C’est dans la moiteur qu’on enfourche les bécanes.
On ne peut quand même pas attendre un grand cataclysme planétaire pour savoir si on pourra toujours faire du vélo.
Comme ma grand-mère.
En désaccord, on l’est.
Le climatoscepticisme a fait son œuvre et on en est réduit à colmater les incendies avec des seaux d’eau fuyards.
Des mesures timides de restriction de la vitesse en France pour se donner bonne conscience et on fait comme avant.
Moi ce qui m’enchante c’est la Californie qui brûle, l’état le plus peuplé des US avec 40 millions d’habitants.
C’est au moins la monnaie de la pièce pour Trump.
On se doute dans ces épisodes caniculaires qu’on nous cache une part de la vérité puisque nos grands chambellans sont tous affairés à ventiler le prince et à lui gonfler sa piscine.
La planète brûle par endroit quand en d’autres elle déborde.
Je ne sais pas si c’est que l’on nomme la théorie du grand remplacement…de l’eau pour noyer les plus pauvres et du feu pour les plus riches?
De l’eau sur Mars et à Michelbach
De l’eau sur Mars!
Ah c’était donc ça les véhicules inter-stellaires qu’on nous prépare, s’exiler sur Mars.
Le monde agricole peine à comprendre l’utilité des pistes cyclables
A quoi servent les pistes cyclables ?
C’est ActuVélo qui pose la question et qui y répond.
A titre de boutade, je suis tenté de répondre » à permettre aux voitures de s’y garer.
J’exagère.
Mais je ne suis pas loin de la vérité.
Si l’on a construit des pistes cyclables, c’est d’abord pour éloigner les cyclistes des routes et permettre ainsi aux voitures d’occuper toute la place libre sur les routes.
Puis ce sont les cyclistes qui réclament à corps et à cris des pistes…par peur de la route.
En parlant de mobilités, on ne peut que constater l’extrême précarité des moyens de voyage modernes.
J’en veux pour preuve que la SNCF continue de cafouiller juste pendant le chassé-croisé des voyageurs à la gare de Montparnasse où le courant électrique a manqué à la suite de l’incendie d’un poste de l’EDF.
J’en veux pour preuve qu’une compagnie low cost comme Ryanair subit une grève sans précédent avec ses pilotes embauchés sous le statut d’autoentrepreneur.
Des pilotes précaires pour des voyageurs…précaires.
Du coté de l’automobile, gare à la pollution! Les agglomérations commencent à s’inquiéter des diesels et des microparticules. Il serait temps. Le jour viendra où une fois votre voyage terminé, vous devrez laisser votre voiture aux portes de la ville et continuer…à pied ou à vélo.
Pour conclure provisoirement ce sujet inépuisable, il est très difficile de constater que nos mobilités deviennent de plus en plus compliquée sous la contrainte environnementale.
Un dernier mot s’agissant des croisiéristes et des paquebots assurant des navettes: le fioul lourd non désoufré est devenu insupportable tellement il pollue l’air.
C’est un parcours local qui tient en deux heures…et plus si affinités!
Un bon format pour éviter les heures chaudes de la journée.
Départ de Thann par une pente sérieuse et caillouteuse à partir de l’arrêt de tram Saint-Jacques.
On quitte Thann au niveau de l’arrêt de tram-train St-JacquesAu départ la route forestière est inquiétante par sa pente, puis après ça se stabilise
On monte à la place du Roi de Rome par la route forestière du Stauffen.
La place du Roi de Rome (alt.550) a été instituée en 1840 en l’honneur de la naissance de l’Aiglon, fils de Napoléon 1er. Il n’a pas eu de chance le petit roi mort à 21 ans. Entre mon berceau et ma tombe, il y a un grand zéro aurait-il déclaré sur son lit de mort; bref, un mec de rien aurait dit Macron.
place du Roi de Rome
Après, on rejoint en douceur le Plan Diebold par un large chemin forestier.
Un kilomètre de route goudronnée pour rejoindre le col du Hundsruck.
Une montée au Hundsruck toute neuve. L’équipement a réussi à obtenir de l’enrobé bitumineux en dépit de la pénurie
Au monument du col, on prend la direction du Weierlé et du chalet Baumann.
Je ne savais pas que l’ONF était en liquidation
Attention, c’est étroit et de nombreuses racines.
Non mais sans blague, tout ce bois pour le barbecue Baumann?chalet Baumann, le luxe
Après le chalet Baumann, direction le col du Teufelsgrund par un sentier étroit mais roulant à la descente, priorité aux marcheurs.
Au Teufelsgrund, suivre ma trace jusqu’à la vue Zuber et profiter du point de vue.
C’est FR3 Occitanie qui consacre un reportage au marquage des vélos.
Selon la chaine de TV, le gouvernement plancherait sur le sujet.
Imposer le marquage des vélos et entrer le nom des propriétaires dans une base de données nationale serait le moyen de faire baisser le vol de nos biclous tout en facilitant la recherche des propriétaires…quand le vélo volé est retrouvé.
C’est un beau projet sur le papier.
Dans les faits, aucune statistique ne démontre que le marquage est efficace, même si la FUB pousse à la généralisation de ce dispositif.
Si 500.000 vélos sont volés tous les ans, seulement 150.000 sont retrouvés et parmi ceux-ci on ne sait pas combien étaient réellement gravés.
En revanche pour les forces de police, il sera très facile avec le marquage d’identifier le propriétaire du vélo. Il faudra donc en cas de cession penser à déclarer les coordonnées du nouveau propriétaire; concrètement la démarche est décrite ici
Vélos haut de gamme et carbone, méfiance! Certains professionnels ne veulent pas prendre le risque de détériorer le cadre.
Coût d’une machine à graver: entre 1700 et 5900€. Une seule à Mulhouse chez Médiacycles (gare SNCF) et une autre à Colmar.
On s’en doutait un peu, si Alexandre Benalla n’a pas entièrement donné satisfaction au niveau du maintien de l’ordre, en revanche il semble montrer des dons indéniables dans le domaine de la bicyclette.
Il se murmure en effet que monsieur Benalla pourrait venir épauler la ministre Elisabeth Borne qui peine à mettre en mouvement son Plan Vélo.
Son nouvel outil de travail est déjà prêt, le voici…
Bonne réussite à monsieur Benalla dans ses nouvelles fonctions où le port du casque n’est pas exigé.
Je précise que je classe ce billet dans la catégorie « humour ». Humour noir, cela va de soi.
Je reviens périodiquement sur le sujet de l’éclairage des vélos.
Je parle ce soir des vélos routiers sans éclairage fixe.
Qui songe encore à se balader à la tombée de la nuit sur son vélo sans lumière?
Je sais, il existe des irresponsables qui pensent pouvoir rentrer chez eux sans se faire voir…c’est à dire sans lumières ni à l’avant, ni à l’arrière. Ce qui est le minima.
Rappelons-le, un vélo doit être équipé réglementairement comme ci-dessous
Intéressons-nous au feu rouge arrière primordial…
Une génération nouvelle de feu rouge sort sur le marché.
Des feux puissants parfois visibles le jour et qui disposent de mode clignotants* à séquence variable et même un accéléromètre capable de renforcer l’intensité de la lumière en cas de ralentissement.
*L’article R313-25 du code de la route entré en vigueur 2016-04-15 a été modifié et comporte notamment cette partie, applicable aux cyclistes :Les feux et signaux ne peuvent être à intensité variable, sauf ceux des indicateurs de direction, des feux de position arrière, des feux stop, des feux de brouillard arrière et du signal de détresse.
Tout ça est formidable sauf que le coût est souvent exorbitant.
La plupart de ces feux sont à batterie rechargeable et la durée d’utilisation est donc limitée…et le jour où on en a besoin: plus de batterie!
Un feu arrière puissant et compact à rechargement USB pour être visible de jour jusqu’à 2km de distance.60 euros
Une mise au point, un clignotement et une portée spécialement étudiés pour offrir ce qui se fait de mieux en visibilité de jour.
Le mode de clignotement à interruption donne jusqu’à 90 lumens pour une visibilité de jour exceptionnelle.
Le capteur de lumière intégré adapte automatiquement l’intensité à votre environnement.
Connexion avec des équipements Garmin® et Bontrager ANT+ pour les commandes, l’état de la batterie et l’activation permanente
Le feu Road R70 dispose de 4 LEDS à haute visibilité de type LumiLEDs. Avec 70 lumens, il est aisément visible à plus de 1000 m. Selon la lumière, le cycliste peut choisir entre 5 modes d’éclairage : faible, fort et 3 sortes de flash.
Je vous ai gardé pour la fin un feu sympa au point de vue prix …avec catadioptre réglementaire et deux piles AAA
Smart Feu arrière à LED Superflash 15 euros
3 LED rouges dont une à puissance 0,5 watt
2 fonctions, dont un mode Superflash
Pour une visibilité jusqu’à 1000 m
Résiste à l’eau
Avec un collier de serrage universel et un clip de ceinture
Drogo est mort dans une chambre d’auberge à quelques lieues du fort Bastiani.
Il ne verra pas les Tartares venus du désert la veille conquérir sa forteresse.
Le lieutenant Drogo au bout de trente ans dans ce fort a gravi un à un les échelons de la hiérarchie militaire sans jamais voir l’ennemi autrement qu’au bout d’une longue vue.
Drogo s’en est allé après une vie rythmée par la succession des saisons et l’incertitude du lendemain.
C’est un récit allégorique qui permet de s’interroger sur notre philosophie de la vie.
C’est certainement ce que pense Macron de l’affaire Benalla.
Les Français se détournent de la politique d’autant mieux qu’ils sont en vacances et encore tout ébaubis de se retrouver champions du monde de football sans avoir rien fait. Comme un enrichissement sans cause ou l’héritage d’une vieille tante éloignée.
Cette victoire là aurait pu tout aussi bien tomber sur un peuple sud-américain ou sur un pays de l’est en recherche d’enthousiasme.
Non, c’est sur la France que c’est tombé.
Coup de bol pour Macron qui vient de se payer une longue grève SNCF et qui voit cumuler toutes sortes de mécontentements de l’opinion, hausses de la CSG, du coût des carburants, du gaz de ville, suppression des minimas sociaux, suppressions des emplois aidés, accroissement de la répression routière…et réforme douloureuse des retraites à venir.
« Réforme » est un signifiant de langage. Droite et gauche se l’approprient par commodité. Derrière le mot réforme, il y a les non-dits: une privatisation généralisée des grandes conquêtes sociales.
Pas de bol non plus, malgré les cadeaux aux plus riches, l’emploi ne repart pas.
A cela est venue s’ajouter une déconvenue, l’incroyable révélation: le Nouveau Monde de Macron est pire que le Vieux.
D’abord les supercheries de langage; celui qui s’affichait comme un homme de culture s’est mis à descendre dans l’arène médiatique, comme Sarkosy, et à traiter les Français d’idiots, d’analphabètes, de gens de rien qui coûtent, de surcroît, un pognon de dingue.
Le dernier exemple en date a été celui « du premier de cordée » déjà employé en 2017.
C’est pas le premier de cordée qui tirent les autres sur la corde (17 juillet 2018)
Les Français comprendront d’eux-mêmes.
Sur le plan des affaires, la République exemplaire commence à montrer des cafouillages calamiteux.
Moi d’abord, les autres après, c’est plutôt cette devise qui conviendrait et que le bas peuple traduit par TPMG
Il y a eu l’épisode Alexis Kohler avec la compagnie MSG, les emplois fictifs du Modem et la démission de Bayrou et de Sylvie Goulard, deux poids lourds du gouvernement, la mise sur la touche de Richard Ferran après son affaire immobilière qui lui vaut une mise en examen, et tout dernièrement l’affaire Benalla.
C’est l’affaire Benalla qui est la plus symptomatique de la déliquescence de l’Etat.
Perdre de vue à ce point au plus haut niveau de l’Etat les règles qui fondent l’Etat de droit est pour le moins affligeant
Nous en sommes revenus au niveau d’une république bananière et de ses barbouzes.
Ceux qui parlent d’une affaire d’Etat sortent chaque jour renforcés devant le mutisme du chef de l’Etat.
Attendons de voir qui seront les fusibles où se mêlent, pour l’heure, hauts fonctionnaires, policiers, ministres et…le Président lui-même.
Pour une République irréprochable, on pouvait espérer mieux.
Si votre nuit manque d’agrément, vélomaxou a dégotté pour vous un vibreur (de seconde main) à 10 fonctions en état de marche dans son emballage d’origine
Avant de repartir le lendemain matin, un grand choix de pneus d’occasion s’offre à vous
Du dimanche 2 septembre au dimanche 9 septembre prochain
nous sommes 20 à aller chercher des cols du côté de Tende (dont 4 venant d’Alsace)
Or un des participants vient de faire défection sur ordre de son cardiologue nous avons donc une place disponible
au menu :
que de la route ou de la piste forestière, pas de piste de ski, pour les allergiques au poussage, les quelques sentiers (moins de 10 km au total) sont optionnels
porte bagages (ou sac à dos) nécessaire car deux nuits en refuge.
40 à 60 km/jour
1200 à 1600 m de D+ par jour –> allure de gastéropode conseillée
22 à 24 plus de 2000
42 à 50 moins de 2000
pension complète
411 euros tout compris (sauf parcours d’approche personnel)
La Croix de la Hardt à Mulhouse. Un nœud autoroutier infranchissable à vélo. Vélomaxou a exploré le terrain. En vain.( lire du coté de Peugeot-Mulhouse ci-après)
Ils sont gonflés à l’hélium ou quoi? ces types qui grimpent à toute vitesse dans un déluge de klaxons et de vociférations sans regarder le paysage.
Nous, avec Jean, on a pris notre temps…et on en a presque manqué!
Le quadruple vainqueur britannique de la Grande Boucle a été pris à partie et poussé par un spectateur dans les derniers kilomètres de la montée de l’Alpe d’Huez.(Ouest-France)
S’en prendre physiquement aux coureurs cyclistes, ça ne se fait pas.
Combien Quand bien même ils seraient dopés! (J’assume mes fautes, comme dirait Philippe)
De même que les sbires de Macron n’ont pas à boxer les manifestants le 1er mai.
Je les ai vus les types de la Sky hier grimper les lacets de Montvernier, la Croix de Fer et l’Alpe d’Huez.
Deux heures de canapé à transpirer avec les commentaires insipides et chevrotants de speakers.
Je me suis dit que parmi les adorateurs montés là-haut avec leur vélo, il y avait un certain nombre d’abrutis. Des mecs complètement dingues, comme dirait l’autre, venus là pour courir à coté du peloton, culs nus ou drapeau sur la tête. C’est étonnant, on ne voit pas beaucoup de chutes, juste quelques mouvements d’énervements des compétiteurs importunés dans leur ascension.
C’est la rançon du succès du Tour de France.
J’ai donc ma dose de TDF jusqu’à l’année prochaine.
Deux heures par an me suffisent à me faire une opinion.
Ça ne mérite pas plus.
Dommage pour la montagne, elle doit subir tous ces outrages du peuple en liesse au moins une fois l’an.
Maintenant si la montagne vous gagne, prenez votre vélo et montez ces pentes à votre allure; vous allez vous régaler.
L’EuroVéloRoute (EVR6) a comme un air de vacances.
Il suffit de s’y rendre pour y voir les touristes de passage.
Ceux qui passent à bord des pénichettes et ceux qui cyclo-campent.
Arnachés de grosses sacoches, ils ne semblent pas harassés.
Leur allure est bucolique.
Les communes riveraines s’ingénient à dévier les visiteurs.
Hagenbach a construit un sentier de découverte et marqué son intersection avec l’EVR6 avec le tocsin de l’écologie.
Je ne sais pas ce que ça signifie…
Peut-on se taper la cloche à Hagenbach?Sentier menant à Hagenbach
Finalement, j’ai pris l’habitude de faire une pause au port de Gommersdorf, confluence de bateliers et de cyclistes.
Prendre plaisir à regarder les voyageurs passer
Puis je rentre.
Burnhaupt-le-Bas est opposée et tient à le faire savoir. Toutes ces communes sont déboutées les unes après les autres par le tribunal administratif. Mais elles persistent.
Promener bébé sur son vélo, c’est la meilleure façon de lui faire goûter le plein air de la ville et les joies du vélo.
Je ne plaisante pas.
L’air est moins pollué à vélo que dans sa voiture.
Le papa ou la maman doit avoir l’esprit cycliste et ce n’est pas toujours facile.
C’est comme grand-père que j’effectue la tournée des jeux publics de la cité.
« Papy, c’est encore loin les balançoires? »
Pas de problème pour se garer, je rentre dans le parc avec mon vélo à la main.
C’est comme ça que je me suis retrouvé à parcourir 20 kilomètres dans la matinée.
Après les balançoires des trois parcs de la ville, on a rejoint le parc à cigognes de Cernay.
On se prend facilement à ce jeu où l’on devient complice de l’enfant…d’autant que se balader à vélo c’est ludique et l’enfant observe à loisir le paysage, les itinéraires cyclables bucoliques et les impasses urbaines où la voiture ne va pas.
Aucun compromis n’est possible avec la sécurité!
Il vous faut un vélo en bon état, des pneus bien gonflés, des freins efficaces…et être visible sur la route: ne pas hésiter à porter un gilet haute-visibilité…et à la nuit tombante un éclairage de qualité.
Le gilet haute visibilité, idéal pour signaler un enfant transporté
Et un siège bébé homologué. Tout bricolage est exclus.
9 mois et 5 ans (poids maximum 22 kg). En l’absence de bébé, peut servir à un panier de courses. Si vous mettez votre sac à main, attachez-le avec les sangles
Un siège bébé neuf coûte entre 30 et 40 euros.
Une seconde main moitié prix.
La sécurité intrinsèque du siège
Le siège en coque moulée est un plus pour la protection des petits et les flasques qui protègent les pieds évitent tout accident tel que le coincement d’un pied dans les rayons. En plus il est confortable.
La fixation du siège est rendue solidaire au vélo au moyen d’un bloc vissé sur le tube vertical du cadre. Le tube de cadre doit être rond. Bien vérifier que le bloc de fixation a un diamètre compatible.
Avant le départ, vérifier que la goupille de blocage est enclenchée
Le siège est amovible, il faut s’assurer qu’il est encliqueté dans son bloc d’ancrage avant le départ.
Bien sûr, l’enfant doit être correctement attaché avec son harnais et porter un casque
À partir du 22 mars 2017, le port d’un casque à vélo devient obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans qu’ils soient conducteurs ou passagers. Cette mesure fait suite à un décret publié au Journal officiel du 22 décembre 2016.
Attention au poids supplémentaire!
Un enfant de 3 ans pèse entre 11 et 17kg; il faut en tenir compte dans la conduite du vélo; on démarre moins vite au feu tricolore et la tenue de la direction est plus ingrate.
Faire attention quand vous installez l’enfant, il faut déjà s’assurer que la bicyclette est stable…le mieux est une béquille double qui maintient le vélo verticalement.
Après avoir installé l’enfant, il faut se mettre au guidon…
Les cadres « homme » exigent de la souplesse: il faut enjamber le vélo à l’arrêt. Idem à la descente!..tout en évitant de tomber.
Le mieux est d’avoir un appui intermédiaire tel qu’un mur ou une barrière où votre vélo ne risquera pas de tomber avec l’enfant…ou de profiter de la surélévation d’un trottoir.
Prévoir une sacoche de guidon avec le doudou, les mouchoirs, la tétine, le biberon,…
Penser à bien amarrer votre vélo quand vous vous absentez.
Thann dort encore après les « on est les champions »
A Wesserling, je traîne dans le parc
Cet ancien site textile peine à se restructurer en dépit des efforts
Au temps de Boussac, on se posait moins de questions pour l’emploi
Je rejoins Fellering par la route.
Puis je prends plein nord, direction Siebach.
C’est goudronné et ça aide.
Fellering en contrebas
Après Siebach, chemin forestier jusqu’à la clairière de Dengelberg et son chalet tout neuf fermé à clé.
Cote 756.
chalet Dengelberg
Je reprends. C’est plutôt roulant jusqu’à la cote 1000 où il faut prendre le GR sur le dernier kilomètre qui mène à la ferme du Treh.
Je suis déçu: seulement trois ou quatre parapentes pour cette semaine de compétition annoncée.
le Treh, cadre paisible
A la ferme, je prends le chemin du Markstein.
A la ferme-auberge du Markstein, je dégringole la pente jusqu’à Saint Amarin.
La traversée du Massif Vosgien à VTT passe par là. De bons souvenirs.
1000 mètres de dénivelé mais j’arrive à pédaler tout le temps dans la pente, c’est donc que ce n’est pas trop difficile…j’évite juste de ne pas faire bouillir la chaudière.
Interdiction vélo et moto sur le Thannerhubel, un panneau bricolé par qui et décrété par quelle autorité? On notera en dessous l’autocollant un itinéraire VTT. Alors qui croire?
Bien évidemment, il va falloir en tenir compte.
Peut-être la municipalité a t-elle cru bien faire en donnant satisfaction à ses marcheurs au risque de mécontenter les vététistes?
Pourtant Thann mise tout autant sur le tourisme à vélo que le tourisme à pied.
Enfin, pas de souci pour l’heure, on fera comme avant.
14 juillet à Paris. Y’a comme un défaut. La Patrouille de France s’est mélangée les pinceaux. Peut-être une allusion au drapeau croate?
Qu’est-ce que je vais pouvoir raconter ce matin, lendemain de 14 juillet et de finale de Mondial de foot?
Pour le 14 juillet, c’est fait.
Dès le 13, certaines communes ont fait le bal et le feu d’artifice en même temps.
Fromage et dessert avant la disette.
J’ai été un peu réveillé vers minuit.
Puis j’ai entendu les pompiers qui devaient avoir à régler quelques débordements sur la voie publique.
Le 14 juillet tombant un samedi, pas question de fermer les magasins.
Sinon un gros chiffre d’affaires serait perdu.
Alors les Leclerc et consorts sont ouverts.
C’est vrai quoi, un samedi férié, ça fait désordre car on ne sait pas quoi faire à la place du shopping habituel.
Les commune dépensent un fric de dingues (les dingues, tout le monde le sait, sont dépensiers) pour nous illuminer avec le feu d’artifice, alors Macron a raison: il existe des marges d’économie à faire dans les communes.
Les bals.
L’accordéon n’a plus cours.
Il faut des décibels et donc des watts avec des infra-sons suffisants pour vous secouer la paillasse et les tympans.
Linky est justement là.
Heureusement Afflelou est là aussi: avec les lunettes Tchin-Tchin, il vous offre Tchin-Tchin audio, le sonotone pour oreilles déficientes, pour un euro de plus.
Reste une inconnue de taille avec le Mondial de foot.
Je ne prendrai pas parti.
L’équipe de France est rentrée ce matin. Vélomaxou a surpris son train spécial à Aspach gare.
Il n’y pas beaucoup de serbo-croates dans mon quartier, alors si les klaxons retentissent, c’est que la France est devenue championne.
De quoi oublier tous nos tracas jusqu’à la fin des vacances.
Au moins.
D’après mes informateurs sensoriels (mes oreillettes Afflelou), la Coupe du Monde de Foot nous est acquise.
Même Trump l’a tweeté, alors c’est dire.
J’ai vu quelques belles scènes de camaraderie dans la lucarne sur les Champs. De quoi faire baver Mélenchon!
Macron qui étreint la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarović sous la pluie à Moscou.
Comme pour la protéger dans son beau tee-shirt à damier.
Sous les yeux de Poutine, c’était d’un érotisme torride.
Gare à la scène avec Brigitte!
Macron pour une fois a pu tester son costume Arnys sous la pluie.
Comme Hollande et Fillon.
Poutine, prévoyant, avait prévu un pébroque, mais rien pour les autres.
Reste une chose à éclaircir: la France a t-elle gagné par tactique ou par coup de bol?
Car tous les chroniqueurs des matchs précédents s’accordaient pour dire que l’équipe française n’avait rien d’enthousiasmant.
Lloris, grand cœur, s’est laissé piquer la baballe en douceur comme si les choses étaient arrangées d’avance, histoire de réduire le score.
Et maintenant?
La joie devrait nous emporter.
On a gagné. On a gagné le droit d’être joyeux, une joie sur commande devrait nous envahir.
Tous ensemble! tous ensemble!
Ça c’est le slogan type d’un nationalisme imbécile.
L’équivalent carbone de cette bouffonnerie va peser lourd dans le réchauffement climatique, comme les milliards de vols touristiques des vacanciers qui se croiraient minables de passer des vacances à vélo en France plutôt qu’en Océanie. (paroles d’un lecteur saisies dans la Presse ce matin)
Certains chroniqueurs osent même parler de communion, cette joie serait donc de l’ordre du divin. C’est commode.
Pour moi tout ça est de la foutaise.
Heineken et Kronenbourg peuvent déjà nous mettre sur la voie: la joie de cette victoire se mesurera à la hausse du cours de la bière générée par ces hordes vociférantes.
Le chimilibilic est-il vert? mais non il est rouge. Simone un autre candidat…
Faut qu’je vous dise tout.
Sur mon vélo, je suis sournois.
Une réminiscence du comportement reptilien de l’homme qui perd toute urbanité dès lors qu’il enfourche le vélo?
Je me définis comme un besogneux renfrogné du guidon.
Je m’impose des sets, comme des défis.
Dans le temps passé, il y avait ceux qui se disaient « pas cap de faire x fois le Bannstein »…et il grimpaient dix ou vingt fois le Bannstein dans les deux sens.
Moi je n’en suis pas là, pas encore…et je crois que même que, l’âge aidant, je ne me lancerai jamais un tel défi.
Non moi, mon truc, c’est la sournoiserie.
Je mets le compteur sur horloge et je pédale.
Puis je joue à la devinette, combien de kilomètres depuis le départ?
Beaucoup? pas beaucoup?…
Allez va pour 40 kilomètres! en espérant avoir plus…
Puis je passe le compteur sur distance…38 km!
Déception. Il va falloir rallonger car ce n’est pas digne de rentrer à moins de 50 km.
Pourquoi 50?
Parce que!
En « routier du dimanche », il existe des codes.
Des codes d’intolérance. A moins de 50, interdiction de rentrer.
C’est comme le pêcheur bredouille…il doit passer chez le poissonnier.
Y’en a des…oui y’en a des qui font tourner la roue à vide au bas de l’immeuble pour faire un compte rond.
Y’a un peu plus…j’vous l’mets quand même?
Ben oui, faut pas refuser, on ne va quand même pas reculer!
J’ai pourtant tout ce qu’il faut, des jambes, du souffle, du beau temps…rien n’y fait, sur la route je trouve le temps long.
Pour tout dire, trivialement, je m’emmerde.
J’ai zigué et zagué (vient de zig-zag) dans le Sundgau en surveillant le compas, un peu de sud, un peu d’ouest, puis plein nord.
Bon aujourd’hui, j’ai fait 56 et l’honneur est sauf.
En matière de sournoiserie, mon vélo n’est pas mal non plus.
Voila des semaines qu’il me fait des « clac-clac » et des « clic-clic ».
Pour le « clac-clac », je lui ai déjà donné des claques un peu partout.
Rien à y faire.
Aujourd’hui j’ai profité de la ligne de partage des eaux de Saint-Cosme pour lui lancer un ultimatum, si le « clac-clac » ne cesse pas, je balance tout coté Méditerranée.
Pompe, bidon, boite à outils, j’ai tout mis sur le mur du cimetière et je suis parti. Saint-Cosme
« Clac-clac », « clac-clac ».
Je deviens fou, je saute en marche. Je secoue la bécane comme un prunier… »clac-clac »
Le feu rouge sous la selle.
Mon Cubrider II model RL700 était donc le coupable.
Au moins vingt ans d’âge. Comme le temps passe vite!
Je retourne reprendre pompe et bidon, le feu rouge dans ma poche.
Reste le « clic-clic ».
Celui-là, je l’ai à l’œil.
C’est un « clic-clic » pédale droite basse.
Mon expérience me dit que je suis bon pour une consultation chez le docteur vélo.
Je pense au roulement de pédalier.
Abruti de Maxou: c’est le capteur de tour pédalier qui frotte sur la manivelle.
Je classe en catégorie « humour », non mais sans blague!