Faut-il en cette veille d’élections s’interroger sur la
place accordée aux vélos par nos candidats aux
présidentielles?
Ils se sont déjà fait remarquer par leurs
excès de vitesse en voiture, mais sont-ils aussi
doués à vélo?
Vélomaxou se livre à sa propre analyse. Sans
prétention.
Du coté du candidat Sarkosy, je n’ai rien vu ni entendu
qui laisse entrevoir une quelconque avancée en faveur du
vélo.
D’ailleurs, il ne semble pas que les questions environnementales
intéressent ce ténor de la politique.
Ensuite Ségolène Royal.
Evidemment, elle porte les couleurs du PS qui un jour s’est
allié avec les écologistes, mais rien ne semble
prévu pour avantager le vélo.
Son amie Dominique Voynet, elle, a fait du vélo hier
à Grenoble. C’est la seule qu’on a pu voir sur une
bicyclette; bien que son pédalage semblait mal
assuré, au moins elle a fait un effort.
François Bayrou sait parait-il « faire du tracteur » dans
son terroir du Béarn, mais sait-il faire du vélo? on
ne le sait pas…
Jean-Marie Le Pen ne semble pas plus prédisposé
à l’usage du vélo même s’il a des origines
bretonnes où la pratique du vélo côtier doit
être bien agréable.
On pourrait, à la limite, espérer voir Arlette
Laguillier représentante des classes populaires sur une
bicyclette qui fonce vers la côte normande style
« congés payés, front populaire »!
Non, je ne vois qu’un vrai cycliste parmi les candidats. Vous
avez deviné: c’est Olivier Besancenot, le digne
représentant des facteurs; ceux qui vont à pied et
à vélo chaque jour.
Evidemment, on n’est pas obligé d’épouser tout le
projet politique du facteur Besancenot, mais il faut bien
reconnaître qu’en terme d’authenticité cycliste, c’est
lui le plus vrai!