Nul acier dans nos bidons

bidon acier 171gr/13 euros proposé chez D4L

Mes amis cyclistes, préparez-vous!

Nul acier dans nos bidons.

Le bidon en plastoque sur nos vélos vit ses derniers jours. Le plastique est désormais de plus en plus banni partout.

Abusivement appelé plastique, la matière des bidons est plus précisément constituée de 100% Polypropylène(polymère thermoplastique semi-cristallin)  Couvercle, 100% Polypropylène, Tétine 50% Polypropylène, 50% Styrène-éthylène-butadiène-styrène

Pour nous, cyclistes, le bidon plastique a toujours de nombreux avantages: il est léger, ne fait pas de bruit et facile à utiliser tout en roulant. En plus son prix est abordable et on peut le renouveler souvent. Cependant lorsque le mien est vide, je le rapporte à la maison et ne le jette pas dans les buissons.

Mais voila le plastique fait appel aux hydrocarbures et est difficilement recyclable. Il pèse donc sur notre bilan carbone.

Il y a quelques années (2013) on a aussi mis en question les bidons (et les biberons) contenant du bisphénol A censé donner de la souplesse au plastique mais suspecté d’être toxique. https://velomaxou.com/2013/04/09/mon-bidon-contient-il-du-bisphenol-a/

Mon collège voisin vient d’être récompensé pour sa réussite dans le défi « j’y vais à vélo ». En remerciement de leurs efforts, les petits ados ont reçu chacun une gourde en métal et leur maître a dit « il faut absolument éviter le plastique » (DNA 5/07)

A la place du plastique qu’allons-nous avoir?

  • soit du métal, acier ou alu?
  • soit du verre style bouteille thermos?

Le bidon en métal déjà proposé par Décathlon est décrit comme suit:

Conçu pour le cycliste qui s’arrête pour boire et qui veut un bidon neutre en goût et odeur et très résistant aux chocs.

Ce bidon de vélo en acier inox garantit un bidon propre, sans goût ou odeur. Le bidon est compatible avec un porte-bidon standard.

L’heure des moissons

Je ne joue pas au gendarme car je serais bien incapable de relever une infraction dans le monde agricole tellement il est devenu complexe.

Des infractions, il y a en a certainement mais en même temps force est de reconnaître que le machinisme agricole ne cesse d’être toujours plus performant.

J’écoute les agriculteurs. Cette année ils disent que les rendements de blés seront bons en Alsace. De l’ordre de 90 quintaux à l’hectare…mais la betterave ne donne rien. Au bord du champ de blé, quelques rangs d’avoine. Le cheval d’agrément est devenu très tendance, il faut bien le nourrir.

« Songez monsieur que ce fils de paysan au volant de la moissonneuse est tout seul à la tête de 120 hectares de terres agricoles! » me dit le riverain à bord de son 4X4. Il attend qu’on vienne dans son champ avec la machine et observe les va et vient de l’énorme mastodonte suivi par un couple de cigognes.

La moissonneuse avance lentement car les grains sont nombreux, les pailles chargées. La machine est capable d’emmagasiner 10 tonnes de grains. Au bout du champ le tracteur attend d’être chargé pour rejoindre la coopérative à Ensisheim.

« Avant de continuer la récolte on va attendre d’avoir le taux d’humidité mesuré au silo… » trop humide c’est moins bien payé.

Une moissonneuse comme celle-là, c’est 400.000 euros, mais cette année on a irrigué le champ, ça rapporte donc plus.

En France, l’agriculture représente 57% de la consommation d’eau. (DNA 05/07)