La vérité si je mens

tiens la fontaine du bike-parc de Cernay remarche

Je descends le mont Olympe, lentement.

Dans mes courses à pied, je m’arrête souvent pour marcher. Je ne suis pas seul à courir ainsi. Appelons cela « le fractionné ». On court, on marche,…d’ailleurs au fil du temps je me rends compte que je marche de plus en plus souvent. Signe d’une décroissance inéluctable de mon édifice minéral, j’imagine.

Par exemple aujourd’hui j’ai marché 25 fois soit tous les 300 mètres. Je ne mens pas. La chaleur est telle que je ressens le besoin de m’arrêter souvent et de marcher.

Ainsi si mon Garmin ne considère que ma course qui fait 8.21 km, j’ai en réalité parcouru 9.20 km pour rallier Cernay par la piste de la Thur Sauvage et revenir par les haras jusqu’à Alba Vieux-Thann.

Les entrées de ville sont pénibles car les chiens ne cessent d’aboyer au son de mon pas. J’ai parfois envie d’en attraper un par la peau du dos et de lui mettre une baffe. Il saura pourquoi il gueule. Non mais j’adore les chiens. Silencieux.

En somme, si j’ai consacré 56 minutes à ma course, j’ai aussi marché pendant 20 minutes. Mon temps passé pour les 9km est de 1h25.

Je ne me mens pas puisque je cours contre moi-même et que je suis toujours gagnant. Quel compétiteur!

Encadreur

C’est un métier de l’ombre.

Et pourtant il est nécessaire pour mettre ses tableaux en valeur. Un peintre amateur comme moi n’a pas les moyens alors je chine.

Chez le (désormais chaud) père Emmaüs dont l’effigie trône toujours en grand dans le hall principal j’arrive à me débrouiller et je redonne une seconde vie à des cadres rustiques.