
Je ne me suis pas fait prier vu le temps printanier…ou automnal. Je ne sais pas.



Je ne me suis pas fait prier vu le temps printanier…ou automnal. Je ne sais pas.
Enfin un peu de beau temps après les pluies. 13°C ce matin un 30 décembre, c’est inhabituel. Finalement, je vais pédaler avec seulement deux couches de vêtement.
Je me décentralise dans les vignes de Wattwiller et je commence un travail cardiovasculaire. Pas longtemps. Avec les bosses du vignoble, on arrête quand on veut. C’est moins difficile qu’un col où il faut aller jusqu’au bout.
Qu’on ne s’y trompe pas, les relances dans les chemins de cailloux nécessitent puissance et adresse pour ne pas glisser dans les ornières chargées de boue.
Le passe-temps qui tue le temps
En attendant, le temps passe
C’est fou le nombre d’écrivains qui se sont consacrés au temps qui passe.
Depuis Hubert Reeves « le banc du temps qui passe« , Jacques Laurent « l’inconnu du temps qui passe », jusqu’à Proust « à la recherche du temps perdu »…
Je pourrais moi aussi écrire longtemps sur le temps mais pas avec talent comme le font les auteurs patentés.
En attendant, le temps passe
Cette année a filé à la vitesse d’une étoile. « Grand V » comme disent les mathématiciens en herbe. Mais un an plus tard, on en est toujours là, à résoudre des inconnues avec des équations de second degré avec des courbes exponentielles et des asymptotes.
Hier soir, en guise de passe-temps, j’ai filmé des anti-pass au rond-point. J’ai déclenché des torrents de bile sur Facebook. La preuve que le virus rend fou.
Je ne vais pas refaire le film palpitant de 2020. Tout le monde l’a encore en tête, même si c’est diffus et compliqué. Le retraité a cette sagesse de profiter du temps libre pour dresser des états de situation. Sa situation. Fatalement le temps compte plus vu qu’il se contracte. Il est même compté.
En attendant, le temps passe…
…et j’attends mon charpentier comme on attend Godot.
Mon charpentier ne viendra pas. Il est cas contact.
Ce soir, une poignée de manifestants dotés de pancartes manifestent à l’entrée de la ville. C’est inédit dans ma bourgade car le mouvement antivax se limitait aux grandes agglomérations.
La gendarmerie photographie les revendications sans verbaliser.
Cette animation à l’heure du bouchon de fin de journée rompt avec la morosité ambiante.
Cela dit, on comprend que le niveau d’inquiétude augmente avec les mauvaises nouvelles, les restrictions, les inconnues quant à ce vaccin de plus en plus assimilé à une thérapie provisoire et peu convaincante…en attendant mieux.
Reste que que si cette défiance s’étend, le pouvoir aura un handicap de plus dans sa stratégie qui vise à éradiquer la pandémie. La montée en puissance de toutes sortes d’interdits ne va pas arranger les choses à la veille du jour de l’An.
Si en 2020, les retraités étaient seuls à faire les frais du confinement avec ce rond imbécile de un kilomètre, aujourd’hui c’est la population active qui morfle.
Restrictions sur les bars, les restaurants, jauge pour les spectacles. Il n’y a que la bouffe et les transports qui marchent encore.
Encore un effort président Macron!
On pourra me reprocher d’avoir délibérément titré mon billet « Antivax ». C’est plus commode que de tenter d’identifier toutes les nuances de motivation de ces manifestants. Il n’est pas impossible que des « vaccinés » manifestent aussi puisqu’ils peuvent aussi douter du bien-fondé de la politique vaccinale s’il s’avère que le vaccin n’est qu’une thérapie génique comme en atteste le professeur Perronne et non pas un moyen définitif d’éradiquer la maladie.
Du changement chez Vélomaxou
Changer de design c’est un peu une renaissance sur la toile. Alors pour 2022, j’ai changé le thème de mon blog. Il s’appelle dorénavant twenty-sixteen. J’espère qu’il plaira.
J’ai vu Présidents, le film de Anne Fontaine
C’est une satire de Sarko et Hollande qui se retrouvent en Corrèze et forment un couple à l’assaut d’un nouveau quinquennat pour contrer Macron et Marine Le Pen. C’est poilant comme tout avec Jean Dujardin dans le rôle de Sarko, Gregory Gadebois dans celui de Hollande, Doria Tillier et Pacale Arbillot dans le rôle des épouses.
Alors justement 2022 qui se profile à l’horizon de nos brumes vosgiennes ne se présente pas bien du tout.
IrmaMaxou y voit le télescopage dans la vie publique d’une élection présidentielle et d’une situation épidémique qui perdure. On ne sait pas encore qui va l’emporter face à la pléthore de candidats-virus et de candidats-présidents.
Si les présidents passent, les virus ne trépassent pas. Mon toubib disait souvent « c’est viral » lorsqu’une grippette survenait et on n’en parlait plus. Mais à présent qu’on a déterré les coronavirus, la planète vibrionne. Va t-on devoir inventer de nouveaux modes de vie? changer nos rapports à l’autre durablement? changer nos modes consommation, de développement? de loisirs?…
Les démocraties planchent sur le sujet. Elles peinent. Elles peinent car ce modèle politique se prête mal à des injonctions qui mettent arbitrairement en cause les libertés individuelles et collectives. Nous ne sommes pas à l’abri d’un régime autoritaire capable de canaliser les angoisses existentielles des populations.
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai un carnet de route 2022 encore vide.
La cause, on la connait, c’est cette nouvelle incertitude qui pèse avec la pandémie qui met à mal tous nos projets dès lors qu’ils sortent un peu du quotidien. Je ne suis pas prêt à me lancer dans un Tour de département des Vosges ou du Bas-Rhin avec mon vélo si par malheur on risque à nouveau d’être enfermé ou confiné par une cohorte de variants plus ou moins agressifs.
Pour l’heure, je sursois.
Du coté des entrepreneurs de raids à vélos, on fait comme si tout allait bien se passer. J’ai des doutes. Les cyclo-montagnardes et autres prouesses époustouflantes comme ici la Route du Silence (1200 km/20.000m) de Pascal Bride ne sont-elles sujettes encore une fois à des déconvenues désagréables pour les promoteurs et les participants?
Je veux pas être un oiseau de mauvais augure bien que la situation sanitaire soit des plus incertaines. On en voit déjà les prémisses avec beaucoup de compagnies aériennes clouées au sol du fait de la reprise de la contagiosité du virus mutant.
Influenceur à haut-risque
Certes des blogueurs influents, il en existe. Mais face aux influenceurs patentés de la toile, le blogueur est un petit joueur.
Avec mes quatre cents abonnés, je ne joue pas dans la même cour que les Youtubeurs et les Tiktokeurs de talent de la toile. Mais le jeu d’influenceur qui consiste à orienter vers l’achat de produits et de marques commerciales comporte aussi des risques comme par exemple lorsqu’on met ses enfants en scène. Les influenceurs sont rémunérés, moi pas.
Maëva Frossard, mère de famille, créatrice de « Mava chou, une maman sans tabou », une chaîne YouTube familiale de 152.000 abonnés (recettes, déco, bons plans, concours, placements de produits, boutique de vêtements en ligne) a craqué sous l’effet du cyber-harcèlement dont elle a été victime. Elle s’est suicidée.
Saint-Etienne, c’est l’après Noël.
Férié en Alsace-Moselle grâce au Kronprinz, cette année il tombe un dimanche. Les travailleurs salariés n’auront donc pas droit à ce jour de congé supplémentaire.
L’autre jour férié supplémentaire du régime concordataire Alsace-Moselle, c’est le vendredi de Pâques. On comprend donc pourquoi les Alsaciens tiennent à leur régime particulier qui comporte en outre un niveau de remboursement sécu supérieure au national sans…être déficitaire.
Comprenne qui pourra car l’Alsacien n’est pas moins malade qu’ailleurs. Surtout avec le Covid.
Les travailleurs frontaliers, 60.000 qui passent en Suisse chaque jour, n’ont pas droit à ces jours supplémentaires, pas de 35 heures, et le régime d’assurance maladie y est, dit-on, plus cher…on part en retraite plus tard mais le niveau de salaires et les pensions y sont plus élevés.
Je ne sais pas pourquoi je raconte tout ça en rentrant de mon tour de VTT. Je voulais juste reprendre mon vélo entre cette période d’entre-deux, et après une interruption de rhino-pharyngite. Même avec le traitement à la cortisone, guère d’amélioration. Mais je me connais, je sais que ce truc quand je le tiens, j’ai toujours du mal à m’en défaire.
J’ai trainé dans les rues de Cernay sous la pluie et je suis rentré.
Pas grand monde dehors.
Des pneus pleins, je présume.
C’est un sujet auquel je serais incapable de m’atteler autrement que par des exemples de la vie courante, n’étant ni scientifique ni philosophe, je suis obligé de me rattacher au bon sens paysan, celui de nos anciens qui, faute de savoir, se protégeaient de leur mieux.
Faire des provisions pour se prémunir d’une disette, éviter les visiteurs supposés porteurs de peste ou de choléra, s’abriter en cas de cataclysme,…on ne savait faire que ça.
Il est sûr que la période pandémique est pour moi une révélation, celle que nous ne sommes pas à l’abri des virus malgré nos connaissances scientifiques et les bienfaits de la médecine. Nombre de mes contemporains ne pensent pas forcément comme moi.
La science, j’y crois avec raison, c’est à dire sans confiance aveugle. Les scientifiques eux-mêmes affichent des vérités basées sur le savoir et l’expérience sans pour autant être tous d’accord entre-eux. Les controverses sont nombreuses car le temps long est parfois nécessaire pour valider une découverte souvent suivie d’études cliniques approfondies
Chaque jour de nouvelles inconnues naissent dans la Presse. Les tests covid sont-ils fiables? n’engendrent-ils pas de faux résultats? les vaccins ne rendent-ils pas les tests positifs?…Autant de doutes qui alimentent les craintes.
Les dernières interrogations portent sur la durée pandémique, la multiplication des variants, la vaccination des enfants, la quatrième dose,…et les suivantes.
Devant cet imbroglio qui interroge toute la planète sur les conduites à tenir, vient se greffer la crédulité. C’est à dire les croyances de café du commerce qui ne reposent sur aucun concept philosophique avéré. Entretenues par toutes sortes de lobbys parfois inavoués ou cachés, les croyances sont entrées en combat contre l’évidence scientifique. Je ne vais pas détailler ici tout ce magma qu’on dit complotiste, ce serait trop long.
Les fractures sociétales ont de beaux jours devant elles..
Il est vrai que l’usure est là. Autant de controverses, de prises de position, de remises en cause finissent par vaincre nos assurances et instiller le doute.
Le Randonneur de janvier 2022 vient de paraître.
L’éditorial est signé Michèle POUREAU-AUGUSTE. Elle n’aime pas l’internet, Michèle. Ni les blogueurs: « Les inconditionnels de la toile- cette dévoreuse insatiable-, tributaires en voyage d’une connexion pour alimenter au plus vite leur blog, se placent dans une sorte de servitude volontaire ». Il est vrai que Stevenson n’avait qu’un âne avec lui et pas d’ordi le soir. Voila qui est dit.
Joliment illustré et doté de longs récits de voyages comme j’aimerais en faire. Pas jusqu’au Sahara, tout de même! Mais la Suède, oui.
La rencontre nationale de 2022 se tiendra à Briare sur les bords de Loire du 26 au 29 mai. Pourvu que la pandémie n’entrave pas encore cette rencontre!
Des images de cyclos restées coincées dans un disque dur. La nostalgie me tient.
Vous l’avez compris, la particularité de ce vélo réside dans sa fourche à laquelle il manque une branche. Voici ce qu’en dit Cannondale…
La fourche Ocho est l’aboutissement de toutes nos aspirations dans le domaine du cross-country. Son anatomie est pensée pour offrir une sensation de conduite légère, avec une précision extrême et un débattement incroyablement confortable, pour prendre les virages à la corde, grimper les côtes avec agilité et raccourcir la distance qui vous sépare du podium.
Pas facile d’être convaincu.
En revanche, la simplification est évident lorsqu’il s’agit de changer le pneu sans démonter la roue.
L’hiver venant, il est propice de revisiter ses lieux de prédilection, ceux que l’ont a aimé et qui au cours du temps restent gravés dans ma mémoire.
J’affectionnais beaucoup ce littoral rhénan, le Rhin notre mer, le long du pays de Bade où je me rendais à vélo. Un terroir qui n’avait plus beaucoup de secrets pour nous dès lors qu’on savait y trouver quelques raidillons corsés.
Les images sont de juillet 2011
Quitter le vignoble et grimper encore dans la forêt jusqu’à atteindre quelques trésors de l’architecture allemande
On n’échappe pas aux produits régionaux délicatement alignés dans un chalet libre d’accès
Arrivés à Schloss Bürgeln, repos mérité
Si vous trouvez que c’est drôle, moi pas.
Depuis trois jours je sentais le confinement venir. Mon odorat n’a pas fait défaut malgré le pif qui goutte comme un robinet fuyard.
Le Rhin ou Rhein en allemand. Étymologiquement Rhein vient du grec et signifie eau qui coule…et le rhume aussi vient de rhein pour signifier l’écoulement corporel.
Oui, ce matin mon pif est largement confit. Je veux dire enduit de graisses diverses supposées faire passer l’incendie des narines. J’ai tenu huit minutes trente entre chez moi et le boulanger avant de sortir le paquet de kleenex . Mon cas n’intéresse pas le corps médical bien autrement absorbé par la pandémie. Comme toujours en pareil situation, je tente les recettes de grand-mère, les solutions d’eau de mer parfumées à l’eucalyptus, la cuillère de miel,…sans encore avoir essayé le schnaps. Avec moi, ces ersatz pharmaceutiques ne font pas illusion très longtemps; une fois le flacon vide, j’en reste au même stade. D’autant que l’inflammation gagne la trachée et déclenche une toux irrésistible. Je vais tenter de résister à la consultation d’autant que j’ai la crainte de ces ambiances médicales où l’on côtoie tout …et que les rendez-vous renvoient à 2022.
2022 c’est encore loin.
Bref, pour le vélo et le jogging, c’est râpé pendant plusieurs jours.
Inutile d’attendre le 31 décembre, je connais déjà mon palmarès 2021 et ce ne sont pas les quinze derniers jours de l’année qui impacteront mes résultats.
Je rassemble en quatre ligne mes états de service 2021
J’en suis presque flatté depuis que j’ai abandonné mes carnets au profit de Garmin Connect qui centralise toutes mes sorties.
Prédominance du VTT plus bucolique, plus conforme à mes attentes et surtout moins anxiogène que la route dans cette terre d’Alsace très peuplée.
Baroudeurs en voitures
Je vais à l’avenir lever le pied pour la recherche de cols nouveaux. Pourquoi? tout simplement parce que les nouveaux cols impliquent d’utiliser un véhicule pour se rendre sur place et ma conscience écolo en est dérangée. J’ai des amis qui sont devenus ainsi des « baroudeurs en voiture » et je ne veux pas devenir un de ceux-là. Le Covid ne va pas arranger les choses non plus car je fuis les rassemblements hôteliers où nous sommes délibérément confinés …et potentiellement fragilisés.
Je ne compte pas mes sorties en ville à vélo. A quoi bon? elle n’ont rien de sportif. C’est deux kilomètres chaque jour seulement et parfois, c’est à trottinette.
Cela dit, force est de constater ma lente décroissance. Je m’en accommode puisqu’elle est inéluctable. Je m’octroie moins d’escapades éloignées et physiques sur le massif; je prends aussi moins ma voiture pour me projeter sur des sites au départ hors domicile.
Je profite cependant de vacances familiales pour emporter mon vélo à la recherche de paysages
inconnus.
Nous avons changé d’époque.
Le vélo dans son ensemble accomplit une lente mutation sociétale en dépit de tous ses handicaps comme par exemple la concurrence acerbe de la bagnole qui veut garder son leadership avec la venue de l’électrique. Le covid a précipité l’avènement du vélo électrique (VAE) au point de rendre le vélo « musculaire » dépassé. Je m’en accommode difficilement quand je rencontre sur les cimes de fringands venus « frais comme des gardons ». J’ai un indicible vague à l’âme. Oui, nous avons changé d’époque.
Pour joindre l’utile à l’agréable, je vais cet après-midi à Decath avec mon VTT rien que pour retirer mes chaussettes commandées en ligne.
J’évite ainsi une fois sur place de déambuler dans les rayons et de laisser mon vélo trop longtemps tout seul.
Voici comment s’est passée la chose…
Il va y rester longtemps.
En quittant le magasin, j’informe la dame que je rapporterai l’incident et son ton peu amène
Gonflée la madame.
Ce genre de conformisme de la part de Decathlon est de mauvais aloi car j’avais la possibilité de montrer ma carte d’identité stockée sur mon coffre-fort numérique et le mail de Décathlon aurait du suffire comme lorsqu’on retire un produit Amazon locker. D’ailleurs pourquoi Décathlon ne met-il pas de boites devant sa vitrine?
Peu compréhensif Decathlon!
Janvier
Février
Mars
Avril, liberté conditionnelle pour les cyclistes
Mai, tour du Haut-Rhin (suite et fin)
Juin, le Languedoc
Juillet, des cols à vélo du coté de Steige
Août, un tour de Jura
Septembre, l’heure des marées
voir tout le mois de septembre
Octobre, escapade occitane
Novembre, les premiers froids
Décembre, le mois des tours courts
Avec décembre, la fin de l’année se profile. Nous sommes nombreux a ne plus pédaler car le mauvais temps n’est pas propice aux balades.
Alors on se penche sur ses images qui rappellent de bons souvenirs…et l’on se projette sur l’année prochaine et sur tous les beaux défis qu’on pourra encore se lancer si la force nous soutient.
Après ce come-back, j’ai l’impression que le VTT l’emporte sur tout le reste.
Pourtant j’ai « fait » aussi de la route et du jogging avec mes maigres moyens.
Je lui ai dit: je ne comprends pas, depuis que je me suis mis au jogging avec le Covid, je n’arrive pas à descendre en dessous de 7 minutes le kilomètre…
Le cardiologue m’a regardé dans les yeux, puis il m’a dit, c’est normal, vous êtes vieux et vous voulez faire des performances comme si vous aviez 30 ans.
Fermez le ban! Mais ça m’a fait un choc car être vieux je croyais que ce n’était que dans la tête.
Alors j’ai essayé autrement d’aborder le sujet.
Bon d’accord, j’arrête. Le sujet devient trop délicat. Il ne m’a pas dissuadé, il a juste écrit « patient actif pratiquant le VTT, et toujours le jogging. »
Tension « blouse blanche » 17/9, pourtant il avait mis la blouse verte. Pouls 60. (C’est bien parce que mon cœur me donne l’heure en même temps)
Le cardiologue a terminé sa visite et je suis parti tout penaud.
Rendez-vous au banc d’essai en décembre 2022.
Je ne connaissais pas le vocable
Le bigorexique est addict au sport. On ne parle pas d’une simple passion mais bien d’une dépendance à la pratique excessive d’un sport. Rien à voir avec la messe, donc.
J’ai vu un reportage à la télé. La femme se lève à 4 heures chaque matin et elle se met à pédaler pendant cinq heures sur son home-trainer au salon. Elle est bigorexique ou accro au sport.
Elle doit être aussi bling-bling dans sa tête, à mon avis.
Elle ne se sent en forme qu’à partir d’une certaine dose ou si vous préférez d’un dose certaine.
Il est désormais acquis que certaines disciplines, et le running vient en première position de celles-ci, favorise la sécrétion d’endorphines, cette molécule naturelle qui déclenche (ce que les Américains nomment) ‘le runner high’, autant dire l’ivresse du coureur.(source Ouest-France)
Dopé, le Maxou? C’est vrai qu’on le constate tous plus ou moins; au retour d’une sortie jogging ou vélo, on se sent fatigué mais aussi plutôt de bonne humeur…sauf si on a crevé trois fois en route.
J’ai eu peur de faire partie aussi de ceux-là, les bigorexiques. Mais non, je me contente de quatre sorties vélo par semaine et…à petite dose. Ouf! j’échappe à la maladie.
Ce matin, 2 ou 3 degrés, je me suis fait violence pour partir sur mon vélo. Il n’y avait pas de verglas mais le vent d’ouest sur l’Alsace était désagréable.
Les pistes cyclables ne sont pas toutes déneigées, on l’oublie parfois. J’ai du modifier mon itinéraire.
A Gildwiller, j’ai pris Burnhaupt, Heimsbrunn et Reiningue.
Bien assez pour son sport favori en cette saison.
Ne pas fanfaronner!
Quand vous n’êtes pas sûr de l’état du sol, tenter de le tester avec les pieds pour mesurer l’état de glissement de la neige. Il existe des neiges plus ou moins collantes.
Le vélo sur neige demande de l’attention. Ce matin la neige tombe et mieux vaut aller à pied faire ses courses. Je tente néanmoins le vélo. Tout est une question de dosage: la neige est-elle glissante? avec ou sans congères? le sol en dessous est-il verglacé? un ensemble de paramètres détermine ma décision de prendre ou pas le vélo, notamment l’épaisseur de neige. Ensuite, l’itinéraire: éviter les grands axes empruntés où vous n’aurez pas la place d’évoluer à votre guise, surtout si vous tombez. Cet affirmation n’est vraie qu’en cas de neige. En cas de verglas, mieux vaut utiliser les axes traités.
Le but, c’est d’aller de A à Z sans tomber.
Car la chute est potentiellement risque de fracture de poignet ou de hanche. Ne pas encombrer les urgences déjà très sollicitées avec le covid.
Ensuite prendre ses aises sur la chaussée et se souvenir de l’état du sol, là où se trouvent les nids de poules, les raccords, les caniveaux en traversée. Si vous êtes au milieu de la chaussée, les voitures ralentissent, sinon elles vous frôlent sans ralentir.
Les prises de bordure:
Le freinage:
Un dernier mot
D’une heure à l’autre, les conditions de vélo sur neige peuvent évoluer défavorablement. Ce n’est pas parce que ça marche le matin que ça ira aussi facilement l’après-midi.
A VTT sur la neige, il en va tout autrement, la conduite peut-être sportive et tout aussi casse-gueule car la nature des sols et l’enneigement est très variable au long d’un itinéraire.
Le 12 juillet 2020, un cycliste a été fauché mortellement par une automobiliste sur cette portion de voie.
Accidentogène au possible, cette voie qui relie Sausheim à Kingersheim n’a jamais été correctement équipée pour la protection des cyclistes. Les économies ont toujours guidé les choix: favoriser la voiture au détriment des cyclistes. Une passerelle au-dessus de l’Ill? n’y songez-pas, c’est trop cher. Alors on fait rouler les cyclistes sur le trottoir puis le long de la route sans dispositif de protection vis à vis des voitures qui à cet endroit roulent très vite. Trop vite.
articles en relation…
J’arrive là par hasard puisqu’il faut me fixer un but. Je ne sais pas faire du vélo sans but. C’est comme les footeux, à quoi bon jouer au foot si on ne marque pas.
J’atterris dans les bunkers de Burnhaupt. J’immortalise mon passage avec une photo et je retourne. Une fois le but atteint, il faut ruser pour ne pas repasser sur ses pas. J’ai vu dans quel état sont le sentiers forestiers, mieux vaut éviter. Alors je remonte la piste de la Doller jusqu’à Guewenheim, puis le tour du lac.
Sur la quatre voies à Burnhaupt, le panneau lumineux annonce de la neige cette nuit. Effectivement un vent soutenu et froid souffle de l’ouest.
Mieux vaut rouler « planqué ».
Quand l’heure des vœux approche, je réfléchis à une illustration. Je ne suis pas toujours inspiré comme je l’aimerais. 2021, c’était la période Covid et nous n’en sommes pas encore sortis. J’avais mis un masque sur mon cycliste en signe de réprobation, tellement les mesures sanitaires nous ont porté préjudice dans notre exercice du vélo. Comment sera 2022?
Ils ont parfois de la chance les cyclistes, on leur octroie les voies ferrées abandonnées.
Alors je m’engage avec délice dans ce joli chemin arboré et fait rien que pour moi. Finalement qu’un vélo succède à un train, c’est une belle transition écologique.
Je suis d’une naïveté déroutante, ce soir.
La France continue d’ignorer le cycliste-usager. Comment promouvoir le vélo dans ces conditions?
Ce n’était pas le temps idéal. Froid et pluvieux. Mais enfin j’ai tout de même pris le VTT pour tourner « en local ». Après quelques circonvolutions en ville sur macadam, j’ai grimpé les ruines de l’Engelbourg au-dessus de la ville.
Je tente dans la foulée la montée au col de Grumbach. Le petit single rocailleux serait « non compatible VTT/VAE » comme dirait l’ami Pierre Brunner. Mais en poussant ça va. Une fois sur le GR, ça roule. Après le col, je délaisse la Roche Albert et je dévale à Bitschwiller. J’ai froid et les jambes commencent à être mouillées.
Je m’offre le Rangen pour finir.
Mes lecteurs penseront que je suis atteint de morbidité. Pendant cette période hivernale, je poursuis ma quête de lectures virales.
Comprendre notre épidémie de Covid qui se propage autour de la planète et qui s’adapte à nos pare-feux, comprendre les réflexes de protection des populations et aussi de défiance d’une part importante de ceux qui refusent une rationalité scientifique, c’est mon cheminement, ma recherche de témoignages du passé.
Voici mes deux bouquins pour les semaines à venir…
Vous aimerez peut-être aussi…