Plat et côtes

Je commence par du plat. Le long de la Thur, éclosion des perce-neige.

Puis à Cernay, je prends Steinbach, direction la cote 425. Il fait beau, je tombe la veste.

cote 425

Je pousse jusqu’à l’oratoire Iffis

oratoire Iffis

Je termine par le Rangen

27km/260m

Abortif

Je couche, j’avorte!

C’est le nouveau droit des femmes. Et la France l’aura gravé dans le marbre de la Constitution la semaine prochaine. Après l’abolition de la peine de mort, voici le droit à l’avortement imprescriptible.

Nous vivons un monde formidable.

Plougasnou, construction d’une image

Je mets en place mon outillage, mon écran vidéo, mon chevalet, mes couleurs. Je commence par mes trois primaires en haut de la palette, un gris de Payne sur le coté et un blanc de titane. Je verrai après si j’ajoute d’autres teintes. J’ai incliné le chevalet avec des serre-joints et mon médium est accessible. Pour les pinceaux mon organisation est encore précaire. Je manque de chiffons, le sopalin est incertain. J’ai commencé avec des huiles Pébéo et j’ai changé avec des Georgian.

Une peinture en atelier a un avantage, j’ai de la place. Je me gave de tutos sur Youtube comme ceux de Christian Arnould qui est peintre lorrain.

Je reste des heures devant son art. Puis je me mets au boulot. Je me suis constitué une bibliothèque d’images à partir de mes clichés pris en randonnées. Il me reste à puiser un sujet, pas n’importe lequel, celui que « je sens », celui où je vais pouvoir m’exprimer. Il m’arrive de comprendre que le sujet n’est pas bon, trop compliqué pour moi. Alors je renonce. J’ai cette tendance de croire à « la prima » comme si j’étais dehors et de pouvoir réussir à la première passe. Or je comprends qu’il faudra une deuxième passe, ce qu’on appelle « le gras sur maigre » à l’huile pour bien approfondir les contrastes et les détails.

j’ai commencé par disposer mes couleurs
une première couche. il faut se méfier des images photographiées ou vidéos car un vert citron et un bleu ciel s’accommodent très mal ensemble. Il faut donc savoir arbitrer avec ses tons.
une deuxième couche comme pour les plafonds

L’emploi du temps du mardi

C’est un combat de tous les jours. Rester en forme et ne pas s’abandonner à l’oisiveté.

Ce matin j’ai peint et cette après-midi j’ai couru.

L’une et l’autre des activités du retraité demande une introspection, construire son emploi du temps du jour. Et ne pas reporter au lendemain l’exercice physique qui, dit-on, est une clé de la forme. Ne pas céder à la contingence et préférer la nécessité.

Pour l’heure, je me bats contre les formes. Je cours aussi contre mes excès.

Si je montre ma peinture, c’est aussi pour m’encourager à mieux faire. Ma critique est féroce, je ne la ferais pas à d’autres, je resterais positif en disant ce qui est réussi et en taisant ce qui est moins bien.

C’est clair, j’estime le sujet raté. Cette immense masse verte de l’avant-plan dévore le reste. J’aurais du m’en douter avant. Si je veux sauver cette épreuve, il me reste à inventer un autre avant-plan qui mettra en valeur la perspective.

Je cours à travers les rues selon mon parcours habituel. D’abord la montée de l’avenue Pasteur puis le soulagement de la rue Kleber. Pourvu que le feu piéton soit rouge! La rue du vignoble est « en roue libre », je regagne mon altitude de départ.

Le tas de vêtements ruisselle au sol.

Je suis bien, je vais bien.

La République cycliste

On n’imagine pas partir en guerre avec un simple ruban cocardier au guidon.

L’assoupissement général de notre société sur le plan des valeurs républicaines laisse redouter le pire si par malheur, pour tester nos réactions, Poutine envoie un missile sur la cathédrale de Strasbourg.

J’ai sorti du grenier ma bicyclette « Gérard », je vais la préparer pour la guerre

Plus de mur à Berlin pour éviter la catastrophe.

J’entends mes compatriotes; nous ne sommes en guerre contre personne. Mais notre monde libéral insupporte les dictatures comme celle de Poutine. Alors c’est lui qui attaquera le premier. Macron commence à comprendre le danger.

La France, combien de divisions? dirait Poutine

Maxou rentrant de la guerre tard le soir en s’efforçant de ne pas faire craquer le parquet

On feint de l’oublier cet homme là utilise la rouerie pour parvenir à ses fins: reconstituer un grand bloc de l’est de l’Oural à Dunkerque, c’est son dessein. Pour s’en prémunir une mosaïque de peuples qui après l’Europe du Charbon et de l’Acier n’ont rien su faire d’autre que de confier les clés de notre patrimoine industriel et économique aux Chinois et notre production agricole au Mercosur. On voit aujourd’hui le désarroi de nos paysans.

Du coté de nos forces, ce n’est pas mieux. Depuis plus de vingt ans, 2001, la conscription des jeunes soldats n’existe plus et par voie de conséquence plus personne n’est capable « de se projeter » dans les conséquences d’une guerre si nous sommes attaqués, comme le simple fait de savoir se protéger d’un cataclysme chimique ou nucléaire.

Courage, fuyons!

Donnons nous des ordres de grandeur vis à vis de la Russie puisque c’est elle qui menace de s’octroyer petit à petit l’Ukraine, les Pays Baltes, la Moldavie, voire davantage.

Les Pays Baltes en première ligne face à la Russie

La Russie, militairement, c’est 800.000 mille hommes et la France 200.000.

En 2022, la Russie disposait d’environ 1 846 avions de combat et 832 hélicoptères . En revanche, la France possède actuellement 420 avions de combat en parc et 360 en ligne .

Tu aperçois les Pyrénées, chéri?

A la simple alerte, on imagine le scénario. Des cohortes de fuyards se précipitant sur les autoroutes vers l’Espagne. De quoi passer des vacances à l’abri. Du coté de nos politiques, je n’ai aucune confiance dans leurs capacités à conduire une guerre. Il nous faudrait rapidement établir un gouvernement de salut public pour fermer nos frontières et mettre notre peu de forces en ordre de bataille.

Maxou caporal va-t-en guerre.

Marioupol, la capacité de destruction de Poutine

Migration

église fortifiée de Hartmannswiller

Belle journée en Alsace. Les promeneurs de tous poils étaient nombreux.

Feldkirch

A cinquante, j’ai arrêté de compter.

Ce n’est pourtant pas difficile, on les repère facilement en blanc et noir dans les prairies.

Que fait Darmanin?

Les cigognes se rassemblent pour papoter le dimanche après-midi. Il ne leur manque que le thé. Je ne sais pas où elles crèchent. Mais il serait temps que la gendarmerie de l’air prenne la mesure de cette intrusion d’OVNI qui viennent manger dans nos champs sans bourse délier.

Vite des OQTF!

Point de retour

A Rouffach derrière l’hôpital

A Rouffach, je fais demi-tour. J’ai une trentaine de kilomètres. C’est suffisant pour me contenter.

Cygnes

Les cygnes adorent le déversoir de la station d’épuration. L’eau doit y être bonne. A Paris on y met des truites, parait-il.

Wheeling

illustration

Le long de la Thur, arrivé à hauteur de la passerelle de Wittelsheim, un rodéo de moto-cross. Les cyclistes sont intimidés car au raffut s’ajoutent le wheeling et il faut au moins toute la largeur pour contenir la trajectoire. Manifestement on dérange, d’autant que le fan-club est là rassemblé pour admirer la prestation. Je me fais tout petit et je passe.

Non loin, une voiture approche. De mieux en mieux! J’ai parlé trop vite, elle se range pour me laisser passer, c’est la gendarmerie…Il y a parfois des coïncidences que je ne caractériserai pas.

Le parcours du jour est aussi sur Openrunner pour ceux que ça intéresse

https://www.openrunner.com/route-details/18429413

Leimbach, jour de pluie

huile 30×30 sur carton

J’ai quitté mon cardiologue

Avec Doctolib, le secrétariat médical est devenu simple comme un coup de click

Les services de santé achèvent leur déclin.

Après la déconfiture de nos hôpitaux voulus par le pouvoir en place, voici venir la désintégration de la médecine libérale et ses cohortes de praticiens venus de l’Europe centrale pour suppléer à nos carences.

C’est après un simple mail émanant de Doctolib, le site de rendez-vous en ligne, que j’ai mis fin à plus de dix ans de suivi médical avec mon cardiologue.

Il m’a fallu tout de même trois appels aux secrétariats mentionnés pour comprendre que, non, plus rien ne tournait rond dans la relation avec notre monde médical.

Pourtant parmi ces interlocuteurs, l’un d’eux avaient dû appuyer sur le fameux bouton de Doctolib qui permet d’annuler un rendez-vous d’un seul click. Mais aucun n’a osé le reconnaître car le système est devenu tellement opaque et déshumanisé que toute relation, toute interrogation, une simple offuscation est désormais irrecevable.

En retour à mes observations, j’ai obtenu un avertissement écrit illico presto sur ma boite mail.

il est inacceptable que vous parliez au personnel sur ce ton, ceci ne sera pas accepté au sein du cabinet.

Cette injonction que j’assimile à un mépris de classe m’est insupportable.

J’en ai donc tiré les conséquences, le cœur gros, je n’irai plus chez ce cardiologue. Je me souviens qu’il me disait « le test d’effort, vous le faites tous les jours sur votre vélo », un peu comme si le test d’effort ne m’était pas indispensable.

Il y a quelques années déjà, c’était avec mon ophtalmologue.

Elle prenait sa retraite bien méritée comme on s’en doute, mais sans successeur. Les patients, dont certains relevant du grand âge, étaient donc invités à aller se faire voir ailleurs.

Ailleurs?

Oui, pour moi jusqu’à Belfort!

Jusqu’à ce qu’une solution bancale du service public local moribond me récupère avec à la clé une complexité inavouable à base de déplacements en plusieurs lieux et des agendas informatisés incertains doublés d’un personnel qui papote chiffons comme si les aveugles en puissance souffraient en outre de surdité.

C’est la génération du personnel people complètement désinhibé de sa mission à qui l’on a désormais affaire .

Avec Doctolib, on est assurés d’être expulsé de son rendez-vous sans ménagement.

Le site Doctolib à qui la médecine libérale confie ses patients dispose déjà de nos adresses (âge, taille, poids,…) et de l’indication probable de nos pathologies et comorbidités potentielles. Il commence à abriter toutes sortes de marchands du temple du bien-être dont la presse fait ses choux gras et pourra bientôt se faire hacker sans difficulté par des pirates russes. Ne soyons donc pas surpris de voir prochainement des offres sur nos boites mail vantant des lunettes, des home-trainers, des lits médicalisés, des couches culottes, des assurances tous risques et des offres d’obsèques low-cost alléchantes.

Course au pas de course

Eglingen, c’est presque une pochade, réalisée d’après photo, sur un carton Ikea

Aujourd’hui pluie copieuse au programme en Alsace

J’en profite pour barbouiller sur un carton Ikéa. Oui je suis radin. Si ma peinture est ratée, je n’aurai pas gâché de toile. Tout dépend de la taille du carton. Sur celui-ci je récupère cinq faces de 30 par 30.

Il ne reste plus qu’à trouver un sujet à peindre. Ce sera Eglingen, ce village que les cyclos ignorent le long de la piste cyclable du canal et que j’ai parcouru mardi dernier.

Puis cet après-midi, je me lance sous la pluie. Faire une course en ville tout en courant.

J’ai réfléchi avant de partir. Mieux vaut-il courir 30 minutes sous la pluie ou 2 heures à vélo? la réponse est évidente.

Courir à pied mouille moins les jambes qu’à vélo. Ce sera donc course à pied car je vais chercher un bouquin à Carrefour Market, lequel teindra dans la main pour le retour à condition de le protéger.

Toujours dans le répertoire radin, je vous parle de Recyclivre.

Avant de penser au bouquin neuf, toujours penser occasion ou liseuse ou encore boite à livres.

Recyclivre ne recycle pas des vélos mais des livres. Je ne sais pas comment ils font mais ils vendent des livres d’occasion transport gratuit par Mondial Relay.

Gratuit, gratuit…il doit bien y avoir quelqu’un qui paie. C’est certainement le vendeur.

Le Grand Monde « dramatique et amusant, tragique et jubilatoire selon La Croix » (Image Calmann Lévy)

7.26€ le livre d’occasion en bon état vendu neuf 22.90€

J’avais beaucoup aimé « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre en 2015.

J’espère ne pas être déçu avec Le Grand Monde, fresque des Trente Glorieuses. Y trouverais-je au moins y trouver un peu de réconfort après tant d’accusations portées à ma génération sur les origines de notre déclin actuel moral, économique et civilisationnel. Il est vrai qu’aujourd’hui le nihilisme fait rage.

Jusqu’alors j’achetais mes bouquins d’occase à Momox un revendeur apparenté à Amazon. Mais au bouquin acheté 3€, il fallait ajouter 6€ de port.

Certes les libraires ont obtenu qu’Amazon fasse payer ses livraisons jusqu’alors gratuites aux abonnés Amazon Prime. Vais-je pour autant chez le libraire local? non. La plupart du temps il n’a pas le bouquin recherché et je dois attendre plusieurs jours sa livraison. Il serait temps que les libraires se mettent eux aussi aux livres d’occasion s’ils ne veulent pas continuer de péricliter. Surtout avec l’illettrisme qui prospère. Il suffit de parcourir les réseaux a-sociaux pour s’en convaincre.

Cela dit, mon modeste opuscule l’ABC du vélo n’a pas eu les honneurs de la librairie locale Bisey lors de sa parution.

Le Grand Monde de Pierre Lemaitre chez Calmann Lévy (ISBN 978-2-7021-8081-5)

Train+vélo, c’est fini

des situations parfois épiques dénoncées par les associations d’usagers

plus de vélo à bord des trains?

La mesure est passée inaperçue, mais la SNCF a décidé le 15 février de limiter les bagages à bord emportés par les passagers.

C’est seulement aujourd’hui 22 février que les médias en parlent comme si la grève des contrôleurs avait occulté la mesure.

Avis aux voyageurs des TGV inOui et Intercités. Depuis le 15 février 2024, chaque passager d’un TGV inOui ou d’un Intercités est limité à « deux bagages aux dimensions maximales de 70 x 90 x 50 cm (valises, gros sac à dos, sac de randonnée, sac de sport) et un bagage à main étiqueté aux dimensions maximales de 40 x 30 x 15 cm (sac à dos, cabas, sacoche d’ordinateur) » (DNA 22/02)

attention à la taille de vos bagages dans les trains

Conséquence pour les cyclistes: plus de vélo à bord des trains!

seul le Brompton plié sera accepté dans les trains (2045 euros)

Les adeptes de voyage combiné vélo+train peuvent donc oublier leurs projets ou leurs habitudes. Voyageurs lointains ou navetteurs quotidiens, oubliez le train ou oubliez votre vélo!

Seul un vélo Brompton plié de 585 mm de haut x 565 mm de long x 270 mm de large pourra entrer dans les tailles standards formulées par la SNCF.

Evidemment la mesure ne va pas manquer de faire réagir ceux qui militent pour cette forme de transport combiné associant vélo et train. La SNCF contrairement à nos voisins allemands n’a jamais encouragé cette formule préférant défendre la solution vélo à la gare de départ et vélo à la gare d’arrivée pour les usagers quotidiens.

Reste le devenir des voyageurs « au long cours » comme les cyclo-campeurs et cyclo-voyageurs.

Ne me parlez pas de VAE, SVP

l’accroche d’un article en faveur du VAE

Je tombe sur un article d’une revue inconnue « Technplay.com » (11 followers sur Facebook!) qui tente la promotion du vélo électrique en s’attaquant à ceux qui détestent justement ce type d’engins. Or il se trouve que parmi mes quatre vélos en service, aucun n’est électrique. Ni le routier, ni le VTC, ni le VTT, ni le citadin.

Voici comment les détracteurs du VAE sont décrits:

Les VAE défient les conventions du cyclisme traditionnel. Certains puristes considèrent que l’utilisation d’un moteur pour propulser un vélo va à l’encontre de l’essence même du cyclisme. Il affirme en fait que la véritable essence du cyclisme réside dans l’effort physique pur, sans aucune forme d’assistance. Ils qualifient ainsi les cyclistes électriques de « paresseux » ou de « tricheurs« , dévalorisant ainsi leur engagement dans le sport.

Je n’ai pas besoin de lire la suite. J’en accepte parfaitement l’explication et les arguments.

Ce n’est pas parce que je n’aime pas le VAE que je le méprise. Je considère simplement que le VAE en tant que loisir est une autre discipline que le vélo musculaire et en tant qu’utilitaire adapté aux tafeurs. Il suffit juste de ne pas associer l’un à l’autre. Et il ne faut pas venir me titiller avec le VAE car j’en ai ras-le-bol d’en voir partout.

Si snobisme il y a, c’est plutôt de la part de ceux qui s’immiscent dans le monde du vélo muscu histoire de le singer.

Donc à chacun son truc et on n’en parle plus.

Pour le reste je vous laisse lire les arguments de cet article en faveur du VAE. Que des pros du vélo grassement sponsorisés assurent la promo de ces engins, ce n’est pas glorieux de leur part.

Non, décidemment, à bientôt 73 ans je ne suis toujours pas adepte de la formule VAE. Pas encore.

Marine Le Port

Aujourd’hui route.

Du coté de Dannemarie.

saurez-vous identifier ce village?
saurez-vous identifier le lieu? c’est facile
https://www.openrunner.com/route-details/18401159

Secrète ambition

J’avais cette ambition, aller faire le tour du lac en courant de puis chez moi. Rien que pour voir si j’en étais capable.

Je l’ai fait ce matin sans autre préparatif que ma motivation. Avec le risque de devoir faire demi-tour avant d’aller au bout. Au retour un grand runner m’a dépassé, un pro avec une belle foulée pleine de douceur et d’élégance. Un amical salut de sa part. Puis je l’ai vu disparaitre au bout de la rue du Traîneau. J’ai compris que je devais faire preuve de modestie.

J’ai compté. Je me suis arrêté 30 fois soit environ tous les 450 mètres. Pas de quoi pavoiser!

mes arrêts sont de plus en plus rapprochés au fur et à mesure de l’avancée

Lorsque je m’arrête, c’est par fatigue, alors je marche 15 à 20 mètres et je repars. C’est ce qu’on appelle du fractionné. C’est contesté par certains spécialistes. Je m’en accommode. Pendant une heure trente, j’ai un cardio moyen de 153 càd au max de mes capacités.

Pour parvenir à courir 13 km alors que je suis habitué seulement à courir 5 km, je découpe mentalement mon itinéraire en tronçons.

Parcours rouge: l’aller-retour: 2 x 3.500 km

Parcours jaune, j’atteins le mi-parcours 6.700 km

Parcours bleu, j’atteins 10 km et je profite de la descente de Michelbach

Bien évidemment, tous ces artifices ne servent qu’à suppléer ma relative faiblesse athlétique compte-tenu de mon âge et de mon poids.

Garmin ne triche pas

A 1h 33 de course à pied, il convient d’ajouter 20 minutes de marche.

C’est dire que je ne suis pas encore prêt du semi-marathon de 21 km.

Musiques en conduction osseuse: A Mother’s Love, Since I Fell For You, My One and Only Love, Misty, Knife in The Water, Night Whispers,…

Rothmoos à VTT

Je traverse l’ancienne cité minière de Graffenwald et je suis dans la Réserve Naturelle de Rothmoos. Idéal pour une promenade en forêt. Je poursuis jusqu’à Lutterbach.

Je suis obligé de traverser les voies. Chut! (je ne mettrai pas mon parcours sur Op)

Je rentre par la (case) Prison puis l’étang de Reiningue.

Trous en formation

Comment faire un bon trou dans la chaussée?

C’est au sortir de l’hiver que les trous sont en formation. Des formations qui durent parfois longtemps au moins trois mois. Il existe des maîtres en formation pour diriger les travaux.

L’essentiel, c’est d’abord de poser le panneau. Sur le trottoir ou sur la bande cyclable.

Le plus difficile, c’est de faire un beau trou, bien casse-gueule avec des bords tranchants, pas un modeste nid de poule, non! un trou qui cisaille bien nos pneus.

Je ne sais pas si les formations de réparateurs de trous sont au catalogue.

Les cigognes ne veulent pas déménager

Un poteau tout neuf pour les cigognes de Vieux-Thann et le nid déménagé pour bien se sentir chez soi

« Lionel Juif, grand spécialiste des oiseaux et tout spécialement
des cigognes
 » s’est déplacé en personne pour conseiller la municipalité de Vieux-Thann.

très exactement 1km à vol d’oiseau, il est vrai que le nouveau nid est juste dans l’axe des fumées des chimiques

But de la manip déménager le nid de cigognes implanté depuis des lustres rue de l’Aquitaine et le réinstaller rue Paul et Julien Dungler, sur l’ancien site « Athanor ».

Les riverains se plaignaient des fientes laissées sur le sol et Enedis a prétendu que ça attaquait l’isolant des câbles électriques.

Ainsi que le précise le premier adjoint René Gerber

« Il a donc été décidé, non pas de détruire le nid, comme certains esprits chagrins l’affirment à tort,
mais de le déplacer, en parfait état, pour permettre à nos amies les cigognes de rester à Vieux-Thann,
mais dans un endroit plus sûr
« 

Tout allait pour le mieux, un terrain de la municipalité trouvé sur le site des services techniques en face de la Brigade Verte. Tout juste un kilomètre.

« Tout cela en trois heures de temps, pour que
le nid soit opérationnel le plus rapidement possible
« 

C’était sans compter sur le couple de cigognes qui revenant de vadrouille se trouva fort dépourvu. Comment? on nous aurait délogé sans préavis!

quand Enedis se mêle de l’avifaune, ça ne marche pas à tous les coups

Aussitôt, les deux échassiers se mirent à reconstruire leur nid malgré le chapiteau anti-accès dressé par Enedis.

C’est compliqué pour les cigognes car les barres métalliques font que de nombreuses branches tombent au sol.

les barres métalliques sont gênantes et font que de nombreuses branches tombent au sol.

Evidemment les gens sensibles comme moi et les emmerdeurs de tous poils vont se saisir de cette mésaventure et le faire savoir.

L’Alsace depuis qu’elle a réintroduit les cigognes croulent sous les demandes.

Cantine Zeller à VTT

du haut de la Cantine Zeller, vue sur la plaine d’Alsace et au loin la Forêt Noire

Je monte à la Cantine Zeller. Tout à fait fortuitement. J’avais choisi de longer les collines, Vieux-Thann, Steinbach, Uffholtz, puis Wattwiller.

mon VTT tout propre frétillait comme un gardon à l’idée de partir

Pour l’histoire, la Cantine Zeller n’a rien à voir avec les combats, elle remonte à 1920 et a été tenue par Madame Zeller pendant 50 ans.

le chêne centenaire

Dans le chemin pavé j’ai rejoint le chêne centenaire. Puis j’ai poursuivi vers la Cantine (à la cote 720). Pou ceux qui ne savent pas on est juste au-dessous du Hartmannswillerkopf. On rencontre de nombreux ouvrages militaires de la Grande Guerre le long du chemin. A la courbe 1, j’ai marché car mon cardio m’inquiétait. J’ai repris le pédalage lorsque j’ai aperçu la cantine. C’est un beau parcours. J’ai grimpé jusqu’à la chapelle pour prendre la descente du Hirtz. J’ai mis le lien de la trace Openrunner.

A la mémoire des soldats allemands de 14-18
sculpture allemande en l’honneur de l’infanterie
un petit musée actuellement fermé et dont je ne connais pas le contenu
un reste de fortifications à l’arrière du front
cette chapelle n’a rien à voir avec les ouvrages militaires, elle date des années 50
abris longeant le chemin d’accès

Pour descendre, j’ai pris le petit sentier au-dessus de la cantine

les crapaudines sont en place le long de la route du camping

Me voici à Wattwiller. Je n’ai plus qu’à rentrer

https://www.openrunner.com/route-details/18349879

Après le VAE, la voiture électrique

PIVOT, le VTTAE hors de prix

Je reste dubitatif

Il avait en main un VTTAE de 10500 euros. Parait-il qu’on se l’arrache! Voir!…

Vendredi, mon vélociste a une nouvelle fois tenté de me convaincre. Selon lui, hors de l’électrique point de salut! Point de salut pour les vieux comme moi qui voudraient rester dans le vent de l’histoire du vélo et aussi pour les marchands qui ont trouvé le moyen de redorer leur blason avec des machines sophistiquées qui coûtent bonbon.

Mais voici venir un nouveau produit électrique autrement plus à la mode qu’un simple vélo, la voiture électrique. Pour nous la faire acheter il faut ruser. Prenez-là en location!

Pour 100 euros par mois, les commandes de voitures électriques affluent chez les concessionnaires qui n’arrivent pas à suivre.

La grande déflagration aura lieu plus tard. Dans trois ans quand tout le monde va se précipiter pour se débarrasser de la voiture de ses rêves. Les constructeurs ont déjà commencé à réfléchir pour trouver d’immenses parcs de stockage comme le loueur Hertz avec ses Tesla.

Comment en avoir moins pour plus?

Il est vrai que faire payer à la Collectivité le coût réel des voitures électriques à grands renforts de subventions, ça aide le consommateur à faire son choix.

Je ne suis toujours pas convaincu tout en ayant conscience que le retraité que je suis ne figure pas parmi le cœur de cible du marché de la voiture électrique; je roule peu et je n’ai pas d’usage quotidien pour ma voiture. Je peux donc attendre avant de me lancer dans l’aventure. Car c’en est une, une aventure que les réseaux sociaux se chargent de commenter. Des familles en panne sur l’autoroute faute de recharges, des arnaques sur les coûts de recharges, des puissances de recharge non disponibles, des coûts de réparation prohibitifs,…, sans parler de ceux qui louent un véhicule thermique pour aller en vacances et qui se gardent de le dire.

Je n’ai pas la fibre assez écolo pour tomber dans cette surenchère qui veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes. Car il ne faut pas se méprendre, une voiture électrique cumule les inconvénients: chère à fabriquer, autonomie moitié moindre, coût d’achat prohibitif, incertitude sur le prix de vente de l’électricité, pollution liée au surpoids,… je continue de prendre mon vélo pour les courts déplacements et je garde ma voiture Crit’Air 2 pour mes grands voyages.

Supplément

En montant à Rammersmatt

Ma deuxième sortie route de l’année.

J’ai remonté la Doller jusqu’à Sentheim. Puis les petits lacets de Rammersmatt. Au village, je baigne dans le brouillard.

Plein d’allant, arrivant à la maison, j’ai décidé de rallonger ma balade. J’avais un peu honte de rentrer aussi tôt.

Je n’avais que 27 km après avoir grimpé Rammersmatt par Bourbach. J’avais un supplément d’âme pour m’encourager à poursuivre ce modeste parcours. Je suis parti divaguer jusqu’à Staffelfelden. 53 km au total.

un avant-goût de montagne

Mon vélo propre au départ. Tout à refaire en remontant la piste de la Thur couverte de boue.

Chaussé neuf

Le professionnel a dit: ta roue libre est foutue, mieux vaut changer la roue.

Elle gigotait sur l’axe et je n’arrivais même pas à démonter la cassette avec la douille cannelée.

Jacadi, la cassette est morte.

Il a ajouté tu roules toujours sur le pignon trois, je le vois. Si je te change la cassette, il faudra changer la chaîne…

On a transigé: je garde la vieille cassette et je ne change pas la chaîne. J’ai un dérailleur pour faire beau. En ville je n’ai pas besoin de dérailleur.

C’est donc sur mon vélo de ville que j’ai fait les frais d’une roue neuve. 26 pouces et 70 euros, cassette remontée. Acheté 30 euros il y a 20 ans à une foire aux puces, il me sert quotidiennement.

Il ne me restait plus qu’à la remonter. Je me méfie toujours car je suis un bricolo patenté, celui qui rate souvent des choses simples.

Le fond de jante? je n’en ai pas. Alors je fais un tour de roue avec un scotch d’électricien.

J’ai remonté le catadioptre. Je sais il m’en manque un.

Puis un à un j’ai remonté les 18 bâtons réfléchissants

J’ai remonté le pneu Schwalbe increvable en respectant le sens de rotation.

J’ai gonflé légèrement et vérifié le pneu en place.

J’ai mis en place la roue . Même étrier de frein desserré, elle ne passe pas.

Je détache le câble de frein et après…je galère pour le rattacher.

Je gonfle. Je remets le vélo sur ses roues.

Ouf!

Ces gestes là, plus beaucoup savent les faire. On prend rendez-vous et un technicien s’en occupe.

Ah, j’allais oublier, il faut que je retourne ajuster l’aimant du feu rouge Reelight

Je cours tout seul

Je cours tout seul

Après dix jours d’arrêt, je reprends mon sport. Et je tousse beaucoup à l’arrivée. C’est une angoisse sourde de devoir arrêter en se demandant quand on va pouvoir reprendre. Le propre des type stressés qui s’inventent des emplois du temps sportifs comme pour défier leur déclin inéluctable.

Le déclin? Ben oui, il est dans tout l’édifice minéral, dans le capital humain qui s’érode. La moitié du mental et l’autre moitié musculaire, l’un fait jouer l’autre et l’autre travaille.

Il est bien Sheller. Il me donne le la.

J’expose bientôt à Lingolsheim

Tous mes tableaux sont à la Résidence du Parc à Lingolsheim (Bas-Rhin). Ils ne sont pas encore accrochés. Je les ai laissés à plat en attendant qu’une bonne âme s’en occupe.

Nouvelle d’outre-Quiévrain

Jean-Pierre Snyers est un amoureux de ce col. Alors rendons-lui grâce

Le col du Rosier est situé dans la région des Vallées de la Vesdre, de l’Amblève et de l’Ourthe. Pour atteindre le col du Rosier depuis Spa, voici les détails de l’ascension :

  • Longueur : 6,8 kilomètres
  • Dénivelé positif : 318 mètres
  • Pente moyenne : 4,7%
  • Point le plus haut : 566 mètres d’altitude

La montée vers le col du Rosier depuis Spa est une expérience fantastique. La première partie traverse une forêt magnifique avec de véritables épingles à cheveux. La route reste bien entretenue et la pente ne devient jamais trop raide, ce qui permet d’apprécier pleinement le trajet. Les noms des rues empruntées sont : Place Verte, Rue Collin Leloup, Rue de l’Abattoir, Rue de Barisart et Route de Bérinzenne 1.

Si vous êtes passionné de cyclisme, c’est une montée à ne pas manquer ! 

Thanner

huile 40×30

J’hésite encore à sortir. Mes fins d’affections sont toujours trainantes. Alors je peins sans grand enthousiasme.

Un chemin du Thannerhubel.

La loi engrillagement

C’est toujours rageant de découvrir un chemin cadastré barré par une clôture infranchissable.

Ne nous trompons pas, la loi engrillagement est en théorie tout le contraire du nom que lui attribuent déjà les usagers de la nature, promeneurs, randonneurs, cyclistes,…mais cette loi qui vise à faciliter le passage de la faune sauvage produit déjà des effets délétères entre les usagers de la nature que sont les propriétaires et les chasseurs, les randonneurs et les cyclistes.

On en veut pour preuve les derniers événements qui se produisent ça et là, à la suite de la promulgation de cette loi. Comme par exemple dans la Vallée de la Doller, en Alsace, où un propriétaire terrien a mis en demeure le Club Vosgien de déposer son balisage de sentier au motif que celui-ci traverse une parcelle boisée privée.

Jusqu’alors chacun faisait en sorte qu’un modus vivendi de bon aloi s’opère entre les propriétaires terriens et les usagers chasseurs, promeneurs, randonneurs. Mais au fil du temps on a assisté à des débordements comme par exemple dans les parcs naturels des dépôts d’ordures, des campeurs sauvages, des surmarches sur la flore sensible ou encore des dérangements de la faune. Les grillages anti-intrusion se sont multipliés. A présent les pouvoirs publics tentent de les limiter avec une nouvelle loi qui ne sera opérationnelle qu’en 2027..

Des ouvrages dangereux qui vont se multiplier pour les cyclistes

Des affiches douteuses et contradictoires comme ici où un itinéraire VTT est clairement mentionné tandis qu’il est écrit que seuls les randonneurs et riverains sont autorisés

Des planches à clous, des chaines, un câble à hauteur de gorge, l’imagination ne manque pas parmi ceux qui n’aiment pas les vététistes. Le plus souvent ce sont des chaines ou des câbles tendus en travers des chemins. Le pire étant que des collectivités utilisent ce genre de dispositif sans se rendre compte qu’elles nous mettent en danger comme autour du réservoir de Michelbach au chemin du haut.

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barrière en pleine voie édifiée sur le territoire de Brunstatt-Didenheim sur un itinéraire cyclable insuffisamment signalé notamment à la nuit tombante et sans bi-pass aménagé

Que dit la nouvelle loi?

La loi n°2023-54 du 2 février 2023 vise à limiter l’engrillagement des espaces naturels et à protéger la propriété privée 1. Les objectifs de cette loi sont les suivants:

Les grillages ne pourront plus dépasser 1,20m de haut et devront être posés au minimum à 30cm au-dessus du niveau du sol. Ils ne peuvent ni être vulnérantes ni constituer des pièges pour la faune 1. La loi entrera définitivement en vigueur en 2027.

Sanction encourue en cas de surmarche

« dans le cas où le caractère privé du lieu est matérialisé physiquement, pénétrer sans autorisation dans la propriété privée rurale ou forestière d’autrui, sauf les cas où la loi le permet, constitue une contravention de la 4eme classe » (amende forfaitaire de 135€, article 8)

Pour les vététistes, qu’est-ce qui change?

la fameuse loi Lallonde dont se prévalent les randonneurs à pied pour interdire les VTT dans le Haut-Rhin

Comme le fait justement remarquer MBF (Mountain Bike Foundation) « Pour les VTTistes, nous pouvions tout de même déjà être verbalisés si nous étions pris en train de rouler en dehors des sentiers dans un lieu soumis au Code Forestier (cela ne change pas).« 

un câble beaucoup trop discret malgré le triangle

Je n’oublie pas par ailleurs le contentieux entre le monde du vélo et celui du Club Vosgien puisqu’à plusieurs reprises les marcheurs se sont distingués par plusieurs actions anti-VTT. Installation de chicanes, pose de rochers en bas de descentes, pose de barbelés, pose de panneaux d’interdiction sans base légale.

En 2018, les marcheurs du CV de la Doller arboraient un autocollant anti-VTT (lire ici)

Cependant, rien ne permet de dire avec la nouvelle loi comment les propriétaires terriens et forestiers vont mettre en œuvre leurs nouveaux droits à empêcher le passage sur des sentiers relevant de leur propriété.

Ce qui fait dire à MBF

Le terme « matérialisé physiquement » ne permet absolument pas de deviner ce que le législateur a voulu mettre derrière : un coup de peinture sur un rocher, un tronc en travers, un câble de fer entre deux arbres … Les préposés aux verbalisations auront donc toute latitude pour dresser une amende sur leurs propres critères. Il faudra malheureusement attendre qu’un usager de sport outdoor conteste une contravention abusive et qu’une jurisprudence soit établie pour y voir plus clair. Soit un temps long et de l’argent perdu au tribunal…(MBF)

Repos forcé

C’est le privilège des vieux.

Pouvoir rester à la maison lorsqu’ils sont malades. J’ai donc attrapé un syndrome viral lors d’une réunion familiale où tout le monde s’est retrouvé avec les mêmes symptômes en même temps, douleurs musculaires, maux de tête, éternuments, frissons, toux et état fébrile.

Grippe ou pas?

Imaginer un monde fantastique où mes vélos prendraient vie

Mes défenses humanitaires n’auront pas suffi. Mon immunité non plus.

Je ne crois pas à la grippe car je suis vacciné contre le virus H1N1 et les symptômes ne sont pas là avec notamment la forte fièvre. Mais peut-être un sous-virus? un voyageur clandestin sous OQTF pas pris par Darmanin?

Autant dire que chacun soupçonnait l’autre de lui avoir refilé sa crève! Ce n’est pas très comique lorsqu’il s’agit d’obsèques. Evidemment les sudistes accusent sans preuves les gens du nord d’importer leurs virus chez eux.

Alors quoi? peut-être la Covid sous sa forme banale.

Défense de mourir!

De deux choses l’une, soit je force le sort et je sors quand même sur un des vélos qui piaffent dans le garage, soit j’attends.

J’ai choisi d’attendre car s’il fait beau en Alsace ce matin, il fait néanmoins quatre degrés, c’est encore trop peu à mon goût.

La course à pied? beaucoup trop énergivore pour l’heure!

France, terre d’islam

Se soumettre ou se démettre disait Gambetta en 1877.

08:40 je termine mon bouquin.

« Le silence se ferait autour de moi.

Des images de constellations, de super-novas, de nébuleuses spirales me traverseraient l’esprit; des images de sources aussi, de déserts minéraux et inviolés, de grandes forêts presque vierges ; peu à peu, je me pénétrerais de la grandeur de l’ordre cosmique. Puis, d’une voix calme, je prononcerais la formule suivante, que j’aurais phonétiquement apprise: « Ach-Hadou ane lâ ilâha illa lahou wa ach-hadou anna Mouhamadane rassouloul-lahi. « (extraits de Soumission lorsqu’Houellebecq se convertit à l’Islam)

J’essaie de ne pas vivre en dehors de mon temps qui reste. Après avoir compris qu’Emmanuel Todd entrevoit la Défaite de l’Occident (Gallimard), je suis bien obligé d’envisager une renaissance de mon pays, débarrassé de ce fatras de lois liberticides venues de Bruxelles et qui concourent à notre perte dans les abysses. Le dernier soubresaut de notre agriculture moribonde en est l’ardente illustration.

Avec Soumission de Michel Houellebecq, la solution s’impose. Ce sera un parti musulman, « La Fraternité musulmane », conduit par un certain Ben Abbes qui remportera les prochaines élections de la République Française.

Et donc en découleront toutes les évidences que l’on imagine. Les bonnes nouvelles, notre réconciliation ave le monde arabe, en premier lieu le Maghreb, la manne des pétrodollars du golfe persique qui va couler à flot et renflouer notre économie vacillante et l’image positive de notre pays auprès des républiques islamiques. Dans les quartiers le calme va régner grâce aux grands frères et la charia sera capable de remettre de l’ordre là où notre police s’est montrée tant défaillante depuis plusieurs décennies.

Du coté des points négatifs, cet ordre nouveau va désemparer nombre de ceux qui rêvaient d’un grand soir de victoire du RN et de charters d’OQTF. Sans oublier que nos universités ne recruteront plus que des professeurs musulmans…et que les femmes ne pourront plus enseigner. La polygamie sera encouragée de façon à assurer un renouveau de notre natalité en berne.

Je vous laisse avec cette politique-fiction de 2015 écrite par Houellebecq.

J’étouffe. Je me méfie car Houellebecq est parfois visionnaire.

Je vais prendre l’air et cracher mon virus épidémique rapporté du Languedoc.