Le rassemblement régional des Cent Cols avait lieu cette année à la Planche-des-Belles-Filles. Il n’existe pas de col à la Planche devenu célèbre avec les passages répétés du Tour de France. Le col le plus proche est celui de Querty à 833m (où je suis passé en 2014 ainsi qu’en 2019).
Notre rassemblement a rencontré un vif succès puisque nombreux parmi nous sont venus de loin, de France, d’Italie avec le Président du club Cent Cols, de Suisse, de Belgique profitant de la fin du séjour organisé cette semaine à Todtmoos (Schwarzwald).
Mes trois compagnons de voyage
Mon parcours VTT a été celui proposé par le club des Cent Cols. Avec trois cols au programme au départ de Plancher-les-Mines
Chevestraye
Chevrères
Sans Nom
un compagnon venu de Suisse
Un peu juste au niveau physique, j’ai galéré. Et même plus. Même goudronné, le parcours n’est pas facile. Surtout la grimpée à partir de Felfahy pour rejoindre le col de Chevrères (916m).
la photo souvenir à ChevrèresThibaut Pinot semble susciter des rancœurs
le début du sentier est un peu raide
Voici donc le col de Sans Nom et son potelet indicateur fort garni et de belle facturepour nous ce sera le Rahin (53)
Après une longue descente de 6km, on aboutit dans la vallée du Rahin.
La vraie épreuve pour moi, c’est La Planche.
montée à la Planche. Voir ça, ça m’affole. le premier km est à 10%
Etre dépassé par un club de mobylettes c’est singulier. Certains engins consomment beaucoup d’huile. La Haute-Saône soigne ses cyclistes de passage avec de beaux totems. S’arrêter pour prendre la photo, c’est l’alibi qu’il me fautLe Régional de l’étape a eu ses admirateurs
Il faut convenir que La Planche dispose d’une véritable popularité depuis qu’elle est devenue une étape fréquente du Tour de France. Les cyclistes amateurs, parfois venus de loin, y sont nombreux. Les itinéraires depuis de Giromagny jusqu’au Thillot sont agréables et variés…et aussi parfois redoutables.
Arrivé au parking de La Planche, je n’en demande pas davantage. « La Super-Planche »? Non merci.
Notre Président Enrico ALBERINI (à gauche) était parmi nousretour à Plancher-les-Mines. Jacques Pissenem sculpte des arbresle parcours du jour comportait trois cols, Chevestraye (km5), Chevrères (km11), Sans Nom (km12)
Cette zone pilote en itinéraire partagé mérite qu’on fasse un retour d’expérience avec les utilisateurs
C’est ici au col du Herrenfluh (km15 de mon parcours) que j’ai chuté hier en redescendant du Molkenrain.
km 15 site pilote marcheurs/VTT
C’est pourtant un endroit que je connais puisque j’ai participé au chantier d’aménagement en 2021. Seulement je ne l’avais pas encore éprouvé comme vététiste étant précisé que je ne suis pas un habitué de ce genre de terrain et que je manque de pratique dans ce contexte.
Soit!
Mais j’ai tenté tout de même. Et arrivant si peu vite que j’ai perdu l’équilibre, je suis tombé lourdement du vélo (27.5 pouces) coté intérieur du virage par manque de vitesse. Je pense avoir arraché la marche piéton dotée de cales en ronds à béton qui s’est effondrée sous le choc.
A mon corps défendant, entre septembre 2021 (date des travaux) et mai 2023, la conformité des lieux a beaucoup changé.
Qu’on en juge par cette photo prise le jour des travaux:
situation en fin de travaux en 2021, passage beaucoup plus fastoche qu’aujourd’hui.
J’ai eu le temps de voir le sol arriver vu le dénivelé et aussi mon incapacité à choisir l’endroit de réception.
Bref je suis arrivé sur l’escalier des marcheurs et j’ai ensuite glissé.
Je me souviens que mon sac à dos m’a beaucoup protégé, il s’est comporté en amortisseur et mon casque a tapé aussi fortement. Comme quoi, et j’en ai toujours été persuadé, dans cette discipline le casque est indispensable.
Cela dit, je me demande si c’est une bonne idée de faire des by-pass VTT à coté des escaliers des marcheurs alors que des ronds à béton sortent du sol. Je ne me souviens pas de la pose de ces fers à béton. N’ont-ils pas été rajoutés après pour contrer l’érosion des marches?
Il n’en reste pas moins que ma responsabilité est entière. J’étais fatigué, j’avais peu de force, je venais de gravir 800m, je manquais de conviction.
Boum, gamelle! Je quitte le vélo et je pars en roulé-bourré sans lui. Dutronc dirait « crac-boum-hue ». D’abord la hanche, ensuite le sac à dos et pour finir le casque. J’ai les neurones qu’ont les chocottes.
Bon, pour finir je me relève et je reprends la route. C’est plus sûr.
14 Le casque protège à VTT
Enfoncement coté lobe pariétal gauche. Je l’ai échappé belle.
Difficile de séduire face à la voiture. On ne pourra jamais se défaire de l’image techniciste et rétrograde du vélo face à l’offre concurrente, bus et voiture. Pourtant cette machine me rend d’énormes services en ville
C’est devenu une mode, le gouvernement distribue généreusement des milliards pour faire passer la pilule des retraites.
Hier c’était pour les lycéens stagiaires en entreprises. Aujourd’hui c’est pour les cyclistes.
On connait l’argument: il s’agit de faire basculer les trajets voiture de moins de 5 kilomètres vers le vélo. Facile à dire mais pas facile à mettre en œuvre. Pour les utilisateurs de voiture en péri-urbain ou dans le monde rural, elle est irremplaçable. A la différence des pays nordiques ou de l’Allemagne, nous avons de grandes disparités de densités urbaines qui font qu’on ne peut pas convertir aisément la voiture en vélo partout.
On va donc encourager à nouveau les Français à prendre leur vélo ou à en acheter un s’ils n’en n’ont pas tout en faisant croire que les mobilités douces sont universelles.
Au programme
des formations dans les écoles (j’y ai déjà participé comme intervenant)
des primes à l’achat pour le neuf et l’occasion (électrique ou pas)
des aménagements urbains et des emplacements sécurisés pour garer sa bécane aidés à 30% par l’Etat…à la condition que les communes soient en capacité d’investir. Dans ma ville, même le renouvellement de la signalétique vélo semble hors de portée!
un réseau cyclable passant de 57.000 à 100.000 km en 2030. Dans ce domaine des pistes cyclables, les cyclistes ont déjà été échaudés par des ouvrages mort-né n’aboutissant nulle-part, non entretenus ou détournés de leur but par une population qui n’a rien à voir avec le vélo comme c’est le cas en périphérie urbaine.
On ne peut toutefois que souscrire à ce programme tout en gardant en tête quelques repères.
Dans le Haut-Rhin, le réseau cyclable existant est quasiment à l’abandon dans certaines vallées vosgiennes. C’est le cas de la Voie Verte de la vallée de la Thur truffée de raccords, de racines émergentes, de scories diverses venant du trafic agricole, de poteaux et de roches. Sans parler des interruptions comme à Vieux-Thann ou des signalétiques absentes comme à Fellering
En Allemagne, le plan vélo national évaluait déjà en 2012 l’investissement des villes pour le vélo de 8 à 19 euros par an et par habitant.(source Vélos et territoires)
budget vélo des collectivités 14 euros/hab en 2019
2 milliards, ce n’est pas rien. Cela représente 30 euros par habitant à rapprocher des 14 euros consacrés chaque année par les différents niveaux de collectivités.
La peinture devient mon second passe-temps après le vélo. Cette peinture illustre mes recherches de progrès. A force de m’inspirer de « tutos », je tente ce qu’on appelle la désaturation des couleurs. D’abord un mélange de noir, de blanc et d’une couleur dominante. Puis insérer ce mélange dans chaque teinte du tableau. Je pense ainsi mieux atteindre le réel.
En avril ne te découvre pas d’un fil…on connait la suite.
Mais le dicton passe sans qu’on puisse le vérifier distinctement. Le rapport à la terre, à la météo, a changé du fait de nos activités contemporaines moins dépendantes des éléments. Aujourd’hui c’est plutôt la sécheresse qui inquiète.
Chaque fois que je traverse nos vallées vosgiennes, j’observe les cours d’eau. Mais les débits sont de faibles indicateurs de la sécheresse.
Cependant la Thur recueille les eaux de pas moins de 23 affluents!
les 23 affluents de la Thur (Wikipédia)
Rien qu’à Thann, trois mini-affluents:
le Grumbach 1,2 km
le Finsterbach4 2,8 km encore appelé Kattenbachruntz.
En Alsace, j’ai longtemps entendu dire que nous avions la plus grande nappe phréatique qui alimente 80 % de la population alsacienne en eau potable.
Mais on le dit moins.
Au fil des années, les pollutions domestiques, industrielles et agricoles se sont multipliées ; à cela se sont rajoutées ces dernières années les sécheresses et canicules.(DNA 16/3/22)
Toutes sortes de polluants s’y retrouvent. D’abord les polluants « historiques » de l’agriculture comme l’atrazine et de nouveaux occupants comme les produits pharmaceutiques rejetés par le corps humain et les micro-plastiques.
Mon mois d’avril
la chance du retraité, faire du vélo au bord de la mer en avril
Il est toujours aussi puéril de formuler un retour sur son activité passée. Mais c’est un marqueur auquel je tiens. J’opère des arbitrages en ayant conscience qu’il faut moins de ceci et plus de cela car pour moi les journées sont longues, je dors peu, et donc je suis contraint d’utiliser mon temps avec sagesse.
Eviter de ne rien faire!
L’éloge de la paresse est une philosophie à laquelle je ne sais pas accéder. Mais le droit à la paresse est à nouveau revendiqué dans notre ère moderne en réponse à la technocratie ambiante du capitalisme qui inaugure sans cesse de nouvelles tâches sans intérêt.
L’oisiveté ne me convient pas car lorsque j’y sombre, je peine à en sortir. Je préfère me consacrer à des choses gratifiantes. Encore faut-il les prioriser, éliminer ce qui ne sera plus d’actualité. Pas exemple l’aéromodélisme. Je comptais y revenir, soixante plus tard, j’ai déjà investi dans la radiocommande. Je n’y reviendrai vraisemblablement pas.
Pour l’heure j’arbitre entre le vélo et la peinture, mes deux activités dominantes.
Mon mois d’avril physique et circonstanciel. Je me méfie. Ce mois, outre les douleurs articulaires liées à l’âge, je viens de « ramasser » une allergie genre rhino-pharyngite qui me prend au retour du vélo (yeux larmoyants, éternuements, toux)
J’assure le minimum syndical
Les travaux domestiques? mécaniques? le moins que je peux. J’y place plutôt la lecture. Oui, je ne suis pas « jardin », ni « bagnole ». A chacun son truc!
Surtout ne pas étendre le potager! 10m2 suffisent. Tout mètre carré en plus, c’est de la mauvaise herbe en plus à biner.
Ensuite, je sème. Et j’attends.
Les bagnoles m’insupportent. J’ai une vieille diesel de 10 ans d’âge. Voila qu’elle me lâche à 300 km de chez moi. 4 injecteurs: 2200 euros. Sur le coup on pense à en changer ou à l’abandonner. J’admire tous ces urbains sans voitures qui ne se transportent avec la famille que par train ou avion. Chez moi, c’est inconcevable. Abandonner sa voiture n’est pas encore faisable. Mais les restrictions d’usage (environnement, taxes diverses) pourront nous y aider.
Les Hautes-Vosges, région la plus au sud du massif vosgien, est aussi la plus élevée avec son sommet le Grand Ballon qui culmine à 1424m.
Vous vous préparez à venir dans les Vosges pour goûter la montagne à vélo.
C’est une très bonne idée, car les Vosges regorgent de parcours pittoresques et dont certains sont des hauts-lieux chargés d’histoire. Avant de commencer la montagne vosgienne, mieux vaut s’entraîner chez soi.
la montagne vosgienne (Bourbach-le Haut depuis le col du Hundsruck)
Se préparer avant de partir
Il n’est pas nécessaire de se lancer dans de grands parcours, des petits circuits adaptés existent.
exemple de petit parcours de moins de 40km comprenant la grimpée au col du Hundsruck
Si vous habitez une région plate, faites plusieurs fois quelques endroits pentus autour de chez vous, il s’en trouve au moins un.
Où se loger?
Camping ou gites, vous aurez le choix.
Les gîtes sont nombreux, il suffit de consulter le site . Préférer un emplacement situé au pied de la montagne d’où vous pourrez ensuite rayonner autour de plusieurs itinéraires. Par exemple à Cernay ou à Thann ou encore à Masevaux ou à Saint-Amarin.
Campings:
Cernay les Cigognes, face à la piscine et près du parc à cigognes
Guebwiller le Florival (sur le ban d’Issenheim) avec lavage vélos
Moosch la Mine d’Argent
Guewenheim camping de la Doller
Ranspach les Bouleaux
Urbès camping municipal Benelux-Bâle
Wuenheim la Sapinière route du col Amic
Wattwiller Utopia route du Vieil Armand
Quels sont les cols faciles?
le col du Hundsruck (748m) ancienne route Joffre relis les vallées de la Doller et de la Thur
Les « locaux » du Haut-Rhin vont citer sans trop réfléchir
col du Hunsruck grimpée coté Bourbach-le Bas, la plus facileprofil grimpée col du Hundsruck coté Bourbach. Attention dans la descente, c’est du brutal et l’itinéraire est très emprunté l’été
Jeune femme assise devant la fenêtre dit l’été (1879) Berthe Morisot (musée Fabre- Montpellier)
Je me suis installé devant. Et je l’ai dévisagée. Elle avait un regard mystérieux comme si, traversant le temps qui passe, elle me déversait une tendresse venue d’un autre temps.
Je suis parti. Ému.
Puis je suis revenu. Je voulais la revoir. Le gardien, intrigué, s’est approché, lentement. Alors je suis parti en courant dans l’escalier.
J’en ai marre des regards en coin. Ceux qui lorgnent mon vélo uniquement vers le pédalier. Je ne suis pas dupe, ce seul regard consiste à caractériser le type de cycliste auquel on a affaire. Est-il un muscu ou un électricien ?
Peu à peu, convenons-en, le vélo sans moteur sera relégué aux objets anciens puisque la norme veut qu’aujourd’hui un vélo est électrique ou n’est pas.
Le vélo sans son accessoire électrique est de plus plus absent dans les têtes de gondoles des officines. Faire son beurre avec de l’électricité est autrement plus lucratif.
Mais c’est surtout sur la route et les chemins que l’électrique est désormais en nombre. Particulièrement en VTT et en vélo « de tous les jours ».
Dès lors il faut s’y faire, les clubs vont tous basculer en électrique s’ils veulent survivre à la désaffection. Un autre signe ne trompe pas, on accepte sans barguigner les VAE dans les randos de telle sorte que désormais les vélos d’antan sont perçus dans les grimpées comme des empêcheurs de faire parler les watts.
Quelle est l’attitude à prendre, le constat étant fait?
Il suffit de s’exclure soi-même et de se contenter de pédaler à son rythme en marge de ces nouvelles mobilités qu’on nous dit douces.
Y a t-il d’autres considérations plus philosophiques à tirer de cette évolution des choses?
On pourrait bien entendu défendre un esthétisme de la bicyclette dénuée de tout artifice d’appoint, ou une valorisation de l’effort physique, voire même un art de vivre associant mobilité et simplicité. Mais la cause est entendue la bicyclette sera dorénavant électrique ou ne sera pas.
Le VTT au départ de la ville offre peu de solutions hors les pistes cyclables. Il faut ruser pour tenter de quitter les sentiers battus. Les carrefours demandent une hyper-vigilance pour ne pas » se prendre une voiture »
je suis le 262 eme cycliste de passage aujourd’hui
Carnon les cabanes
l’élevage de taureaux semble toujours faire recette
Notre Grand Charles serait-il devenu marcheur? (Théâtre Hélios)
Quoi ma marche, qu’est-ce qu’elle a ma marche? ne nous trompons pas, j’essaie de me fondre dans une écriture moderne, celle de la plus jeune génération qui s’est définitivement affranchie de la grammaire.
Ainsi écrit-on aujourd’hui sa marche pour dire je suis d’accord comme si la phonétique , ce que l’on entend, permettait d’accéder à une transcription simple, voire simpliste.
La fréquentation des réseaux sociaux est une immersion fatale au langage dénaturé. Je dois m’y faire, sauf à m’en exclure.
Notre première ministre n’est pas exempte du phénomène puisqu’elle ose écrire convenir attaché à l’auxiliaire avoir. Avec le Président de la République nous avons convenu…alors qu’on ne dit pas nous avons venu on doit dire nous sommes convenus comme nous sommes venus. Mais il existe plus chipoteurs que moi pour m’affirmer qu’on a le droit d’écrire convenu avec les deux auxiliaires selon les circonstances.
La langue française et sa grammaire sont d’une subtilité redoutable.
Pour quitter Odysseum, j’ai arrêté la marche et j’ai profité de ce tas de ferraille
Avant que l’encre disparaisse définitivement du texte affiché sur la porte, j’ai réussi à le recopier
Chers clients
Après 43 années à votre service, ayant succédé à mon père Angel Pérez qui avait fondé l’établissement en 1952 , je prends ma retraite complète le 1 janvier 2023 après avoir exercé ce métier/ passion.
Si message de votre part, veuillez glisser une enveloppe sous la porte
Michel Pérez
Cycles Michel Pérez, 85 avenue de Palavas à Montpellier .
J’imagine tous ces vélos sur le trottoir attendant des soins avant de reprendre la route de la mer.
Vic, un patriote sans doute en cas d’attaques de Sarrazins
J’ai quitté Montpellier à 9 heures à la recherche d’un itinéraire improbable. Une fois franchies les autoroutes et la ligne TGV, je rejoins Maurin, puis Villeneuve les Maguelone. L’itinéraire cyclable semble intéressant jusqu’à ce que j’aboutisse nulle part. Je me fie ensuite à mon bon sens, le soleil dans le dos.
A Mireval, je grimpe dans une ruelle jusqu’à l’église. J’aime le cœur historique de ces villages languedociens bien préservés de l’urbanisation galopante.
Mireval, connu pour son muscat
Puis je pars jusqu’à Vic-la-Gardiole.
Vic, heureusement que j’ai scié le guidon pour passer dans la ruelle Les murs de l’église de Vic font deux mètres d’épaisseur
Au milieu des étangs, Vic est proche de la mer et des plages. J’y accède par le bois des Aresquiers.
Retour direct en longeant le canal de Sète. Vent debout à décorner les cocus. D’ailleurs deux types derrière font demi-tour. C’est dire s’ils craignent pour leur réputation. Je vais mettre 45mn pour atteindre Palavas avec un cardio digne d’un home-trainer en CHU.
La piste traverse le bois des Aresquiers Les cabanes des Aresquiers au bord des étangs Le long du canal pour le retour , du km 25 au km 37, une épreuve de 45 mn face au vent sans rien pour s’abriter. Je cherche des appuis au milieu du guidon et je sélectionne un braquet mou, gage de sécurité Peu d’attractions à part les bateaux
Heureusement il me restait dans mon bidon l’eau de la pompe du Bike-Park de Cernay.
Palavas – Montpellier un ballet interminable de cyclistes qui vont à la mer
Parcours approximatif retracé car je n’ai pas wifi sur ce gps pour déverser la trace 48 km vit moyenne 15
Je ne suis pas en guerre contre les taxes en tous genres qui font les délices de la fiscalité de notre pays.
Ni poujadiste, ni Gérard Nicoud, mais il y a des limites à ne pas franchir!
On sait que nos hommes de loi, députés et sénateurs, ont parfois tendance à se réfugier derrière les taxes pour combler les trous des déficits de l’Etat, de la sécu, des retraites .
A l’heure de la pompe
On connait tous les taxes sur les carburants (plus de la moitié du litre) qui font tant réagir au moment de passer à la pompe. D’autant qu’actuellement l’essence est chère et que par voie de conséquence les taxes n’en sont que plus lourdes. Avec la montée en puissance des voitures électriques, je me demande comment l’Etat va opérer pour récupérer le manque à gagner sur l’essence.
Prix des carburants, Barcelone le 3 avril
Pourtant un pays voisin, l’Espagne, est capable de vendre son gasoil 40 centimes moins cher. Serait-ce les taxes fluctuantes qui viendraient adoucir la note ibérique ou bien sont-ils plus fort pour s’approvisionner à coûts moindres et en dépit de notre grand pétrolier mondial Total ?
Les taxes sur les taxes!
Le plus étrange dans notre fiscalité, c’est que nos braves décideurs économiques ont inventé les taxes sur les taxes. Comme sur l’essence.
Mais aussi par exemple sur l’électricité. Je n’invente rien, regardez votre facture: sur votre facture d’énergie, les collectivités locales prélèvent au passage une taxe assise sur 80% de vos consommations hors taxes dont le taux est variable selon la délibération communale ET ENSUITE, l’Etat applique la TVA sur l’ensemble de la facture. Une taxe sur la taxe!
Au jardin
Je pense à une autre taxe, celle des abris de jardin. Faire gaffe car votre cabane en planches, si elle dépasse 5m2, est soumise à taxation communale. (lire ici)
Passons sur les piscines!…
La taxe parking à domicile
Vous construisez une maison? avez-vous pensé à déclarer vos places parking sur le permis de construire?
Encore une fois, je n’invente rien. Je résume. Vous construisez votre maison ou vous l’agrandissez, mais avez-vous prévu une place pour vous garer? Si oui, c’est taxable au titre de la taxe d’aménagement. 2000 euros la place! Mais attention, si votre maison dépasse 150 m2 habitables, il vous faudra 5 places!
Moralité: garez-vous sur le domaine public et ne prévoyez aucune place délimitée sur votre terrain. Car depuis 2015 la taxe pour non-réalisation d’aire de stationnement à domicile a été supprimée. C’était une taxe prélevée par les collectivités territoriales françaises entre 1978 et 2015 afin d’inciter à la construction d’aire de stationnement pour les automobiles.
Lors d’un dépôt de permis de construire, par exemple, il est souvent nécessaire de prévoir plusieurs places de stationnement pour un logement. Les PLU de chaque commune apportant des informations précises dans ce domaine. C’est ainsi que l’on peut être amené à matérialiser un espace dédié au stationnement des véhicules en dehors de toute construction. Cet espace apparaît sur le plan de masse du permis de construire ou de la déclaration préalable et se trouve soumis également à la Taxe d’aménagement. Le calcul de la Taxe d’aménagement se fera de la même façon que le point précédent, en fonction du nombre d’emplacement. (source)
Je vous ai gardé le meilleur pour la fin: la redevance d’archéologie.
Mon jardin recèle t-il un trésor?
Elle est libellée comme suit:
Instituée par le code du patrimoine, cette taxe est due par les bénéficiaires, publics ou privés, d’une autorisation d’urbanisme (permis ou déclaration préalable), dès lors que les travaux affectent le sous-sol, quelle qu’en soit la profondeur.
Je viens d’en avoir la démonstration: j’ai creusé de 40cm mon terrain pour y édifier l’assise d’une pièce attenante. Surprise, je dois une taxe aux archéologues. Je n’ai rien trouvé. Pas un Louis d’or, aucun chercheur ne s’est déplacé, rien que des galets ronds de la période glaciaire du cône de déjection du massif vosgien. Coût de la taxe 74 euros. A laquelle s’ajoute évidemment la taxe d’aménagement du même acabit que la taxe jardin pour un montant de 902 euros.
Je suis sûr, amis lecteurs, en attendant la taxe sur les vélos, les trottinettes, que vous allez dénicher des taxes encore insoupçonnées dont l’Etat à seul le secret.
Je l’ai bien entretenu durant toute cette période.
La dernière grosse dépense effectuée a été en juillet 2021:
le changement des roues: PROGRESS modèle XCD 26 300euros (26 pouces)
Pourquoi le vendre alors?
Je le vends parce que la cinématique de la suspension arrière a pris du jeu au fil du temps et que la réparer reviendrait à changer tous les composants d’articulation.
Par ailleurs le vérin arrière est mou et nécessiterait une révision.
Cela dit il peut encore effectuer une paisible retraite.
Beaucoup plus simple qu’un vélo, la trottinette dérange
La ville de Paris se lance dans un referendum le 2 avril au sujet des trottinettes qui inondent la capitale de façon désordonnée.
La Ville de Paris a choisi de solliciter l’avis des Parisiennes et des Parisiens avant de prendre une décision sur l’avenir des trottinettes en libre-service. Dans la capitale, une votation est organisée le 2 avril prochain. Découvrez tous les lieux de vote.C’est ce qu’on peut lire sur le site de la ville
Des trottinettes en libre-service à Paris, quoi d’anormal?
Vue de l’Alsace, la question semble étrange. Pourquoi interroger la population parisienne sur la faculté de se servir librement d’une trottinette électrique? on le fait bien pour les vélos…et aussi pour les voitures, si ma mémoire est bonne.
Dès lors, je m’interroge veut-on punir le libre-service ou les usagers des trottinettes?
Sur le terrain juridique, la maire de Paris s’expose à de mauvais procès avec les loueurs. On se demande si elle ne cherche pas avec sa votation à obtenir un blanc-seing lui permettant d’agir.
La votation en France a mauvaise presse car on sait que souvent la réponse est contraire à ce qu’on souhaite nous faire dire. Les Suisses votent presque tous les dimanches pour tout et n’importe quoi, c’est un sport national. Mais En France c’est plus délicat. Il ne viendrait pas par exemple à l’idée du président Macron de demander aux Français s’ils veulent travailler jusqu’à 64 ans. Hélas!
Avec les trottinettes, madame Hidalgo prend peu de risques, elle caresse dans le sens du poil des électeurs mécontents: des piétons râleurs, souvent des petits vieux de droite et des automobilistes fâchés de voir des trottinettes leur faire des queues de poisson dans les embouteillages.
Les jeunes cadres fringants droits comme des i sur leurs trottinettes n’ont plus qu’à aller voter en masse pour rétablir le fléau de la balance dans leur sens.
Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup déclarait Martine Aubry à propos d’élections truquées au PS en 2017.
La roue à freinage par rétropédalage. Pour un cycliste français, le point le plus gênant dans le rétropédalage est de ne pas pouvoir remonter sa pédale en arrière lorsqu’il veut redémarrer. Avec un freinage par rétropédalage, il faut prendre l’habitude de laisser sa manivelle de pédale parallèle au sol en roue libre. Mais le rétropédalage est très puissant. Macron devrait l’essayer.
Vouloir fixer la retraite à 64 ans pour tout le monde est en passe de capoter.
Notre député Raphael Schellenberger (LR) a déclaré ne pas vouloir voter la réforme des retraites sur RTL le matin même AVANT que le texte ne soit voté et finalement adopté artificiellement par l’article 49. alinéa 3 de la Constitution.
déclaration de Raphaël SchellenbergerDNA 17/03/2023
Rendons lui donc acte de ce courage politique!
Cela dit, les députés LR se sortent bien de ce bourbier puisqu’ils sont exonérés de devoir expliquer à leurs électeurs pourquoi et pour qui ils auraient voté.
L’affaire n’est pas pour autant clause ni sur le fond, ni sur la forme. Il y a aura encore des rebondissements.
Ce que beaucoup d’entre nous considèrent comme inéluctable, à savoir la nécessaire obligation de travailler plus, n’est en fait qu’une acceptation de porter atteinte à notre modèle social, sans contrepartie.
J’ai toujours prétendu que la pension de retraite ne pouvait être détachée des conditions de travail des uns et des autres et que seule une analyse fine, branche par branche, métier par métier, devait être engagée entre les organisations représentatives et non pas par l’Etat. Après tout, l’argent des retraites, c’est notre argent, pas celui de l’Etat.
On aurait pu à tout le moins envisager de cotiser un peu plus, employeurs et employés, afin d’améliorer les retraites des carrières hachées et de ceux qui ont commencé tôt dans la vie active ainsi qu’en appréciant finement la pénibilité des métiers.
Tout cela le gouvernement ne l’a pas entendu, il s’est entêté dans ses erreurs de parcours sur une base politique extrêmement fragile et impopulaire.
J’ai franchi l’autoroute par la passerelle et j’ai longé ces friches en attente de la voracité foncière.
La ville surdouée n’a pas dit son dernier mot
Montpellier fait partie de cette mégalopole que seule la mer pourra arrêter.
Un cycliste des lieux me conduit jusqu’à Villeneuve suivant son itinéraire habituel. Son bon vieux Gitane est aguerri, il a des pneus increvables. C’est mieux pour aborder les scories de la périphérie.
A la cathédrale on se quittera.
Aux abords de la cathédrale
J’ai été intrigué par le bziiiiii-bziiiiii que je n’attendais pas si tôt. Je savais que depuis plusieurs jours ce bruit caractéristique était celui de la mort des plaquettes de freins.
Un bziiiiii-bziiiiii caractéristique venant du frein arrière Mer calme
J’ai opéré sur le champ grâce à des plaquettes encore bonnes dans mon sac
Hélas j’ai trop attendu, j’ai commencé à mordre la ferraille avec le disquePalavasRetour à la capitale
Guidé par un fort vent de nord-ouest je suis alléché par une belle odeur de café. Je tombe sur l’usine Jacques Vabre.
Je pars à l’aventure urbaine. Rien qu’un itinéraire improbable comme ceux où je me plais à rencontrer l’inconnu.
La tour TDF est perchée sur les hauteurs de Montpellier. Je la contournerai.
Quitter la ville par l’ouest, un parcours du combattant de 8 kilomètres. Parfois j’hésite et je me réfugie dans des itinéraires incertains de quartiers puis je reprends de longues avenues et je prends les immenses giratoires à l’envers pour mieux voir l’ennemi en face.
Extraordinaire bombe hilarante en taille Maxxi qui jonche le sol.
Finalement j’arrive à Lavérune. Une victoire. La vieille route est attribuée aux cyclistes. Merci.
Derrière l’usine Jacques Vabre, me voici dans les vignes et face au vent violent.
Au bout du vignoble, Saint-Georges-d’OrquesSt-Georges, au cœur du village
Puis je trouve une piste roulante toute neuve qui me conduit à Juvignac. A Juvignac, je longe la Mosson sans trop savoir si je pourrais sortir à l’autre bout du chemin.
Vestige du pont roman sur la Mosson
Les platanes le long de la Mosson exposent leurs généreuses racines
Miracle un tunnel pour traverser une voie rapide
Retour à Lavérune. But du jeu rentrer à Montpellier sans trop me tromper dans ce magma urbain. La ville a fait des efforts. Je trouve des axes cyclables qui font penser à des itinéraires post-Covid restés en place.
Étonnant temple Lao tout neufLe stade municipal.
Très peu d’erreurs pour le retour. Mon gps m’a beaucoup aidé car aucune signalétique cyclable n’est en place sur les pistes. Tout reste à faire.
J’évite de prendre la voiture pour ensuite courir. Un geste pour la planète. Alors je tourne en local. L’urban- trail est décrié. Il a de nombreux défauts. D’abord la ville serait incompatible avec la course alors qu’on se démène pour y installer des espaces dédiés aux piétons. Le coureur n’est rien d’autre qu’un piéton qui va vite. Ensuite les professionnels du trail garantissent qu’on se démolit les articulations en courant sur du dur et enfin la ville est un hébergeur de polluants. Pas faux tout ça certainement. Mais je cours tout de même cinquante minutes et je suis content.
Les grapheurs sous les noms sont des artistes. Ils ont leur nom en bas et ils le méritent. Je m’arrête. Puis je repars.
Sous le béton, un espace natureEaux usées et méthanisation à la sortie de la ville
Chasse gardée. Dans le Gard le chasseur de cols à vélo doit affronter toutes sortes de panneaux dissuasifs ainsi que des barrières cadenassées. Bon à savoir !
Je retourne dans le Gard au-delà de Sommières. Je quitte Vic-le-Fesq à 9heures sur mon VTT. Il fait froid avec 4 degrés. Je grelotte un peu.
Cœur de village gardonsDes panneaux en nombre de mise en garde
Le parcours fait 41km et 600 mètres. En théorie. Car le premier collinet me donne du fil à retordre. Je galère pendant une heure pour trouver un chemin non fermé. Le col de la Carrierasse est en effet compliqué a atteindre. J’y accède enfin par Cabanes à l’opposé en retournant sur mes pas. Un heure de perdue et 8km de rab.
Je passe en force si je veux grimper en poussant le vélo.Le col des Pins en poussage difficile dans un sente qui me griffe les jambesMon premier col est cadenassé. A l’aller je renonce je pousserai sur 1km300. Au retour je tente à nouveau la barrière. Pas facile. Je dépose mon sac à dos, je grimpe sur la barrière et je saute. Je tente de hisser le vélo. Manque de force. Finalement j’arrive à le glisser entre les lattes à plat. Je passe d’abord l’arrière. Puis le guidon, puis la roue avant.
Midi sonne à Carnas quand je descends le col . J’ai 20 km au compteur au lieu de 14. Je file au col suivant. Encore un col dénommé de la Carrierasse. C’est un chemin de roches. Je mange au pied. Au col, je descends de l’autre coté de la vallée jusqu’au Mas De Soulage.
Chemin de rocaille La seule colonnette de col rencontrée.
Vient une grande traversée goudronnée sur 10 km. J’atteins le col de Cague Renard. C’est l’heure de rentrer par une route à grande circulation.
Ruelle typique des villages gardons
Au total j’ai 50 km et 800 m avec mes quatre petits cols. J’ai mis six heures.
Je n’ai pas la possibilité de télécharger ma trace enregistrée sur Garmin. Je mettrai à jour cet article ultérieurement.
Pour rouler sur le sable il faut aller dans le dur, c’est à dire au bord de la vague.
Envie de mer?
Rien de compliqué, je prends le VTT et je vais à la mer.
J’ai renoncé à rouler sur la plage car le sable et l’eau de mer sont hautement corrosifs pour le vélo. Un gros Fatbike électrique et chargé de sacoches s’est engagé en direction de Mireval. Même pas peur pour son vélo.
Le symbole du poisson glouton n’est pas à mon goût Miam
A l’abbaye demi-tour. Je rentre par le chemin de halage le long du canal de Sète puis je longe le Lez
L’image pourrait faire penser que c’est plat. Or ça monte terriblement au moins du 10%
Je ne vais pas me lancer dans une vindicte contre Openrunner, non. Le site qui héberge nos traces est un outil formidable. J’y ai des centaines de traces en dépôt. Des traces effectuées à VTT.
A l’origine je traçais moi-même mes parcours. D’abord avec l’appli Base Camp de Garmin. Ensuite j’ai utilisé les tracés automatiques d’Openrunner, par commodité , en lui demandant de rallier mes points de passages obligés à savoir souvent des cols.
L’outil de traçage automatique comporte 3 options
– soit la marche ou le train
– soit le VTT, le Gravel
– soit le cyclotourisme
Pour mon parcours d’hier dans le Gard, j’ai donc choisi VTT et j’ai constaté très vite que l’itinéraire empruntait très souvent des traces impraticables à vélo. Autant j’accepte le principe de pousser mon vélo par manque de puissance musculaire, autant je m’interroge sur notre capacité à descendre des chemins de cailloux sur la bicyclette.
Si j’observe la trace au km 10, on grimpe perpendiculairement des courbes de niveaux serrées qui témoignent de la pente.
La grimpée au col du Plan des Masques emprunte un itinéraire sévère qui mérite d’être vérifié avant le départ. On voit qu’à la cote 146 on est dans du 15% de pente. En bleu fin la trace proposée par Openrunner km10 à km 11.
Que faut-il en conclure?
Une trace réputée cyclable ne l’est donc pas toujours et il faut se méfier car je connais de nombreux vététistes qui n’envisagent pas les parcours vélo poussé ou porté.
Il y a donc une information préalable à savoir avant de tracer des parcours en mode automatique sur Openrunner « les yeux fermés ».
J’ai hésité à partir. Temps menaçant. J’ai réussi à grimper cinq petits cols dans le voisinage. Le vélo s’est gorgé de boue très rapidement. A 11h30, le déluge. Tout trempé j’ai renoncé au programme de l’après-midi.