Les abeilles et nous et nous et nous…

BASF et BEYER viennent d’obtenir un non lieu dans
l’affaire du pesticide Régent.

Accusées par le Confédération Paysanne de provoquer une
surmortalité des abeilles en enrobant les semences de maïs d’une
molécule pesticide, le fipronil, les deux firmes obtiennent donc
gain de cause.

Bon, alors qu’est-ce qu’elles en pensent les abeilles?

Vont-elles se plaindre à leur syndicat?

Ou à Saint-Etienne?

En Alsace, le problème des abeilles va se résoudre, dit-on, en
implantant les ruches en ville…C’est ainsi que des
ecclésiastiques en installent
sur le toit des édifices religieux

Dans notre village, l’apiculteur local n’a pas encore déménagé
ses ruches…Elles butinent le long de l’autoroute A36 les
fleurs enrobées de dioxyde d’azote, de soufre, de particules fines
et autres joyeusetés.

Il reste que les organisations cyclistes patentées (FFCT
notamment)
devraient, elles aussi, s’intéresser d’un peu plus
près aux conséquences des nuages de pesticides dispensés
généreusement au bord des routes par les pulvérisateurs des
agriculteurs…alors qu’il est à présent
démontré une causalité entre pesticides et maladie de Parkinson
dans cette profession agricole.

« …Alors que la MSA multiplie les
messages de protection aux agriculteurs utilisant des pesticides,
les populations soumises aux épandages ne reçoivent aucune
information ! … »(lire la suite)