Je dégringole jusqu’à Thann.
Avant le coucher, tisane? promenade du chien? carré de chocolat?
Non, vélo!
J’enfile ma chasuble rétro-réfléchissante et je pédale.
Ce soir là, j’ai fait quinze bornes.
Je quitte l’agglo et aussitôt la masse d’air se fait frisquette sur mes jambes nues.
Mon phare assure un champ de vision suffisant.
Le seul écueil viendrait des bas-cotés si un animal surgit.
Justement dans le virage, je dérange un renard qui s’éclipse le long du Leimbach.
A Aspach, je coupe le phare, je redeviens urbain sous les lampions.
Puis je pousse jusqu’à Cernay.
Le long de Saint-André, les voitures s’écartent et ralentissent, preuves que je suis vu.
Je passe sous le tunnel de la gare.
La remontée à Vieux-Thann par la piste de la Thur est sinistre.
J’ai mis la capuche, ma burqa de cycliste intégriste.
Pour agrandir mon champ de vision dans les virages, je progresse en dent de scie le long de la courbure.
Le mieux serait en plus le phare de casque.
J’ai arpenté les rues, longé la Meurthe.
Remontant la rue Thiers, j’ai contourné la cathédrale pour monter sur les hauteurs.
Mais je n’ai rien vu.
Des voix de femmes s’échappaient là-haut près de l’orgue, puis les premiers accords d’un cantique ont raisonné.
Reconstruite après 1944, l’édifice est massif. Il pourra rassurer les chrétiens.
Le Festival de Géographie est terminé.
Je ne verrai rien du petit jardin chinois encore signalé le long du fleuve.
Le long du quai Sadi Carnot, j’emprunte la passerelle face à la rue Maurice Jeandon.
Aussitôt les canards rappliquent dans l’espoir d’une friandise.
Un vététiste tué par un chasseur samedi 13 octobre.
L’information fait le tour des réseaux sociaux et déchaîne les passions.
Tel qu’il est rapporté par la Presse, cet accident met le monde du vélo en émoi.
Un vététiste britannique, qui dévalait un chemin à la lisière d’un bois sur la commune de Montriond, en Haute-Savoie, a été mortellement touché samedi 13 octobre par un tir de fusil de chasse.
L’accident s’est produit vers 18h lors d’une battue au gros gibier organisée par des chasseurs locaux, en présence d’invités, a précisé le procureur de la République de Thonon-les-Bains, Philippe Toccanier.
Vététiste assidu, l’homme était « parfaitement identifiable » sur ce chemin fréquenté, pentu et difficile d’accès, situé à 1.350 mètres d’altitude.
En état de choc, le chasseur, âgé de 22 ans et invité de la battue, a été hospitalisé. (FR3 Haute-Savoie)
Du coté des chasseurs, on fait le dos rond. Il semble, l’enquête le dira, que des fautes ont été commises.
Évidemment, ce drame nous renvoie à la cohabitation des usagers de la nature.
Si le vététiste est inoffensif, le chasseur ne l’est pas.
Il faut donc que les zones de chasse soient clairement mentionnées lors des battues et respectées des promeneurs et des vététistes.
J’avoue que certaines zones de chasse obligent parfois à remettre en cause son itinéraire, ce qui m’est déjà arrivé.
Que faire?
J’ai déjà parlementé avec des chasseurs à l’affût en lisière pour savoir si je peux poursuivre mon chemin. Il ne faut donc pas hésiter à se parler.
Dans le Grand Est, il existe un logiciel qui permet de connaître les zones de chasse à l’avance.
Ce site s’appelle Vigilance-Chasse. A sa naissance, je n’avais pas été séduit.
Mais je vous invite à le consulter, aller sur le site Vigilance-Chasse
Avoir un site internet accueillant, c’est un gage de vitalité.
Le CADRes de Mulhouse vient de renouveler ses contenus pour le plus grand bien des visiteurs.
Je sais, Facebook focalise l’attention et capte les regards, mais rien ne remplace un site concis, détaillé, tenu à jour, avec des rubriques.
C’est la vitrine d’une association.
Beaucoup de sites cyclistes (et pas seulement) tombent en désuétude, le webmestre est aux abonnés absents, les autres s’en fichent; c’est souvent le signe que l’association capote…ou vieillit mal.
Je pense en particulier à un grand club du Haut-Rhin où tout est proposé, rien n’est imposé dont les forces vives font à présent défaut.
Ainsi, on trouve sur sa page d’accueil
On appelle ça le bikepacking.
En french, le paquetage vélo.
L’aristocratie cycliste va blêmir en constatant que les nouveaux voyageurs cyclistes préfèrent le bikepacking aux sacoches.
Résumons!
En gros, vous bourrez tout vos vêtements dans un cône en tissus enduit, vous faites le vide d’air et vous accrochez tout ça sous la selle.
Pour trouver en route vos manchettes, vous videz tout par terre.
Je plaisante.
J’ai comparé les deux concepts.
Les sacoches Topeak et le bikepacking Ortlieb, deux marques de référence.
Ces sacoches Topeak sont facilement juxtaposables sur un routier lorsque vous voyagez occasionnellement. Bien entendu ce billet ne concerne pas les « professionnels du voyage à vélo » qui savent comment équiper leur machine. Je ne m’adresse ici qu’à ceux qui comme moi sont des voyageurs intermittents et qui ne souhaitent pas acheter un vélo gros porteur
Elles contiennent 22.6 litres, pèsent 1160 gr auquel s’ajoute le porte-bagage 1100 gr soit au total 2,260 kg pour un coût de…154 euros
On voit tout de suite la différence de concept avec les sacoches.
D’abord le volume sur ce modèle est réduit, on ne dispose que de 16.5 litres.
(il existe plusieurs gammes de volumes)
Le prix cependant reste identique à 150 euros.
Dommage!
Précision: tous les fabricants proposent à présent des bikepacking…il faut donc faire jouer la concurrence.
Les sacoches sont plutôt adaptées au voyage routier et vous permettent d’agencer vos affaires à votre goût. Le poids embarqué n’est pas un problème pour vous; encore moins si vous faites du cyclo-camping avec bagages avant et arrière.
En revanche, le bikepacking est plus adapté à ceux pour qui la vitesse moyenne est fondamentale pour rallier le point A au point B. Quitte à rogner sur le contenu du bagage.
Pour les itinérants en terrain accidentés nécessitant VTT ou Gravel, le bikepacking est une bonne alternative aux sacoches.
On fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
Depuis que nos ministres ont compris qu’ils étaient révocables sans préavis, certains préfèrent s’en aller avant d’attendre la sentence.
C’est le cas pour les deux derniers, Nicolas Hulot et Gérard Collomb qui sont partis en cassant la vaisselle encore intacte.
D’autres s’y sont essayés avant eux comme François Bayrou et Laura Flessel…et aussi Richard Ferrand, ministre lui aussi éphémère, devenu depuis Président de l’Assemblée Nationale.
J’en oublie peut-être et mes lecteurs sauront me le rappeler.
Oui, j’ai oublié Marielle de Sarnez, la copine politique à Bayrou…et aussi Sylvie Goulard.
J’en ai le vertige!
Au total, Macron aura donc usé sept ministres.
Attendons la suite…
Ainsi donc, ministre est devenu une fonction périlleuse qui peut vous conduire au purgatoire dès le moindre écart de conduite.
Sans indemnités?
J’en doute…il faudrait interroger Pôle Emploi pour recenser tous ces intérimaires de la politique dont on dit que certains n’ont rien à faire dans leur ministère et s’ennuient à mourir.
C’est que ministre est devenu un job éminemment casse-gueule tellement la France est ingérable.
Ministre de gauche et de droite semble être le meilleur moyen d’aller dans les décors.
C’est pourtant notre Maître des Horloges qui entend gouverner au centre…un centre fortement excentré à droite qui ne convient pas à tout le monde.
La formule semble faire « pschitt! » comme aurait dit l’autre.
Les ministres techniques (ou technos?) ont un avantage, ils récitent leur bréviaire libéral sans se soucier de rien. Ce sont évidemment des pyromanes capables de mettre le feu à l’État puisqu’ils ignorent tout de notre histoire républicaine, de nos dogmes et des institutions.
A force de s’essuyer les pieds sur les forces vives populaires, la riposte risque d’être cruelle aux prochaines élections européennes, puis aux municipales
N’exagérons-rien: la Belgique tiraillée entre sa droite flamande et sa démocratie wallonne a réussi à tenir…541 jours sans gouvernement.
Voici donc les travaux de notre grande prison de Mulhouse entamée le long de la route de Thann, après bien des tergiversations, sur de bonnes terres agricoles et alors même que le bassin potassique regorge de friches inutilisées et infertiles.
Pour voir comment elle sera belle, l’entreprise qui terrasse, l’a délimitée avec un filet rouge.
Y’a comme un défaut puisque la piste cyclable qui conduit à l’étang de Reiningue passe à l’intérieur.
Les cyclistes attendront donc quelques années avant de pouvoir retrouver leur itinéraire habituel.
Comme en s’en doute, pas l’ombre d’un itinéraire provisoire en attendant.
Encore une fois, cela démontre la haute considération de nos pouvoirs à l’égard du vélo.
On connait Gérardmer pour y être passé à maintes reprises à l’occasion de parcours routiers comme ici.
Mais ce qui est agréable, c’est de prolonger sa connaissance des lieux par les chemins et les sentiers accessibles seulement à pied ou à VTT.
Ce matin là, je quitte le lac vers 9 heures.
Je traverse la ville vers l’est avec l’intention de grimper Le Poli, cette crête de Haut du Barat à 968m.
Je monte par le chemin des Gouttridos doté de constructions qui dominent le lac. C’est une épreuve de 2km700 pour un dénivelé de 300m avec des passages à 20%.
On monte très vite en température!
Arrivé au Poli, la tête du remonte-pente de Xonrupt ne permet pas de voir le lac de Longemer.
Demi-tour, je vais prendre plus bas le chemin de la Chaume Francis aux Basses Feignes.
Arrivé au pied des stations de ski des Vazenés, je vais me perdre sur les pistes…
Puis je reprends pied avec le goudron sur cette belle petite route forestière dite des 17 kilomètres.
Un régal!
Le Bouchot coule presque à flots; étonnant en cette période de sécheresse.
Je reprends la route de la Bresse jusqu’à Les Planes Tilles, puis j’oblique à droite par le chemin de l’Urson.
Puis vient le chemin du Cul de la Hotte…
Tous ces vocables de lieux ne manquent pas de susciter la curiosité et de souligner la poésie de ceux qui les ont baptisés ainsi.
Je redescends sur les rives du lac par le chemin des Rochottes.
C’est un beau parcours qu’on peut varier à l’infini.
Le paysage autour de Gérardmer est vraiment séduisant et adapté à la balade…même si ce jour là pourtant radieux, je n’y ai rencontré que très peu de randonneurs.
Il m’en restait quatre à grimper du coté de Xonrupt.
J’ai donc mis au point un parcours à VTT reliant ces quatre cols sur les hauteurs de Xonrupt.
88-1032 – Col de la Brande
88-1093 – Col des Harengs Marinés
88-1074 – Col de Malakoff
88-1039 – Col des Trois Places
Je pars donc du lac et je commence à grimper par l’Eau Vive.
La montée n’est pas trop difficile, on commence par la route forestière de Balveurche, il faut ensuite rejoindre le chemin Ingold…
Le premier col de la Brande est à 1035m.
Le second col est sans étiquette, je l’ai cherchée et je ne l’ai pas trouvée.
En revanche son nom est un mystère, le col des Harengs Marinés!
C’est notre ami Henri Bosc qui en révèlera l’origine: En fait l’explication, fournie par l’Office de tourisme de Gérardmer-Xonrupt, est assez simple : le col des Harengs marinés était un lieu de rendez-vous casse-croûte des forestiers qui se retrouvaient pour y manger…des harengs marinés, d’où le nom qui lui a été donné.(source)
Je poursuis donc mon chemin vers le col de Malakoff…
Il me reste un quatrième col à aller chercher…le col des Trois Places.
Un peu plus délicat.
Une fois l’auberge de Balveurche atteinte, je tâtonne pour trouver mon itinéraire.
Une fois dans la forêt, je vais me recentrer dans la bonne direction, bien embarrassé par les travaux de débardage
Ouf! je n’ai plus remonter en direction du Collet.
Puis enfin une belle descente sur Xonrupt avec une pause à la Roche du Diable avec Retournemer en contrebas
Je m’offre un tour du lac de Longemer pour finir
C’est un curieux engin rencontré sur les bords du lac.
Onewheel, c’est son nom.
Une planche monoroue électrique.
Programmables, 3 allures jusqu’à 35 km/h.
Le pilote et ses deux amis, tous trois sympas.