Je n’ai pas encore intégré le changement d’heure, je me lève encore 30 minutes plus tôt que l’heure légale d’hiver et donc 30 minutes plus tard que l’heure légale d’été. J’espère que vous me suivez…
Ce matin, fraîcheur sur les épaules du tee-shirt. A force je m’échauffe. Puis je déambule autour de chez moi.
A la sortie d’Aspach, un banc. J’attends le passage des marcheurs et je repars dans un champ herbeux
D’abord la ZI d’Aspach quasi déserte en ce lundi de Toussaint, puis Aspach par la piste cyclable, je grimpe vers Roderen, puis je retourne à la piste cyclable de la rue du Traîneau en traversant un chemin herbeux qui me trempe les pieds et les chaussettes.
Trois tronçons improvisés dans ma campagne qui font mes 15 bornes en 1h49
Revenu à Thann, j’ai mes dix premiers kilomètres; je fais mon tour de ville habituel soit cinq kilomètres qui feront quinze au total.
J’ai un peu les jambes en compote. Mais c’était jouable avec un km à 7’08 » et un cardio de 138.
au lieu d’apprendre le vélo, on apprend la trot.électrique
Les trottinettes qui nous trottent dans la tête
Les trottinettes vont-elles nous rendre fous?
Les réseaux sociaux et la presse se défoulent sur les trottinettes et les trottinetteurs. Il est vrai que les accidents dramatiques se multiplient. En quelques mois le phénomène trottinette a pris le pouvoir dans nos roues (lapsus révélateur), dans nos rues, et alors même que le vélo et ses escadrilles militantes peinent lamentablement à atteindre 3% de part modale en ville depuis des décennies.
De quoi rendre fou effectivement. Le grand engouement pour la trottinette, disons le crument, c’est l’absence de tout effort physique pour se déplacer. Pas de pédalage, ça avance tout seul, aucune contrainte. Tous les utilisateurs se défient des codes et des dangers. L’Etat dans sa grande incapacité a ouvert les vannes en grand au mercantilisme sans aucun relais militant capable de réguler le phénomène…et alors que certains pays comme l’Allemagne se montrent beaucoup plus sévères à l’égard de l’usage de la trottinette.
Et maintenant, que l’Etat se débrouille avec le grand n’importe quoi qu’il a laissé se développer!
Est-ce l’été indien?
La définition est hasardeuse, mais je l’emploie tout de même pour désigner cette extraordinaire température qui fait qu’aujourd’hui encore, je me promène à vélo jambes nues. Le thermomètre affiche encore 21 degrés à 16 heures.
Oui ce dérèglement, s’il est problématique pour l’avenir, laisse une place de choix à la pratique du vélo, le vélo de ville et le vélo des champs. Profitons-en!
On ne saurait pour autant ne pas s’inquiéter pour la suite, celle des générations futures qui s’acheminent vers un cataclysme « en mode doux », c’est à dire que ce dérèglement avance à bas bruit et touche une à une des habitudes de nos modes de vie sans qu’on s’en aperçoive.
Les bassines qui nous bassinent
Prenons l’exemple des fameuses bassines agricoles, ces immenses réservoirs d’eau qu’ambitionnent d’édifier çà et là des agriculteurs fortunés qui tentent d’éviter l’infortune du changement climatique.
Imaginez que vous savez qu’au bout de votre trajectoire, il ya un mur brutal mais vous accélérez quand même. C’est ce que font les cultivateurs, ils savent que leurs cultures vont manquer d’eau, alors ils pompent allègrement dans la nappe phréatique pour continuer à arroser à leur guise.
Remarquez que l’agriculture telle qu’on la pratique chez nous ressemble à une contre-culture: les paysans font tout ce qui contraire à la défense de notre environnement. L’autre exemple, c’est la bio-énergie pour produire du bio-gaz: rien de tout cela n’est écolo, on va encourager la culture de fourrage, du maïs, du colza, pour engraisser des bestiaux et produire du fumier en masse transporté sur des camions vers des stations de bio-gaz produisant du méthane qui aggrave la détérioration de la couche d’ozone.
Les cyclistes à la peine
Figurez-vous que je m’aperçois qu’un promoteur, Jean Robert Laloi de Sportour, n’a rien trouvé de mieux que d’organiser une croisière méditerranéenne sur le Costa Smeralda pour des cyclistes capables d’investir entre 1100 et 1500 euros les cinq jours. On fait une halte à Barcelone, à Palma, à Malaga, à Palerme, à Civitavecchia, on sort les vélos aux escales et on rentre à Marseille.
Associer vélo et bateau de croisière en pleine disette énergétique, quelque part j’ai mal à mes valeurs. Mais d’autres manifestement vivent hors sol!
La montagne belge recèle-t-elle des cols inédits? Haussire figure déjà parmi les cols retenus par notre Confrérie
On nous aurait menti à l’insu de notre plein gré? qui a dit que la Belgique n’était pas montagneuse!
Un lecteur belge, Jean-Pierre Snyers m’a écrit pour me dire…
Avis à nos amis français: il existe des dizaines de cols en Ardenne belge. Parmi ceux-ci: Le col de Haussire (La Roche-en-Ardenne), le col du Rosier (Spa), le col de l’Ancienne barrière (Trois-Ponts), le col du Stockeu (Stavelot), le col de Roche-à-frêne (Manhay), le col de Hautregard (Theux), le col du Sati (Bouillon), le col du Rideux (Durbuy), le col de Cornemont (Sprimont), le col de la Croix des fiancés (Vresse-sur-semois), le col de Houssonloge (Aywaille) et de très nombreux autres encore. Bonne montée à tous les cyclos!
Jean-Pierre Snyers semble un fin connaisseur de la montagne outre-Quiévrain.
A l’appui de son raisonnement il ajoute « un col étant par définition un passage entre deux hauteurs reliant deux vallées, et cela, sans qu’interviennent l’altitude ou à la géographie des lieux où ils se trouvent, il est clair que l’Ardenne belge (ainsi que l’Ardenne française), n’est pas en reste en la matière.«
Or dans le catalogue des cols belges, la Confrérie n’a pour l’heure retenu que onze cols. (voir la liste ci-dessous)
J’ai eu beau confirmer à notre ami que les cols baptisés par la Confrérie des Cent Cols sont soumis à une analyse déontologique, rien n’y fait, Jean-Pierre Snyers est revenu à la charge tout dernièrement en m’adressant une rafale de photos prouvant que ses cols belges existent bien. La preuve selon lui, il y a des panneaux. On sait hélas que les panneaux ne constituent pas toujours des preuves probantes.
Alors en accord avec notre ami belge, je publie les photos de ces cols encore ignorés de notre Confrérie…
Au total, il y aurait donc 10 cols nouveaux en Belgique (Rideux et Haussire figurent déjà au catalogue Cent Cols) qui viendraient s’ajouter aux onze cols déjà consacrés.
Voici la liste des cols nouveaux prétendants…
Hautregard
357
Houssonloge
336
Ancienne Barrière
485
Wanne
Saint Jacques
433
Houe des Pauvres
237
Cornemont
302
Fraiture
237
Roche-à-Frênes
361
Fond de la Justice
535
Des cols belges (homologués ou pas) justifiant un voyage à vélo
N’étant pas un expert de la chose, je vais transmettre cette requête au délégué de la Belgique…
Voici la liste des cols belges déjà au catalogue de la Confrérie…
C’est très mauvais comme titre « je reviens au vélo ». Qu’est-ce que ça signifie? je n’ai jamais quitté mon vélo. Mais il se trouve qu’en cette fin de mois d’octobre, je découvre que je me suis laissé aller à la facilité. C’est à dire à courir 45 minutes et c’est tout. La course à pied que l’on nomme CAP est attractive. La preuve, on ne peut plus faire une balade vélo sans rencontrer trois ou quatre coureurs à pied. C’est dire la popularité de ce sport qui est loin d’avoir dit son dernier mot en ces temps où la société est à la recherche d’un antidote à la sédentarité. Je croise parfois des personnes qui affichent plus qu’un surpoids s’essayer à la course. Une course lente qui doit les épuiser.
Comme vous le savez je m’y suis mis lors des restrictions à la circulation cycliste dûe à la Covid. Je peux donc témoigner que la CAP n’est pas facile du tout sur le plan des efforts à fournir, cardiaques, musculaires, respiratoires, articulaires.
Des HOKA à ma main. Pourquoi en changerais-je!
J’arrive à accentuer mes douleurs dans les genoux car la CAP secoue le squelette, mais étrangement je n’ai pas de problèmes au niveau des pieds. Mes chaussures HOKA commencent à être usées et forcément elles sont moins confortables; je vais atteindre 1000 km et j’envisage de les remplacer. Je pense reprendre les mêmes puisque je m’y sens parfaitement à l’aise sur mon terrain habituel, la route goudronnée et les trottoirs.
Donc ce matin, fin de mois, j’ai repris le vélo de route et 50km m’ont suffi.
J’ai toujours cette crainte diffuse en moi d’avoir perdu mon savoir-faire à vélo, d’avoir perdu mes ressources et de devoir mettre pied à terre.
J’ai le vague souvenir d’une cycliste qui dans un groupe m’appelait vélomaxou sans que je sache pourquoi. J’imagine qu’elle me prenait pour mon vélo et mon vélo pour moi, un peu comme Alfred Jarry, notre précurseur à tous parmi les bicyclistes, qui considérait le vélo comme « un prolongement minéral de son système osseux ».
Le 26 octobre 2006, j’ai commencé ce blog avec une chronique indigeste appelée « le poulet ».
Sans même savoir où elle allait me mener.
9000 billets!
Seize ans d’histoires militantes, sportives, autour du vélo. Avec moi, [avec lui], Vélomaxou a pris de l’âge. Et 9000 billets!
Des billets de route nombreux sur mon terroir d’Alsace. Les sorties allemandes, les sorties vosgiennes en compagnies fidèles de cyclos accros du vélo.
Des grimpées mémorables de cols routiers et muletiers au gré de mes voyages.
Des récits illustrés d’images et de peintures et aussi des prises de position suscitant souvent l’ire ou l’incompréhension.
Ce qui pouvait apparaître une tribune pro-vélo, une volonté de parti pris, un engagement citoyen en faveur des mobilités douces est aujourd’hui devenu un objectif partagé par nos nombre d’élus de terrain, d’institutions locales et de citoyens.
Non, nous ne serons jamais les cyclistes des plats pays pour qui le vélo est une évidence depuis le plus jeune âge. Mais notre modèle du « tout-voiture » est atteint de fragilités chroniques consécutives à la pollution, au renchérissement des coûts des carburants et à la rareté des énergies fossiles.
Enfin, il semble convenu d’agir.
Mais déjà une nouvelle dinguerie nous guette, celle de la voiture électrique et ses conséquences inéluctables sur le pillage renouvelé de nouvelles ressources fossiles.
Le vélo prend cependant peu à peu toute sa place dans nos villes qui croulent sous le poids des nuisances liées aux transports. La France ne cesse d’être condamnée pour ses insuffisances en la matière. Le vélo n’est pas seul à concourir: toutes sortes d’engins de déplacement personnel (EDPM) sont en lice. Tant mieux s’il s’agit de rendre la ville plus respirable et plus vivable!
Mais l’autre nouveauté, elle est aussi dans les esprits. Les municipalités rivalisent entre-elles pour ménager des places nouvelles au vélo et l’encourager, le privilégier. L’épidémie de Covid a boosté le phénomène tout récemment.
cyclos des rues, cyclos des champs, actualité cyclo
Je ne renie pas mes engagements, je reste attaché à mes chroniques, celles de la rue, des champs et aux commentaires de l’actualité cyclo.
Mais je me sens apaisé car je sens au fond de moi-même que les jeunes générations ont compris le défi environnemental auquel il convient de s’attaquer.
Pont de Normandie, un type qui court. Je ne savais pas qu’on pouvait traverser le pont à pied
Aussi modeste soit-il, un record sportif fait du bien. Ce soir, je me suis réinstallé dans mon terroir et, déstabilisé par le voyage de la veille, j’ai cherché à reprendre mes marques.
réinstallé dans mon terroir
J’avais les écouteurs à fond la caisse qui me déchiraient les tympans. Je les ai gardés ainsi pendant deux kilomètres.
J’ai profité d’un rond-point pour baisser le volume.
Le cardio pétait la forme. Six jeunes de l’US-Thann m’ont doublé allègrement et je les ai vu disparaître au bout du Rangen alors que je n’étais encore qu’à l’école maternelle du Kattenbach.
Mais j’ai tout de même accompli mes 5 kilomètres en 6’30/km.
La Bretagne n’est pas un pays de VTT. C’est un pays de routes. Lorsqu’on interroge Openrunner, on ne trouve qu’une trace VTT mise à disposition des visiteurs à partir de Roscoff. Je pars donc avec une trace de 34 km. Et je me rends compte que c’est de la route. Pendant 15 km, j’affronte le vent et la route bretonne jusqu’à Plougoulm. Mais après Plougoulm, c’est très délicat car le traceur me conduit dans des chemins qui n’existent plus. Pour finir j’aboutis dans une usine d’oignons. Je cherche une sortie. Les portails sont clos. Je rebrousse chemin. Puis je me retrouve sur une voie ferrée désaffectée…
Un joli chemin creux comme en AlsacePlougoulm, l’église
Bref, j’abandonne et je reprends la route.
Enfermé dans une usine d’oignons
La morale de cette histoire c’est qu’il faut se méfier des routes tracées sur ordi avec des segments de droite car le dépositaire a fait travailler sa mémoire et ne s’est peut-être même pas rendu sur les lieux.
Vérifier mon activité cyclisme sur Garmin Connect. #beatyesterday
Je pars sans savoir. Sans savoir où aller, quoi découvrir. C’est l’aventure à VTT. Après avoir quitté Vivier sur Mer, j’arrive à La Fresnais et son église massive comme un roc.
Puis je trace une longue ligne droite que je redoute ennuyeuse. Non. Car tous les cinq cents mètres j’ai une évocation illustrée d’Oscar Sorre. Un conte d’autrefois et son histoire sous forme d’épisodes à chaque halte.
Oscar Sorre et sa légende
Puis je trouve un fléchage VTT, cathédrale de Dol. Pourquoi pas! Me voici à D’OL de Bretagne. Cité de caractère
Dol, la cathédrale
Au pied de la cathédrale, Maen Vag, le vaisseau de granit 3.5tonnes.
Puis j’envisage le retour, mais je vois indiqué le Mont Dol. J’y vais. Ça grimpe sec la montée du mont. Du 15 à 20%.
Après la grimpée en haut de la falaise, petite course à pied en ville. Pas facile: rues étroites, trottoirs riquiqui, et circulation infernale. A oublier si ce n’est la beauté des falaises prises d’assaut par les touristes.
Tu dis que tu rêve de rentre en Algérie, sal harki. Viens! je t’attend pour t’égorgé.
(les réseaux sociaux ne sont pas tendres avec les ex-Algériens, 60 ans plus tard)
Si vous n’étiez pas né en 62, ce livre vous éclairera sous une forme romanesque.
Camp de transit à Rivesaltes, 1962. Ali et sa femme Yema arrivent avec leur petite famille.
Ali a choisi la France. Par la force des choses puisqu’il a combattu pour elle en 39-45. Il fait partie de ceux qu’on nomme les harkis. Des traitres pour la révolution algérienne.
Alice Zeniter retrace le parcours de cette famille jusqu’à trois générations.
Ali et Yema quittent donc leur village près de Palestro et leurs oliviers.
Un parcours difficile qui dépeint sous un jour glauque le sort que la France a réservé à ces parias, mi-Algériens, mi-Français.
Dans un premier chapitre, on assiste aux évènements, ceux de l’OAS, ceux du FLN qui vont déchirer l’Algérie jusqu’en 62, date des accords d’Evian, ainsi qu’au départ précipité des Rapatriés, malgré eux.
Au Camp de Jouques dans les Bouches-du-Rhône, la vie des harkis s’humanise. Mais ça reste un camp où les hommes sont occupés à des travaux forestiers
Un HLM dans l’Orne tout neuf et un emploi d’ouvrier dans une usine métallurgique.
Ils auront dix enfants.
Parmi eux, Hamid qui fait de belles études après avoir déchiffré, petit, des bandes dessinées. Avec Clarisse ils forment un couple où Hamid a tout oublié de ses origines.
Mais Neïma, leur fille, tente de renouer avec l’Algérie de maintenant, juste pour connaître un peu de ses origines. Elle retournera au bled où l’on dit que c’est un carré VIP des barbus…
silhouette d’enfant soldat (l’iconographie de la guerre n’a peur de rien)
Je suis passé par là ce matin. En haut de Sternenberg, on peut voir cette casemate restaurée (image ci-dessous) et dans laquelle il est possible de dormir. Les munitions ne sont pas fournies. Tout le texte qui suit est mentionné sur place…
Mater depuis la casemate, le long de la lisière forestière au loin, la vallée du Soultzbach
A partir de septembre 1914 le front se stabilisa sur une ligne Pfetterhouse Bisel-Carspach-Eglingen-Ammerzwiller-Burnhaupt. Néanmoins, pour assurer la défense de la place de Belfort, les français érigèrent des blockhaus sur une seconde ligne dès l’année 1915.
Dans la forêt de Sternenberg, le Génie avait créé une plateforme ferrée et des quais permettant le stockage des armes et munitions destinées à l’ensemble du front de la Doller, de la vallée du Soultzbach et du vallon du Traubach. Des traces de ces voies stratégiques et de stockage, accessibles depuis les gares de Lachapelle-sous-Rougemont, Mortzwiller, Vauthiermont sont encore bien visibles de nos jours.
parcours de mémoire
Nous vous conseillons également de visiter les casemates les plus remarquables du secteur, situées sur les bans de Bréchaumont et Manspach. Les pupitres de nos circuits de mémoire vous livrent quelques informations historiques mais aussi des messages envoyés par les soldats engagés sur ce front à leurs familles. Ligne de front stabilisée fin 1914 Seconde ligne française, fortifiée à partir de 1915 Ce dispositif fut constamment renforcé avec l’apparition des tôles circulaires dites Métro créés par les usines Japy et que les cimentiers du Génie utilisèrent pour coffrer les casemates de forme circulaire. A la fin du conflit sur cette seconde ligne reliant Pfetterhouse à Dannemarie puis à Guevenheim, ce sont plus de 80 ouvrages bétonnés qui ont été recensés. Le circuit jaune, de ce sentier de mémoire vous permet d’en découvrir sept. Les français érigèrent même une 3º ligne de blockhaus sur les hauts de Bréchaumont-Bellemagny Éteimbes.
chambre au sous-sol, terrasse à l’étage
…l’alcool, y compris le champagne, coulait à flot
Des tranchées y ont été creusées dès le début des hostilités pour palier à toute rupture du front. Ainsi, il nous reste bien de traces d’abris souterrains et surtout 3 casemates dont celle-ci érigée par une entreprise de travaux publics en 1915 (date gravée au sommet de l’ouvrage). Deux autres casemates réalisées vers la fin de la guerre se trouvant à 100 m des premières maisons sont de forme circulaire car ayant bénéficié d’un coffrage métallique issu des usines Japy (celles qui réalisèrent aussi le fameux casque Adrian). De dimensions modestes, nos casemates servirent surtout de points de surveillance même si elles sont pourvues d’un ancrage pour mitrailleuse. La présence nombreuse de la soldatesque, contribua à l’animation dans la localité. Un second bistrot, le Cheval Blanc, vit le jour dès le début de l’année 1915 car l’alcool, y compris le champagne, coulait à flot. Les soldats étaient de repos pour trois jours avant de regagner le front. Les habitants qui avaient noués bien des amitiés avec les poilus guettaient à chaque fois leur retour avec appréhension.
Fûts de vin entreposés devant le café de l’Etoile (un réconfort décisif)
On peut même y dormir…
L’Insolite Casemate de Sternenberg et cet abri peuvent être mis à votre disposition pour une ou plusieurs nuits. Vous aurez à votre disposition 2 couchages superposés composés de matelas mousse et de 2 oreillers (pas la couette ou sac de couchage). La location se fait via le site des Gites de France ou directement en téléphonant au 07.89.26.33.91. En même temps que la clé, nous vous emmènerons de l’eau. Sur place vous aurez le matériel nécessaire à la cuisson, les toilettes sèches. Les douches se trouvent à 1km à coté de la mairie.
Tarifs de location
20 € la nuit hors taxe de séjour (0.30 € par pers/nuit) 130, 20 € la semaine pour 2 personnes taxes comprises. Intérieur du Gite Toilettes sèches à 25 mètres du Gite Toilettes comprenant, lavabos, wc et douches à 1 km de ce lieu für 2 personnen die nacht 20,60 € Anruf: 07.89.26.33.91. und 130,20 € für die woche
200, c’est un peu l’aristocratie du vélo nouvelle vague.
Un peu baroudeur et un peu bobo. Faut faire avec cette addiction au Gravel très tendance.
La promo s’effectue d’abord sur le haut de gamme. Y compris en charcuterie qui donne aussi bien le cancer colorectal qu’au rayon viandes du Leclerc.
7 kg de CO2
Mais je les aime quand même à 200. Ah enfin! qui aime bien, châtie bien. Aborder la décarbonation par le vélo, pourquoi pas! Alors on va contempler le lac de Tignes qui se vide à vue de guidon et la gentille fonte des glaciers.
Trois TER et un bus pour rejoindre la montagne à Modane pour l’un et un TGV pour l’autre. 7 kg de CO2. On ne peut pas se priver de tout non plus. On ne sait pas comment ont voyagé les vélos?…si on le sait au retour: « mon gravel se balance contre la vitre du TER qui me ramène en Auvergne, suspendu à son crochet comme à un croc de boucher« .
2 jours 16 heures
Une grande traversée de l’Espagne du nord au sud de 1238km, d’Anglet à Nerja. Assez pour baver devant les images rapportées…dont de longues droites bitumées où je m’ennuierais.
Victor Bouscavet l’a faite en 2 jours 16 heures! D’autres en trois ou quatre jours…
Puis encore d’autres voyages avec de jolis textes et beaucoup de photos qui donnent envie.
C’est un record personnel. Avec au piano Michel Petrucciani.
Je n’ai rien d’autre à faire que courir et inventer mon parcours au fur et à mesure de l’avancée. Je pars sans objectif défini sur une base de six ou sept kilomètres et chemin faisant, j’allonge pour grignoter une distance supplémentaire.
J’ai l’œil sur le cardio. Nulle souffrance. Si le turbo s’arrête, je m’écrabouille par terre, je sais.
vendanges au Rangenles vendangeursTerrassements barreau de Vieux-Thannune emprise généreusecoté AlbaMon tour fait 31 km et 380m. Les bosses sont difficiles.
C’est une réminiscence professionnelle, j’aime visiter les chantiers.
Je sais que c’est déprimant pour les membres qui s’investissent de voir leurs préparatifs réduits à néant par manque de participants. Mais ils auront pu compter sur les inconditionnels du vélo tous temps, je l’espère.
Le pire étant de devoir retourner le soir dans les chemins retirer les rubalises et les panonceaux.
A neuf heures, j’ai cru à une éclaircie.
Elle s’appelle Micheline, non? J’ai tout faux, les puristes vont me dire que c’est une Caravelle X4395
J’ai grimpé jusqu’à Rammersmatt où la pluie s’est invitée à nouveau. Après avoir revêtu l’imper, j’ai poussé jusqu’à Bourbach, puis Sentheim.
C’est confirmé, je suis devenu geek en merdouilles électroniques
Ma montre Garmin vibre à mon poignet, je vois apparaître mon club qui discute sur WhatsApp pour savoir si on fait vélo demain vu le mauvais temps…
Ce matin, j’ai essayé les oreillettes Solix Lucid. Une cochonnerie achetée 10 euros chez Action, penserez-vous? J’ai donc encore un peu plus pillé la planète de terres rares.
Je ne suis pas certain que ces appareils méritent le terme de cochonnerie. Car au premier coup d’œil, ils présentent bien. N’y connaissant rien, il m’est difficile de comparer avec un produit Apple(voir tout en bas la ressemblance avec un produit Apple) et donc de juger.
Cela dit, dès que je les mets en place à l’oreille, la musique est en marche avant moi! Il faut pour cela disposer de son smartphone, appairer les oreillettes en Bluetooth et disposer d’une application musicale.
Me voici parti le long de la nationale 66. Le bruit de la route devient négligeable et la musique m’évite de penser à mes pieds qui finalement courent tous seuls (ils sont chacun seul) sans qu’on s’en rende compte. Pure affabulation j’en conviens.
Je pars de chez moi avec Hiromi, privilège incontestable
Avec Hiromi, ça décoiffe
Quand j’entame mon retour le long du sentier de la Thur sauvage, je passe à Seong-Jin Cho qui est un Coréen de 28 ans jouant à merveille Debussy
Je mériterais de faire « influenceur » sur Tiktok
J’y songe…
Je n’ai pas encore compris comment manœuvrer le bouton sur chaque oreillette… mais à lire le manuel, ces écouteurs sont une merveille de technologie à faire pâlir de rage Lomoberet!
Je mériterais de faire « influenceur » sur Tiktok.
Etude cardio comparative
Je n’en ai pas terminé avec mes merdouilles électroniques.
J’ai embarqué avec moi deux GPS Garmin pour comparer les cardio, la mesure poignet et la mesure thoracique.
Au retour les enregistrements sont comparables mais la moyenne de l’Edge est plus basse 134 au lieu de 139. Je sais pourquoi, je n’ai pas arrêté le Edge dès l’arrivée et la moyenne a donc baissé.
Exit septembre 2022. Septembre contient le chiffre sept parce que le calendrier romain commençait en mars.
Septembre est passé tellement vite que je n’ai pas vu octobre arriver. Notre premier mois en bre a été encore beau pour moi puisque j’ai profité de quelques jours au bord de la Méditerranée.
Mais cette dernière semaine alsacienne de septembre m’a rappelé que pluie, froid et vent sont parfois au programme. Il faut donc ruser avec la météo. Sortir les impers, les collants longs, les surchaussures ou se contenter d’un jogging autour de chez soi.
Vélo décroissant
Flâner à vélo
Mon vélo respecte une tendance, il est décroissant aussi à cause du manque d’énergie. Mais je m’en contente.
Aurons-nous des bougies à LED venues de Chine cet hiver?
Négawatteurs!
Les négawatteurs, les partisans de la décroissance, se frottent les mains, ils vont être aidés miraculeusement par Poutine à obtenir ce qu’il cherche: faire que la planète arrête de consommer à crédit en pillant ses ressources.
Pas toute la planète, non! Seulement celle qui est nantie et qui ne manque de rien.
Antoine Waechter (DNA 01/10)
En coupant ses robinets de gaz, Poutine nous fait redécouvrir les bienfaits d’une conduite vertueuse en matière de consommation de biens et d’énergie. Les Chinois commencent à faire la gueule; ils ne veulent pas que les containers qui traversent les océans chargés de bougies à LED pour Noël s’arrêtent de naviguer faute de pétrole.
Le gouvernement tente de masquer le problème avec des boucliers énergétiques qui visent à réduire la note payée sur l’essence, le gaz ou l’électricité. On en arrive presque à regretter l’époque où l’EDF avait ses tarifs encadrés par l’Etat avant que Bruxelles décide d’ouvrir le marché à la concurrence. Les concurrents d’EDF commencent à faire grise mine et certains, même, ont préféré mettre la clé sous le paillasson et laisser leurs clients se débrouiller.
A l’échelle de l’Europe, les Allemands font grise mine car ils ont tout misé sur le gaz russe. Alors fatalement ça cogite sec à Bruxelles, d’autant que la seule alternative « propre » pour suppléer au manque de gaz, c’est justement le nucléaire tant décrié par les écolos. On en arrive presque à regretter la fermeture de Fessenheim et ses 1800 MW qui manquent cruellement.
A l’échelle de la région Grand-Est, le buzz de l’hiver, c’est le bois qui le fait. Pas assez de bois pour faire du feu et se chauffer. Tout a été vendu et il faut se rabattre sur du bois mal séché qui va crépiter dans les cheminées…et donc produire moins de chaleur.
Mon chauffagiste qui est venu en mars entretenir ma chaudière au gaz m’a dit « vous savez, je n’arrive plus à suivre, mes clients ne veulent plus que des chaudières à pellets »!…
de 275 euros la tonne, le pellet est passé à 700 euros en quelques mois
Le pellet, c’est cette petite croquette de sciure de bois comprimée qui fait des merveilles dans les poêles, les fourneaux et les chaudières.
Oui mais voilà que le cours du pellet s’envole à son tour et déjoue les plans de ceux qui ont cru bien faire.
Apprendre à une société d’abondance qu’il va falloir se serrer la ceinture n’est pas facile car elle a perdu le réflexe des gestes simples qu’on nous apprenait au sortir de la dernière guerre.
la pédale du champignon ou la pédale du vélo?
Du coté du vélo, pas de grand changement dans les comportements, on continue de faire la queue à la pompe, même si c’est plus douloureux, et les adeptes de la voiture préfère toujours la pédale du champignon à la pédale du vélo.