Montée à Goldbach, avant d’arriver au moulin point de vue magnifique avec les couleurs d’automne
Il n’y avait plus que trois degrés au Vieil Armand. Je suis redescendu avec prudence vu les feuilles sur la route.
Sur cet itinéraire, il y a deux passages à 9%. L’un avant le moulin et l’autre après Goldbach. Je roule à 7/8 km/h avec ces pentes. C’est lent mais je fatigue moins.
je ne roule pas vite, mais j’ai encore la satisfaction d’arriver
il faisait beau aujourd’hui sur les crêtes vosgiennes
Je ne suis pas monté sereinement à l’Amic. Il est vrai qu’on n’a pas encore beaucoup de km dans les jambes en 26 mars.
A la sortie de Willer, je me retourne…j’avais un type dans ma roue.
« Ah, mais on est deux…ne vous privez-pas, passez devant…«
« Non, non je n’en ferai rien…«
Je suis donc monté comme ça avec un type derrière qui avait eu la bonté de laisser 100 mètres d’espace.
J’ai horreur de ces situations. Pour moi c’est pire que s’il était devant car mentalement j’ai l’impression de mener le train…et j’atteins des cardios de folie.
Bon à Goldbach, j’étais raide comme un passe-lacet. Mais j’ai puisé, j’ai ratissé au fond des réserves car j’ai du métier et mon dérailleur a cru que je devenais fou. A Blanschen, je sais que c’est encore difficile. Du coté du terrain de foot il y a un méchoui à renifler.
A l’Amic, je souffle sur le parking. Mon suiveur se prend en photo devant le monument du capitaine. Il semble hésiter à prendre le Grand Ballon.
Je descends à Wuenheim qui est encore fermé jusqu’au 1er avril. Je sais que s’il y a un comité d’accueil en bas je suis bon pour le PV. Mais je croise des cyclos qui montent, c’est bon signe.
46km/700m
La pente coté Willer semble plus difficile (9.2km/456m) que coté Wuenheim (11.86km/536m) avec des passages nombreux à 7,8,9%Je me traine comme je peux dans la montée
Grimper au Molkenrain avec un VTT électrique, fastoche!
Aujourd’hui balade à VTT électrique avec Alicia au Pays des Merveilles, la jeune femme guide et chargée de mission à la communauté de communes de Saint-Amarin qui grimpe le col Amic en compagnie de la journaliste .
« Mais je n’avais pas souvenir d’une pente si ardue ! » dit Alicia. Il n’en fallait pas plus pour appuyer sur le mode turbo de l’assistance (c’est celui qui travaille à notre place !). (sic)
On voit bien qu’on a affaire à des amateurs du vélo qui n’ont ni pratique ni entraînement. Vous descendez du train, vous enfourchez un vélo et run!
Depuis Moosch jusqu’au col Amic, il n’y a qu’un coup de pédale grâce au VTT électrique. Cette boucle de 27 km, authentique et sympathique, permet de rallier un col bien connu des cyclistes de route, avant de redescendre, à travers forêt, jusqu’aux villages montagnards de Goldbach-Altenbach.(DNA 3 sept.19)
Voici plusieurs semaines de l’été que nos journaux locaux se font les apôtres du VTT électrique. L’explication tient en un mot « Le tourisme d’abord » ou comment appâter une nouvelle clientèle d’jeune plutôt bobo et qui n’a pas forcément envie de transpirer sur un vélo. Ce matin encore un grand article consacré au VTT électrique avec au programme la montée au col Amic en passant par Freundstein. A Willer-sur-Thur, comme on s’en doute, il faut un sérieux entraînement musculaire pour grimper jusqu’à Goldbach par la route; alors par le chemin forestier, je ne vous fais pas de dessin!… Mais avec l’assistance le premier venu qui se souvient comment monter sur un vélo laisse tout le monde sur place.
Les rues sont calmes, on traverse le village, passe devant la nécropole nationale, avant de demander à l’assistance électrique de nous donner un premier (sérieux) coup de pouce.
Ces articles sont en fait des publi-rédactionnels qui honorent peu la profession de journaliste puisqu’ils sont téléguidés par les Offices de Tourisme de la Région sans nuance, sans aucun égard pour le vélo, le vrai, celui qui fait appel à nos ressources musculaires.
Un seul coup de pédale pour monter depuis Moosch jusqu’au col Amic, vraiment? J’invite la journaliste qui a commis cet article à venir avec moi sur un vélo sans moteur à refaire le parcours…
Quand arrivent les ruines du château de Freundstein, évidemment le tracé est étroit alors il faut faire attention aux autres. Les autres ?…au mieux on les évite, belle mentalité!
La descente commence. Sur le sentier, on croise – ou plutôt on évite – les randonneurs, très nombreux dans le secteur. C’est au bout de ce tunnel ombragé que l’on devine le fameux col Amic, hissé à 828 m d’altitude. « C’est un endroit où viennent beaucoup les cyclistes sur route », commente Alicia. « Et grâce au VTT électrique, tout le monde peut y monter. »
Ben voyons! J’attends avec impatience les récriminations du Club Vosgien face à ces nouveaux envahisseurs qui ont reçu l’onction de l’Office de tourisme et de la communauté de communes de la vallée de Saint-Amarin
Montée au Grand Ballon, vue sur les Vosges depuis le Sudel
On a plusieurs possibilités pour grimper au Grand Ballon aussi appelé Ballon de Guebwiller. Le sommet du massif vosgien culmine à 1424 mètres, mais seulement 1325 mètres par la route au panneau (sur la carte IGN c’est 1343). Pour grimper au monument des Diables Bleus ou au radar en forme de …ballon, il reste donc une centaine de mètres par les sentiers piétons qui y mènent.
Je le précise, le Grand Ballon n’est pas un col…et aucun édile en quête de publicité n’a encore réussi à y planter un panneau « col » comme au Petit Ballon, son petit frère au-dessus de Wasserbourg.
On accède au Grand Ballon soit depuis Willer-sur-Thur, soit depuis Uffholtz, soit depuis Soultz. Dans ces trois cas on rejoint d’abord le col Amic avant de grimper les 7km restants.
Ensuite, on peut accéder depuis Moosch ou Saint-Amarin et ensuite Geishouse, ou depuis le Markstein.
Aujourd’hui je grimpe depuis Willer-sur-Thur. Soit 16 km et 970 mètres de dénivelé positif comme disent les marcheurs.Ce qui fait une pente moyenne de 6%.
En fait ceux qui montent par Willer-sur-Thur voient la pente varier entre 7, 8, et 9% jusqu’au sommet.
On quitte Willer par cette longue ligne droite en direction de Goldbach. Vous avez vu la faute sur le panneau?…
1/ Monter à Goldbach: la grande ligne droite à la sortie de Willer-sur-Thur impressionne. Ceux qui montent comme moi avec de faibles ressources ne doivent pas s’emballer et caler leur cardio. Après le moulin on aborde les lacets moins difficiles et un relatif replat nous amène à Goldbach.
A hauteur du moulin, vous abordez les virages avant Goldbach et en ligne de mire le Grand Ballon apparait sur la gauche
2/ Goldbach s’étire en longueur avec son écart du Blanschen. De la cote 565 à Goldbach, on passe à 828 m une fois au col Amic. Il ne faut donc pas se laisser abuser par le profil qui parait plat.
Au col Amic, en cas de manque de ressource, on peut toujours continuer par la descente de la route forestière qui mène à Soultz ou monter au Hartmannswillerkopf pas très difficile depuis le col Amic
3/ Au col Amic, il n’est pas interdit de reprendre ses forces pour achever la montée restante de 7 km. 7 km et 515m de dénivelé. Pente moyenne 7.3% D’abord passer les deux tronçons pavés vous amène au col du Sudel avec un beau point de vue à gauche sur la vallée. On entend parfois les randonneurs pédestres qui longent la route dans la forêt. Mais souvent ce sont les motos qui viennent troubler ce cadre bucolique. Quand vous sortez du bois, vous avez de la lecture avec les panneaux publicitaires annonçant le restaurant « Vue des Alpes » et l’auberge du ballon de la famille Brunner. Quand vient le chaume de la ferme-auberge, vous allez soit vous faire rafaler par le vent de sud-est soit le vent frais du nord. La pente est sévère et le grand parking vous sert de refuge pour pédaler. Une fois devant la ferme-auberge du Ballon, il ne vous reste plus que 3 kilomètres. Je vous recommande la tarte aux myrtilles si vous avez un coup de mou…
Après le col Amic, des panneaux informent les grimpeurs (un peu flou, dommage)
4/ Ramassez vous dernières forces et n’en oubliez pas en route, vous êtes à découvert. Le paysage est grandiose. Vous avez des méandres qui vous sauvent la mise avec quelques répits de pentes et les petits panonceaux qui font le point de votre avancée tous les kilomètres. Ne vous laissez pas impressionner par le sommet, vous allez avoir une remise de peine en virant sur la droite, on passe au nord du sommet. Au dernier kilomètre, vous allez dépasser le petit parking des promeneurs qui montent au monument et la dernière ligne droite est devant vous. Vous allez apercevoir le panneau devant lequel tant de cyclos font une photo-souvenir.
Vue sur la vallée de la Thur et la plaine d’Alsace au loin
Au sommet l’apiculteur Riche, un hôtel et le restaurant de la Vue des Alpes.
Le selfie-souvenir, essayez de ne pas faire la gueule… »cheeezzz »
Le reste est à l’avenant. L’hiver les locaux redescendent par le même chemin ou on peut poursuivre sur la route des Crêtes jusqu’au col de la Schlucht et plus si affinités.
Je rentre par Kruth. Ici Oderen en contrebas depuis le TrehLe lac de Kruth-Wildenstein attend ses touristes
La plaine d’Alsace depuis le col Amic, une vue appréciée des cyclistes après la grimpée
La désobéissance est une caractéristique française. Franchir les interdits, on aime bien. Les Allemands sont sidérés de voir des cyclistes français franchir les barrières de travaux routiers. J’ai le souvenir d’avoir traversé un chantier en portant mon vélo et le grutier nous poursuivait avec sa pelleteuse munie d’un énorme godet. Aujourd’hui l’appel de la montagne était irrésistible, alors nous étions plusieurs à grimper la route du col Amic pourtant fermée à la circulation.
La route doit ouvrir le 1er avril, on est donc un peu en avance. Comme on pouvait s’y attendre les travaux forestiers battent leur plein.
Le chantier forestier s’étale sur plusieurs kilomètres
Je passe le long d’un gros engin et je n’en mène pas large. Chaque année, c’est le même problème, la route est privatisée par et pour les forestiers. On pourrait aussi imaginer que cette route soit réservée par la suite aux cyclistes…
On éprouve toujours une certaine fierté à atteindre un sommet vosgien, celui qu’on a monté l’année précédente sans savoir si on pourra encore le faire l’année suivante.
Si l’on peut encore monter à vélo sur la route des Crêtes, le dernier épisode neigeux rend certains passages délicats dans les zones d’ombre comme dans la montée à Freundstein (cliché ci-dessus). Continuer à lire … « Route des Crêtes, route délicate »
La Communauté de Communes de la Région de Guebwiller a eu la bonne idée d’installer des panneaux tous les kilomètres depuis Soultz pour les cyclistes qui grimpent le Grand Ballon, encore appelé Ballon de Guebwiller. Continuer à lire … « Des panneaux pour la grimpée du Grand Ballon »