Le rassemblement régional des Cent Cols avait lieu cette année à la Planche-des-Belles-Filles. Il n’existe pas de col à la Planche devenu célèbre avec les passages répétés du Tour de France. Le col le plus proche est celui de Querty à 833m (où je suis passé en 2014 ainsi qu’en 2019).
Notre rassemblement a rencontré un vif succès puisque nombreux parmi nous sont venus de loin, de France, d’Italie avec le Président du club Cent Cols, de Suisse, de Belgique profitant de la fin du séjour organisé cette semaine à Todtmoos (Schwarzwald).
Mes trois compagnons de voyage
Mon parcours VTT a été celui proposé par le club des Cent Cols. Avec trois cols au programme au départ de Plancher-les-Mines
Chevestraye
Chevrères
Sans Nom
un compagnon venu de Suisse
Un peu juste au niveau physique, j’ai galéré. Et même plus. Même goudronné, le parcours n’est pas facile. Surtout la grimpée à partir de Felfahy pour rejoindre le col de Chevrères (916m).
la photo souvenir à ChevrèresThibaut Pinot semble susciter des rancœurs
le début du sentier est un peu raide
Voici donc le col de Sans Nom et son potelet indicateur fort garni et de belle facturepour nous ce sera le Rahin (53)
Après une longue descente de 6km, on aboutit dans la vallée du Rahin.
La vraie épreuve pour moi, c’est La Planche.
montée à la Planche. Voir ça, ça m’affole. le premier km est à 10%
Etre dépassé par un club de mobylettes c’est singulier. Certains engins consomment beaucoup d’huile. La Haute-Saône soigne ses cyclistes de passage avec de beaux totems. S’arrêter pour prendre la photo, c’est l’alibi qu’il me fautLe Régional de l’étape a eu ses admirateurs
Il faut convenir que La Planche dispose d’une véritable popularité depuis qu’elle est devenue une étape fréquente du Tour de France. Les cyclistes amateurs, parfois venus de loin, y sont nombreux. Les itinéraires depuis de Giromagny jusqu’au Thillot sont agréables et variés…et aussi parfois redoutables.
Arrivé au parking de La Planche, je n’en demande pas davantage. « La Super-Planche »? Non merci.
Notre Président Enrico ALBERINI (à gauche) était parmi nousretour à Plancher-les-Mines. Jacques Pissenem sculpte des arbresle parcours du jour comportait trois cols, Chevestraye (km5), Chevrères (km11), Sans Nom (km12)
Boum, gamelle! Je quitte le vélo et je pars en roulé-bourré sans lui. Dutronc dirait « crac-boum-hue ». D’abord la hanche, ensuite le sac à dos et pour finir le casque. J’ai les neurones qu’ont les chocottes.
Bon, pour finir je me relève et je reprends la route. C’est plus sûr.
14 Le casque protège à VTT
Enfoncement coté lobe pariétal gauche. Je l’ai échappé belle.
Vic, un patriote sans doute en cas d’attaques de Sarrazins
J’ai quitté Montpellier à 9 heures à la recherche d’un itinéraire improbable. Une fois franchies les autoroutes et la ligne TGV, je rejoins Maurin, puis Villeneuve les Maguelone. L’itinéraire cyclable semble intéressant jusqu’à ce que j’aboutisse nulle part. Je me fie ensuite à mon bon sens, le soleil dans le dos.
A Mireval, je grimpe dans une ruelle jusqu’à l’église. J’aime le cœur historique de ces villages languedociens bien préservés de l’urbanisation galopante.
Mireval, connu pour son muscat
Puis je pars jusqu’à Vic-la-Gardiole.
Vic, heureusement que j’ai scié le guidon pour passer dans la ruelle Les murs de l’église de Vic font deux mètres d’épaisseur
Au milieu des étangs, Vic est proche de la mer et des plages. J’y accède par le bois des Aresquiers.
Retour direct en longeant le canal de Sète. Vent debout à décorner les cocus. D’ailleurs deux types derrière font demi-tour. C’est dire s’ils craignent pour leur réputation. Je vais mettre 45mn pour atteindre Palavas avec un cardio digne d’un home-trainer en CHU.
La piste traverse le bois des Aresquiers Les cabanes des Aresquiers au bord des étangs Le long du canal pour le retour , du km 25 au km 37, une épreuve de 45 mn face au vent sans rien pour s’abriter. Je cherche des appuis au milieu du guidon et je sélectionne un braquet mou, gage de sécurité Peu d’attractions à part les bateaux
Heureusement il me restait dans mon bidon l’eau de la pompe du Bike-Park de Cernay.
Palavas – Montpellier un ballet interminable de cyclistes qui vont à la mer
Parcours approximatif retracé car je n’ai pas wifi sur ce gps pour déverser la trace 48 km vit moyenne 15
Je n’ai pas réussi tout à fait la ligne droite comme les voitures mais j’y suis presque arrivé. C’est entre Lutterbach et Staffelfelden que je diverge un peu au moment de traverser la réserve de Rothmoos.
L’agent à moto me dit « vous ne voyez pas la manif? »
« J’y vais »
« A votre âge! » puis il ajoute « à part foutre le bordel, ça ne sert à rien »
Son talkie crachouille, il embraye et s’en va.
Service d’ordre au top coté organisation et force de l’ordre. On arrive à s’ennuyer. J’accompagne en poussant mon vélo. Je petit chien cherche son maître, il est craintif, on se met à plusieurs pour l’orienter mais on ne sait vers où. Il fait le tour de la voiture de police puis revient dans le cortège. Enfin la maîtresse retrouvée, il est tout joyeux.
Au bout de quelques centaines de mètres, je vais quitter la manif. Il fait beau. Un policier municipal dans la force de l’âge contrôle les accès et refoule les voitures.
« Vous partez à quel âge? »
« Bientôt 64 comme tout le monde » puis il ajoute « on peut partir avant mais on a une sacrée décote », « on n’a pas les avantages de la police nationale »
Chasse gardée. Dans le Gard le chasseur de cols à vélo doit affronter toutes sortes de panneaux dissuasifs ainsi que des barrières cadenassées. Bon à savoir !
Je retourne dans le Gard au-delà de Sommières. Je quitte Vic-le-Fesq à 9heures sur mon VTT. Il fait froid avec 4 degrés. Je grelotte un peu.
Cœur de village gardonsDes panneaux en nombre de mise en garde
Le parcours fait 41km et 600 mètres. En théorie. Car le premier collinet me donne du fil à retordre. Je galère pendant une heure pour trouver un chemin non fermé. Le col de la Carrierasse est en effet compliqué a atteindre. J’y accède enfin par Cabanes à l’opposé en retournant sur mes pas. Un heure de perdue et 8km de rab.
Je passe en force si je veux grimper en poussant le vélo.Le col des Pins en poussage difficile dans un sente qui me griffe les jambesMon premier col est cadenassé. A l’aller je renonce je pousserai sur 1km300. Au retour je tente à nouveau la barrière. Pas facile. Je dépose mon sac à dos, je grimpe sur la barrière et je saute. Je tente de hisser le vélo. Manque de force. Finalement j’arrive à le glisser entre les lattes à plat. Je passe d’abord l’arrière. Puis le guidon, puis la roue avant.
Midi sonne à Carnas quand je descends le col . J’ai 20 km au compteur au lieu de 14. Je file au col suivant. Encore un col dénommé de la Carrierasse. C’est un chemin de roches. Je mange au pied. Au col, je descends de l’autre coté de la vallée jusqu’au Mas De Soulage.
Chemin de rocaille La seule colonnette de col rencontrée.
Vient une grande traversée goudronnée sur 10 km. J’atteins le col de Cague Renard. C’est l’heure de rentrer par une route à grande circulation.
Ruelle typique des villages gardons
Au total j’ai 50 km et 800 m avec mes quatre petits cols. J’ai mis six heures.
Je n’ai pas la possibilité de télécharger ma trace enregistrée sur Garmin. Je mettrai à jour cet article ultérieurement.
L’image pourrait faire penser que c’est plat. Or ça monte terriblement au moins du 10%
Je ne vais pas me lancer dans une vindicte contre Openrunner, non. Le site qui héberge nos traces est un outil formidable. J’y ai des centaines de traces en dépôt. Des traces effectuées à VTT.
A l’origine je traçais moi-même mes parcours. D’abord avec l’appli Base Camp de Garmin. Ensuite j’ai utilisé les tracés automatiques d’Openrunner, par commodité , en lui demandant de rallier mes points de passages obligés à savoir souvent des cols.
L’outil de traçage automatique comporte 3 options
– soit la marche ou le train
– soit le VTT, le Gravel
– soit le cyclotourisme
Pour mon parcours d’hier dans le Gard, j’ai donc choisi VTT et j’ai constaté très vite que l’itinéraire empruntait très souvent des traces impraticables à vélo. Autant j’accepte le principe de pousser mon vélo par manque de puissance musculaire, autant je m’interroge sur notre capacité à descendre des chemins de cailloux sur la bicyclette.
Si j’observe la trace au km 10, on grimpe perpendiculairement des courbes de niveaux serrées qui témoignent de la pente.
La grimpée au col du Plan des Masques emprunte un itinéraire sévère qui mérite d’être vérifié avant le départ. On voit qu’à la cote 146 on est dans du 15% de pente. En bleu fin la trace proposée par Openrunner km10 à km 11.
Que faut-il en conclure?
Une trace réputée cyclable ne l’est donc pas toujours et il faut se méfier car je connais de nombreux vététistes qui n’envisagent pas les parcours vélo poussé ou porté.
Il y a donc une information préalable à savoir avant de tracer des parcours en mode automatique sur Openrunner « les yeux fermés ».
J’ai hésité à partir. Temps menaçant. J’ai réussi à grimper cinq petits cols dans le voisinage. Le vélo s’est gorgé de boue très rapidement. A 11h30, le déluge. Tout trempé j’ai renoncé au programme de l’après-midi.
Un tour de 21km/270m. La neige est annoncée alors mieux vaut sortir avant.
M’est avis que le confrère Brunner est en vadrouille par làEn prenant son temps, on y arriveC’est à la fin le plus pentu
Une invention, monter à Rammersmatt par le raidillon et redescendre par le sentier botanique. Une invention peu inédite que beaucoup connaissent.
Le Sundgau au loin est parsemé de taches blanches
Je m’en contenterai pour aujourd’hui, les chemins sont parcourus de rigoles et on est « repeint » à l’arrivée.
Bourbach-le-Bas, en attendant la neigeencore un relais de téléphonie en construction (château d’eau Guewenheim)Des pompiers en hommes-grenouilles, y’a le feu au lac?un coup de Karcher et ça repart
On a enfin trouvé la Vue Zuber. J’en ris presque parce que la fois dernière je l’ai ratée.
La Vue Zuber, c’est à la marguerite sur Openrunner, après le km 12 à la cote 637
Une fois au col de Teufelsgrund, ne pas se tromper, prendre soit en face soit le chemin qui monte légèrement à droite.
C’est d’une simplicité biblique diraient les autochtones.
la première grimpée sur les hauteurs de Thann est gratinée
Aujourd’hui on commence fort la nouvelle année par la grimpée à la Croix Républicaine (ou la Croix de Lorraine si vous préférez) qui domine Thann. Quinze pour cent derrière le cimetière juif au bout de la rue Humberger. Ce qui me vaut de pousser dès le départ.
Ensuite on prend le col du Staufen. Les chasseurs veillent à ce qu’on ne rentre pas dans leur zone de combat. Tout se passe bien.
Puis au col du Plan Diebold on profite un peu du feu de bois.
Plan Diebold
Au chalet Baumann du Weïerlé, on s’abandonne dans la douceur du feu à l’âtre.
chalet Baumann
Au col de Teufelsgrund, je prends une ornière cachée sous les feuilles …et boum! Je m’arrête brutalement. J’ai la visière du casque qui tape et les neurones qui s’agitent. Bizarrement en me relevant, j’ai le guidon à l’envers…comment est-ce possible? un compagnon me fait observer qu’un 180° règlera l’affaire.
Le choc à fait crac dans le poignet gauche et la jambe me picote.
Rien de grave cependant puisque je n’ai pas demandé quel jour on était.J’ai rebooté le disque et run. Mais le GPS s’est quand même éteint…peut-être un airbag interne!…
Vue Zuber, Geishouse en face
La descente après Zuber est agréable. Au-dessus du parcours Vita, on musarde le long de Saint-Theobaldwald.
descente à Vita, vue sur le réservoir de Michelbach
Je ne sais pas dire si on peut parler de la reprise du Club Etoile 78 puisque la météo d’hiver ressemble encore ici à l’automne avec 10 degrès.
Schloss EngelburgChapelle du RangenWaldkapelleDescente à Iffis
J’ai choisi un circuit court de 15 km avec de la montée pour ne pas prendre froid car il fait -2°C.
Je monte à l’œil de la Sorcière mais la ville est déjà dans l’ombre. Je redescends et je longe le Rangen par la chapelle. Puis je grimpe à l’Aïda-platzala. Je pousse encore jusqu’à Waldkapelle. Je pousse réellement pour l’Aïda et encore pour la Waldkapelle car c’est trop pentu pour moi, d’autant qu’il faut « tenir la trace » d’un tracteur forestier passé par là.
Puis je redescends par l’oratoire Ifiss.
Pas très rassuré par ce nouveau sol neigeux et verglacé, je dois m’accoutumer à la nouvelle donne de l’hiver à vélo.
Aujourd’hui grande chasse dans le bois de Reiningue. Impossible de passer dans la forêt. D’ailleurs les avertissements sont nombreux à chaque intersection. Celui qui malgré tout s’y hasarde aura été prévenu.
Trois degrés, j’ai protégé mes pouces.
Donc je me suis rabattu sur la plaine pour éviter la battue.
34 kilomètres ce matin, pluie annoncée cet après-midi. Novembre ne commence pas comme octobre, il fait à présent un vrai temps d’automne. J’ai mis les doigts longs.
Ma dernière balade, c’était mes 15 bornes de course à pied. Fatalement, j’ai les genoux en vrac.
Sans conviction aucune, je pourrais dire sans motivation, j’ai enfourché mon VTT. Puis je suis parti, à l’aveugle. J’ai tout de même gardé un œil sur la route. Une fois Reiningue, le tour de lac et retour par la forêt jusqu’au étangs de Cernay.
J’ai toujours un problème de navigation sur ce chemin et ensuite je dois traverser un fossé pour rejoindre les étangs de Cernay. A revoir de plus près…
La Bretagne n’est pas un pays de VTT. C’est un pays de routes. Lorsqu’on interroge Openrunner, on ne trouve qu’une trace VTT mise à disposition des visiteurs à partir de Roscoff. Je pars donc avec une trace de 34 km. Et je me rends compte que c’est de la route. Pendant 15 km, j’affronte le vent et la route bretonne jusqu’à Plougoulm. Mais après Plougoulm, c’est très délicat car le traceur me conduit dans des chemins qui n’existent plus. Pour finir j’aboutis dans une usine d’oignons. Je cherche une sortie. Les portails sont clos. Je rebrousse chemin. Puis je me retrouve sur une voie ferrée désaffectée…
Un joli chemin creux comme en AlsacePlougoulm, l’église
Bref, j’abandonne et je reprends la route.
Enfermé dans une usine d’oignons
La morale de cette histoire c’est qu’il faut se méfier des routes tracées sur ordi avec des segments de droite car le dépositaire a fait travailler sa mémoire et ne s’est peut-être même pas rendu sur les lieux.
Vérifier mon activité cyclisme sur Garmin Connect. #beatyesterday
Je pars sans savoir. Sans savoir où aller, quoi découvrir. C’est l’aventure à VTT. Après avoir quitté Vivier sur Mer, j’arrive à La Fresnais et son église massive comme un roc.
Puis je trace une longue ligne droite que je redoute ennuyeuse. Non. Car tous les cinq cents mètres j’ai une évocation illustrée d’Oscar Sorre. Un conte d’autrefois et son histoire sous forme d’épisodes à chaque halte.
Oscar Sorre et sa légende
Puis je trouve un fléchage VTT, cathédrale de Dol. Pourquoi pas! Me voici à D’OL de Bretagne. Cité de caractère
Dol, la cathédrale
Au pied de la cathédrale, Maen Vag, le vaisseau de granit 3.5tonnes.
Puis j’envisage le retour, mais je vois indiqué le Mont Dol. J’y vais. Ça grimpe sec la montée du mont. Du 15 à 20%.
vendanges au Rangenles vendangeursTerrassements barreau de Vieux-Thannune emprise généreusecoté AlbaMon tour fait 31 km et 380m. Les bosses sont difficiles.
C’est une réminiscence professionnelle, j’aime visiter les chantiers.
Je m’attarde comme si je devais faire un plein de vues avant de regagner le ch’nord.
Dans le sud on est bicardinal. La géographie est verticale. Le Grand Est n’existe donc pas. C’est pratique pour simplifier la culture hexagonale. A partir de la Loire, c’est le nord. Et pour la langue, itou. Ici c’est l’Oc.
Rectiligne mais zone de rencontre limitée à 10km/h pour les vélos (Palavas)Passerelle de l’abbayeExpo le long de la piste cyclable à Villeneuve Retour le long du Lez
Aujourd’hui, pluie au programme. C’était annoncé, donc pas de surprise. Après le col de Grumbach, un déluge jusqu’à Camp Turenne.
Vue sur la plaine depuis le Molkenrain (en bas la Croisière de Cernay)pas de doute, c’est de la pluie qui mouille
La randonneuse arrive vers moi avec le sourire et s’arrête. C’est une Thannoise habituée des lieux. Elle a son grand imperméable et deux bâtons. Du bon cornouiller. On se souhaite bonne route, elle descend et moi je continue ma grimpée.
Problème niveau certof
Il faut que je vous dise ma constante mathématique, je monte deux fois moins vite que je ne descends.
Sachant que j’ai mis trois heures pour boucler mon itinéraire et parcouru 28 km, quelle est ma vitesse de grimpée? ma vitesse de descente? (par simplification, on considère les distances aller et retour identiques)
Vous avez une heure.
Solution de notre jeu…
Il est défendu de retourner l’ordi!
Mon itinéraire
Je rejoins Bitschwiller-lès-Thann et face au pont de la Thur, je prends la rue des Vignes.
c’est parti
ça monte tout de suite dans la rue. ça monte même bien. jusqu’à la place du Grumbach (km6.7/alt 522m), je fais des pauses puis je pousse quand mon cardio grimpe trop.
Après la place du Grumbach, ça roule pour moi. Jusqu’au col de Grumbach (km7.7/alt 588). Après le col je deviens quasiment marcheur jusqu’au Molkenrain
sans légende
Bifurquer à gauche jusqu’à la fontaine Rehbrenla (km 9.6/alt 745)
A la fontaine bifurquer à gauche jusqu’à Camp des Pyramides (km 10.10/alt 790)
de la lecture
Ensuite prendre Camp Turenne. Entre Pyramide et Turenne (GR5), je roule enfin.
un tronçon où j’ai la force suffisante pour rouler
Arrivé à Turenne (km 12/alt 913), single pierreux impossible de cycler. C’est long et glissant.
après Turenne, je deviens un marcheur encombré d’un véloparcours balisé pour cueillette de champignonsHumour de marcheuses? J’apprécierais un s à la fin.
Arrivé au refuge du Molkenrain (km13.4/alt 1082), je contourne le sommet par le chemin du refuge qui rejoint la ferme-auberge.
J’entame la descente
Par la route j’arrive au col du Herrenfluh (km15.8/alt 837)
Je suis incapable de descendre le début de ce parcours très technique sur le vélo. Trop dangereux pour moi surtout avec la roche mouillée. Je sais que si je chute, il y a aura de la casse. Mieux vaut éviter!
on avait pas mal travaillé ce jour là
Puis, le tracé s’améliore jusqu’à l’entrée de Uffholtz. On suit la route parallèlement.
cette roche est extrêmement glissante, je sursois.
Pendant que je m’escrime à descendre dans la roche à coté de mon vélo, un runner arrive derrière moi. Il court vêtu d’un short et d’un maillot trempés, me dépasse comme une gazelle. Je suis admiratif. Plus bas je le retrouve après avoir enfin pu remonter sur mon vélo.
je suis en bas, les bois fument encore sur mon passage. c’est dire si je suis descendu vite!
Parcours trouvé sur Openrunner. Itinéraire agréable au cœur du Parc Régional du Morvan.
Des sentiers à l’ombre. Mais attention à ne pas se tromper. Ici très peu de fléchage.Retour par le sentier des cascades Couecou La pierre de Couhard27 km et 450m
Changement de chaine ce matin et essai cet après-midi. J’ai réussi à éliminer cet affreux crin-crin qui me dissuadait de pédaler. C’était donc la chaine qui au bout de 1650 km rendait l’âme en gémissant. Même un blouson noir n’en voudrait pas!
https://www.openrunner.com/route-details/15041938Le recyclage des panneaux 90 en table de jardinj’essaie Heimathalj’ai rien entenduon est d’accordune petite sieste et ça repart (étang de Lehwald)CIRCUIT 14-18 PANNEAU 1 L’Usine et la Maison Rollin En 1859, Joseph Rollin installa une fabrique de manteaux caoutchoutés dans un ancien tissage. La fabrication s’étendit ensuite à des articles techniques pour usage industriel. Avant 1914, l’usine Rollin était le principal employeur des habitants du village et le redevint après la guerre. Entre 1969 et 2008, date de son acquisition par le groupe suédois Trelleborg, l’usine (spécialisée dans des produits à base de caoutchouc et d’élastomères) changea plusieurs fois de propriétaires et de noms jusqu’à sa fermeture définitive en 2013. Caoutschoucfabrik La maison Rollin, parfois appelée « Château , était située en face de l’usine. Possession de la famille Rollin per plusieurs générations, elle fut détruite lors des combats de la Grande lerre. En décembre 1914, sa solide cave voûtée sent d’abri à une partie des habitants puis, après l’évacuation de la population civile, à des soldats français qui occupèrent le village pendant la guerre de position. En tant qu’artilleur de l’armée française, Ivan Rollin fut amené à diriger des tirs sur la maison familiale et l’usine paternelle ainsi que sur le village dont il fut plus tard le maire pendant 31 ans. L’usine détruite (avant 1916) Kunstverlag La « Caoutschoucfabrik» avant 1914 (La flèche indique la maison Rollin)D’r Wald düat uns an scheena Sacha mààna un d’r frischa Wind isch da wu uns düat harzlich. umàrma
Avis aux traducteurs… »La forêt nous rappelle aux belles choses et ce vent frais est là pour nous enlacer affectueusement. » (merci à marmotte27)
quelle l’heure qu’il est? (Berrwiller) l’heure de rentrer
Beau parcours trouvé sur Komoot. Mais au Hundsruck, j’étais cuit.
A la fin, j’en ai eu marre. Je suis descendu par la route à Thann.
Mais il est vrai que la montée au chalet du Hochburg à VTT à partir de Rammersmatt comporte pas mal de poussage dans les cailloux. Qui comme hibou, chou prend un x au pluriel.
autour du lac, FredSebles bois fument encore. la montée au sentier botanique pour rejoindre Rammersmatt n’est pas facileRepos des guerriers sur le sentier botanique à Rammersmattles pluies de la nuit dernière ont laissé de la brume sur le massif. Après le Hochburg, on rejoint le monument des Troupes de Choc, puis le col du Hundsruck.
Je n’étais pas très fier d’avoir osé intituler un billet Château-Chinon, son vin et sa flotte qui me vaut encore aujourd’hui de nombreux lecteurs interpellés pas ce titre qui prétend qu’on cultive la vigne dans le Morvan et en particulier à Château-Chinon.
Mais je ne me suis trompé qu’à moitié car à Vézelay (qui participe aussi du Morvan), on cultive 100 ha de vignes nouvelles depuis que le phylloxéra a anéanti les 1000 ha d’alors au XIXème siècle.
Je ne serais pas complet si je n’évoquais pas cette escapade en 2001 avec mon club ACRM de Mulhouse où déjà j’avais dû avoir le moral en berne puisque j’avais enfilé des sacs plastique sous mes chaussettes pour me protéger de la pluie.
Je retourne donc dans le Morvan à titre touristique sans but aucun de concourir à je ne sais quelle excellence.
Le lac des Settons
Le lac des Settons (360 ha) date du milieu du XIXème, il est celui que je préfère: il est accueillant pour les touristes car on peut le parcourir à pied sur toute sa périphérie, soit 14 kilomètres.
le barrage du lac des Settons
A l’origine, le lac a été édifié pour faciliter les flottage du bois par la rivière en direction de Paris. Le bois acheté par les marchands parisiens était coupé en tronçons de 1.14m de long, marqué puis jeté à la rivière La Cure. En aval des lacs et étangs, toute la famille morvandelle était employée sur le flottage
Le Morvan ce sont des chênes et des hêtres avant tout. Mais la sylviculture cherche à y implanter le sapin Nordmann (pour Noël), ce qui n’est pas sans susciter la désapprobation des écologistes.
le tour du lac en 3h30 à pied
Ouroux-en-Morvan
le lac d’Ouroux
Avoir son lac pour une commune morvandelle est un plus touristique. C’est le cas d’Ouroux-en-Morvan. Une façon de capter un peu de touristes entre Les Settons et Panessière alors même que le pays souffre de sa désertification. Beaucoup de maisons semblent à l’abandon et les enseignes de commerces fermés sont légion.
Château-Chinon
l’hôtel Au Vieux Morvan où séjournait François Mitterrand
Je n’ai pas de chance; à chaque fois il pleut à Château-Chinon. Mon parapluie se retournera plusieurs fois en grimpant jusqu’au calvaire d’où l’on ne verra rien de la ville noyée dans la brume.
notre guide à la table d’observation
Un chat errant nous accompagnera jusqu’à la table d’orientation avec bienveillance. Puis lors du retour, il nous quittera en se dissimulant dans un fourré.
panorama du calvaire
On peut louer pour 89 euros la chambre 15 occupée par François Mitterrand entre 1962 et 1981, si l’on est fan et soucieux de communiquer avec l’au-delà et la spiritualité du personnage.
Le lac Pannecière-Chaumard
l’école de Chaumard, un modèle du genre
Ce lac est plus récent que Les Settons. Construit dans le milieu du XXème siècle, il occupe 520 ha et sert à protéger Paris des crues causées par l’Yonne et la Seine. On y produit aussi de l’électricité.
Je prends mon VTT pour rejoindre deux cols en face du lac
Peu facile d’accès et peu d’équipements touristiques. J’en ai profité pour aller glaner deux petits cols à proximité avec mon VTT. A pied pas de chemin hors la route.
je franchirai le barrage de Pannecière long de 350m muni de 12 contreforts multivoutesDeux mini-collinets au lac de Pannecière, le Pas du Creux à 367m et le Pas de Saint-Martin à 474mle premier col (le Pas du Creux) me conduit dans un chemin herbeux peu passager si ce n’est par l’agriculteur du lieu.
Vézelay
j’aborde Vézelay à pied depuis Saint-Père. De quoi ne pas encombrer la cité.montée à la basilique
Il ne faut pas manquer Vézelay dans la partie septentrionale du Morvan.
la basilique Sainte-Marie-Madeleine (XII siècle)
architecture romane du XIIème siècle
la colline classée au patrimoine mondial de l’humanité, elle est le point de départ de l’une des principales voies de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
C’est donc en pèlerin que je me rends à Vézelay au départ du village voisin, soit à peine 4 km aller et retour. On n’échappe pas à la rue Saint-Pierre et à ses boutiques avant de rejoindre la basilique.
Autun
J’ai été conquis par Autun (13000 hab.) en Saône et Loire. Son cadre de verdure rappelle les Vosges. Mais Autun dispose aussi d’un potentiel architectural, les remparts gallo-romains le long du cimetière, son théâtre romain, sa cathédrale Saint-Lazare, son lycée militaire.
Le Plan d’Eau du Vallon aux portes de la ville est aussi un atout touristique.
je m’offre le tour du plan d’eau en CAP (course à pied)
Je monterai voir la Pierre de Couhard, pyramide à l’origine discutée et en mauvais état.
montée à la pierre de Couhard par le chemin creuxla pierre de Couhard ressemble à un gros soufflé dégonflé passé de 32 mètres de hauteur à seulement 22 sous le poids des ans
Les Allemands disent Fingerhut (dé à coudre) les Français Digitales. Ils y mettent carrément le doigt
Au km3, derrière le parcours Vita, je grimpe à pied sur 400 mètres. Openrunner dit 22%, non c’est trop à mon avis. Mais c’est quand même trop dur pour moi.
Aujourd’hui, la fête des Mères (Leimbach)
Puis je redescends par le parcours VTT très casse-gueule pour un vieux comme moi. Je n’ai plus l’influx nerveux pour ça.
J’ai cherché le col sur le mont Saint Baudile. Je fais confiance au waypoint car sur le terrain il n’est pas évident de savoir si on y est
Je quitte Montpellier par la route. Voyage incertain car je ne sais pas vraiment où passer pour atteindre le col de Montmejean derrière la prison de Villeneuve-lès-Maguelone. Je ne trouverai aucun gué pour traverser la rivière. Je retourne à St Jean de Vedas et mon pneu se dégonfle. Finalement devant le chenil je monte une chambre dans le Tubeless. Je grimpe au mont St Baudile par un muletier. Puis en haut je cherche le col. J’espère y être passé. Je verrai ma trace Openrunner au retour.50km/500m Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/14732147
Sur le Mont Saint Baudile la vue sur le littoral est remarquable J’ai trouvé un chemin pour VTT au bout de 10km de routes, de rocades, de ronds-points accidentogènesJ’ai plongé pour traverser la Languedocienne en peine perdue car en bas j’ai eu un cours d’eau infranchissable Les dessous de l’autoroute propices à un monde interlopeAprès mes soucis de pneus j’ai grimpé le mont en commençant par le site muletier qui abrite le refuge de la SPA. Les animateurs y promènent leurs chiens en laisse. ce n’est pas plat comme l’image le laisse croire
Je ne recommande pas ce parcours beaucoup trop incertain. Mes 25km ont abouti In fine à 50km. J’ai dû emprunter un tronçon routier à 4 voies sur 2km pour le retour
je vais rarement au bord de la mer. Aujourd’hui je cherche à ne pas emprunter la piste qui mène de Montpellier à Palavas. Fatalement je trouve de bons plans et des moins bons. Surtout lorsqu’il faut franchir ces corridors TGV et autoroutiers qui interdisent tout parcours bucolique. J’arrive enfin à mes fins.
Belle découverte des Cabanes de l’Arnel, puis balade à pied à l’abbaye de Villeneuve.