Glagla.
J’ai regardé dans le Wiktionnaire.
Ils disent en exemple: Pluie vent crachin gris nuages bourrasque froid glagla. C’est quoi ce temps de merde ?
Je ne sais pas ce que penserait Monsieur Littré de ces nouvelles expressions peu châtiées.
Littré, y s’en fout!
Il passe de gladiateur à glaïeul dans son dico. Il ne connait pas glagla.
Le cyclo peut se cailler sur son biclou, Littré s’en fout.
C’est ma conclusion.
Un trois degré persistant toute l’après-midi.
Enfin, un temps de saison.
Je tourne à trois couches en ce moment.
Quatre serait trop. Deux pas assez.
L’essentiel est de ne pas laisser le feu crever dans la chaudière.

Donc, actionner les manivelles comme Stakhanov la pelle à charbon.
Je vais où déjà?
Je ne sais pas…
A Illfurth, je prends Wallheim, Tagsdorf, le seul moyen d’éviter cette cité d’Altkirch détestable.
Une fois installé dans la vallée du Thalbach, comment en sortir? par la droite?… ou par la gauche?…
Je suis toujours aussi nul en topographie sundgauvienne. C’est trop compliqué pour moi.
Bon, je tourne à Hundsbach et je prends la direction Willer.
Un brouillard à couper au couteau et une montée interminable.
Une fois arrivé à Grentzingen, je prends la vallée de l’Ill jusqu’à Carspach.
La déviation de Carspach n’est pas interdite aux cyclistes, mais je la déconseille; on l’impression d’être sur une autoroute. Deux grandes pentes à 5% sur la bande d’arrêt d’urgence et je rejoins le canal du Rhin à la Saône.
Il n’y a plus qu’à se laisser aller à Mulhouse.
Comme on s’en doute, c’est de la balade hygiénique sans intérêt touristique.

Tant qu’à avoir la flotte je préfère être dedans que dessous… Avec zéro couche, je regarde passer les planelles, au fond de la piscine. Au chaud, mais pas au sec…
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Le vélo c’est quand il fait beau!!! et Maxou est plus qu’imprudent avec ce brouillard !!!
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Plus qu’imprudent le Maxou?
Je prends beaucoup moins de risques que certains groupes de cyclistes par beau temps, crois-moi!
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