La plupart d’entre nous imaginent que pouvoir stationner avec sa voiture est un dû, voire un droit. Or il n’en est rien.
Ceux-là estiment aussi que posséder une voiture s’accompagne implicitement de la mise à disposition de chaussées pour pouvoir rouler mais aussi de places de parking pour pouvoir s’arrêter. Or une voiture est souvent davantage immobile que roulante. On parle même parfois de voiture ventouse dans certains quartiers au-delà de sept jours. C’est pourquoi les services de police font des marques parfois pour s’assurer que le véhicule est abandonné.

Sinon direz-vous, à quoi bon posséder une voiture si l’on ne peut pas s’arrêter. On serait alors condamné à rouler tout le temps. Jusqu’à rentrer chez soi dans son garage ou dans sa place de parking privé. Je pense au gag d’un giratoire sans sorties de Raymond Devos. (ci-dessus)

Stationner chez soi est payant
Posséder une place de parking sur son terrain est taxable. Deux fois. D’abord lors de sa construction au moment du paiement de la taxe d’aménagement. Ensuite tous les ans à travers la taxe d’habitation (la taxe d’habitation n’étant maintenue prochainement que pour les résidences secondaires).
Comment est calculée la taxe d’aménagement d’un parking privé?
Le calcul de la Taxe d’aménagement sera fait en fonction de ce nombre de places de la façon suivante : (nombre de places de stationnement) x (valeur de la place) x (Taux communal) + (nombre de places de stationnement) x (valeur de la place) x (Taux départemental). Stationnements non couverts et non clos
Alors mieux vaut en effet stationner dans la rue!
Stationner sur le domaine public à un coût


En effet lorsqu’on stationne sur le domaine public, non seulement on détourne une partie de l’espace commun à son seul profit privé en y immobilisant sa voiture, mais en outre on engage des frais de construction et d’entretien de l’espace utilisé. C’est pourquoi de nombreuses places de stationnement en ville où le foncier coûte cher sont devenues payantes et le seront encore davantage à l’avenir.