Je participe à la manif contre la réforme des retraites et je fais mon vélo Thann-Mulhouse aller et retour.
Evidemment un gugusse comme moi dans une manif avec un casque, un gilet jaune et un biclou, ça ne cadre pas bien. C’est pourquoi je reste en marge de la manif.
Cette ferveur populaire est enthousiasmante même si mon vélo et moi sommes un peu circonspects de voir autant de marcheurs occuper la chaussée.
Il semble y avoir plus de monde que le 19 janvier dernier. La puissance syndicale me surprend par son organisation. Il est manifeste que le désaveu vis à vis de cette réforme emporte l’adhésion…sans préjuger de la suite qui sera donnée.
J’entends les arguments. Je m’interroge sur le rapport au travail des jeunes générations, la qualité des emplois, les perspectives de carrière, le morcellement des tâches, la dégradation des relations sociales, la mise en pièces des acquis,…La réponse est là, dans la rue.
Traduction approximative: La réforme des rétraites vient de l’UE L’oligarchie néolibérale Block kah) a fouthchi He touchera b caputteremite. Sve exige par les Jopes & la France neles, usplique pas eith se pore Dune amende deg2%, du PiBraram < 44 Millards LUE metrummande pas mais flige à respecter & Gore’s REFERENDUM initiative partagé le RIPO C’est quand même curieux pour le COVID à 64 ans, t’es vieux et fragile… Mais pour la réforme des retraites, à 64 ans t’es jeune et en pleine forme!
J’en profite pour aller voir le canal découvert devant la gare de Mulhouse. C’est vraiment beau Puis je filerai jusqu’à la place de la Réunion complètement déserte.
Face à la gare le canal est à présent à découvertPlace de la Réunion, vide
Je prends froid, je décide de partir en direction de Didenheim. Mais il me faut franchir le cortège qui s’étend sur plusieurs kilomètres.
Je trouve un espace pour me glisser de l’autre coté de la rue Jacques Preiss.
Je rame un peu avec un vent de face désagréable pour le retour
On se tortille sur la selle, on pédale debout, on s’arrête, on repart, rien n’y fait.
Sujet gravissime pour nombre de cyclistes, l’incontinence à vélo.
J’ai regardé dans les définitions, l’incontinence n’est pas le bon terme car l’incontinence donne lieu à des pertes incontrôlables et involontaires d’urine selon le corps médical.
On a plus affaire à des besoins irrépressibles, qu’on ne peut contenir ou maîtriser.
Ne nous voilons pas la face, l’âge venant, l’envie d’uriner plus fréquemment se fait sentir sur nos bécanes. En cause nos sphincters moins performants et écrabouillés sur la selle. Alors on patiente, avant de trouver un coin salutaire, un coin qui ne dérogera pas aux bonnes mœurs.
C’est une incontinence d’impériosité: on ne peut plus résister.
Si l’on est en ville, c’est la cata car les sanisettes sont peu nombreuses et mal signalées lorsqu’elles existent…et seul, on peut se faire piquer son vélo tout carbone appuyé contre le mur. Pisser en gardant l’œil sur son vélo est un exercice périlleux.
Pisser tout en pédalant l’est encore davantage. Je vous le déconseille. Sauf en compétition!
Urinoir campagne allemande
L’urinoir d’antan n’a plus cours et l’on est souvent pris de court. Dans un village, l’option « derrière l’église » ou « derrière le cimetière » est vraiment une faute de goût. Comment avoir bon goût dans l’urgence!
L’homme n’est pas plus affecté que la femme contrairement à la croyance. La pression prostatique chez l’homme est souvent évoquée mais aussi la pression du bec de selle. Les hommes qui se redressent sur le vélo en relevant la potence sont-ils des victimes innocentes de besoins urgents? je l’imagine.
Toilettes campagne suisse
La femme moins serait moins exposée à l’urgence irrépressible mais est aussi plus en difficulté lorsque le moment presse, il lui faut trouver le cadre adapté au soulagement. Pas simple lorsqu’on pédale en rase campagne sans bosquet confortable avec une cohorte de mecs. Derrière le calvaire? attention aux foudres de Dieu ou d’un diacre tatillon. Il restera les containers à bouteilles au bout du village.
Après l’effort, le réconfort
Cela dit, le problème reste entier, il ne faut pas s’interdire de boire pour compenser sa transpiration, mais il faut éviter les boissons diurétiques comme le café ou le thé.
Un effet réel
Ce médicament contient un extrait végétal qui a des propriétés décongestionnantes sur l’appareil urinaire. Il freine l’action de l’hormone mâle sur la prostate, permettant de retarder le développement des adénomes prostatiques.
Vélomagg, c’est le Velib montpelliérain. Je l’ai essayé aujourd’hui. Reportage.
L’essayer c’est pas l’adopter
L’archétype du tas de ferraille
En langage cycliste, nous dirons que c’est un tas de ferraille. Passons.
Pour accéder au service, il faut télécharger l’application M’ticket puis enregistrer sa carte bleue. C’est une action qui requiert de la confiance. Après quoi on vous débite 150 euros de garantie et on peut ensuite prendre un vélo à la première station disponible. Le service est facturé 50 centimes l’heure.
3,7km 25 minutes
Après avoir entré sur le tableau de bord du vélo mon numéro de compte et mon code pin délivré en retour de l’inscription, mon vélo est déverrouillé de sa borne d’ancrage.
Vérifier que les pneus sont gonflés et régler la selle.
Je pars. Première impression ça n’avance pas. On a le sentiment de conduire un poids lourd. Le pédalier craque et grince. Le développement est nul. Trois vitesses. La une et la deux sont très courtes et la trois vous assure le mode courant. Pas de danseuse, trop casse-gueule. Pas de freins non plus avec les gros tambours. Au bout de 25 minutes j’ai rejoint le centre-ville 3,7km!
Nexus trois vitesses au moyeu
Je vais en reprendre un autre pour rentrer. Finalement le tram est plus sympa…
…même si le deuxième vélo était plus roulant. Il est évident que ce type d’engin est incapable de vous conduire confortablement à plus de 10km.
Antivol dans le guidon entre deux stations et béquille pour s’arrêter
Trouver une station et vite se débarrasser de la bête ! Vérifier à l’écran que votre vélo est bien ancré.
Sonnette efficace
J’aurais au moins essayé. Réflexion faite la trottinette muscu est plus pratique sur de courts trajets
J’ai sorti mon chevalet tout neuf et j’ai cherché un endroit désert pour peindre en « direct » sur le motif. Mais un samedi, c’est un jour de loisirs. Alors j’ai vu des cyclistes, des runners, des promeneurs en nombre qui regardaient tous dans ma direction le bonhomme qui peignait dans une légère bruine. J’ai cadré à la hâte dans ce vignoble envahissant. Au fond des pins parasols et le domaine de Fangouse. Au bout de deux heures avec un peu de vert olive, d’ocre jaune et de terre d’ombre, j’ai estimé que je ne pourrais pas faire mieux. Il fallait remballer.
Les plus anciens d’entre-nous se féliciteront d’aborder une nouvelle année en bonne forme physique et de pouvoir faire encore du vélo par tous temps. Il est vrai que la météo devient plus clémente au fil des années. Ce qui n’est pas forcément un gage de bonne santé pour la planète.
À tous mes lecteurs je souhaite une bonne et belle année 2023.
Aujourd’hui Montpellier à trottinette musculaire. Je détonne un peu parmi les trottineurs à batterie. À Montpellier ils sont plus nombreux que les cyclistes.
Je pousse pied gauche. Le droit est subsidiaire, moins efficace. Je sais permuter aisément. Je sais sautiller sur les raccords. Étant musculaire je prends les trottoirs généreux et je sors sur la chaussée lorsque c’est plus simple. Sac à dos indispensable. Au centre commercial du Polygone, je plie l’engin et j’ai la bandoulière. Avantage indéniable sur l’électrique.
Au programme Comédie, préfecture, Peyrou, Polygone, Antigone, le Lez
Dix kilomètres. Plus pratique que le tram car je me faufile dans le centre historique . Attention quand même à regarder où l’on met ses roues car de nombreux pavés glissants.
Ce sont des courses à vélo où j’arrive toujours premier.
Pour aller à la ville voisine, pas de piste. Alors il faut s’inventer un itinéraire acceptable fait de détours, de chemins caillouteux et revenir par la zone industrielle et ses camions.
Cherchez l’erreur !Saint-André va t-il bénéficier d’une piste?
Imaginez ce matin deux-tiers de footeux français qui vont reprendre le boulot en tirant la gueule.
La gueule des mauvais jours, la gueule de bois du perdant. Pas du perdant perdu au fond du classement des nations, non. Celui du deuxième, c’est à dire celui du pire des perdants, celui dont on se souvient longtemps.
« Dimanche, on est là et vous la gagnez une fois encore, les mecs » (Emmanuel Macron lors de la demi-finale)
le foot ce n’est pas de la politique a déclaré Emmanuel Macron
Oui, ce matin la défaite commence seulement son post-partum avec d’autant plus de gravité que la Coupe du Monde de football implique les Etats. Le président français a tenu à s’y impliquer directement, « sur le tas », et à ajouter à l’enjeu une dimension hautement politique à la défaite, là où d’autres sont restés à l’écart d’un enjeu jugé incertain.
Bis repetita, la coupe du monde choisit mal ses pays
Oui, ce matin la France est défaite entraînant avec elle toutes les rancœurs accumulées par les uns, les cohortes de footeux, et aussi par les autres, ceux qui fatalement vont par ricochet être contaminés par la déception.
Le retentissement de l’échec est tel que les télévisions toutes confondues ont largement relayé l’évènement hier soir en y consacrant pour France 2 deux-tiers de son journal.
Il ne restera au final que ce goût amer d’une équipe de joueurs manipulés par des enjeux de politique tacticienne et l’organisateur quatari empêtré avec l’exploitation de dizaines de milliers de travailleurs migrants, son aberration écologique, ses soupçons de corruption et la criminalisation de l’homosexualité.
Bon, je vais déjà mieux. Je peux aller me recoucher.
C’est mon village natal. J’y reviens de temps à autre. Les lieux me sont devenus étrangers. Je ne connais plus les habitants et je n’en croise aucun. Ça ressemble à un village fantôme. Mais l’Association Foncière ne m’oublie pas: mes trois ares de friches me valent 5 euros de taxes cette année. J’en suis presque fier.
Cette affirmation que l’on entend de plus en plus souvent à propos de tout et de n’importe quoi est un signe des temps. Le signe d’une France qui fout le camp. Cette espèce de nostalgie du passé proche, voire lointain, appelle spontanément la réponse « fout le camp, viens ici! » en guise de plaisanterie de comptoir.
Pourtant lorsque j’en parle autour de moi, fatalement dans des cercles de ma génération, le constat semble partagé: la France est en déclin.
Alors serions-nous devenus, nous les anciens ou les vieux, des déclinistes porteurs de pessimisme?
Le subterfuge consiste à nous gaver d’applis pour nous faire croire que la régression est en fait un progrès
Les grands dogmes politiques de gauche ou droite ayant disparu, l’espoir d’un monde meilleur auquel se raccrocher a disparu avec. Alors il ne nous reste plus qu’à observer le désastre auquel nous conduisent ces politiciens néo-libéraux de pacotille venus occuper les sièges de l’Etat avec des diplômes en peau de lapin.
D’abord le désastre d’une conduite de l’Etat chaotique et désordonnée avec ses embardées médiatiques comme pour meubler la vacuité d’un pouvoir désemparé face en enjeux qui se dressent devant eux. Des enjeux environnementaux, politiques, économiques et sociaux.
En attendant de trouver la martingale capable de sortir des impasses, on gouverne par la peur. La peur de manquer de masques, un autre jour de carburant…et aujourd’hui de courant électrique.
La sobriété est devenue une vertu commerciale en même temps que le maître-mot des politiciens en herbe qui sont aux commandes de l’Etat. Le subterfuge consiste à nous gaver d’applis pour nous faire croire que la régression est en fait un progrès. La belle arnaque!
J’ai beau chercher dans mon quotidien, je ne vois pas l’ombre d’une assurance qui pourrait contrarier mon jugement, oui la France est bien en déclin.
Une armée exsangue qui sera vaincue en trois jours si le pays venait à être attaqué par un dictateur fou
Une police incapable de nous défendre des incivilités quotidiennes
Une école qui sombre aux confins des classements mondiaux
Un système de santé au bord de l’effondrement
Une justice qui a mis 13 ans pour conclure que la catastrophe de l’avion Rio-Paris était la faute à personne (alors même qu’on sait, au moins, que les enregistrements de cabine ont démontré que les pilotes avaient largement « perdu les pédales » de leur avion)
…et pour corser le tout notre modèle électrique forcé de recourir au secours de ses voisins faute de quoi nous allons manquer de courant.
Quel rapport avec le vélo direz-vous?
Le vélo est devenu électrique.
Si t’as pas ton vélo électrique, t’es un homme du passé! Un has-been.
Mon cardiologue m’a accueilli hier avec cette question. Etes-vous passé à l’électrique? Ma négation a semblé le décevoir. Pour lui, l’électrique est devenu une évidence, il s’évade en Savoie sur son VTT électrique l’été prochain. Mon généraliste aussi, son cyclo-camping de l’été est électrique.
Fatalement, le vélo est appelé à perdre un jour ou l’autre ses pédales. Même si j’entends bien qu’on me susurre à l’oreille qu’à VAE on pédale aussi.
Le progrès de nos jours est devenu une esbrouffe capable de détruire toutes nos valeurs fondamentales.
Les cyclistes sont souvent accusés de ne pas respecter le code de la route. J’en suis témoin chaque jour. Rouler sur les trottoirs, franchir les feux rouges, ne pas s’arrêter au stop. Tels sont les principaux reproches formulés, à juste titre, par les autres usagers de la route.
A leur corps défendant, il est vrai que les municipalités s’ingénient à compliquer la vie du cycliste avec les dos d’ânes, les stop excessifs, les feux dits pédagogiques, les giratoires,…les zones pavées.
A partir du moment où nombre de cyclistes se détournent de la règle, n’est-il pas nécessaire d’instaurer un permis pour les utilisateurs de vélo? ou à tout le moins un certificat de capacité dotés de points comme pour les automobilistes?
Pour les vélos, il conviendrait d’instaurer en outre un contrôle technique comme pour les motos. Cela permettrait notamment de vérifier que les machines sont en bon état et notamment que les feux sont en mesure de fonctionner dès la tombée de la nuit. On trouve encore trop de VTT et de vélos de course qui roulent en ville et sur route sans aucun équipement réglementaire comme la sonnette.
généraliser le contrôle technique des bicyclettes
Dans cet exemple ci-dessus, il manque un élément fondamental. Saurez-vous le trouver?
gilet de sécurité à porter de jour comme de nuit
Du coté des constructeurs, il faudrait définitivement interdire les éclairages à piles de mauvaise qualité.
S’agissant de la tenue cycliste, il est urgent de généraliser le port du gilet réfléchissant de jour comme de nuit, en et hors agglomération.
La montagne belge recèle-t-elle des cols inédits? Haussire figure déjà parmi les cols retenus par notre Confrérie
On nous aurait menti à l’insu de notre plein gré? qui a dit que la Belgique n’était pas montagneuse!
Un lecteur belge, Jean-Pierre Snyers m’a écrit pour me dire…
Avis à nos amis français: il existe des dizaines de cols en Ardenne belge. Parmi ceux-ci: Le col de Haussire (La Roche-en-Ardenne), le col du Rosier (Spa), le col de l’Ancienne barrière (Trois-Ponts), le col du Stockeu (Stavelot), le col de Roche-à-frêne (Manhay), le col de Hautregard (Theux), le col du Sati (Bouillon), le col du Rideux (Durbuy), le col de Cornemont (Sprimont), le col de la Croix des fiancés (Vresse-sur-semois), le col de Houssonloge (Aywaille) et de très nombreux autres encore. Bonne montée à tous les cyclos!
Jean-Pierre Snyers semble un fin connaisseur de la montagne outre-Quiévrain.
A l’appui de son raisonnement il ajoute « un col étant par définition un passage entre deux hauteurs reliant deux vallées, et cela, sans qu’interviennent l’altitude ou à la géographie des lieux où ils se trouvent, il est clair que l’Ardenne belge (ainsi que l’Ardenne française), n’est pas en reste en la matière.«
Or dans le catalogue des cols belges, la Confrérie n’a pour l’heure retenu que onze cols. (voir la liste ci-dessous)
J’ai eu beau confirmer à notre ami que les cols baptisés par la Confrérie des Cent Cols sont soumis à une analyse déontologique, rien n’y fait, Jean-Pierre Snyers est revenu à la charge tout dernièrement en m’adressant une rafale de photos prouvant que ses cols belges existent bien. La preuve selon lui, il y a des panneaux. On sait hélas que les panneaux ne constituent pas toujours des preuves probantes.
Alors en accord avec notre ami belge, je publie les photos de ces cols encore ignorés de notre Confrérie…
Au total, il y aurait donc 10 cols nouveaux en Belgique (Rideux et Haussire figurent déjà au catalogue Cent Cols) qui viendraient s’ajouter aux onze cols déjà consacrés.
Voici la liste des cols nouveaux prétendants…
Hautregard
357
Houssonloge
336
Ancienne Barrière
485
Wanne
Saint Jacques
433
Houe des Pauvres
237
Cornemont
302
Fraiture
237
Roche-à-Frênes
361
Fond de la Justice
535
Des cols belges (homologués ou pas) justifiant un voyage à vélo
N’étant pas un expert de la chose, je vais transmettre cette requête au délégué de la Belgique…
Voici la liste des cols belges déjà au catalogue de la Confrérie…
La Bretagne n’est pas un pays de VTT. C’est un pays de routes. Lorsqu’on interroge Openrunner, on ne trouve qu’une trace VTT mise à disposition des visiteurs à partir de Roscoff. Je pars donc avec une trace de 34 km. Et je me rends compte que c’est de la route. Pendant 15 km, j’affronte le vent et la route bretonne jusqu’à Plougoulm. Mais après Plougoulm, c’est très délicat car le traceur me conduit dans des chemins qui n’existent plus. Pour finir j’aboutis dans une usine d’oignons. Je cherche une sortie. Les portails sont clos. Je rebrousse chemin. Puis je me retrouve sur une voie ferrée désaffectée…
Un joli chemin creux comme en AlsacePlougoulm, l’église
Bref, j’abandonne et je reprends la route.
Enfermé dans une usine d’oignons
La morale de cette histoire c’est qu’il faut se méfier des routes tracées sur ordi avec des segments de droite car le dépositaire a fait travailler sa mémoire et ne s’est peut-être même pas rendu sur les lieux.
Vérifier mon activité cyclisme sur Garmin Connect. #beatyesterday
Je pars sans savoir. Sans savoir où aller, quoi découvrir. C’est l’aventure à VTT. Après avoir quitté Vivier sur Mer, j’arrive à La Fresnais et son église massive comme un roc.
Puis je trace une longue ligne droite que je redoute ennuyeuse. Non. Car tous les cinq cents mètres j’ai une évocation illustrée d’Oscar Sorre. Un conte d’autrefois et son histoire sous forme d’épisodes à chaque halte.
Oscar Sorre et sa légende
Puis je trouve un fléchage VTT, cathédrale de Dol. Pourquoi pas! Me voici à D’OL de Bretagne. Cité de caractère
Dol, la cathédrale
Au pied de la cathédrale, Maen Vag, le vaisseau de granit 3.5tonnes.
Puis j’envisage le retour, mais je vois indiqué le Mont Dol. J’y vais. Ça grimpe sec la montée du mont. Du 15 à 20%.
Après la grimpée en haut de la falaise, petite course à pied en ville. Pas facile: rues étroites, trottoirs riquiqui, et circulation infernale. A oublier si ce n’est la beauté des falaises prises d’assaut par les touristes.
Durant cent ans, jusqu’en 1968, le train de Palavas a transporté les Montpelliérains. J’ai longtemps cherché comment traverser les rocades à PérolsFinalement je suis passé sous la voie rapide pour rejoindre les Cabanes de PérolsLonger l’étang de MaugioUn avion de l’aéropostale en fâcheuse posture qui a raté son atterrissage lors de l’orage dernier. Relever un avion comme ça en limitant les dégâts va prendre du temps. Pour l’heure plus aucun mouvement aérien a l’aéroport