
Étonnement ce matin en Alsace, les journaux consacrent des pages et des pages entières à la suppression des classes dans les villages.Avec des parents et des élus en colère.
Cette affaire là n’est pas nouvelle.
A force de mettre en équation les nombres d’élèves et les nombres de maîtres dans les écoles, le Gouvernement a atteint le bout du raisonnement.
Résultat, dans les petits villages du Sundgau, les écoles ferment les unes après les autres, achevant de vider la campagne de ses derniers services publics.
Après la Poste, après les gendarmeries, les administrés avaient encore un espoir, celui de maintenir en vie leur école.
A coups de subventions, on construisait un lotissement au bout de la grande rue, histoire d’y installer un jeune ménage ou deux capables de revivifier le terroir.
Las!
Les chiffres sont là, implacables; les inspections académiques appliquent strictement les consignes: il faut supprimer des postes d’enseignants coûte que coûte.

Videz les écoles et construisez des prisons, qu’il ont dit.
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