Histoire aérienne

WA20 Javelot I CN°1 F-CBQO. (image extraite du site planeur Wassmer)

CRIS: commandes, réglages, instruments, sécurité. J’ai gardé en mémoire mes préparatifs de vol. Un petite pichenette sur le cadran de l’altimètre, j’attends l’envolée.

Quand le MS317 met les gaz de son gros moteur en étoile, mon Javelot se met à rouler sur la piste en herbe. J’ai l’impression d’être enfermé dans un tonneau avec le bruit de la roulette qui se répercute dans la carlingue. Rapidement, je décolle et me tiens un ou deux mètres du sol le temps que le Morane prenne à son tour l’air.

J’ai la main gauche bien calée sur la poignée d’aérofrein pour ne pas qu’elle se déverrouille inopinément.

Je m’applique à suivre la trajectoire de mon remorqueur sans le contrarier. Je dois rester dans le plan sans le faire glisser ou déraper.

Puis quand mon remorqueur bat des ailes, je largue le câble. Me voici seul. Mon Javelot gigote le temps de se sentir à l’aise et que mon trim soit au top.

Mon seul souci immédiat est de garder un œil sur le terrain car je n’ai pas d’autre ambition que de planer jusqu’à la prise de tour de piste.

J’allonge, je vire et je vais chercher la branche vent arrière, puis je vire sous deux alpha pour me mettre en vent de travers… rien à gauche? je surveille ma bille et mon badin en m’alignant dans l’axe de la piste 30.

Je compense un léger vent de travers, puis avec un cran d’aérofrein j’ajuste le point de touché.

Touché!

En ce temps là, l’école avait lieu sur Bijave, un Javelot biplace. Mais auparavant, on n’avait à disposition qu’un gros C800 à places côte à côte et des Nord1300

Nancy et le vélo

A Nancy le livreur à vélo ne montre pas toujours l’exemple

N’attendons pas des louanges, Nancy n’est pas au top des villes cyclables. Un reportage de France 3 vient le rappeler: la ville est la plus mal placée du Grand Est dans le baromètre de la Fédération des Usagers de la Bicyclette.

On peut écouter ce reportage audio qui témoigne…notamment de comportements pas toujours adaptés de la part de ces nouveaux usagers que sont les livreurs à vélo

https://www.francebleu.fr/player/export/reecouter/extrait?content=9ab8734b-a68e-4f71-a54c-46d6cdfff23c

Mécanique

C’était mon jour de bonté, j’ai entretenu mes vélos

Premièrement, les patins de frein sur le routier. Ne pas se tromper de sens et penser à donner un léger angle de pincement par rapport à la jante. J’en profite pour retirer la saleté. Je monte du compatible Campagnolo rouge. Pourquoi rouge? je ne sais pas, c’est ce que j’ai trouvé.

Deuxièmement, un pneu arrière. Le vieux avait dépassé le repère d’usure depuis un certain temps. Au démontage, le pneu est tout mou, il ne reste plus beaucoup de gomme. Je monte le fameux Conti 5000 qu’il faut gonfler à 7,5 bars. On verra à l’usage. Je suis repassé en 23. Les 25 sont trop justes pour mon cadre.

Troisièmement, le pneu VTT que j’ai regonflé hier en voyage se dégonfle à nouveau. Cette fois , j’ouvre un flanc et je glisse une giclée de liquide d’étanchéité. Je gonfle au compresseur…clac, les flancs se mettent en place. 3 bars et c’est reparti. Je fais tourner la roue, la fuite suinte…je range le vélo, la fuite en bas le temps qu’elle se colmate.

Quatrièmement, j’ai trouvé chez Décathlon ce dégraisse-chaîne dont j’attends beaucoup. Un peu cher 15 euros mais il remplacera le précédent à bout de souffle. J’avais écrit un article récemment sur le nettoyage de chaîne ici


Ostein-Sicurani-Zeller à VTT

Cantine Zeller

C’était en mai 2017. J’avais grimpé à la ferme d’Ostein, puis après Freundstein, j’avais rejoint le Molkenrain avant de redescendre. (voir mon article d’alors)

Mon parcours du jour

Aujourd’hui, j’ai fait une variante. A Freundstein, j’ai poursuivi jusqu’à la chapelle Sicurani, puis j’ai rejoint la cantine Zeller.

Je commence à me tromper en prenant le sentier pédestre pour monter à Ostein, ce qui n’était pas le mieux à faire

Je dois avouer que je suis peu « armé » pour faire cela. Je manque de ressource, j’ai beaucoup poussé ma machine et en plus je me suis trompé plusieurs fois.

Avant Ostein, pause, je retrouve le chemin

Un vététiste descendait vers moi peu avant Freundstein. Il s’est arrêté et m’a demandé si j’avais un problème. Oui, le manque de force, alors j’économise. Il pointa du doigt son pédalier électrique…comme pour m’indiquer la marche à suivre…

La ferme d’Ostein, un peu sinistre
Enfin Freundstein!
A l’ombre, encore un peu de neige, je vais à Sicurani
Voici la chapelle Sicurani du nom du capitaine mort avec ses hommes lors de la première guerre.
Je passe devant un ancien cimetière des Chasseurs de Bonnegoutte. Mon pneu arrière se dégonfle très vite. Je vide la bombe à l’intérieur et ça repart. Je devais manquer de liquide d’étanchéité…
Me voici à la cantine Zeller. Pour y parvenir, je me suis trompé deux fois. Décidément! Je crois que l’expo photos dans le bunker est nouvelle. Mais aujourd’hui, c’était fermé.
Depuis la cantine, la vue sur la plaine d’Alsace est très belle dans le soleil
La descente à Wattwiller sur un single roulant me permet de rattraper le temps passé. A Wattwiller je rentre jusqu’à Steinbach par les sentiers viticoles

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DMP, vos bobos sur 2.0

Ce matin en ouvrant mon courrier, j’ai découvert ce message pour le moins énigmatique adressé par ma Caisse d’Assurance Maladie.

J’ai entendu parler de ce Dossier Médical Personnel Partagé (DMP) mais je n’ai pas compris tout de suite l’intérêt qu’il y a de balancer sur le net tous mes tracas médicaux. Car il ne faut pas se tromper, il est question de partager son dossier médical. Le partager avec qui? c’est toute la question. Deux arguments qui pour moi font « pschitt », celui de me simplifier la vie et celui de me sauver d’une mort certaine. La question de fond est qui va pouvoir accéder à nos informations médicales?

Car sous couvert d’arguments peu convaincants, c’est bien de cela qu’il s’agit: que toutes sortes de tiers accèdent à vos données médicales, vos traitements, vos risques de vie et…de mort plus ou moins rapprochée. Nos banquiers, nos assureurs auront tôt fait de collecter sur un barème nos risques de claquer inopinément.

N’en croyons rien, le corps médical sera bien incapable de garder nos secrets au chaud d’un serveur informatique quand on voit la désinvolture avec laquelle on vous toise dans les cabinets et aux guichets médicaux. Le secret médical n’existe que pour ceux qui y croient.

Je ne suis pas dupe, je sais que tout spécialiste de la chose médicale continuera comme par le passé à refaire à zéro nos parcours de soins, dossier en ligne ou pas.

Alors, moi qui suis pourtant adepte du net.0, je vais attendre un peu avant de me précipiter pour accepter qu’on publie mes petites misères.

Allenborn

Allenborn

J’ai eu le coup de cœur pour cet hameau perché au-dessus de Bitschwiller. (ma balade du 23 février dernier)

Isolé, le chemin est sans issue. C’est dire que les occupants ne doivent pas être très dérangés. Je ne souhaite donc pas que ma peinture vienne troubler leur quiétude.

L’histoire minière des lieux reste pour moi une énigme car je ne trouve pas en ligne grand-chose à me mettre sous la dent qui doit être creuse puisque je reste sur ma faim!

Avant de se mettre en selle

Se mettre ou se remettre au vélo, c’est le moment pour profiter des beaux jours.

Comment choisir son vélo, faire connaissance avec votre nouveau vélo, découvrir son environnement, comment s’équiper, préparer son itinéraire et ses voyages , prendre soin de sa forme physique,…

Vous saurez tout de ce nouveau compagnon de route.

En livre papier ou en livre numérique (cliquer sur ce lien)

Hier entspringt die Donau

Je l’ai acheté d’occasion, l’occasion de voyager à bon compte (2.36€ chez un libraire berlinois qui vend en ligne des bouquins en français)

« Hier entspringt die Donau », ici nait le Danube. C’est là que commence le voyage devant cette plaque à la source du Danube.

J’ai sauté sur l’occasion de voyager par procuration. Parcourir le Danube, ses paysages, son histoire, notre histoire!

Je sais que les cyclistes sont nombreux à projeter ce voyage le long du Danube.

Me voici donc à Donaueschingen au pied du fleuve. Je connais le parc des Fürstenberg pour y être allé de nombreuses fois.

Pour le reste, je vais en attendant mieux me pencher sur l’ouvrage de Claudio Magris, qui je le sais, est une référence. 550 pages que je savoure déjà.

Les potins du lundi

Tailler dans le vif est une violence

Finalement, les manifs sont rentrées dans le rang, on ne les remarque plus. Elles ne sont plus que le bégaiement d’une société malade qui secrète quelques excroissances de rancœurs, puis tout redevient normal.

Les commerçants se terrent derrière leurs rideaux de fer et les badauds préfèrent les jardins publics aux artères commerçantes. Je suggère qu’on épaule un peu les Gilets jaunes en leur confiant des protestations ciblées; par exemple les manifestants pro-vélo pourraient revendiquer avec l’aide des Gilets jaunes plus de pistes cyclables ou moins de bagnoles en ville. Les Gilets jaunes deviendraient ainsi des manifestants par procuration. Un samedi, manif pour les agriculteurs, un autre samedi manif pour les Ephad, un troisième pour le climat,…Les Gilets jaunes pourraient détenir là un bon filon avec les manifs dédiées et même créer un marché des manifs et pourquoi pas faire jouer les cours. On aurait donc une bourse de la manif et un cours fluctuant. Les acheteurs de manif pourraient souscrire des emprunts et choisir le niveau de revendication: avec ou sans casseurs, avec ou sans pavés…et pour les manifs de grande méchanceté avec cocktail Molotov ce qui n’a pas encore été expérimenté depuis 68.

Relégué en fin de journal, parfois complètement absent des titres du France 2 de 20 heures (le 23 février), le mouvement des Gilets jaunes ne passionnent plus. Il reste un volant de quarante ou cinquante mille irréductibles pour qui c’est devenu une habitude de manifester en jaune le samedi. Alors les médias s’en détournent. Il n’y a plus que LCI ou BFMTV qui meublent leurs antennes en continu avec des caméras statiques attendant que des sauvageons fassent le buzz et arrachent les parements de pierre du mobilier urbain pour ainsi les transformer en projectiles.

Le Grand Débat, je n’en étais pas. Mais j’entends ce qui s’y est dit. Une grande communication de bla-bla de Français « ya ka » qui pensent que tout est simple et qui ne comprennent pas pourquoi c’est si compliqué. Avec cet encouragement à débattre de tout et de rien, ceux qui ont le plus à craindre sont les députés, ceux qu’on a envoyés à Paris pour nous représenter et qui ne représentent en fait plus personne puisqu’ils ont fait le serment d’allégeance à la Macronie qu’il fallait tout changer dans le sens inverse de ce que veulent les Français.

Ce qui fait enrager le bon peuple, c’est que d’autres puissent se déclarer peuple à leur place comme le font les Gj. Faire people, c’est à celui qui le fera le mieux. Cette perte de repère et de valeur de nos sociétés modernes a pour conséquence qu’on ne sait plus trop qui on est, d’où on vient et où on va.

Moi si, je sais d’où je viens. Et je m’en souviens. Même si je ne sais pas où je vais. Ce qui m’autorise à dire les choses telles que je les pense.

Le vieil homme me regardait descendre derrière son bois scié, fendu et empilé consciencieusement le long du Altrainrunz. Il m’a regardé passer impassible comme si j’étais un extra-terrestre sur mon destrier à suspension hydro-pneumatique. Surprise! je m’arrête. Vous êtes le deuxième à passer me dit-il…La conversation va durer près d’un quart d’heure. On croit être seuls, là-haut, comme des maîtres du monde. On ne l’est pas. Tronçonneuse, coin, hache, tous les outils du labeur sont sur le sol. C’est une Mc Culloch, mieux qu’Husqvarna selon lui…On vole du gasoil dans les Latil des bûcherons garés là-haut. Même au fond des bois, y’a des voleurs!

Un gros pick-up noir dévale la pente et c’est à peine si l’on a le temps de s’écarter du chemin.

J’ai pris le parti de militer pour le vélo, toujours convaincu qu’il est un maigre argument de nos mobilités douces et d’un air moins pollué en ville. Mais tous les partisans de l’air pur ne l’entendent pas ainsi. Prendre son vélo pour aller en course, au boulot ou porter les minots à l’école, n’y songez-pas! Ils sont tous prisonniers du système, de leur système, auquel ils ne veulent rien changer. Ils débattent, oui. Ce qu’on pourrait faire pour améliorer le système? Mais pas trop! L’habitude des gens est comme une houle lente de longue portée qui se répand à l’infini. Portée par le vent.

Masevaux

Masevaux

J’en ai peint plusieurs ce matin et j’ai beaucoup hésité sur le cadrage, les couleurs. A vouloir trop détailler, parfois je m’égare. A la dernière minute, je sabre tout. C’est quitte ou double, ou ça passe ou ça casse. Masevaux a construit des immeubles modernes au bord de la Doller. Mais ils s’intègrent dans le paysage et la roue du moulin en action est sympa.

Allenbourn-Altrain à VTT

Allenbourn, Allenborn

J’ai grimpé jusqu’à Allenbourn. Depuis Bitschwiller, on prend la direction du Plan Diebold, mais on tourne tout de suite à droite dans le village en prenant le chemin de l’Allenbourn.

La dame me dit qu’il n’y a plus de mines à Allenbourn. Elle y vit avec son mari et son fils. C’est isolé et ça ne mène nulle part.

Adossé en haut du vallon de l’Allenbourn, on y exploitait du fer, mais aussi du quartz, du manganèse, de la siderite, de la galène et de la sphalérite. Pas de vestiges à voir et des galeries effondrées me dit-elle. Je n’insiste pas je fais demi-tour.

le chemin de l’Altrain dispose de bons raidillons et de descentes vertigineuses

Plus bas, je prends la direction de la butte du Kuppen à 496 mètres. L’endroit comprend un abri sans équipement de mauvaise facture qui doit servir de troisième mi-temps au village d’en bas les jours de fête.

Bitschwiller-les-Thann
L’abri du Kuppen
Thannerhubel
Maison forestière de l’Altrain

Puis le longe la vallée par la route forestière de l’Altrain Nord jusqu’à la cote 631. Ensuite je dévale la pente le long de l’Altrainrunz jusqu’à Willer-sur-Thur.

Altrainrunz

A Willer, je crois voir la statue de la Liberté dans un jardin.

La statue de la Liberté de Willer-sur-Thur

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Balade du coté de Rouffach

Le long d’une allée ombragée, des jardins bordés de hautes demeures bourgeoises

Les cyclos y convergent.

Je me casse les dents sur l’oriel. Quel architecte oserait aujourd’hui?

Ceux qui vont tâter les pentes de Gueberschwihr ou ceux qui vont s’engouffrer ensuite dans la vallée de Soultzmatt. Je m’arrête à Rouffach que j’aime bien. Je lui trouve un cachet médiéval de belle facture.

Le long d’une allée ombragée, des jardins bordent de hautes demeures bourgeoises. Et la perspective se termine par un donjon carré et fortifié.

On entre à Gueberschwihr par cette rue pavée éprouvante
Eguisheim, le plus beau village des Français
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Je n’en demande pas plus. Je fais demi-tour.

Alger: la mobilité douce en pole position

En tentant de conquérir un cinquième mandat, le président Bouteflika fait la démonstration que le handicap moteur n’altère en rien sa capacité à gouverner le Pays.

Puzzle

J’ai réussi à reconstituer du premier coup ce puzzle. Vous reconnaissez les lieux?… je vous mets sur la voie…

Patrice Stutz, ses aquarelles

On croit reconnaître Mulhouse, la tour de l’Europe et une petite sœur jumelle derrière

Patrice Stutz expose actuellement à la mairie de Steinbach. C’est une exploitation des clairs-obscurs magistrale.

Lumière brumeuse du matin, soleil rasant du soir qui allonge les ombres, soleil écrasant du midi qui fait onduler le bitume. (L’Alsace du 22 février)

Des sujets urbains et donc de l’architecture comme je l’aime. L’imagination de l’artiste fera qu’on ne reconnaîtra pas toujours l’endroit. J’identifie Mulhouse mais il existe des anachronismes habiles et voulus, des voitures actuelles, un tramway antique et des personnages qui s’invitent dans les encombrements urbains.

J’adore.

À découvrir jusqu’au mois de mars pendant les heures d’ouverture de la mairie.

Défense de rire!

C’est quand je me relève d’une gamelle à VTT que je me fais cette réflexion « maxou, t’es bourré ou quoi? »

Je jette un œil autour de moi…personne! Ouf, l’honneur est sauf. Se prendre une gamelle à vélo est toujours un déshonneur…et l’illustration d’un défaut de maitrise.

Hier encore, après la chapelle des Bouleaux, j’ai pris une ornière glaiseuse en travers et mon quintal s’est planté dans la gadoue.

Défense de rire! Seul mon cheval délesté de son opulent jockey a frétillé de joie dans la gadoue. Je lui ai vite attrapé les rênes et il a passé un sale quart d’heure.

la chute a été amortie par l’humus frais

Diesel-vélo, le match

Le titre fera rire, je l’espère. Soyons fou!

Dans le match qui oppose actuellement les bagnoles, la source d’énergie est le thème majeur en jeu.

Faut-il se séparer de son vieux diesel au profit d’une voiture essence ou d’une voiture électrique?

C’est comme ça que les choses se présentent. Les pouvoirs publics accusés d’encourager la pollution aux particules diesel ont décidé de sévir. Ce faisant, les fabricants se frottent les mains, sous le coup de la frayeur, le réflexe des consommateurs, c’est d’abandonner au plus vite son véhicule diesel. Pourtant Carlos Tavares, le patron de PSA prétend qu’abandonner le diesel ne fait pas vendre plus de voitures électriques mais des modèles essence équivalents qui génèrent plus de CO2 que le modèle gasoil.

Alors?

J’ai ma petite idée sur la question. Si on continue de vouloir tous rouler en voiture pour un oui, pour un non, on n’est pas prêt de sortir de l’auberge à pollution. D’autant que pour arranger les choses, on parle de mettre sur la route les nouveaux conducteurs dès l’âge de 17 ans. Alors, un conseil, si vous vous décidez à écouter les sirènes qui vous exhortent à brader votre diesel, achetez un vélo! Avec un vélo, vous allez récupérer quelques sous de la revente à bas coût de votre diesel dévalué et vous allez retrouver la joie de vivre. Adieu les encombrements, la pollution, adieu les taxes, et cerise sur le gâteau, vous allez pouvoir prendre les ronds-points en diagonale.

article en relation

https://velomaxou.com/2017/11/08/je-ne-suis-plus-zoe/

Guidoline, quand tu me tiens…

Guidoline Lizard Skins

C’est l’été que la guidoline nous lâche quand le vélo est le plus sollicité, quand cramponné au guidon pour franchir les sommets alpins, les spires transpirent et prennent leur aise. Reprise d’un sujet de 2012.

La guidoline c’est le beau ruban qui entoure le guidon, qui ajoute un look personnalisé à votre dulcinée et vous procure le confort attendu par vos mains pendant de longues heures d’étreintes forcenées.

C’est peut-être superflu de le dire, mais la guidoline assure aussi deux des  liaisons « mécaniques » du cycliste avec la bicyclette en plus de la selle et des pédales; c’est là où se concentre un ensemble de forces dynamiques propres à emmagasiner nos efforts sur le vélo, principalement des efforts de traction sur le cintre et de pression lors du freinage.

Démonter la guidoline dès lors qu’on l’a déjà maintes fois rafistolées avec du scotch d’électricien est facile.

Évitez d’emprunter un cutter! Vous risquez d’endommager les gaines de câbles et de vous blesser.

Continuer à lire … « Guidoline, quand tu me tiens… »

Cycliste de merde

Imaginez qu’on me traite de cycliste de merde…

Je n’en serais pas surpris vu l’intégrisme qui gagne les usagers. La grande masse des automobilistes n’ont pas appris le vélo, jeunes, ils sont passés rapidement à la voiture après la mobylette ou le scooter. Ils ne savent donc pas ce qu’est le cycliste, pas le sportif non, le cycliste tout court, celui qui va chercher son pain, celui qui porte ses bouteilles à la benne à verre, ou encore celui qui tente de rejoindre un centre commercial construit pour le tout voiture et pour le drive depuis peu. Le drive pour vélo, ça n’existe pas. Pas encore.

Imaginez qu’on me traite de cycliste de merde…

Je n’en serais pas étonné tellement mon irruption aux carrefours est abscons. Hier encore, mon petit-fils sur son siège bébé, j’aborde le carrefour rue Clemenceau – rue de la paix. La voiture qui arrive sur ma gauche ne me voit pas, le conducteur regarde dans le vide sur sa droite, il ne me voit pas. Le cycliste est quantité négligeable, un gêneur. Incompréhensible! Heureusement je tournais sur la droite et mon guidon accompagne la voiture et le chauffeur semble tout étonné de voir à coté de son passager un cycliste…d’où vient-il celui-là? semblait trahir son étonnement.

Je ne voulais pas en venir là. La détestation du cycliste en ville et sur la route est inversement proportionnelle à l’infime espace qu’il occupe. Finkielkraut, le philosophe, qui ne doit pourtant pas faire de vélo s’est fait traiter de sioniste de merde samedi par un type dans la rue près de chez lui. Je n’en suis pas étonné non plus. Ces types là, capables de telles insultes, sont encore plus dangereux que les bagnoleux étourdis et corrigibles. Ce sont des crapules dont la plupart ont été accueillis dans notre communauté avec bienveillance. Trop de bienveillance.

Thann-Sentheim à VTT

L’Alsace est en marche

Tour du lac, chapelle des Bouleaux, Sentheim, rives de la Doller et retour par Roderen.

Parcours facile de 30 km et 300 m.

Un beau parcours
chapelle des Bouleaux à Guewenheim
Cette rive de la Doller est propice au vélo, même si le CV l’interdit
La Doller à Sentheim

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Vidéo-cycliste à Montpellier

Cette vidéo a paru dans le Midi-Libre.

C’est l’œuvre d’un militant copieusement critiquée par les automobilistes locaux en commentaires de l’article de presse. Comme on l’imagine, Montpellier est d’abord une ville où l’auto règne en maître. Le phénomène anti-cycliste s’affiche ouvertement dès lors qu’il s’agit de mettre en cause des pratiques et des usages contraires au tout voiture.

Voir l’article du Midi-Libre

Envie de mer

Saint-Tropez

Je m’en souviens encore. Les vacances familiales m’avaient amené dans les années 80 au bord de l’eau dans un centre de vacances associatif.

Une succursale du Club Med avec « danse des canards » chaque soir dans l’amphithéâtre pour amuser le bon peuple.

Je n’avais trouvé qu’une échappatoire à cette torpeur estivale qui nous confinait à l’abrutissement et au néant, l’atelier d’aquarelle.

Une brave monitrice bénévole animait de 15 à 17 heures son cours à l’aide d’une poignée de réfractaires à la sieste.

J’en étais.

Dring! c’est le facteur

Aujourd’hui dépannage de VAE malgré moi.

Dring!…

Quiproquo: C’est ma factrice. Je n’attends pas de recommandé?… Non, non, je ne trouve plus ma chaîne sur mon vélo!!! et vous l’avez perdue où? mais je ne n’ai rien vu tomber…Bon, garez-vous là!…je vais chercher des gants…d’un coup d’œil, j’ai vu que ce gros vélo de La Poste baignait dans l’huile de vidange. Depuis longtemps.

Oui, le moteur s’est emballé, j’ai tapé dans le mur et je me suis laissée tomber!…

Je commence à m’interroger… en même temps je constate que la chaîne a fait deux tours sur la cassette et qu’elle pend derrière le carter.

Normal que le moteur d’un VAE sans chaîne continue de tirer si vous pédalez dans le vide, lui dis-je…

Dérouler la chaine, j’y parviens. Mais la remonter sur le pédalier met le moteur en marche!…Exercice hautement périlleux sans couper le courant!

Coupez le moteur!

Je ne sais pas…

Et démonter la batterie?… oui on y parvient en levant la selle.

Maintenant, une fois la chaîne remontée, les pédales entrainent la roue, c’est bon signe.

Seul hic: il n’y a plus de roue libre…on ne peut plus arrêter de pédaler et donc on sera en traction permanente.

Je me penche sous les sacoches…j’aperçois un crochet pris dans les rayons. C’est un tendeur du porte-bagage qui a fait le tour des pignons et qui bloque la roue libre.

Avec une pince, je retire l’ensemble.

Le tour est joué. Ma factrice fait cent mètres, revient vers moi.

Tout est bien.

J’ai remis la Poste dans le droit chemin et passé avec succès ma première épreuve de mécanique VAE.

Voir des images d’Alsace

Stéphane, un de mes lecteurs me signale deux sites d’images d’Alsace.

Deux très beaux sites. J’ajoute celui de Robert Bischoff avec ses images aériennes.

https://alsacevosges.fr/

https://visiter.alsace/

https://www.skypixel.com/users/bischoff-robert

Les potins du lundi

Macron, on aura ta peau! La concorde est-elle encore possible avec les Gilets Jaunes?

Comment faire pour sortir de cette crise?

C’est l’interrogation des commentateurs depuis maintenant plusieurs mois. Et en off, les politiques se demandent la même chose. C’est le grand désarroi dans la classe politique complètement discréditée à droite comme à gauche.

Même le Grand Débat n’imprime pas. Pourtant Macron y a mis du cœur et y a consacré du temps.

Pour se convaincre que ça n’imprime pas, ce qui se dit en off dans l’opinion, c’est qu’aucune suite ne sera donnée à ce Grand Débat. Les gens ne sont pas dupes, ils disent « oui, on nous écoute, mais rien ne changera ».

Macron, c’est le Bordeaux de la politique! entend-on dire en écho de ce mépris de classe illustré par la bourgeoisie des grandes villes et les petites phrases assassines du Président dont il est coutumier à l’égard du petit peuple.

Il semble que la France s’est arrêtée, tétanisée par cette irruption incontrôlable d’un mouvement qui se veut sourd à toute politique. Aucun parti, aucun corps intermédiaire n’a de prise sur le mouvement Gilets Jaunes. Et c’est bien embêtant pour ceux qui avaient l’habitude d’être des leaders convenus de l’opinion. A cela s’ajoute cette détestation du parlementarisme dès lors que la classe au pouvoir est loin de représenter la France d’en bas, ce nouveau Tiers-Etat inconnu d’en haut.

Alors?…

Le pouvoir tente de jouer la montre espérant faire la jonction avec les Européennes et voir s’éteindre le désaveu tout seul. C’est un pari risqué. Les Européennes, beaucoup de Français n’en attendent plus rien et savent que le jeu de l’économie mondialisée de Bruxelles ne sera pas remis en cause. Pour comprendre l’entêtement des Gilets Jaunes, il faut prendre conscience de la haine persistante que suscite la classe politique et Macron sur les ronds-points. A qui la faute? la faute à tous ces politiques qui depuis quarante ans se sont couchés devant le dogme du tout libéral, à droite comme à gauche.

A Burnhaupt, une croix au bord du rond-point et qu’y lit-on? Macron, on aura ta peau.

C’est de funeste augure.

Sortie neige

Nos bagnoles aiment tellement la neige qu’elles vont faire bronzette là-haut

Je ne suis pas sportdhiveriste.

Nul doute que si je l’étais, je ferais partie de ces milliers de gens à emprunter leur voiture pour aller la garer là-haut, sur les cimes vosgiennes. Il est vrai que la météo était attractive, neige et soleil à la fois, c’est rare dans nos Vosges.

La voiture ça vous gagne. Le climat attendra encore un peu.

Malsaucy ou Champagney?

Malsaucy, le vélo nature. Ou presque

Figurez-vous que je suis allé traîner à Malsaucy. Un grand complexe nature du coté de Belfort. Des étangs constitués dès les XVIeme siècle sur des terres peu fertiles, l’ensemble est devenu un lieu de loisirs pour la marche, la promenade familiale et le vélo. Auparavant, le site était une réserve piscicole. Tous les ans à la Saint-Michel on y péchait le poisson et en 1811, on y préleva 4000 carpes! Pauvres bêtes!

des parcours arborés bien entretenus
La maison de l’environnement à l’architecture bizarre
Le randonneur pourra entamer le parcours circulaire de la Véronne, la femelle du Véron, je présume?
Une signalétique parfaite pour le citadin épris de nature

A éviter le dimanche lorsqu’il fait beau. Le parking est pris d’assaut et la zone nature perd rapidement de son intérêt. Finalement, j’ai préféré me rabattre vers un autre étang moins prestigieux, celui de Champagney en Haute-Saône.

Le bassin de Champagney est composé de terres rouges en référence au grès de surface. Le village est connu pour son passé minier (houille).

Le bassin alimente aussi le canal du Rhin au Rhône (lire l’histoire ici) en complément de la Largue.

A Champagney, le cadre est plus naturel et sauvage
On peut faire le tour du lac avec des chaussures de randonnée, quelques endroits détrempés

C’est l’été

Ne pas se laisser gagner par la morosité. Quand je n’ai pas envie de vélo, je stresse car au fond de moi-même, je crains de sombrer dans la paresse. La paresse physique. Il me faut donc un joker. Mon joker c’est le VTT. Je me dis si la motivation ne vient pas, tu rentreras au plus court. Finalement j’ai fait trente bornes comme un jour normal.

J’ai commencé par un escalier inconnu, celui qui mène au-dessus de Vieux-Thann. J’ai donc porté le vélo et ça m’a mis en température.

Je commence par les escaliers
Sympa le chemin au-dessus de Vieux-Thann avec les ombres portées
Je pars à Cernay en longeant la Thur jusqu’aux haras
Une chaleur incroyable en ce 16 février

Après: la routine.

Direction Schweighouse
parcours de santé de Schweighouse

J’ai fini par m’inviter chez les Gilets Jaunes à Burnhaupt. J’ai pris un siège, j’ai regardé les voitures passer. Puis j’ai repris la route.

Je me suis installé et j’ai taillé bavette avec les gilets jaunes. Puis j’ai repris la route.
J’ai grimpé dans la forêt et débouché à Aspach-le-Haut
Mon parcours du jour

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Terminus

J’ai choisi le chien. Alors j’ai accéléré, mais je n’ai pas vu l’animal.

Beau temps, ciel bleu, dix degrés. Impossible de rester chez soi. Je pars jusqu’à Lachapelle sous Rougemont.

A Rougemont, je prends Masevaux, le Schirm, le Hundsruck. Stop! Demi tour et retour par Rammersmatt.

Les arrosoirs de Rougemont
Au Hundsruck, demi-tour

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Prendre l’air

Chapelle de Deckwiller (Reiningue)

Je suis parti tard. Dans ces cas là, je prends le VTT car on peut faire en peu de temps une balade sympa à deux pas de chez soi.

Aujourd’hui « je tourne » du coté des étangs de Cernay.

26 km de VTT sans routes, c’est ce qu’on aime avec ce vélo
Epicerie? non, cabanon de chasse de Reiningue
J’ai réussi à trouver cette glissière pour traverser le ruisseau
Je ne sais pas identifier ces oiseaux. Au fond la pointe du clocher de Schweighouse