
Est-ce une mode? un phénomène de société?
Le tatouage devient chose commune. Il touche toutes les couches de la société surtout les plus jeunes. Moi qui suis de « l’ancienne génération », je m’interroge.
Ma seule référence est celle du film Le Tatoué en 1968 de Denys de la Patellière avec Gabin et De Funès.
Un marchand d’art qui veut à tout prix racheter un tatouage réalisé par Modigliani que porte dans son dos un ancien légionnaire nommé Legrain (Jean Gabin), et lui propose en échange de faire retaper sa maison de campagne.
Le tatouage a un inconvénient pas toujours bien perçu, c’est qu’il est indélébile: on l’a pour la vie.
Celui qui grave aujourd’hui sur son épaule « A Josette pour la vie » se fait plus rare.
Mais un vélo, pourquoi pas!

Le tatouage reste un signe d’appartenance à une passion, une philosophie. Sans oublier qu’il est aussi une forme d’aliénation rappelant les pires heures de la soumission de l’homme par l’homme lors de l’esclavage et du marquage des prisonniers.
Allo!…on me dit qu’il existe de petits tatouages éphémères qu’on peut effacer. Pas les décalcomanies des Malabar. Ah bon, alors essayons!
