Photo JP Domb L’Alsace
Des amis cyclistes s’en sont émus.
Une cinquantaine de marcassins et 56 foetus de sangliers ont été
déterrés du coté de Hirtzfelden. Les 38 autres sangliers abattus
ont été vendus…d’autres animaux blessés se sont enfuis.
Il s’agissait d’une décision préfectorale en vue d’éliminer le
plus possible de sangliers. En cause, les dégâts dans les
cultures.
Evidemment, cette cruauté est choquante pour ceux qui aiment la
nature.


Qui a une autre solution pour résoudre le surnombre actuel des sangliers? Peu importe à qui la faute, c’est un état de fait avant de prendre des décisions pour que cela ne soit plus nécessaire évidemment. Le fait de dire qu’on aime la nature ne suffit pas. Je pense et j’espère que personne n’a pris du plaisir à effectuer cette tâche, mais quelqu’un devait le faire et la loi prévoit que cela se fasse par décision préfectorale. Dans ce débat est soulevé le problème d’une plaine d’Alsace qui est devenu un immense champ de maïs (les meilleurs rendements de l’hexagone), le problème des chasseurs qui font de l’élevage libre en distribuant des quantités de maïs et le problème d’une faune sauvage qui a des exigences biologiques (le sanglier en dehors des cultures a besoin de protéines et de racines qu’il trouve dans le sol en éventrant les prairies, ou la forêt avec son groin). Alors comment contenter tous les partenaires? Fallait-il mettre une photo dans la Presse sans tout le contexte? Quand verra-t-on des photos d’un abattoir, avec des animaux qui s’échappent sentant leur issue fatale et pourtant nous consommons de la viande? Il me semble plus utile de proposer des solutions que des critiques à chaud
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La parole est à la défense…
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