Partie remise

 

Vu de loin, le massif vosgien semblait séduisant.

J’avais l’espoir de faire un des derniers Hundsrück de l’année, peut-être…

En quittant Illzach, j’avais le cœur gai, le soleil était de la partie.

C’est sur la piste d’Aspach le Haut que je me suis retrouvé dans un bourbier infernal.

Il était trop tard pour faire demi-tour.

A Lutterbach, c’est déjà moins bien, une averse passe et m’accompagne jusqu’à Reiningue.

Mais je garde confiance car je vois au loin les Vosges qui lâchent des lambeaux de nimbus.

 

Suite aux récoltes et à la pluie, la piste d’Aspach était impraticable avec mon vélo routier.

En quelques minutes, je suis couvert de boue. Et mon vélo aussi.

La chaîne se met à croustiller.

Je suis vaincu.

En désespoir de cause, je prends la route du retour par la piste de la Thur.

A Staff, piste barrée! Un engin fait des travaux.

Je rejoins le lotissement à pied.

Avant de rejoindre l’Ecomusée, je dois traverser des débris de branches d’un giro-broyeur qui nettoie les abords.

Je rentre avec les fesses mouillées, impression très désagréable comme on l’imagine.

Ce n’était pas le jour!