cliché vélomaxou- Serena Williams
2010
Ils s’y mettent tous!
L’empreinte écologique des grandes manifestations sportives pose
un réel problème de (mauvaise?) conscience aux organisateurs.
Roland Garros n’échappe pas au décompte sinistre.
Mulhouse-Paris à quatre dans une voiture: 1000km, aller et
retour!
Soit 60 kg d’équivalent CO2 par passager.
Sans compter les transports parisiens. A moins de prendre un
Vélib!…
C’est en tout cas ce que nous apprend le guide du spectateur de Roland Garros.
Idem pour les Grands Prix de Formule1, de motos, les matchs de
foot-ball, de rugby, le Tour de France…
Ces grandes messes du sport de compétition drainent avec elles
des cohortes de spectateurs, d’entraîneurs, de techniciens recrutés
au plus profond de notre hexagone et bien au-dela pour ces sports à
vocation planétaire.
Il reste qu’assis confortablement devant son petit écran branché
sur France 2 et 3, on réduit quand même sensiblement
l’équation tragique tout en continuant à regarder d’un oeil par la
fenêtre pousser ses radis…et de l’autre oeil à regarder Serena
Williams rattraper sa baballe!