

C’est vrai que parfois on y rencontre des véhicules motorisés, notamment des engins agricoles qui vont dans leurs champs. Mais normalement, cette Voie Verte ne permet pas de circuler avec des deux-roues motorisés ou des voitures.
C’est vrai que parfois on y rencontre des véhicules motorisés, notamment des engins agricoles qui vont dans leurs champs. Mais normalement, cette Voie Verte ne permet pas de circuler avec des deux-roues motorisés ou des voitures.
Il avait molesté un cycliste. Le camionneur est condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis.
A lire tout de suite dans Vingt Minutes
En général je ne commente pas ce genre d’algarades parce que je sais que les conflits d’usage sont légion et souvent provoqués de part et d’autre.
Ici la FFVélo était présente au procès. Il s’agissait donc bien de faire un exemple.
C’est sûr que les voyous de la route seront intimidés.
Selon Midi-Libre, le cycliste disparu a été retrouvé découpé en morceaux dans des sacs en plastique.
C’est une affaire sordide.
Avec ou sans casque, la piste criminelle ne fait pas de doute.
Fête de la musique: j’y suis allé, j’en suis revenu.
La ville avait bien fait les choses: elle était dans le noir. La plupart des lampes de rue étaient éteintes et c’est à tâtons qu’on a dû contourner la Collégiale de Thann pour atteindre les festivités.
J’ai compris, après coup, que c’était une manière comme une autre de dissuader les vieux de se risquer dans les rues de la ville et de craindre la fracture d’un col du fémur. Surtout qu’autour de la Collégiale, il y a des fossés profonds non signalés.
La fête de la musique est devenue un boulevard de vociférations amplifiées, tellement amplifiées que même dans mon lit à deux kilomètres du centre-ville, je les entendais encore.
Finalement la fête de la musique à force de « ratisser large » n’a conservé qu’un style de musique, celle des bals du samedi soir. Après avoir parcouru au pas de charge l’avenue de la Première Armée, nerf sensitif de la ville, je me suis enfui par la rue des Généraux Ihler.
Devant le resto Caseus, des danseurs habillés en cow-boys remerciaient le public, le gobelet de bière à la main.
Place de Lattre, le comble: un type sous une tente dans le noir hurlant « les portes du pénitencier » derrière une sono et son déferlement de décibels.
La fête de la musique instituée par Jack Lang le jour du solstice d’été n’est plus ce qu’elle était à l’origine: une fête des musiques où le moindre musicien ou chanteur pouvait s’installer devant chez lui et montrer sans savoir-faire.
Nul quatuor, nul jazz, nulle musique sensible. Tout cela a disparu, noyé dans un conformisme de répertoires convenus.
Le cycliste se tue bien
Combien sont-ils les cyclistes à « se tuer » à vélo en 2021? vingt-deux
Aussitôt les statisticiens se ruent sur leurs calculettes et en déduisent que la mortalité du cycliste a quadruplé par rapport à 2019.
Le cycliste a cette particularité: sa mort est remarquable. Les jeunes entassés dans une voiture qu’on peinent à extraire des épaves entourant un arbre ou un poteau au petit matin d’un retour de bal ne font pas l’objet de statistiques ciblées. Les cyclistes, si!
On se demande bien pourquoi il faut à chaque fois dénoncer l’arbre qui cache la forêt. Peut-être existe t-il un renoncement à insister sur l’accidentologie des bals du samedi soir? car très peu en effet rentrent aujourd’hui du bal à vélo. On n’est plus en 36, le Front Populaire n’est plus, itou le Front Républicain.
Certes vingt-deux cyclistes tués, c’est vingt-deux de trop, mais ça ne fait pas une statistique.
Parmi ceux qui se tuent seuls, l’ancien président de la Ligue lorraine de cyclotourisme Bernard Monchot et fondateur du Comité régional (CoReg) de la Fédération française de cyclotourisme (FFCT).
D’après la gendarmerie, le cycliste roulait sur la départementale puis s’est subitement orienté vers la gauche pour tourner en direction de l’ancienne commune de Coutures, intégrée à Château-Salins.
Cela a eu pour effet de couper la route à un automobiliste, qui l’a vu arriver de face et n’a pu l’éviter.
Relativisons la dangerosité du vélo: le nombre de cyclistes est en forte augmentation du fait de l’avènement de nouveaux usagers équipés de vélos électriques et l’accidentologie augmente forcément en conséquence. D’autant que les automobilistes ne sont pas toujours aussi respectueux des distances de sécurité à observer.
Le 12 juillet 2020, un cycliste a été fauché mortellement par une automobiliste sur cette portion de voie.
Accidentogène au possible, cette voie qui relie Sausheim à Kingersheim n’a jamais été correctement équipée pour la protection des cyclistes. Les économies ont toujours guidé les choix: favoriser la voiture au détriment des cyclistes. Une passerelle au-dessus de l’Ill? n’y songez-pas, c’est trop cher. Alors on fait rouler les cyclistes sur le trottoir puis le long de la route sans dispositif de protection vis à vis des voitures qui à cet endroit roulent très vite. Trop vite.
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Un groupe de 18 cyclistes a été fauché par une voiture mercredi vers 16 heures sur la RD108, entre Saint-Just-Saint-Rambert et Bonson (Loire).
On trouvera tous les éléments de ce drame dans Le Progrès….et ses développements ici
Des jeunes d’une école cyclo dont 14 mineurs de moins de 18 ans et une voiture qui arrive en face et qui panique parce qu’une voiture est en train de doubler le groupe…
C’est ainsi qu’est rapporté l’accident.
Ce que j’en pense:
Personnellement je pense que ces grands attroupements de cyclistes sont devenus hautement risqués compte tenu du contexte routier. Je ne veux pas accabler mes confrères mais je croyais que les clubs ne pouvaient pas se rassembler à plus de six pendant la période épidémique.
Pour des mineurs, je ne sais pas…
Mais en la circonstance il s’agit d’une équipe de coureurs amateurs, donc qui sont en recherche de performances. Il est donc illusoire de les faire rouler sur une piste cyclable (lorsqu’elle existe) ou en file indienne (18 cyclistes en file indienne ça fait au moins 50 mètres de long) sans risquer les phénomènes « d’accordéon »…et donc de chutes ou d’écarts.
L’avenir de la jurisprudence va nécessairement se durcir du fait que des rassemblements de cyclistes aussi nombreux sur le réseau routier s’apparentent à des convois exceptionnels. On devrait donc y voir des véhicules encadrants à l’avant et à l’arrière munis de feux de signalisation adaptés. Je suis d’ailleurs étonné que cette disposition ne soit pas déjà exigée.
Le vélo, c’est dangereux!
Inutile de les persuader du contraire, les anti-vélos ont des arguments.
Alors ont-ils tort ou raison? Ne nous voilons pas la face: les militants de la cause sont souvent peu convaincants dans leur démonstration du contraire. Et je suis de ceux-là.
Le vélo est une mobilité fragile
Alors faisons un peu appel au bon sens; oui le vélo est une mobilité fragile puisque nous n’avons aucune protection face à l’adversité. Car circuler en France dans un univers contraint et diffus suppose d’accepter un univers de conflictualité, de voisiner avec des usagers en nombre et en mode disproportionnés. D’ailleurs les cyclistes le reconnaissent, c’est un cyclisme de masse qui fera notre rapport de force, qui fera ralentir les flux, et qui nous donnera légitimité et priorité dans le spectre des usagers.
Oui, mais en attendant, les cyclistes sont largement minoritaires et notre part modale en ville plafonnent à 3% dans la plupart des métropoles.
Le mouvement cycliste dans son ensemble est animé de bons principes militants indiscutables. Oui, le vélo est bon pour la santé, oui, c’est un antidote à la sédentarité, oui il est une réponse parmi d’autres aux questions de pollutions environnementales, aux engorgements urbains, aux mitages fonciers des extra-communalités, des hyper-zones commerciales, à l’impossible adéquation des transports collectifs avec les flux croissants de population,…
Le vélo reste dangereux en terme d’accidentalité
Mais dans les faits, le vélo reste dangereux en terme d’accidentalité. Pourquoi ne pas le reconnaître? et pourquoi s’opposer à des mesures conservatrices comme celle du port du casque et d’autres protections passives sur son vélo? On ne devient pas forcément un robocop parce que l’on porte un casque, des gants, des chaussures fermées ou des vêtements de protection. Si l’on vient à chuter malencontreusement, avec ou sans tiers en cause, on ne le regrettera pas.
Le tort militant
Ne pas défendre notre intégrité de cycliste avec des protections passives, c’est le tort des associations militantes. Nous ne sommes pas dans un milieu clos et réservé comme si nous disposions d’infrastructures en propre semblables à celles d’autres pays. Il n’existe pas en France de Direction du Vélo auprès du Ministère des Transports capable de faire prospérer le vélo de façon autoritaire, d’inverser les priorités urbaines dans les choix d’infrastructures. C’est un constat qu’il ne faut pas éluder: le vélo ne sera jamais qu’une réponse mineure aux questions plus générales de mobilités urbaines. Nous n’avons pas les moyens d’inverser une tendance contraire à nos politiques, à notre culture qui repose sur le tout voiture. Pourquoi le nier: la France s’engage massivement vers de nouveaux types de voitures sur la base de l’électricité, plus tard de l’hydrogène. Mais pas vers le vélo autrement que subsidiairement.
Je ne suis pas fataliste. J’observe le mouvement depuis de longues années.
Faire du vélo en ville n’est pas facile. Vouloir démontrer le contraire est une illusion. Les écueils sont de trois ordres:
Trois facteurs qui ne vont pas encourager les mobilités douces! Rien ne sert d’instaurer des zones 30 ou des zones de rencontre (20) dès lors qu’aucune police n’est en mesure de les contrôler sans indulgence.
Alors, le vélo est-il dangereux?
Oui, le vélo est dangereux. Particulièrement en ville. Car c’est en ville que le cycliste est confronté simultanément à l’ensemble des problématiques:
Oui le vélo est dangereux. Pourquoi ne pas le dire?
Ne pas revendiquer le port du casque au motif que cela donne un image négative du vélo, je trouve cela complètement inacceptable. Ce n’est qu’un exemple actuel des postures contestables à l’égard du vélo. Mais ce qui est pire, c’est nier les risques encourus du cycliste dans un environnement potentiellement accidentogène. C’est tromper le cycliste sur les réels dangers du vélo.
Oui bien sûr que le vélo est dangereux pour encore longtemps en France. Il est dangereux pour soi et pas pour les autres. Ne pas le dire ne rend pas service à ceux qui postulent à ce type de transport et délégitiment ceux qui voudraient en vulgariser l’usage.
Encore hier, tout près de chez moi, un cycliste pourtant confirmé, « grand rouleur », adepte de « cyclosportives », a chuté et s’est gravement blessé à la tête. Il ne portait pas son casque, celui qu’il porte habituellement sur la route. Ne l’accablons-pas!
Force est de le constater, circuler à vélo n’est pas un monde de bisounours:
Il ne faut donc pas se retrancher derrière le concept de « mobilités douces » pour tirer un trait sur une réalité: la conflictualité de la circulation routière existe. Face à nous sur la route, il y a des usagers qui n’ont aucun respect pour nous, pour notre fragilité, notre lenteur, notre appréhension, nos hésitations et nos trajectoires hasardeuses.
Le titre est explicite. Je prends le parti du casque à vélo en toutes circonstances.
J’ai ressorti mon casque Lazer des cartons. Je ne l’utilisais plus depuis l’achat de mon casque KED.
La nouvelle affectation de mon casque Lazer sera celle de la ville. Cette casquette en peau de poubelle que mon confrère Lomoberet n’échangerait pas contre son…béret, j’ai décidé de la porter et même d’y ajouter une couverture étanche et réfléchissante…
C’est surtout en ville que les cyclistes ne portent pas de casque et j’observe qu’en ville aussi les menaces de chutes sont fréquentes. Les causes sont multiples: les encombrements et les mobiliers urbains constituent le premier danger, puis viennent toutes les malfaçons de revêtements routiers, les entrées de piste, les signalisations horizontales glissantes, les dos d’âne « assassins », les véhicules mal garés ou pas garés du tout, les portières qui s’ouvrent inopinément, les bornes anti-intrusion,… et j’en passe!
La montée en puissance du fait cycliste avec les dernières mesures sanitaires en faveur du vélo illustre un phénomène nouveau: plus de cyclistes en ville et parmi eux des novices du vélo manquant d’adresse et de compréhension des risques et des règles.
La position des organisations de vélo en ville (FUB) est intenable…
Soutenir que le port du casque doit être recommandé mais non imposé au motif que son imposition ferait baisser le nombre potentiel de cyclistes est un argument contestable et, a priori, un pari peu respectueux de la sécurité des pratiquants. Avec cette position, on accepte implicitement de « sacrifier » quelques cyclistes au nom de la cause cycliste.
Or la sécurité routière ne relève pas de choix individuels mais d’un cadre collectif de sécurité publique.
C’est une pratique constatée: sur route, les cyclotouristes et les cyclosportifs portent le casque, en ville non!
Comment l’expliquer?
On considère que rouler en ville n’est pas accidentogène, pas plus que d’aller à pied donc on ne porte pas son casque pour une simple course dans le commerce local. Et pourtant la ville est aussi porteuse de risques, au moins autant que la route!
« Un casque de vélo assure une protection efficace et atténue les traumatismes crâniens », selon Jean-Pierre Mondenard, médecin du sport.
C’est statistique: une chute à vélo, c’est dans un tiers des cas la tête qui est touchée, en ville comme sur route!
La Sécurité Routière recommande le port du casque du vélo. La loi ne l’impose pas encore mais la loi pourrait évoluer.
67 ans. La vie s’arrête brutalement au bord d’une vicinale. On ne sait pas pourquoi. Pourtant le lieu semble peu emprunté. A deux pas de chez nous, de l’Alsace. Revenant du Jura, j’ai vu des routes étroites et des zones touristiques peu indiquées pour les cyclistes. Mais là d’après cette image Google, on ne comprend pas comment l’accident s’est produit.
Je ne sais pas si je suis plus sensible aux articles de presse relatant des accidents de cyclistes, mais j’ai l’impression que la route nous tue plus aujourd’hui.
On pourra épiloguer sur le fait qu’il y a plus de voitures, plus de cyclistes et que par conséquent les risques augmentent. On pourra aussi spéculer sur la moindre attention des automobilistes, le manque de prudence des cyclistes,…
Mais il reste que notre cohabitation routière est de plus en plus problématique. Le partage de la route semble un vain mot dès lors que les deux types de mobiles (voiture et vélos) sont tellement différents par leur vitesse, leur encombrement sur la chaussée.
Faire le pont, on sait. Défaire le pont, c’est plus difficile. Un convoi exceptionnel vient d’essayer à Mirepoix-sur-Tarn. Il a réussi du premier coup. A son corps défendant, le pauvre chauffeur ne s’en est pas remis. Ni ceux qui l’ont suivi dans sa chute.
Nos ponts sont en mauvais état d’après les experts. Voila de quoi faire rougir nos célèbres « Ponts et Chaussées » pour qui la sécurité est chose primordiale. En revanche franchir un pont limité à 19 tonnes avec un engin de 50 tonnes ne relève pas de la malfaçon. N’accusons donc pas aveuglément ceux qui entretiennent les ouvrages!
A vélo on passe sans trop de crainte sur des ouvrages douteux comme les passerelles métalliques. Le grand pont de fer de Chalampé (image ci-dessus) n’est pas de la première jeunesse. C’est à EDF qu’il appartient et personne ne se précipite pour l’améliorer.
Vidéo de la reconstruction du pont de Chalampé en 1946 date de la nationalisation d’EDF…
https://www.ina.fr/video/I00012020/reconstruction-du-pont-de-chalampe-video.html
Il venait de rentrer de son périple à VTT où il avait traversé le sud de la France. Quelques jours plus tard, lors d’une banale balade autour de chez lui, il tombe et se fracture le col de fémur.
Thierry Crouzet est l’auteur de nombreux ouvrages et…cycliste. Il nous conte sa mésaventure. On lui souhaite un bon rétablissement.
Sur la route, des panneaux. Il est donc impossible de se perdre. Y compris sur des routes isolées où l’on trouvera forcément l’indication d’un hameau ou une borne kilométrique.
En forêt, les premiers à se perdre sont les cueilleurs de champignons.
A VTT, c’est différent. Si comme moi vous pratiquez des balades en montagne vosgienne, mieux vaut savoir où vous allez mettre vos roues et laisser un mot chez soi avant de partir.
Si à la nuit tombante, vos proches n’ont pas de nouvelles, ils risquent de s’inquiéter.
Mon parcours du jour est accessible sur mon ordinateur, là où je l’ai tracé sur l’application BaseCamp de Garmin avant de partir.
Dès lors deux alternatives quand vous partez afin de ne pas vous perdre dans des lieux inconnus:
J’ai un GPS. Comme pour la carte, il faut savoir s’en servir et mes débuts ont été épiques, j’ai eu recours à la carte en même temps…avant de comprendre comment fonctionne le GPS.
J’ai déjà expliqué les rudiments du GPS ici….
Dans les Vosges, ce qui arrive parfois, c’est qu’on emprunte des chemins sans issue ou qui se révèlent impraticables par suite de l’abandon d’exploitation. Il faut donc savoir faire demi-tour et revenir sur ses pas.
Revenir sur ses pas avec un GPS est facile: il trace finement votre cheminement et il est donc aisé de revenir sur son chemin en suivant sa propre trace. Ne le répétez-pas: il m’arrive parfois de grimper en forêt hors chemin pour rejoindre un sentier en surplomb. Cette surmarche est en principe interdite. Avant de se lancer bien apprécier la distance et la pente à franchir et la direction à prendre. Attendre la réponse des satellites qui positionnent votre avancement, puis poursuivre dans la bonne direction.
Accident ou incident, que faire?
L’accident peut toujours arriver et il peut être dramatique, surtout si vous êtes seul. Il faut donc ne pas prendre de risque inconsidéré comme par exemple franchir un obstacle difficile à vélo plutôt qu’à pied…et savoir faire demi-tour face à un danger tel qu’un guë dont on ne voit pas le fond
L’incident lui est toujours probable, c’est pourquoi j’emporte un minimum de choses dans mon sac à dos pour réparer le vélo.
Ne pas oublier non plus qu’un accident ou un incident en fin de journée peut vous conduire à voir la nuit tomber dans un lieu insolite surtout quand les jours raccourcissent.
Je rencontre parfois des promeneurs qui me demandent où ils sont ou si c’est bien par là Waldkapelle. Waldkapelle, c’est à vol d’oiseau de Thann et se perdre là n’est pas grave, on trouve toujours à redescendre dans la vallée. Mais parfois on est loin de toute habitation. On pourra alors se dépanner avec les itinéraires balisés du Club Vosgien.
Personnellement, à VTT je n’utilise pas ces itinéraires même si je les emprunte par section.
Où suis-je?
C’est parfois la question qui se pose et comment rejoindre le village le plus proche?
Un GPS vous donnera toujours vos coordonnées…et votre emplacement (si bien sûr vous avez téléchargé la carte du lieu); Garmin vous permet de disposer avec quatre cartes informatiques TOPO de l’ensemble de la France IGN.
Attention à votre autonomie batterie! Toujours partir avec des batteries chargées et un jeu d’avance (chargé!)
Le téléphone?
Les téléphones portables avec internet disposent d’un GPS intégré dès lors que vous avez chargé une application de navigation comme Strava ou Openrunner ou Wase.
En outre sur Iphone vous disposez de l’icône « Localiser » qui vous donne instantanément votre position.
Enfin, dernière astuce si la nuit tombe savoir utiliser la torche de son téléphone et disposer d’un sifflet pour vous permettre d’être localisé (en général fixé sur le sac à dos)
En dernier ressort, le numéro d’appel des secours est le 112
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Posée comme ça, la question interroge…Hélas, un cycliste est mort hier en escaladant le Hundrück, un col très pratiqué par « les locaux » et connu pour être exigeant coté Bitschwiller ou Thann.
Grimper un col à vélo est évidemment un exercice physique qui demande non seulement de l’entraînement mais aussi conscience de la difficulté rencontrée.
Si je me demande « est-ce que je peux grimper le Galibier? » je n’en sais absolument rien dès lors que je ne l’ai jamais gravi. Avant de mettre les pieds et les roues dans un col mieux vaut donc s’imprégner de la littérature de ceux qui l’ont déjà franchi.
Outre l’entraînement, la difficulté tient dans plusieurs paramètres:
Par exemple, je sais gravir une pente comme la Bonette ou le Stelvio. Mais c’était déjà il y a longtemps. Le Glandon et les lacets de Montverdier sous la canicule, j’en garde un mauvais souvenir.
La Bonette est longue (23km) mais la pente est régulière (6.6%). Aucun abri pour se protéger du soleil.
Dans les Vosges, il y a des grimpées faciles et d’autres « casse-pattes ». Par exemple, le col Amic est régulier coté Soultz, mais le Grand Ballon à la suite est plus difficile.
Je n’aime pas certaines grimpées comme le Vieil Armand coté Uffholtz, ni le Markstein coté Guebwiller ou le Petit Ballon coté Wasserbourg ou pire le Haag coté Geishouse!
Je sais par principe que certains cols ne sont pas mes copains, question de poids, d’entraînement et de motivation sans doute.
Chacun a donc son échelle de valeur intrinsèque.
Et il faut faire avec. L’essentiel étant de ne pas s’engager à la légère dans des parcours où l’on se surestime.
L’autre jour j’ai assisté à un accident de cycliste. Pas grave, il portait un casque. Donc son gémissement ne pouvait être qu’une simulation destinée à intimider l’automobiliste qui l’avait renversé.
Allez, relève-toi, tu simules! lui dis-je… Mais elle persistait à geindre sans bouger. Puis subitement, dans un sursaut, elle tenta de se relever.
Ah bobo! cria t-elle en hollandais, puis s’affala à nouveau pour mieux se plaindre.
Dire bobo en hollandais est imprononçable en français car le hollandais est un mix d’anglais et d’allemand avec des r roulants dans le fond de la gorge.
Elle avait un drôle d’r roulant ma Hollandaise à terre.
Puis alors que la maréchaussée arrivait, j’ai repris ma route jusqu’à la station la plus proche.
Le gasoil était à 1.339 le litre, beaucoup moins cher qu’ici et sans gilets jaunes.
Moralité: il n’y a pas de corrélation entre les accidents de cyclistes et le prix des carburants.
Je classe en humoir. Nour, bien sûr.
Les Suisses sont embarrassés.
Leurs vélos électriques vont trop vite et sont la cause d’accidents nombreux.
L’article de vingt minutes.ch n’est pas très clair car on parle à la fois de vélos qui marchent à 30 et d’autres à 45 km/h…
Bref tout ce petit microcosme mis ensemble sur les pistes cyclables, ça fait désordre.
Et les Suisses, le désordre, ils n’aiment pas.
Ils ont raison.
Il est vrai que les « vélos mobylettes » ont le vent en poupe là-bas.
Des vélos qui vous propulsent à 45 km/h autorisés sur les pistes cyclables alors que c’est interdit en France.
Nous sommes mardi 9 octobre; il fait beau, la température est agréable; cette sortie à vélo va me permettre de rouler 120 km. Je suis sur la départementale D15G sur la route de Collex (CH) et Gex (F), à la hauteur de Versonnex. Pas de trafic. Tout est calme. Puis, soudain, un motocycliste, tout de noir vêtu, s’approche de moi. Je me demande bien pourquoi. Et à travers son casque intégral dont je ne peux même pas voir le visage, il me parle de piste cyclable. Je reste impassible; je ne comprends pas. Veut-il faire la police? Cela dure une dizaine de secondes; il est tout près de moi. Je roule à ce moment à 30 km/h environ. Puis je lui dis: «Va, passe ton chemin!» Et là, il m’assène un violent coup de poing qui m’expédie à terre. Je chute lourdement. Puis gros coup de gaz et le voilà parti. Un véritable assassin en puissance. Évidemment, impossible de relever l’immatriculation de son véhicule.
Derrière moi, une voiture avec un couple de Genevois a vu toute la scène. Monsieur se précipite près de moi, m’aide à me relever. Mais leur vue était focalisée sur ma personne et le motard avait depuis longtemps disparu. Donc aucune identification possible.
L’automobiliste m’a proposé de me ramener à la maison. Diagnostic: fracture de la clavicule et côtes cassées plus diverses plaies. J’ai été opéré vendredi 12 et ai pu regagner mon domicile.
Voilà la triste fin de ce mardi 9 octobre. A vélo, un accident peut certes arriver, mais se faire expédier au sol volontairement par un fou de la route, c’est ignoble. Et qui dit qu’il ne répétera pas son geste. Je comprends mieux pourquoi un grand nombre de cyclistes ont opté pour le VTT.
(témoignage rapporté par un confrère Centcoliste)
Un vététiste tué par un chasseur samedi 13 octobre.
L’information fait le tour des réseaux sociaux et déchaîne les passions.
Tel qu’il est rapporté par la Presse, cet accident met le monde du vélo en émoi.
Un vététiste britannique, qui dévalait un chemin à la lisière d’un bois sur la commune de Montriond, en Haute-Savoie, a été mortellement touché samedi 13 octobre par un tir de fusil de chasse.
L’accident s’est produit vers 18h lors d’une battue au gros gibier organisée par des chasseurs locaux, en présence d’invités, a précisé le procureur de la République de Thonon-les-Bains, Philippe Toccanier.
Vététiste assidu, l’homme était « parfaitement identifiable » sur ce chemin fréquenté, pentu et difficile d’accès, situé à 1.350 mètres d’altitude.
En état de choc, le chasseur, âgé de 22 ans et invité de la battue, a été hospitalisé. (FR3 Haute-Savoie)
Du coté des chasseurs, on fait le dos rond. Il semble, l’enquête le dira, que des fautes ont été commises.
Évidemment, ce drame nous renvoie à la cohabitation des usagers de la nature.
Si le vététiste est inoffensif, le chasseur ne l’est pas.
Il faut donc que les zones de chasse soient clairement mentionnées lors des battues et respectées des promeneurs et des vététistes.
J’avoue que certaines zones de chasse obligent parfois à remettre en cause son itinéraire, ce qui m’est déjà arrivé.
Que faire?
J’ai déjà parlementé avec des chasseurs à l’affût en lisière pour savoir si je peux poursuivre mon chemin. Il ne faut donc pas hésiter à se parler.
Dans le Grand Est, il existe un logiciel qui permet de connaître les zones de chasse à l’avance.
Ce site s’appelle Vigilance-Chasse. A sa naissance, je n’avais pas été séduit.
Mais je vous invite à le consulter, aller sur le site Vigilance-Chasse
Il ne reste rien de l’aéronef qui s’est abimé ce matin au sud de Thann dans un champ de maïs.
J’ai tenté avec d’autres sauveteurs de retrouver l’avion.
Devant l’ampleur de la tâche, nous avons renoncé.
Aucune plainte ne parvenait au bord du chemin.
L’avion s’est planté là suite à une panne de profondeur et le choc a du être très brutal.
Au club d’aéromodélisme, c’est la consternation; le pilote pourtant aguerri n’a pas pu lancer de SOS avant le crash.
Il faudra se dépêcher de déployer de nouveaux moyens avant la récolte, faute de quoi les restes de ce bijou de technologie risquent fort de se retrouver hachés dans les rouages de la moissonneuse.
C’était dans la presse locale hier et aujourd’hui.
Tel que l’accident est rapporté par le journaliste, la partie adverse aura le beau rôle pour se défendre. Continuer à lire … « Thann, le cycliste est mort »
Dévier la RN66 vers la piste cyclable le long de la Thur en cas d’accident, c’est la proposition de François Tacquard, président de la communauté de communes de la vallée de Saint-Amarin.
Une fois encore, les habitants de la vallée ont été bloqués par un camion qui s’est renversé mercredi à la sortie de Moosch. Continuer à lire … « Dévier la RN 66 vers la piste cyclable… »
Des rumeurs pas toujours vérifiées font état d’une recrudescence d’accidents chez les cyclistes.
On n’a pas les chiffres en main pour en juger.
Mais les accidents, eux, sont bien là. Continuer à lire … « Hécatombe chez les cyclistes »
C’est à Genève que s’est produit l’accident.
La cycliste âgée de 27 ans a été fauchée par un camion tournant à droite à un carrefour.
L’accident banal et hélas fatal comme on en rencontre trop souvent.
Un inconnu vandalise des bicyclettes à Freiburg im Breisgau.
Il desserre les roues et coupe les câbles de freins. Continuer à lire … « Freiburg, des bicyclettes vandalisées »
C’est en Suisse, en Thurgovie qu’un cycliste en a percuté un autre vendredi à Hohentannen.
L’un d’eux est mort dans une collision frontale avec un autre vélo électrique.
La conductrice du vélo électrique a dû être héliportée à l’hôpital par la Rega. Continuer à lire … « Collision entre deux cyclistes, un mort »
Beau temps en Alsace.
Je prends la route, histoire d’alimenter mon compte kilomètres en berne.
105 km et 24 de moyenne. Continuer à lire … « De la route »
N’accusons pas les camionneurs.
Ils font souvent leur boulot dans des conditions difficiles au sein d’environnements urbains compliqués.
Nos amis du Québec ne sont pas exempts de drames mettant en cause les camions et les vélos. Continuer à lire … « Cycliste, une proie facile pour les camions »
C’est dans « L’Alsace.fr » qu’on apprend qu’un cycliste a glissé en traversant la voie SNCF à Saint-Amarin cet après-midi.
Sous le choc, son casque s’est littéralement fendu.
Souffrant d’un traumatisme crânien avec perte de connaissance, le sexagénaire a été secouru par les sapeurs-pompiers.
Le casque n’assure donc pas une protection totale.
Mieux vaut le savoir plutôt que de se croire en sécurité.
La Suisse joue à fond la carte du vélo électrique.
En autorisant les vélos dotés de moteurs de 500 watts et la vitesse jusqu’à 45km/h, le marché se porte bien.
Les accidents aussi. Continuer à lire … « A donf avec le VAE suisse »
Selon le journal l’Alsace (éd. du 15/05), un cycliste belge de 47 ans a été grièvement blessé hier vers 17 h, sur la RD14 B4 au col du Hundsruck, à Bourbach-le-Haut. Dans la descente en direction de Bitschwiller-lès-Thann, le pneu arrière de son vélo a crevé. Déséquilibré, le cycliste a lourdement chuté. Inconscient à l’arrivée des secours, il souffrait d’un important traumatisme crânien. Continuer à lire … « Cycliste accidenté dans le Hundsruck »