Cette vidéo date d’un an. Antenne MBF Massif des Vosges vient justement de la signaler sur Facebook.
A mon avis, cette vidéo a un mérite, c’est qu’elle fait le point de la situation de façon modérée en expliquant la problématique des différents usagers qui se côtoient sur le massif et les situations potentiellement conflictuelles qui peuvent y naître.
En tant que cycliste et vététiste, j’ai deux approches distinctes.
Sur le plan routier, j’évite de grimper sur cette route les jours de grande affluence, particulièrement l’été et les week-end. Je préfère laisser l’espace aux autres usagers. Cette forme d’auto-régulation ne peut donc être que profitable aux autres.
S’agissant du VTT, je pratique la plupart du temps seul mes randonnées et je ne m’interdis rien, je passe où bon me semble et je laisse le passage aux promeneurs.
S’agissant de l’enduro, du VTT de descente rapide, il est préférable de l’inscrire dans des circuits dédiés, sinon les chemins seront vite érodés.
Pour les motos, les autos et les camping-cars, j’ai un avis radical et indéfendable: tronçonner la route des Crêtes…et la rendre définitivement à la nature.
Le Ballon d’Alsace réservé aux vélos le 24 juillet coté Saint-Maurice de 9h à 14h
Une mesure qui va faire parler …
7 cols qui seront donc exceptionnellement fermés à la circulation motorisée– 1 journée par col – et réservés à ceux qui souhaitent franchir le col à vélo, VTC ou vélo à assistance électrique :
La Planche-des-Belles-Filles, le 26 Juin au départ de Plancher-les-Mines de 8h à 12h
Le Col du Calvaire – Lac Blanc, le 3 Juillet au départ d’Orbey de 9h à 12h
Le Ballon d’Alsace, le 24 Juillet au départ de Saint-Maurice-sur-Moselle de 9h à 14h
Le Col du Valsberg, le 31 Juillet au départ d’Obersteigen de 9h à 17h
Le Col de Fouchy, le 28 août aux départs de Rombach-le-Franc et Fouchy de 9h à 18h
Le Col du Hundsruck, le 4 Septembre aux départs de Bitschwiller-Les-Thann et Bourbach-le-Haut de 9h à 17h
Le Col Amic, le 11 Septembre au départ de Soultz, de 9h à 18h.
Emplacement des travaux sur sentier CV rectangle rouge/blc/rouge
Au moins cinquante participants s’étaient réunis dès sept heures trente afin d’apporter leurs efforts à la consolidation d’un chemin reliant Wattwiller au sommet du Molkenrain…dont certains venus de Gérardmer et de Saverne.
On notait aussi une délégation du club VTT de Thann.
Les organisateurs ont été un peu surpris par le succès de participation au point que les cinq chantiers prévus ont été accomplis en moins de temps que prévu.
Des chantiers pourtant conséquents puisqu’il s’agissait de doubler les trajectoires circulaires afin que marcheurs et cyclistes disposent chacun de leur propre itinéraire.
Les municipalités de Wattwiller et Uffholtz s’étaient associées à la démarche en fournissant une logistique éprouvée… et notamment la pause café et l’apéritif de fin de travaux.
Les maires des deux localités, Matthieu Ermel et Rémi Duchêne, sont venus féliciter les participants à l’issue de la matinée.
La suite en images…
Distribution des rôles au col du Herrenfluh par Arnaud Masson et Christian SchottAu moins 50 participants pressés d’en découdreDécouverte du chantier 1. Il s’agit de créer une trace dédiée aux VTT sur au moins quinze mètres de long et de restaurer des marches en parallèleUne équipe de 10 participants se mettant à défricherconsolidation de la nouvelle emprise à l’aide de troncl’aménagement prend tournure, des cailloux calés le long des troncs doivent permettent l’écoulement des eaux de ruissellement sur le versantconcertation avant finitionLle chantier 3 a fait appel à des moyens lourds. Des blocs ont été apportés sur une civière de chantier afin de structurer une courbe élargie mise en place des blocsSous l’œil de la camera de FR3les marcheurs vont disposer d’escaliers neufsaprès le damage des blocs, ratissage de la terre de jointoiementUne fois terminé, le travail rendu est du plus bel effet, à gauche les marches, à droite la piste à vélo
Essais
Rien n’a été oublié, la signalétique dédiée du chantier en atteste.
Trois jours à arpenter le massif vosgien. Quiétude et solitude
Je compte, je recompte, je corrige, je vérifie,…
L’arithmétique d’enregistrement de mes cols franchis à vélo est une gymnastique du lendemain devant son ordi. Il ne faut pas en oublier dès lors qu’on se plie à la règle du jeu. C’est une chose futile dont on pourrait se passer. Soit!
Mais c’est une révision, une façon de revisiter sa route et pourquoi pas de s’émerveiller qu’on ait pu le faire alors même que les difficultés se renforcent année après année.
Des grimpées exigeantes
Ajouter deux fois le même col sans le faire exprès parce qu’on a déjà été par là il y a longtemps? impossible! L’informatique du club des Cent Cols veille.
Mais déclarer un col qu’on n’a pas réellement franchi, ça c’est une tricherie avec soi-même. Je m’en garderais bien. Sinon le charme serait rompu. Passer à dix mètres d’un point géographique, c’est discutable. Il y a des puristes, surtout si le panneau n’existe pas. Je ne tombe pas dans de genre d’excès. Un col c’est un point sur un cheminement humain ou de mulet. Alors n’exagérons rien!
Abri des Jumeaux réalisé en 1982 par la section UNC-AFN de Saint-Michel-sur-Meurthe
Voici donc ma liste déposée pour ces trois journées passées à VTT dans les Vosges du Nord.
Ils sont au nombre de 21. C’est l’occasion de revoir les toponymes de ces points culminants de grimpées. Des noms évocateurs d’histoire et parcourus par des générations de voyageurs pédestres, de travailleurs agraires ou sylvicoles ou de chasseurs
Comme en mai 2020, n’allons-nous pas être confinés dans un rond de 100km?
J’ai compté 103 cols.
Ma prochaine zone de grimpées
Il me reste encore 103 cols à gravir dans le nord vosgien. Un terrain de jeu à portée de main si par mésaventure nous devons encore être confinés territorialement ces prochaines semaines.
103 cols, ce n’est pas rien. Avec leur éparpillement, il n’est pas facile de les cueillir tous à la fois.
Les Vosges sont un fabuleux terrain pour qui aime grimper des cols à vélo
Souvenons-nous, l’année passée en mai, nous étions limités à 100km.
Avant de partir en voyage, il est utile de bien organiser ses parcours afin qu’ils soient les plus productifs possibles tout en restant dans les limites de ses capacités sportives.
Trois jours dans les forêts vosgiennes. Ma visière FDJ se gondole déjà de rire
Trois jours de séjour VTT entre Abreschviller et Schirmeck aux confins des Vosges, de la Moselle et du Bas-Rhin.
Mon premier camp de base à Walscheid (Moselle)
Quelques cols à ratisser mais surtout le privilège de découvrir le terroir de randonnées de nos voisins. Non le Covid-19 n’a pas dissuadé cet irrépressible besoin des amoureux de nature de se rencontrer au cœur de l’immense massif de la forêt vosgienne.
Un point de vue mérite une pause (au-dessus de Walscheid)
Des marcheurs, des cyclistes, mais aussi des motards avec lesquels il faut composer. Comme toujours. La sociologie du motard est à part et en même temps elle incarne une passion pour le sport motorisé dépourvue de toute considération écologique. Évidemment ça fait tache dans le paysage. On se rassemble au col au tour d’un barbecue géant et l’on fait bombance. Les motards me rappellent un peu sous certains aspects les chasseurs.
Passons!
La traversée du gué est parfois incontournable. Agir méthodiquement et prendre appui sur son vélo comme avec une canne. D’abord envoyer son vélo en éclaireur sur le fond du ru et ensuite assurer son pas sur la roche qui affleure et ainsi de suite…
Il faut que j’en vienne à ma comptabilité notariale, celle des cols. Car comme vous le savez, au Club des Cent Cols, on compte ses nouveaux cols franchis à vélo.
A VTT il faut compter avec les impondérables, des arbres couchés mais parfois des chemins roulants heureusementla fameuse maison forestière du Jaegerhof où Mitterrand rencontra Kohl en 1983
J’ai commencé en 2009 grâce à des amis mulhousiens (que je remercie) à compter mes cols, à rassembler sur une liste 103 cols dont cinq à plus de 2000 mètres. Pour postuler au club, il faut présenter une liste de 100 cols au moins dont 5 à plus de 2000 mètres d’altitude.
Les selfies devant les panneaux de cols, à la longue, c’est lassant. N’en abusons pas trop!
Et après?
Après on se pique au jeu qui est d’une absurdité maléfique puisque chaque année on veut faire mieux. Le problème, c’est que quand vous avez ratissé tous les cols autour de chez vous, il vous faut ratisser de plus en plus large, organiser des raids toujours plus loin avec des moyens motorisés plus guère dans l’air du temps. Aller faire des cols sur la Cordillère des Andes, non! Je sais qu’il y en a qui se prête à ce jeu…
L’heure de la pause. Je n’emporte avec moi que 300 à 400 kcalories de quoi tenir jusqu’au retour. Des parcours de 40 km sont faisables en une demi-journée dès lors qu’on n’a pas à porter son vélo…sauf incident ou imprévu. La boulangère n’avait pas de sandwich, à la place elle me propose un pâté lorrain. Un vrai délice Un imprévu comme ici où je dois enjamber une enfilade d’arbres couchés
En 2019, dix ans plus tard, j’affiche 1216 cols dont 99 à plus de 2000 mètres.
Comme ce sacré virus Covid-19 a gravement compromis nos projets, il faut se contenter pour l’heure des cols vosgiens. Il m’en reste au nord. J’en ai gravi 22 au cours de ces trois derniers jours.
J’aborde le col du Hohwalsch. Des motards rassemblés. ça sent bon et l’atmosphère est déjà chaude.La distanciation? connait pas!
Je voyage seul pour cette fois sur mes circuits et j’en profite pour découvrir tous ces vestiges historiques de la Grande Guerre et même une Voie Romaine datant de 2000 ans.
La Voie Romaine de Langres à Strasbourg. Je ne peux m’empêcher de penser à cette civilisation lointaine qui commerçait le sel avec des charriots attelés et dont les roues ont usé le grès le grès vosgien creusé par les roues
J’ai coutume de la dire: franchir des cols à vélo est un alibi pour voir des paysages sans cesse renouvelés puisque le but du jeu est d’aller là où nous ne sommes pas encore allés.
j’ai galéré après la voie romaine pour atteindre ce col des Nids d’Oiseaux. Ce n’était pas un bon plan de l’ajouter à l’itinéraire in fine. Mon cheval en a marre et moi aussi
Quel régal d’aborder une clairière à la croisée des chemin et ce joli refuge équipé de plaques photovoltaïques! (Abri de la Charaille 705m)
Voici le détail de mes parcours. Faire attention à ce que parfois mon itinéraire n’est pas le meilleur car tous les chemins ne se valent pas dans la forêt; certains sont en mauvais état du fait des débardages (la seule gamelle que je me suis pris, c’est justement en tentant de franchir une ornière d’engin, je tombe presque à l’arrêt quand le vélo butte et que je n’ai pas assez de peps pour passer en force, ça fait boum quand on tombe sur le coté. On se demande si tout remarche et on galère pour se relever le pied pendu dans la cale). D’autres chemins sont difficilement praticables car abandonnés,…attention dans les descentes caillouteuses aux pierres qui peuvent se trouver sur votre trajectoire. Pensez aussi à bien négocier les rigoles transversales. Si vous coincez une roue dans la rigole, l’éjection brutale est assurée et peut-être dramatique si vous cognez avec la face. Seul il faut toujours redoubler de précaution! C’est le prix de la solitude.
Au pied du col Haut de Chaumont, cette sépulture allemande abandonnée.Je redresse avec précaution la petite croix. Ihr ruht Karl Bader skieur au 84 Lundw. de Stuttgart (14/11/1915).
Le soir, retirer les tiques qui ont pu s’accrocher à vous (jambes, bras et cou). Elles ont parfois la taille d’une tête d’épingle.
Roc d’Asson. J’ai refait le col d’Asson déjà fait en 2019. Dommage, il ne compte qu’une fois dans le règlementEssayer de regarder devant soi, une rencontre inattendue est toujours possible Le parcours pédagogique sur la forêt au col du Donon me donne l’occasion d’une courte balade à pied. Au loin l’immense antenne qui domine le Donon. Au premier plan la nécropoleAutre temps, autre mœurs, la référence aux transistors nous renvoie quelques années en arrièreBon je vous quitte là. J’espère vous avoir donné goût au voyage à VTT. Je vous propose ci-après mes parcours exécutés sur trois journées.
Journée agréable à VTT. Parti de Walscheid (Moselle) tôt pour éviter la chaleur. Huit à neuf cols au programme. Ces Petites Vosges sont agréables avec chemins et vicinales goudronnées qui alternent.
En fait j’ai fait 10 cols et le Salzleckkopf m’en a fait baver car il était loin, avec un chemin défoncé et où j’ai fait un arrêt brutal sur une ornière On évolue en forêt uniquement et c’est bien agréable La maison forestière du Jeagerhof où Mitterrand et Kohl se sont rencontrés en 83Excellent abri pour le casse-croûte
Avec ce maudit déconfinement reconfiguré en confinement élargi à 100 kilomètres, comment reprendre sa saison cycliste?
Chacun innove comme il peut. On a fait « tourner nos jambes » sur un home-trainer ou on a fait du jogging comme moi en attendant…et maintenant?
S’enfermer au plus profond du massif vosgien et oublier le Covid, c’est mon projet. Mes tracés sont prêts. Ici un parcours à trois branches avec allers et retours pour aller « chercher les cols » de moyenne montagne.
Celui qui n’a pas touché son vélo depuis deux mois va devoir tout reprendre à zéro à condition que le temps se mette au beau fixe, sinon la motivation sera difficile.
Le Tour du Haut-Rhin à VTT n’est pas encore finalisé. Mais il est bien avancé grâce à Google-Earth
En attendant, pas question d’aller au-delà des limites imparties…j’ai donc entrepris d’aller franchir quelques cols muletiers vosgiens en dessous-de Sarrebourg. Sarrebourg, c’est ma limite 100 km.
le post-it résume les cols dans l’ordre du tracé (département/alti/nom). En haut le n° de circuit OP, son nom, la distance, le dénivelé. Le post-it est sauvegardé sur l’iphone, j’y ai toujours accès
Plus exactement, j’irai autour du Donon.
J’ai donc pris la liste de mes cols à gravir et j’ai bâti trois parcours. Je travaille avec Base Camp, l’outil de Garmin et aussi avec Openrunner. Je trace des segments de col à col et je laisse faire l’automate de tracé d’itinéraire.
Puis j’observe la distance et le relief et ses dénivelés pour voir si c’est faisable. Je ne vais pas m’aventurer dans des trucs de « ouf », je veux rentrer le soir en bon état.
Je pars donc avec une trace sur GPS et une sauvegarde Openrunner.
L’avantage d’avoir une trace Openrruner, c’est que je peux toujours récupérer mon circuit en ligne si j’ai une panne GPS. Jamais de cartes IGN en VTT, beaucoup trop incommode!
Quand vous avez bien préparé votre parcours sur plan, vous avez fait 80% du travail et une fois sur site il vous reste 20% où vous n’avez plus qu’à pédaler.
Je pars de Lepuix et je grimpe le long de la Savoureuse en direction du Ballon d’Alsace.
Je passe devant la Roche du Cerf, je traverse les gouttes du Lys, Boileau, des Oeillets sans même être mouillé!
Il faut croire que c’est vrai. Qu’est-ce qu’on n’invente pas comme conneries. On peut aussi la boire?
Après 6.5km sur la RD 485, je quitte à gauche pour prendre le Rummel. Et je poursuis jusqu’à l’Etang des Roseaux à la cote 863.
Le Pont du Rummel est bardé de panneaux
Il reste encore un peu à grimper jusqu’au Refuge de la Grande Goutte à l’altitude 1020. Ensuite je me maintiens sur la crête en contournant la Tête des Fougères. Je suis sur le GR533.
L’étang des Roseaux et son ile rocheuseAu refuge de la Grande Goutte, j’ai mis les grandes chaussettes pour éviter les tiquesLe refuge de la Grande Gouttele ménage est à faireLa signalétique « Planche des Belles Filles » est mise en œuvre à l’approcheJ’ai manqué cette direction alors je suis revenu sur mes pas car le chemin en-dessous descend trop bas par rapport à la PlancheGR533, pourquoi tricolore?je débouche au niveau du téléski, il me reste la dernière rampe à escalader, celle qu’on verra dans le Tour de France 2019le zigzag salvateur pour les coureurs en manque de braquetspose des barrières en cours pour une course qui a lieu demain La Planche des Belles Filles
J’aboutis au téléski du Chalet. Face à moi le raidard qui affole les coureurs du Tour de France. Une fois en haut, je me faufile dans un single rond rouge jusqu’à la Roche Fendue. Puis je dégringole le Querty.
Je quitte la Planche par le sentier Rond Rouge, FFI: c’est un chemin de mémoire qui conduit à la stèle des FFI http://www.cancoillotte.net/spip.php?article1013Vue sur le Ballon d’Alsace en faceVue sur la plaine depuis le Querty
Je prends le chemin forestier losange vert qui traverse la Goutte Guillaume et je me laisse descendre par le Pré Colin et le Pré Montendon jusquà Chauveroche le long du ruisseau des Belles Filles.
la scierie communale de Lepuix-Gy date de 1878. La commune devait face à la disparition des scieries du lieu qui entraînait la dépréciation des bois.la roue à augets de la scierie, une conduite d’amenée de l’eau en bois arrive en haut de la roue
J’arrive à Lepuix par la scierie municipale. 27km/800m
La montagne à vélo est un insatiable besoin pour qui aime pédaler et rencontrer son terroir (col de Croix de Fresse) Je vous recommande la Bonnette, mais pas le maillot. Cousu de fil nylon, il me gratte la peau. C’est un supplice.
T’en fais trop m’a dit Alain rencontré hier au Grand Ballon.
Vélomaxou en ferait trop?
Ni plus ni plus moins que l’année précédente, pensais-je, en redescendant du col Amic.
Je lui ai fait part de mes doutes d’atteindre 70 ans en toute plénitude comme pour excuser ma soif de montagne et tenter de justifier une fuite en avant involontaire.
Lui qui est un exemple pour nous tous a ressenti un coup de moins bien autour de…72ans, puis il est reparti de plus belle sur nos routes de montagne vosgienne.
J’ai donc encore un sursis!
Cependant, ce matin, j’ai eu un doute.
Les stakhanovistes de la moulinette en savent quelque chose, ils veulent ne rien oublier de leur palmarès.
Conteur public, compteur privé, tout est consigné dans un coin.
Je ne déroge pas à la tradition.
Kilomètres à plat, kilomètres en montée, oui j’ai tout cela aussi.
Sous le manteau.
La route des Américains, un casse-patte souvent inattendu
Pour ne pas rougir devant les professionnels du voyage à vélo, ceux qui peinent à s’arrêter, ceux qui trouent les cuissards et rapiècent les boyaux, je compte en douce.
Bon, nous ne saurons rien, rien qui puisse mettre en cause cette qualité de cycliste authentique que nous revendiquons tous.
Il n’y aura pas de tromperie sur la marchandise, chacun va « à sa main » là où il veut, quand il veut, à la vitesse qu’il souhaite.
Sauf qu’à fin juin, j’ai déjà dépassé mon score de grimpée de 2017.
Fastoche: avec 9000 mètres de VTT à Argelès en avril et 10.000 mètres de vélo à sacoche en mai pour aller à Valjoly, j’avais pris deux longueurs hauteurs d’avance sur l’année en cours. (Pour un néophyte du voyage à sacoche, boucler 1000 mètres de dénivelée chaque jour est une épreuve en soi)
Mon insatisfaction lors des grimpées s’expliqueraient donc par un excès, un surplus de montées à mon corps défendant et que je n’aurais pas voulu?
Col de Valsberg (57/652) C’est en Moselle. Les cols vosgiens sont repérés par ce panneau rond blanc à liseré vert caractéristique. A VTT, les promeneurs nous voient souvent tourner en rond à la recherche du fameux panneau
En attendant le beau temps, pourquoi ne pas réviser!
Le massif vosgien est un formidable terrain d’entraînement au franchissement de cols.
Bernard Bohly nous présente ses travaux d’archéologie minière à Wegscheid
Week-end pluvieux.
J’ai abandonné mon deux-roues le temps d’une escapade minière du coté de Wegscheid , après Masevaux le long de la vallée de la Doller. Continuer à lire … « Les potins du lundi »
Depuis que je me suis mis au VTT, j’ai croqué à pleines dents dans le massif vosgien.
J’ai réuni pour vous une quarantaine de parcours qui pourront vous plaire si vous pratiquez le vélo-tourisme, celui où l’on s’arrête pour admirer le paysage, comprendre l’origine des toponymes et peut-être vouloir en savoir plus une fois rentré le soir. Continuer à lire … « Mes Vosges à VTT, recueil de parcours »
http://dai.ly/x8o43
Les Alsaciens se réveillent ce matin avec la gueule de bois.
Des Dauphines Gordini
Tandis que notre quatrième Dauphine rentrait en voiture du concours de Miss France, ses compatriotes alsaciens manifestaient dans les rues de Mulhouse en criant « Paris, nous n’avons pas besoin de toi ».