
Aujourd’hui, je suis allé voir le Rhin sauvage.
Je pars de Lutterbach.
La traversée de Mulhouse est un sport! Poursuivre la lecture de « Rhin-tintin »
Aujourd’hui, je suis allé voir le Rhin sauvage.
Je pars de Lutterbach.
La traversée de Mulhouse est un sport! Poursuivre la lecture de « Rhin-tintin »
Rasant: Qui passe au plus près de quelque chose, d’une surface et, en particulier, du sol (Larousse)…Qui ennuie profondément (aussi)
Je pars par la route chez les voisins. Poursuivre la lecture de « Rasant »
Ce matin avait lieu la 19eme randonnée Ill-Hardt-Rhin proposée par la Communauté de Communes Centre Haut-Rhin (CCCHR), le Centre Hartd-Rhin Supérieur-Göz Mittelhardt-Oberrhein et la Communauté de Communes Essor du Rhin.
Ouf!
Le principe est plus simple.
Il suffit de parcourir les communes de son choix.
On pouvait aussi sillonner les communes frontalières depuis Hartheim jusqu’à Neuenburg. Poursuivre la lecture de « Circuit franco-allemand »
A la faveur du temps qui s’est arrangé en milieu d’après-midi, j’ai prolongé mon parcours.
Je me méfiais de ce vent de nord-est casse-patte; alors j’ai progressé par les bois comme j’en ai pris l’habitude. Poursuivre la lecture de « Bord du Rhin à VTT »
Avant de longer le Rhin, aller à Breisach am Rhein ou Vieux Brisach si vous préférez.
Mais avant il y a la route. Poursuivre la lecture de « Breisach-Fessenheim à VTT »
Le long du canal du Rhin, EDF poursuit ses travaux de construction d’une micro-centrale de 8MW à Kembs.
Le chemin est toujours en aussi mauvais état et on ne s’explique pas qu’une aussi grande entreprise n’ait pas le souci de maintenir un passage qui respecte les usagers cyclistes. Poursuivre la lecture de « En passant par Kembs »
Janvier est le mois des commencements.
Pas pour le vélo qui attend en principe mars le mois où le printemps revient et où les Romains pouvaient se remettre en guerre. Poursuivre la lecture de « 4 janvier 2015 »
Je rentre la nuit.
C’est toujours mystérieux de devoir imaginer où on met ses roues…
Notre rapport au temps et au relief est modifié: on n’a pas la notion de sa vitesse et l’environnement est sans perspective.
Il faut donc s’habituer. Poursuivre la lecture de « Balade allemande »
Parcours allemand. Ne parlons pas du temps: 24°C un 14 octobre, du grand n’importe quoi!
Longer le Rhin coté allemand en prenant un peu de hauteur, c’est un de mes parcours préférés.
C’est la période des cucurbitacées et des confitures. On se sert soi-même et on paie. Poursuivre la lecture de « Kleinkembs »
Je passe chez les Germains.
Quel entêtement à vouloir photographier des édifices comme celui-là!
Un beau château d’eau de 1901. Poursuivre la lecture de « Enfin, un peu d’été! »
Le printemps en été?
On ne sait pas! on ne sait plus!
Avec 11°C au compteur, je file au sud le long du Rhin. Poursuivre la lecture de « Sur la voie romaine allemande »
28 octobre 2013.
Une date banale.
Avec 23°C au thermomètre, je me dis que quelque chose ne gaze pas dans notre univers. Poursuivre la lecture de « 28 octobre 2013 »
Belle image pour mon retour en forêt.
J’ai commencé avec les canards le long du canal de Niffer…
Puis j’ai poursuivi jusqu’à Petit-Landau.
J’ai rejoint le grand canal.
Après l’écluse d’Ottmarsheim, j’ai fait un bout de chemin à coté du tanker Petrusse. Poursuivre la lecture de « Cul blanc »
On appelle cette borne Myriamètre en pierre, Myriametersteine en allemand.
Le myriamètre est une ancienne unité de mesure adoptée sous la Révolution. D’une valeur de dix mille mètres (10 km), elle correspondait à trois lieues (Wiki). (plutôt 2.5)
C’est celle de Neuenburg. Elle est à 10 km de Bâle…euh…vous êtes sûrs? par la route ViaMichelin donne 34 km!
Peut-être que les bateaux n’arrivaient pas jusqu’à Bâle à cause de la barre rocheuse d’Istein?…
De précisions sur la navigation du Rhin ici Poursuivre la lecture de « La borne Myriamètrique de Neuenburg »
Pendant que nos édiles lancent en grande pompe la nouvelle liaison ferroviaire Mulhouse-Müllheim, je ne voudrais pas gâcher la fête mais simplement rappeler l’état déplorable de la traversée cycliste du Rhin à Chalampé. Depuis l’inauguration de l’opération « Deux rives-Trois ponts » le 15 juillet 2007 censée promouvoir le vélo des deux cotés du Rhin, rien de nouveau n’est venu améliorer la situation.
Les cyclistes attendent toujours de voir émerger autre chose que ce goulet d’étranglement mal foutu pour traverser le Rhin.
Du vélo, oui!
Mais à ma guise.
Je file à Chalampé et je traverse le fleuve.
J’irai voir le Rhin aujourd’hui où les promeneurs étaient nombreux à profiter de cette belle journée de novembre. Poursuivre la lecture de « Relâche »
Comme pour nos gouvernants politiques, les clubs de cyclotourisme reprennent leur marche.
Lentement dans la léthargie caniculaire. Poursuivre la lecture de « Un frémissement de reprise cyclotouriste… »
Le débat fait rage ici en Alsace depuis que Madame le recteur Armande Le Pellec-Muller a décidé de sabrer dans les heures d’enseignement d’allemand qui permettait aux élèves de suivre un cursus bilingue de 12 heures en français et 12 heures en langue allemande. Poursuivre la lecture de « La tentation allemande »
Déambuler.
Se promener sans but précis conduit parfois à de belles découvertes. Poursuivre la lecture de « Déambulation »
Les deux ponts du Rhin sont ceux de Chalampé et de Fessenheim (ce dernier ayant été inauguré par Jacques Chirac le 20 mai 2006).
Ce dernier permet aux cyclistes de s’entraîner sur les deux rives du Rhin et aux anti-nucléaires allemands de venir manifester plus facilement à Fessenheim. Poursuivre la lecture de « Parcours des deux ponts du Rhin »
L’exercice amusant consiste à trouver un titre alléchant à un article qui peut l’être moins.
Soyons donc indulgent avec le contenu du jour: je fais comme je peux, de mon mieux, avec cet itinéraire maintes fois réitéré qui conduit vers la frontière allemande.
Pourquoi donc aller si souvent du coté allemand, direz-vous?
Tout simplement parce que les pistes cyclables sont dignes de ce nom.
Tous les cyclistes frontaliers vous le diront, l’Allemagne a aussi ce savoir-faire que nous n’avons pas: construire de vraies pistes cyclables à revêtements fins, sans trous, ni bosses, ni arrêts intempestifs.
Ici, ce sont les voitures qui doivent attendre aux intersections.
C’est culturel!
On ne trouve pas d’autres explications.
Chemin faisant, (j’aime bien « chemin faisant », pas vous?), chemin faisant donc, j’aborde un vététiste qui me précède de peu à la sortie de la ville…
Il imprime le train avec un beau carbone Nakamura blanc à poutre carrée…
-« Fais gaffe aux feuilles avec tes petits pneus! »
Le grand bateau sur le Rhin file vers Bâle.
L’eau frôle les plats-bords tellement le tirant d’eau est grand.
Le pilote m’adressera de la main juste un bonjour en passant avant de disparaître sous le pont du Rhin.
Ceux d’entre-nous qui passent par là connaissent le problème: il n’y a pas de traversée cyclable du Rhin digne de ce nom à Chalampé.
L’étroit passage prévu pour les vélos et les piétons sur le pont de fer du grand canal doit d’ailleurs être emprunté à pied comme cela est mentionné. Poursuivre la lecture de « Traversée du Rhin à Chalampé, l’attente… »
Le Rhin à
Fessenheim-vélomaxou
C’est grâce à l’ami Nicolas qui continue à « Regarder le ciel » dans l’attente des pluies
salvatrices qu’on en saura un peu plus sur l’état actuel du
Rhin.
Avec 1230 km de long, « Il s’agit du plus long
fleuve se déversant dans la mer du Nord et de l’une des voies
navigables les plus fréquentées du monde »
(Wikipedia).
Il apparaît qu’en cette période de l’année, le Rhin atteint son
étiage, c’est à dire son point le plus bas connu avec 700 m3/s.
EDF sera vraisemblablement confronté ces jours prochains à des
choix difficiles pour assurer à la fois le fonctionnement de ses
centrales et la navigation des bateaux…sans pour autant
mécontenter la faune aquatique du Rhin historique qui s’écoule
parallèlement au grand canal le long de notre frontière.
En remontant hier à Niederweiler, le Klemmbach décharné
(qui s’écoule du Sirnitz vers le Rhin)
faisait pitié avec tous ses cailloux hors de l’eau, témoin de
l’extrême fragilité des affluents issus de la Forêt Noire.
Cela dit, les communes et les particuliers semblent peu affectés
et sensibilisés par cette sécheresse (lire les bons conseils dans la
Croix.com).
Les espaces verts et les imposantes décorations florales
alsaciennes ne manquent pas d’eau, de même que les
potagers.
jardin d’automne
Mulhouse-vélomaxou
Du coté des cultures céréalières, ceux qui se frottent les mains
sont les vendeurs d’arroseurs, ces énormes machines qui sont toutes
en action dans la plaine d’Alsace et qui ne cessent de prospèrer
tandis que du coté allemand, le phénomène est
inexistant…comprenne qui pourra!
cliché vélomaxou
A ce sujet, Riedisheim en prend pour son grade
avec ses arrosages de giratoires dans Mon Mulhouse
le blog 100% Bio
Des potagers qu’il faut bien arroser avec l’eau du réseau, à
présent que les réserves pluviales des particuliers sont vides.
Sans trop le dire, les écologistes ne seraient pas déçus que la
centrale nucléaire de Fessenheim vienne à manquer d’eau pour
refroidir ses deux réacteurs…une occasion rêvée d’apporter de
l’eau à leur moulin et de les aider à achever de détruire le mythe
de l’infaillibilité du nucléaire civil français.
Jusqu’au risque de perturber un peu plus notre économie
moribonde en la privant d’énergie?
Il est vrai que des mesures de délestages électriques en cette
saison mettraient gravement en question l’électricien national…de
quoi encore un peu plus écorner un des fleurons de nos derniers
services publics et précipiter sa privatisation.
A ce petit jeu cynique du chat et de la souris, on ne sait pas
qui gagnera la bataille de l’opinion entre les tenants du tout
nucléaire et ceux qui sont contre…
vélomaxou
Demain, tous les ponts franco-allemands du Rhin vont donc être
le siège de manifestations anti-nucléaires où Français , Allemands
et Suisses vont se retrouver. A propos des Suisses, cet article
très intéressant du journal « le Soir » qui démontre que malgré
Fukushima, la consommation d’électricité croit allègrement à
Lausanne…
Pour la fermeture de Fessenheim.
Abattons les vieilles, d’abord!
En attendant mieux…
Cet argument de vétusté est on ne peut plus fragile puisqu’il
n’atteste en rien auprès de l’opinion de la plus grande
vulnérabilité de cette centrale par rapport à d’autres plus
jeunes.
Admettons!
Si le nucléaire civil (et aussi le nucléaire
militaire dont on parle peu) est incontestablement
dangereux, il reste à se mettre d’accord au niveau de la planète
sur les critères de dangerosité.
Fukushima, la commémoration de la catastrophe de Tchernobyl, il
y a 25 ans, sont effectivement des périodes propices pour les anti
nucléaires.
Il reste une inconnue, une inconnue macabre: les morts
effectivement causés par le nucléaire, en général, et les morts
causés par tous les usages de nos énergies fossiles, pétrole,
charbon et gaz…
Si les experts peinent à chiffrer les morts de Tchernobyl,
certains parlent de 75 morts dont 9 enfants, alors que d’autres
parlent de milliers, on n’entend pas dresser la liste de tous ceux
qui meurent de nos pollutions urbaines et industrielles depuis plus
d’un siècle.
Finalement, le danger de mort du nucléaire civil reste
incertain…
En revanche, l’hypothèque des déchets sur les futures
générations est beaucoup plus patent.
On sait bien que derrière le discours écologiste français,
auquel se rallie le vidéaste-pilote d’ULM Hulot qui vient demain à
Strasbourg, il y a des arrière-pensées électoralistes et aussi, à
plus long terme, une nécessaire volonté de décroissance qui ne dit
pas son nom.
Alors, soit! décroissons!…Prenons nos vélos!
vélomaxou
La France n’a pas eu peur!
Même si Olivier Picard, l’éditorialiste des DNA, trouve qu’elle
a mauvaise mine ce matin.
Comme pour le nuage de Tchernobyl, celui de Fukushima s’est
arrêté sur les bords du Rhin.
Si les Verts allemands ont su profiter de l’effet Fukushima en
raflant le land de Bade-Wurtemberg, en revanche de ce côté-ci du
Rhin, Fukushima n’a pas fait vaciller d’un iota la démocratie
chrétienne alsacienne.
Il est vrai qu’ici en Alsace, les candidats de la droite se sont
bien gardés de toute référence à l’UMP, le parti présidentiel en
pleine capilotade.
Trop heureuse d’avoir endiguée la montée du Front National, la
Majorité Alsacienne sauve la face et se maintient au pouvoir
régional dans chacun des départements du Haut-Rhin et du
Bas-Rhin.
Il est clair que dans ces conditions point n’est besoin de
s’interroger sur la suite: aucun changement à entrevoir dans la
conduite des exécutifs départementaux.
Du coté des investissements, les grands chantiers
d’infrastructures routières vont pouvoir reprendre comme par le
passé…et la pollution continuer de croître.
On pourra comprendre aussi ce matin le désarroi des écologistes
français, eux qui n’ont pas su tirer parti dans les urnes de
l’émotion provoquée par la catastrophe de Fukushima avec seulement
50 conseillers au niveau national.
Il faut croire que l’opinion est moins influençable de ce coté
du Rhin…surtout en constatant le total désintérêt de l’électorat
qui a boudé les urnes à plus de 55%.
Il est vrai que les Cantonales et son conseiller général ne
signifient pas grand-chose dans les esprits citoyens.
Citoyens, circulez, y’a rien à voir!
turbine « fish friendly »
EDF va exploiter à nouveau les centrales hydrauliques du Rhin
pendant les 25 prochaines années (DNA-17 janvier) grâce au
renouvellement de sa concession.
Pas (encore) d’écologistes ici pour dire du mal de l’exploitant
hydraulique qui se comporte plutôt vertueusement à l’égard de la
faune et pour le maintien de l’écosystème.
Hier soir, de nombreux ornithologues déambulaient le long du
Rhin à Kembs pour y dénombrer les oiseaux migrateurs.
Pourtant, il reste un problème de taille: celui des anguilles en dévalaison qui ont tendance à ne
pas apprécier le passage dans les turbines d’EDF (image
ci-dessus) puisque la mortalité y est de de 15 à 20% par usine
(source colloque Beethovenhalle Bonn – 4
novembre 2005).
C’est dire qu’à la dixième centrale, l’anguille qui sort vivante
de l’épreuve est une miraculée!
La question ne manque pas d’inquiéter EDF qui s’interroge sur
« le coût sociétal acceptable » d’une telle hécatombe allant
même jusqu’à envisager d’arrêter ses turbines le temps que les
anguilles passent plutôt que de trépasser!…
Il reste la solution riche: capturer les anguilles avant la
centrale de Kembs et les conduire par bateau en aval…une sorte de
voyage organisé, en somme.
Une nouvelle concession qui va donc permettre à l’électricien de
libérer des crédits pour créer une nouvelle passe à poissons et à
castors, un réapprovisionnement de graviers pour la vie piscicole,
une restauration d’un bras du Rhin sur 7 km et…une nouvelle
tranche de production de 8,4 MW à Kembs.
cliché vélomaxou
Si la vocation d’EDF est de produire du courant sur le Rhin à
l’aide de ses 10 centrales (1400MW-8 milliards de kWh), il doit en outre assurer la
continuité du transit de la batellerie entre l’Allemagne et la
Suisse. C’est ainsi qu’EDF exploite 8 écluses avec l’aide d’une
cinquantaine d’employés.
crédits photos EDF
Et les cyclistes?
Même si l’esthétique des centrales est discutable, il n’en est
pas moins vrai que les ouvrages constitués alentour, pistes et
ponts notamment, permettent aux cyclistes et promeneurs de
pratiquer la randonnée des deux cotés du fleuve tout en profitant
d’un environnement préservé le long du « Rhin historique » auquel
nous tenons tant.
Jusqu’à -13° cette nuit, nous dit le journal « l’Alsace »!…
L’ami « Météo Mulhouse » a enregistré « seulement »- 8,1°
à Chalampé.
Bref! il fait froid.
On en profitera pour ravitailler les canards et les poules
d’eau.
vélomaxou
207.
C’est, si je compte bien, le nombre de ronds-points qu’aura
construit le Conseil Général du Haut-Rhin.
Pour fluidifier la circulation et réduire les accidents.
Attention! si l’on construit autant de ronds-points, c’est
d’abord pour les voitures.
Pas pour les vélos!
Les cyclistes n’ont d’ailleurs rien à gagner des giratoires
(c’est ainsi qu’on nomme les ronds-points dans
l’Administration).
En effet, les grands giratoires sont plutôt dangereux pour les
cyclistes qui ne savent pas trop où ils sont le mieux en
sécurité.
C’est pour cela qu’on en profite pour « évacuer » les cyclistes
sur des giratoires extérieurs où ils doivent marquer le pas à
chaque intersection.
Belle invention de génie!
Ainsi donc, demain, 24 novembre, va s’ouvrir le 207ème giratoire
du Haut-Rhin à Chalampé. Celui de la Départementale D39 à la
frontière allemande.
Cyclistes, n’attendez rien de neuf pour la traversée du Rhin,
vous conserverez toujours le même trottoir piteux, étroit et
rapiécé!
Au fait, ça coûte combien un giratoire?
Jusqu’à 5 millions d’euros selon l’hebdomadaire Fémina.