Certains jours, je regrette d’être parti de chez moi sur mon vélo. Mais l’idée même de renoncer m’insupporte, alors je poursuis ma route.
Novembre se termine. Les mois en bre sont dans mon imaginaire synonyme de froid, d’humidité et de temps gris.
Ce mois de novembre ne déroge pas à la règle mais le froid n’est pas vraiment au rendez-vous puisqu’on peut encore faire son vélo sans sortir « la quatrième couche », les surchaussures et la cagoule.
La cagoule, pourtant j’en vois qui la porte avec huit ou dix degrés, cela me parait excessif. Mais a contrario j’en vois d’autres qui roulent jambes nues.
Comme d’autres sportifs de ma génération, je compose avec mes handicaps. Ceux liés à l’âge. Une sorte de frilosité à mettre le nez dehors s’y ajoute alors même que le temps reste clément. Je me fais violence, comme si j’étais prisonnier de ma propre image, celle que j’ai façonnée au cours de plusieurs décennies.
Avant que tout s’arrête, je compose
Je compose, c’est le bon terme pour dire que j’affronte mes contradictions comme celle de me dire que j’ai mal là, ou là, ou encore ici pour ne pas enfourcher le vélo. Vous le savez parfois je biaise: je vais courir dans le quartier. C’est un exercice qui dure moins longtemps mais que je juge éminemment physique.
Bref, en novembre j’ai réalisé une quinzaine de sorties. Un jour sur deux. Assez pour satisfaire mon ego qui n’est pas démesuré.
parfois je biaise: je vais courir dans le quartier 6 sorties jogging 36km A VTT, j’ai parfois tendance à explorer des friches abandonnées4 sorties à VTTle 8 novembre à Geishouse, il a fait beau5 sorties route
Aujourd’hui grande chasse dans le bois de Reiningue. Impossible de passer dans la forêt. D’ailleurs les avertissements sont nombreux à chaque intersection. Celui qui malgré tout s’y hasarde aura été prévenu.
Trois degrés, j’ai protégé mes pouces.
Donc je me suis rabattu sur la plaine pour éviter la battue.
Pas satisfait de ma peinture d’Etretat, je recommence. Je pense que c’est comme ça qu’on progresse.
L’avantage avec l’acrylique, c’est qu’on peut repasser dessus…voire même faire tout autre chose. Avec Etretat, j’ai eu des références pour tenter de m’améliorer.
Hier alors que je me dirigeais vers Bergholtz, je découvre que mon GPS s’est éteint tout seul.
Je le redémarre sans savoir où s’est produit cette anomalie mais je l’estime à hauteur de Issenheim rue de Soultz.
Un fois rentré à la maison, j’examine l’enregistrement…
Il m’a suffi de constater que la trace enregistrée s’est arrêtée à Issenheim à l’angle de la rue des Bosquets…et que mon GPS a tracé une belle ligne droite jusqu’à son redémarrage à Bergholtz.
Le phénomène n’est pas grave sauf qu’il fausse mon kilométrage total. Hier je l’ai estimé à 2.300 m, car le segment de droite tracé n’est pas compté par l’appareil en tant que distance.
24 novembre le GPS s’arrête rue de Soultz angle rue des Bosquets à Issenheim
Curieux phénomène
C’est alors que je me suis souvenu que mon GPS s’était déjà arrêté cet été au même endroit. J’ai recherché…et effectivement il s’est aussi arrêté le 25 juin à Issenheim presque au même endroit, c’est à dire rue de Soultz.
Est-ce une panne fortuite ou s’agit-il d’un phénomène radio local qui interfère sur le bon fonctionnement du GPS?
L’été dernier, j’ai fait juste une photo souvenir en passant avec mon vélo à Joinville en Haute-Marne. Et maintenant j’ai tout le loisir de le peindre. Le Poncelot qui permet la traversée du bief est très ancien, il date du XVIeme siècle.
Va-t-on devoir pédaler sans assistance électrique cet hiver?
C’est un scenario banal qui n’entraînera pas beaucoup de dérangements si l’on vient à manquer de courant puisque nos VAE sont équipés de pédales…ce qui n’est pas le cas des ZOé et des Tesla.
Ceux qui ont plusieurs batteries pourront toujours en avoir une chargée d’avance pour aller au turbin (turbin qui doit provenir de turbine, j’imagine).
une solution du VAE autonome anti-coupure de courant
Avec une vingtaine de réacteurs nucléaires aux arrêts de rigueur, la France va se trouver dans une situation inédite que seuls les pays en guerre ou sous-développés peuvent connaître.
C’est dans les années 70 alors que la France était confrontée à des coupures fréquentes et au chantage de l’OPEP (déjà) que le premier ministre Messmer a lancé le plan de construction massif de centrales nucléaires. Messmer n’était pas spécialement connaisseur de la chose, c’était un général commandant des troupes coloniales ( gouverneur des colonies) dans le Sahara. Mais il a su conduire le projet malgré les écologistes fortement influencés par le mouvement homologue allemand « Nuclear? nein danke! »
Mon petit doigt me dit que les centres névralgiques du Pays seront épargnés et que ce sont les régions éloignées des grandes agglos qui morfleront en premier. Car ce que le Gouvernement ne dit pas pour éviter tout mécontentement anticipé des Gilets jaunes sur les ronds-points, c’est que les coupures de courant font l’objet de plan de délestage maintenu à jour périodiquement et sur lesquels tous les points sensibles sont répertoriés à l’avance.
les productions électro-sensibles comme les traitements chimiques, métallurgiques,…et dont certaines bénéficient de contrats dits effaçables: du courant moins cher en contrepartie de retrait de production négocié.
les hôpitaux
les sites militaires
la SNCF
les aéroports
En outre beaucoup de ces sites sont équipés de groupes électrogènes qui démarrent instantanément en cas de manque de courant…dont les hôpitaux qui sont capables de réalimenter les parties vitales des équipements comme les blocs opératoires.
Tout ce dispositif d’ilotage risque de s’effondrer comme un château de cartes, si le manque de courant est massif…dans ce cas le réseau à très haute tension peut se trouver impacté et des régions entières peuvent être affectées sans discernement.
Il restera toujours Paris, le cœur névralgique du Pays. Couper la Défense, les ministères, le parlement, non!
Le gouvernement planche sur les futures coupures de courant et craint le blackout.
On peut lire dans la presse que ce qui inquiète nos dirigeants, c’est comment organiser les coupures de courant si l’hiver prochain est trop rigoureux pour fournir tout le monde à la fois.
Ce matin, le Canard Enchaîné pointe les dossiers sensibles qui embarrassent dans les ministères:
les hôpitaux
la SNCF
les centraux téléphoniques
les prisons
les malades à domicile
les assistances respiratoires risquent de manquer de courant (Canard Enchaîné 23/11)du courant pour les trains mais quid des passages à niveau? (Canard Enchaîné 23/11)
Reste le problème de nos smartphones qui ne sont pas encore dotés de pédales
Blanc titane, terre d’ombre brûlée, bleu, jaune. J’essaie de me tenir sur le tiers du cercle chromatique de bleu à jaune et j’y ajoute une complémentaire en face du cercle, la terre d’ombre.
Sans passer par les préceptes de la peinture, je n’obtiens rien de concluant (on s’en douterait). Mis à part des horreurs criardes.
Cela dit manier de la peinture de l’huile demande de prendre de nouvelles habitudes.
Rincer les pinceaux, avoir du chiffon, du medium diluant, c’est toute une éducation.
J’ai compris qu’il ne fallait pas chercher à imiter une photo si l’on veut réussir.
Je me souviens de ma croisière anglo-normande sur un « onze mètres » en alu dans les années 80. J’étais seul à l’avant dans ma couchette dont l’accès était constitué d’une trappe. Les premières 24 heures, j’ai été malade sans discontinuer. Penché au-dessus du bastingage, j’ai cru vomir mon estomac.
Le skipper riait bien.
Arrivé à Bréhat, on a ramassé du bois pour faire du feu et attendre marée haute.
Je renaissais tout en redoutant le prochain appareillage.
A Serck, j’ai croisé le seigneur sur sa calèche. A Guernesey, la maison de Victor Hugo qui domine le port de St Peter. Un souvenir inoubliable…
Montée à Goldbach, avant d’arriver au moulin point de vue magnifique avec les couleurs d’automne
Il n’y avait plus que trois degrés au Vieil Armand. Je suis redescendu avec prudence vu les feuilles sur la route.
Sur cet itinéraire, il y a deux passages à 9%. L’un avant le moulin et l’autre après Goldbach. Je roule à 7/8 km/h avec ces pentes. C’est lent mais je fatigue moins.
je ne roule pas vite, mais j’ai encore la satisfaction d’arriver
Les cyclos apprécient se rassembler là, en haut du col Amic. Ils ont de la place pour se garer sans risquer l’accident. Les plus endurcis poursuivent vers le Grand Ballon, quand d’autres préfèrent redescendre par Goldbach ou le Vieil Armand.
Une fuite en avant qui consiste à essayer la peinture à l’huile. Après l’aquarelle, l’acrylique, pourquoi ne pas se laisser tenter par une technique issue du Moyen-Age! On attribue sa découverte à Jan van Eyck, peintre flamand…
J’ai regardé dans le dico. Pochade: oeuvre peinte sommairement.
Pour commencer, la pochade me convient, elle me sert d’alibi pour masquer mon inaptitude à ce nouveau médium qu’est la peinture à l’huile.
même dans le bas de gamme, le tube de peinture coûte cher
J’ai cassé ma tirelire pour me rendre en possession de la peinture. En pressant la première fois sur le tube, on veille à la sobriété.
Toujours sobre, j’ai acheté une LED à pince de 9 watts pour éclairer mon pupitre et je fabrique moi-même mon médium pour l’huile. Huile de lin, white-spirit et siccateur. Le « gras sur maigre »? j’ai encore du mal à imaginer peindre sur du long terme. Il est vrai que l’huile ne sèche pas, elle durcit. Alors on attend et pas question de sèche-cheveux comme à l’aquarelle. Mais je vais abandonner l’huile de lin et le whyte à cause de l’odeur et tenter l’alkyde dont on dit beaucoup de bien.
On apprend beaucoup avec YouTube. Comme par exemple le bon mélange des couleurs qui va je l’espère me conduire à des tons moins agressifs.
L’huile est une découverte qui me déconcerte. C’est le gras de la matière qu’il faut dompter. J’ai essayé avec Michelbach. On ne sait jamais quand il faut mettre la touche finale vu que le lendemain c’est encore pâteux…
D’abord tirer des bords sur le lac pour voir l’huile s’allonger derrière le pinceau. Tenter des courbures de ciel. La brillance est telle qu’on ne peut prendre une photo correcte immédiatement tant que le mélange est encore pâteux.
Michelbach. L’huile est une découverte
Ce que j’apprends par exemple, c’est l’usage de la terre d’ombre ou de la terre de Sienne dans les mélanges pour adoucir les tons.
Mon mécanicien ne comprend pas. Au début il a pensé que mes roues n’étaient plus alignées, un peu comme ces voitures qui à la suite d’un accident ont le châssis faussé et qui roulent en crabe.
Mais non, il n’a pas trouvé. En guise de boutade, il a suggéré que j’avais le bras gauche trop long et que donc, fatalement, mon vélo tirait vers le caniveau.
Dans les caniveaux, on trouve de tout.
Parlons-z’en du caniveau. Voila ti pas que la vénérable FFVélo s’est fendue d’un communiqué pour dire tout le mal qu’elle pense de Sardou après qu’il ait menacé dans son délire médiatique de dézinguer le premier cyclo qui passe devant son SUV survitaminé.
Il y a sur la toile actuellement un racisme anti-vélo assumé.
Tout ça c’est de la faute des écolos qui ont injecté le virus du vélo dans l’esprit des bagnoleux. Imaginer qu’un vélo puisse répondre à la crise des carburants met le brave peuple d’en-bas en rage. Alors dézinguons les vélos! Les cyclistes avec!
Sardou, vous vous en souvenez peut-être, c’est le comique troupier qui tente d’égaler la gouaille de sa mère sur les planches. Il en a déjà la gueule mais pas encore le talent.
Sardou fait sa deuxième tournée d’adieu car à la première, Dieu n’a pas voulu de lui. Il ne va plus lui rester qu’une solution à Sardou: pousser la chansonnette dans les salles de pas perdus des résidences séniors d’Orpéa pour les renflouer.
Mon vélo tire définitivement à droite.
Moi qui suis animé de valeurs désormais ringardes comme l’humanisme, la fraternité, la justice, la défense du faible,…je ne sais pas moi, tous les trucs qui font qu’on croit en l’homme, j’observe que mon vélo me joue un tour de cochon en tirant à droite.
Je rêve encore à gauche mais je suis obligé de suivre mon vélo à droite car mon bras gauche à de la peine à maintenir le cap. Cette nuit j’ai rêvé peu avant le réveil. Poutine s’était suicidé dans son bunker, comme Hitler. Et la Russie était mise sous contrôle de l’ONU pour les vingt ans à venir. Zelensky pouvait reprendre son cinéma. Tout le monde était content. Mais le scénario attendu n’est pas celui-là. En fait, plus l’Ukraine va être détruite, plus Bouygues se frotte déjà les mains. Comme en Afrique, l’Europe va prêter des sous à l’Ukraine pour payer son ciment de reconstruction…
Mais comme mon vélo tire toujours à droite, il va falloir admettre que Poutine va continuer à emmerder le monde avec sa poussée mégalo.
Un complot pour nous faire acheter des bagnoles électriques
Ce matin, la France rumine. Va-t-on recevoir tous nos chèques-énergies avant Noël? Les bagnoleux sont en rage, ils ne comprennent pas que le mondialisme continue de faire monter les prix des carburants. C’est sûr, c’est un complot pour nous faire acheter des bagnoles électriques. Plus fort que les écolos, ces capitalistes! Les Zones à Faibles Emissions (ZFE) des agglos qui vont pousser vite fait les vielles guimbardes à la casse viennent ajouter au désarroi des classes populaires. Encore le complot mondialisme dont Macron est un ardent activiste diront les opposants.
Finalement, mon vélo qui peine dans les embouteillages aux stations, vire à droite et prend les trottoirs. Comme tout le monde. Traverser de l’autre côté avec les piétons, c’est commode. C’est tellement commode de se déplacer en ville avec son vélo ou mieux avec sa trottinette que fatalement on va devoir sévir. Les trottineux sont dans la ligne de mire; qu’ils fassent gaffe! Le code de la route, c’est pas fait pour les chiens crient les propagandistes pro-bagnoles. Pour l’heure mon vélo obéit au code de la rue. D’ailleurs le code de la route il connait pas, mon vélo, c’est un truc qui n’est exigible qu’à ceux qui ont le permis de conduire.
Comme tout le monde se fout de tout, mon vélo a pris le parti d’en rire.
La France réac est en marche. Depuis qu’on a accepté l’Océan Vikingqui sauve des vies, tout le racisme ordinaire peut enfin s’exprimer ouvertement. L’Etat qui a racheté l’EDF en faillite après l’avoir dépouillée de ses actifs dispose maintenant de résidences de luxe inoccupées pour loger ses sans papiers: les résidences de vacances des agents EDF. Il me vient une idée saugrenue, pourquoi ne pas loger nos immigrés indésirables dans ces immenses bateaux de croisières MSC? Ils pourraient traverser la Méditerranée sans risquer la noyade Alexis Kohler en serait ravi.
Mon vélo hélas ne peut rien faire pour ces candidats immigrés. Même en tirant à droite.
Depuis que la chasse a repris, faut que je me méfie avec mon VTT. Ne pas sortir des ornières, bien se caler à l’intérieur. Penser qu’un chasseur au loin muni d’un fusil à lunette peut très bien me voir sortir du droit chemin et me dézinguer aussi. Un émule de Sardou, vraisemblablement.
Ce qui est bien avec ce réservoir qu’on appelle un peu pompeusement lac de Michelbach, c’est qu’on en fait le tour à pied en une heure tout en découvrant des perspectives variées et agréables.
Ici c’est le petit chemin qui longe le bas du village et revêtu de copeaux de bois.
Pas satisfait? l’avantage de l’acrylique, contrairement à l’aquarelle, c’est qu’on peut se faire pardonner ses erreurs et améliorer ensuite. Dire qu’on se fait pardonner est un peu présomptueux comme si son travail relevait du divin. Foutaise! Son travail de peintre, c’est d’abord la compréhension de ses couleurs, des formes, de l’harmonie des traits et des masses, la maîtrise des instruments, sa mise en page. Rien de divin dans tout cela. Au mieux s’exprimer avec goût.
Avant…
…après
J’ai remanié mon ciel. Je l’ai fait « tombant », une pure spéculation sur le rendu de l’atmosphère bretonne qui me semble réussie, puis j’ai (re)bleui mes toitures, redonné de la lumière aux feuillages. J’ai encore du chemin à parcourir pour affiner mes détails. Je travaille à main levée alors qu’à l’aquarelle, la main est posée à plat. Il faut que je trouve des points d’appui sur la toile sans mettre la main dans « le pas sec ».
Nous les cyclistes qui nous battons contre quelques grammes ici ou là, nous sommes en fait ridicules puisque chaque gramme gagné nous coûte de l’argent en investissant dans des composants « haut de gamme ».
Ici rien de tel. Avec une mécanique de tracteur, ce champion du vélo poids-lourd remporte la palme.
Selon notre député du Bas-Rhin Bruno Studer, les agressions de cyclistes seraient en hausse. Alors notre élu vient de déposer un amendement visant à aggraver les peines encourues par les automobilistes lorsque ces attaques sont volontaires. (voir ci-dessous facsimilé texte paru dans les DNA du 13/11)
Evidemment, les petites vacheries quotidiennes auxquelles nous sommes habitués du genre « je te serre au feu », « je te serre au dépassement », » je freine un grand coup une fois devant pour te foutre par terre » ne seront bien sûr pas faciles à prouver si par malheur on est blessé et si l’automobiliste s’enfuit.
Il reste les grands délinquants: ceux qui te coincent, descendent pour te casser la gueule et te fracassent le casque tout en reculant sur ton vélo.
Ceux-là mériteront la peine max. Et c’est tant mieux!
En attendant 9 heures, j’ai arpenté l’expo de Tronox le long du Rangen.
Mes confrères sont restés au lit. Il est vrai que le temps ce matin n’était pas engageant avec brouillard et 4°C.
la calcination étape importante du process de fabricationcurieux équipement derrière le tennis de Vieux-Thann. Peut-être une répétition pour le prochain Dakar?
Une usine centenaire, c’est devenu rare en France vu qu’on a tout bazardé en Chine. Et il s’en trouve encore pour dire du mal de cette dernière usine qui mettrait à mal la réputation de notre vignoble.
Cela dit, je ne suis pas dupe, les applications du dioxyde de titane sur nos comprimés pharmaceutiques, sur nos dragées, ça fait mauvais genre. J’en ai aussi dans mes peintures pour faire un beau blanc. En outre cette usine est classée Seveso « niveau haut », il est donc normal qu’on se préoccupe de ces fumées et du risque potentiel.
Neuf heures sonnant à l’horloge de l’église, je pars.
Non sans avoir salué le nouveau membre du club qui est parti seul de son coté, un peu déçu de cette déconvenue.
Au bout de 2km, j’étais réchauffé. Mon casque jaune est moche mais c’est atout pour être vu. En plus la sangle est détendue…et ce n’est pas bien.Autour du lac, les promeneurs sont làma petite luciole de chez Décat fait un peu gadget mais c’est mieux que rien. Et j’en ai une autre sur le casque…plus ma bande jaune rétro sur le sac à dos. Autour du lac aucun risque mais dès qu’on reprend la route c’est utile d’être vu