
La piste cyclable qui mène à l’Institut Saint-André vient d’être réalisée. Auparavant un simple chemin, l’itinéraire est à présent revêtu. Il dépasse même le terminus du train Thur-Doller pour rejoindre les étangs

Non encore en service.
La piste cyclable qui mène à l’Institut Saint-André vient d’être réalisée. Auparavant un simple chemin, l’itinéraire est à présent revêtu. Il dépasse même le terminus du train Thur-Doller pour rejoindre les étangs
Non encore en service.
Je sens qu’avec un titre comme celui-là, je vais passer pour un hérétique. Et pourquoi pas finir brûlé sur le bûcher.
Relativisons donc mon propos et examinons la situation des mobilités douces telle qu’elle évolue dans les grands centres urbains.
Oui les cyclistes ont tenu pendant longtemps le haut du pavé de la contestation et du militantisme pro-mobilité douce en ville en opposition avec la voiture, sa place prise dans l’espace urbain, sa responsabilité dans les pollutions de l’air pour les particules émises et les gaz toxiques.
Alors les cyclistes en bons samaritains d’une cause verte se sont lancés dans des campagnes de plus en plus pertinentes en opposant le vélo à la voiture, sans oublier les transports en commun, eux aussi responsables d’espaces confisqués et de gaz pas toujours avouables.
Pêle-mêle, le mouvement cycliste s’est mis à demander des espaces dédiés, à exiger des places sécurisées et aussi certaines priorités et allègements dans un code devenu excessif en regard des plans de circulation commandés par la hausse du trafic automobile.
Mais tout est en train de changer car deux phénomènes complexes et s’additionnant vont mettre à mal le militantisme du vélo.
D’abord celui de l’avènement de la voiture électrique. Avec la voiture électrique en ville, plus moyen de contester son effet polluant; un argument de poids contre la voiture en ville est en voie de disparaître. Les vignettes ZFE (Zones à faibles émissions) viennent conforter les automobilistes dans leur bon droit en leur permettant de reconquérir la ville. Il ne restera plus que l’argument de la place utilisée par la voiture. Il est faible car les nouveaux immeubles et les centres commerciaux se dotent de parkings souterrains.
Ensuite la trottinette électrique. C’est l’engin qu’on n’a pas vu venir. Il conquit actuellement tout l’espace et aussi un public nouveau, jeune et geek pourrait-on dire du plateau à deux roues
Avec la trottinette, pas besoin de pistes cyclables, ni d’espaces réservés, elle se glisse partout et sans aucune contrainte routière avec une « vélocité » bien supérieure au vélo. Elle sait se faire discrète au besoin dans les transports publics ou dans le coffre d’un voiture et elle déjoue tous les obstacles qui se dressent devant elle et qui pourrait nuire à sa course.
Les pouvoirs publics observent le phénomène trottinette avec circonspection. Faut-il endiguer son développement? Les Parisiens ont même été appelés à délibérer. C’est dire l’embarras des élus.
En 2020, le Figaro notait deux millions d’utilisateurs de trottinettes électriques.
Attendue depuis 20 ans (au moins) la piste manquante entre Law et Masevaux devrait assurer une continuité de la Voie Verte 23 de Burnhaupt à Masevaux.
C’est dans les DNA (29/01) qu’on l’apprend.
Il est vrai que la traversée de Lauw est accidentogène pour les cyclistes. Surtout lorsqu’il faut traverser la départementale D466 en quittant la Voie Verte (image ci-dessus).
Si on lit l’article des DNA, on découvre la lenteur avec laquelle les travaux auront lieu. Il faudra attendre encore trois ans au moins pour voir résolue cette anomalie cyclable. Soit 2026. On continue donc à ne pas prendre en considération l’urgence environnementale à résoudre des continuités pour les mobilités douces.
Avis de recherche:
Si quelqu’un a entendu parler récemment du schéma directeur vélo Thur-Doller paru en 2018, qu’il me fasse signe
C’est vrai que parfois on y rencontre des véhicules motorisés, notamment des engins agricoles qui vont dans leurs champs. Mais normalement, cette Voie Verte ne permet pas de circuler avec des deux-roues motorisés ou des voitures.
Il a fallu un an à Aspach-le-Haut pour combler les trous de la piste cyclable.
Une honte à ceux qui gouvernent!
Qu’ils se cachent!
Comment s’appelle le maire, déjà?…
Constatant sa dégradation permanente et avancée, j’ai écrit à la Mairie d’Aspach-Michelbach au sujet de la rue du traîneau. Réservée aux engins agricoles et aux vélos, cette voie permet de rejoindre Leimbach et elle est très empruntée par les cyclistes du fait qu’elle permet d’éviter la D103.
Monsieur le Maire a l’amabilité de me répondre.
Beaucoup d’informations en deux lignes qui laissent planer le mystère…
Finalement, j’en arrive à admirer l’art épistolaire de cette missive qui dit tout et rien à la fois.
revoir mon article sur l’état de cette piste en date du 12 août 2020
De plus en plus souvent en Alsace, les agriculteurs se chargent d’implanter sous les chemins ruraux des canalisations pour irriguer leurs champs.
Des travaux dont on peut se demander s’ils ont exécutés légalement…ou avec les autorisations nécessaires telles que la Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux (DICT) pourtant obligatoire sur domaine public. J’ai des doutes car souvent les cyclistes sont mis devant le fait accompli sans affichage préalable des travaux, sans panneaux et en une journée le tour est joué.
C’est le cas sur la piste cyclable de Leimbach à Aspach encore dénommée rue du Traineau, la seule piste d’Aspach, empruntée par les cyclistes qui se rendent vers le massif et qui évite ainsi la D103 très fréquentée et peu large.
Des graviers envahissent la route à hauteur de la ferme, les virages sont défoncés par les engins agricoles et les traversées souterraines héritent de revêtements bâclés en béton.
Pour qu’un riverain puisse effectuer des travaux sur une voirie publique, il faut y avoir été préalablement autorisé par l’autorité responsable. C’est ce qu’on appelle une autorisation d’occuper le domaine public. A moins qu’il s’agisse d’un chemin de l’association foncière…ce qui n’est pas mentionné dans le PLU de la commune.
Dans l’affirmative, ces travaux doivent respecter une certain nombre d’obligations dont celle d’être réalisée en conformité avec les règles de l’art et les prescriptions réglementaires, avant, pendant et après les travaux.
Or que constatons-nous?
1/ les travaux sont exécutés sans préavis et sans mise en place de déviation pour les usagers que sont les cyclistes
2/ les travaux sont le plus souvent exécutés à la hâte sans toujours respecter les régles du métier.
3/ les rebouchages, les compactages, et les revêtements sont systématiquement réalisés sommairement sans remise en état à l’identique.
Corrélativement, ce sont les usagers cyclistes qui sont les premiers impactés par ces imperfections: des revêtements disjoints, des rives rongées par les engins et des gravillons qui vont perdurer pendant des années et qui mettent en danger la sécurité.
Que dit le Plan Local d’Urbanisme d’Aspach/Michelbach?
La commune est traversée par le seul itinéraire cyclable départemental «Aspach-le-Bas-Thann-Kruth». Cet itinéraire, en provenance de Leimbach, traverse la commune d’Aspach-le-Haut par la rue du Traineau et la RD34. Aucun aménagement n’a été réalisé dans la commune. Il ne s’agit que d’un itinéraire fléché et non tracé au sol. Aucun itinéraire cyclable ne passe ni à Michelbach, ni à Aspach-le-Haut-gare.
(ADAUHR181P.L.U. d’ASPACH-MICHELBACH Mai 2018 Etudes préalables 6.1.2.Pistes cyclables)
Comme la tranchée d’Aspach est récente, je vais écrire au maire d’Aspach-Michelbach pour lui faire part de la situation…et recueillir son avis
Affaire à suivre…
La pauvritude du cycliste. Voila une formule que Ségolène Royal pourrait revendiquer. Mais Ségolène ne fait pas de vélo.
Cela dit, alors qu’à la veille des Municipales tous les activistes de la cause du vélo s’agitent dans les villes pour demander des améliorations susceptibles d’encourager le vélo, il faut se résoudre à constater que rien n’avance là où il est urgent d’agir.
Les points névralgiques, ceux qui rendent le vélo dangereux, ceux qui dissuadent les gens de changer de mobilités, sont toujours là, immuables et personne ne semble s’en préoccuper.
Un vrai cycliste, au fait des chausse-trapes qu’il rencontre dans sa ville, pourrait en dresser des catalogues entiers. Des catalogues à la Prèvert.
Des bordures par centaines qu’aucun corps public ne se résout à faire disparaître, des balises de priorité sans cesse à l’avantage de la voiture, des trottoirs partagés hors normes, des itinéraires morcelés, …et en 2020? en 2020, il y a fort à parier que rien ne changera.
La cause, je la connais: elle est d’abord culturelle. La France n’est pas un pays de cyclistes. Seulement le dimanche…et les jours de grèves des transports publics! Ensuite, et c’est plus problématique, les corps publics ne comprennent pas les exigences basiques du vélo: des itinéraires directs, protégés où l’on peut rouler sans devoir s’arrêter à chaque intersection. Comprendre cela, c’est accepter d’inverser des priorités qui privilégient systématiquement la voiture.
Dès lors, militants de la cause cycliste, contentons-nous de notre anarchie joyeuse. En attendant mieux.
La voie cyclable va être abandonnée aux piétons.
A coté sera construite « une autoroute à vélo ».
Je n’aime pas ce terme alors qu’on dispose du mot véloroute.
Le réseau « Velostras » sera composé de deux rocades de contournement du centre et de dix itinéraires vers la périphérie de l’Eurométropole, il vise à faciliter la vie des cyclistes de la ville.
Le maire de Montpellier, Philippe Saurel, n’est pas convaincu par le vélo pour se déplacer en ville.
Voila qui devrait aller droit au cœur des deux adeptes de la Petite Reine.
J’exagère.
Dans le registre des complications pour la vie du cycliste, les autorités rivalisent d’ingéniosité.
Avec un peu de mémoire, je parcours toutes ces belles inventions dont sont capables nos édiles.
Et parfois, on peut en rire.
Faire son vélo et c’est tout.
C’est le propre de nous.
Ou presque. Continuer à lire … « Incognito »
Les rives de la Thur étaient encombrées.
Marcheurs, familles, cyclistes.
Tout ce petit monde se retrouvait là, trop heureux de savourer les premiers beaux jours. Continuer à lire … « Les potins du lundi »
J’avais, avec d’autres usagers, constaté que la Véloroute EVR6 était barrée depuis plusieurs années entre Valdieu-Lutran et Montreux-Vieux.
L’EVR6, c’est l’Euro Véloroute N°6 reliant Nantes à Budapest. Continuer à lire … « EVR6 barrée à Valdieu, pourquoi? »
Balade triangulaire.
Les points de virage seront pour moi Sausheim et Ensisheim.
J’ai manqué d’écraser plusieurs chiens…et de tomber. Continuer à lire … « Points de virage »
C’est à la suite de l’accident mortel d’un cycliste survenu dans la traversée de Thann sur la RN66 (à l’endroit ci-dessus) que le CADRes* réagit ce jour dans le journal local. (CADRes, cyclistes associés pour le droit de rouler en sécurité dont je suis membre) Continuer à lire … « Cycliste à Thann »
On ne sait pas qui est à l’origine de ces signalisations.
L’eurovéloroute (EVR) n°6 est affublée par endroits de panneaux limitant les véhicules à 20 km/h comme s’il s’agissait de zones de rencontre urbaines.
Autrement dit, il ne faut pas être grand clerc pour convenir que cette limitation exclut la plupart des cyclotouristes qui roulent généralement au-dessus de cette vitesse. Continuer à lire … « La voie verte est-elle encore cyclable? »
J’ai repris la route.
Timidement. Continuer à lire … « Plaisance »
Elle est en service.
La passerelle qui prolonge la piste d’Ungersheim est ouverte à la circulation.
Elle servait il y a longtemps à la desserte ferroviaire d’Ensisheim en enjambant la Thur. Continuer à lire … « Ensisheim, une passerelle pour cyclistes et piétons »
La piste cyclable qui relie Wittenheim « Jeune Bois » à Richwiller est achevée.
La dernière partie non bitumée du coté de Jeune Bois est terminée. On y accède au passage à niveau après CORA. Continuer à lire … « Wittenheim, une piste »
Attention aux vélos!
Chaque fois que je m’aventure à pied avec ma famille sur un itinéraire cyclable, je constate le même comportement, tout le monde barre la route pour mieux deviser.
Alors, inlassablement, je répète « attention vélo! ». Continuer à lire … « Culture d’insécurité »
C’était en mars 2014 que Jacques nous faisait remarquer qu’il était difficile de pédaler avec son vélo dans la rue de Remiremont à Epinal (voir l’article). Continuer à lire … « Epinal, Jacques toujours pas content »
C’est une voiture légère mal garée sur une piste cyclable.
Qu’à cela ne tienne, le cycliste la déplace tout seul.
Quel cycliste bien élancé sur sa machine n’a pas pesté après ces groupes de piétons qui prennent toute la piste pour converser sans se soucier le moins du monde de ceux qui arrivent à vélo!
Manifestement, il est de plus en plus dans l’ordre établi que le piéton est roi sur les pistes cyclables.
Il est temps de réagir.
Continuer à lire … « Piste cyclable, le piéton est-il roi? »A quoi bon la raconter cette histoire puisqu’elle se renouvelle si fréquemment.
Regardez autour de vous, la campagne est pleine de randonneurs qui promènent leurs chiens.
Aujourd’hui encore, j’ai échappé à un molosse. Continuer à lire … « Histoire ordinaire »
L’État sert les cordons de la bourse aux départements.
Assurément ça fait mal. Le département du Haut-Rhin est quasiment sous tutelle financière, comme bien d’autres. La cause, on la connait: des dépenses pharaoniques en giratoires et en déviation comme celle d’Aspach et des dépenses de solidarité croissantes. Continuer à lire … « Les cyclistes, premières victimes de la crise? »
C’est dans le Parisien qu’on apprend que le méchant gouvernement va durcir les sanctions envers les gentils automobilistes. Continuer à lire … « Stationner sur une piste cyclable: 135 euros »
Accrocher son vélo à une gouttière ou du mobilier urbain non prévu à cet effet peut faire l’objet d’une amende.
C’est dans la République du Centre.
En outre, le saviez-vous: il est interdit de laisser son vélo en stationnement sur une piste ou une bande cyclable! Continuer à lire … « Stationnement interdit, même pour les vélos »
Combien de fois n’avons-nous pas eu cette réponse de la part de ceux qui occupent illégalement les ouvrages réservés aux cyclistes! Continuer à lire … « J’en ai pour deux minutes »