Un renne à Colmar


Le renne se demande comment il a pu se perdre sur les bords de la Lauch à Colmar…question de climat?…

Pour me changer les idées, je profite du dérèglement climatique.

Avec un grand bleu et 13°, je saute sur mon cheval et je pars au galop.

Tiens, un renne s’est perdu sur la banquise qui fond à Colmar!

Etrange!…

Nombreux sont les photographes venus de très loin immortaliser l’évènement.

Y’a même des lapons aux yeux bridés et éberlués, c’est dire!

Il reste quelques rues paisibles mais les pavés de la rue Saint-Jean ne conviennent guère à mes sabots étroits.

Je ne vais pas tenter de me faufiler dans les rues piétonnes avec mon accoutrement de cycliste sur route…

D’autant que le marché de Noël est truffé de vigiles sourcilleux…

même le pigeon fait la manche en ces temps de disette
ils attendent leur cocher
public clairsemé

Finalement, après un quart d’heure, je pars vers Turckheim…

Avant Ingersheim, je rate un souterrain, je dois battre des bras pour contenir le trafic du grand rond-point…ça marche, le gilet jaune fait fureur en cet état d’urgence.

Ces fortifications à flanc de coteaux à Turckheim sont surprenantes
Turckheim est désert; je pensais voir Charlotte mais elle n’y est pas, alors je tourne vers le sud
Turckheim, place Turenne
Turckheim, l’hôtel de ville
maison Schienle
A Eguisheim, il n’y a pas foule non plus au marché de Noël
Eguisheim

Pour le retour, je m’offre la montée d’Husseren, appréciée des connaisseurs pour sa fin redoutable…

Husseren est déjà dans la pénombre…

…mais Colmar est encore ensoleillé dans la plaine

Comme la température se refroidit une fois le soleil couché, je mets en marche mon chauffage intégré et je pousse les feux.

De quoi encore faire une échancrure dans la couche d’ozone!

Dès que j’aborde la ville, je branche toutes mes petites merdouilles au lithium devant et derrière le cheval et sur le cavalier.

Les autos s’écartent de l’illuminé.

Bonne soirée.

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